Insee
Insee Conjoncture Martinique · Octobre 2023 · n° 26
Insee Conjoncture MartiniqueEn Martinique, le marché de l'emploi résiste Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2023

Valentine Chieze Devivier, Eric Mével (Insee)

Au second trimestre 2023, l’emploi salarié augmente légèrement en Martinique, principalement dans le tertiaire non marchand et la construction. Le nombre de contrats d’intérim repart à la hausse. Le taux de chômage recule. Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois ainsi que le nombre de nouvelles entreprises diminuent. La fréquentation hôtelière des clients en provenance de l'étranger baisse.

Insee Conjoncture Martinique
No 26
Paru le :Paru le09/10/2023

Les effectifs salariés progressent légèrement

En Martinique, le nombre d’emplois salariés s’établit à 132 410 au deuxième trimestre 2023. Les effectifs salariés augmentent de 0,2 % par rapport au trimestre précédent, soit 320 emplois supplémentaires (figure 1).

Les effectifs salariés du privé progressent de 0,2 % et ceux du public de 0,4 %, soit respectivement 170 et 160 emplois supplémentaires.

Avec 1 210 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 0,9 % à celui du deuxième trimestre 2022. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse également au deuxième trimestre 2023 (+0,1 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 1,0 % en Martinique.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Martinique Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Martinique Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,0 100,3 99,9 100,4
2ᵉ trim. 2018 98,7 100,4 98,8 100,6
3ᵉ trim. 2018 97,2 100,3 96,8 100,5
4ᵉ trim. 2018 97,9 100,6 97,7 100,9
1ᵉ trim. 2019 99,2 101,2 99,2 101,6
2ᵉ trim. 2019 99,8 101,4 100,6 101,9
3ᵉ trim. 2019 100,5 101,7 101,4 102,2
4ᵉ trim. 2019 100,3 102,0 101,5 102,6
1ᵉ trim. 2020 99,5 100,2 100,3 100,3
2ᵉ trim. 2020 98,8 100,0 99,6 100,3
3ᵉ trim. 2020 101,9 101,9 103,3 102,3
4ᵉ trim. 2020 102,2 101,8 103,7 102,1
1ᵉ trim. 2021 102,9 102,4 105,0 102,9
2ᵉ trim. 2021 104,1 103,7 106,8 104,5
3ᵉ trim. 2021 103,8 104,6 105,9 105,6
4ᵉ trim. 2021 105,0 105,2 107,6 106,5
1ᵉ trim. 2022 105,9 105,6 109,2 106,9
2ᵉ trim. 2022 106,8 106,0 110,6 107,5
3ᵉ trim. 2022 106,4 106,4 110,6 108,1
4ᵉ trim. 2022 107,3 106,6 111,5 108,3
1ᵉ trim. 2023 107,5 107,0 111,9 108,8
2ᵉ trim. 2023 107,8 107,1 112,1 108,9
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié est porté par le tertiaire non marchand

Le secteur tertiaire non marchand est le principal moteur de la bonne orientation de l’emploi salarié. Les effectifs du secteur augmentent de 0,4 % au deuxième trimestre (figure 2) : le nombre de personnes employées s’élève à 53 930, soit 240 nouveaux emplois salariés.

Dans la construction, les effectifs salariés progressent également, +1,4 % au deuxième trimestre, contribuant à la bonne dynamique de l’emploi salarié en Martinique. Ce secteur emploie désormais 6 350 salariés, soit 90 de plus qu’au trimestre précédent.

À l’inverse, les emplois dans l’industrie et le secteur tertiaire marchand restent stables.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,3 99,5 99,5 100,1
2ᵉ trim. 2018 98,1 100,0 98,1 98,5
3ᵉ trim. 2018 96,4 98,9 95,9 97,4
4ᵉ trim. 2018 97,5 100,1 96,6 98,0
1ᵉ trim. 2019 101,7 101,1 97,6 99,4
2ᵉ trim. 2019 101,8 101,7 99,0 98,9
3ᵉ trim. 2019 103,5 102,9 99,4 99,7
4ᵉ trim. 2019 102,8 104,0 99,3 99,3
1ᵉ trim. 2020 101,9 103,1 99,7 98,8
2ᵉ trim. 2020 104,1 102,6 97,8 98,3
3ᵉ trim. 2020 106,9 104,5 101,6 100,4
4ᵉ trim. 2020 109,1 104,6 101,7 100,6
1ᵉ trim. 2021 111,1 105,4 103,3 100,4
2ᵉ trim. 2021 113,1 105,8 105,2 101,2
3ᵉ trim. 2021 114,1 103,5 104,6 101,4
4ᵉ trim. 2021 112,6 105,1 106,6 101,8
1ᵉ trim. 2022 114,2 108,1 107,7 102,0
2ᵉ trim. 2022 113,2 109,0 109,6 102,0
3ᵉ trim. 2022 111,3 108,1 109,6 101,4
4ᵉ trim. 2022 113,3 109,1 110,9 102,1
1ᵉ trim. 2023 113,5 109,5 111,2 102,2
2ᵉ trim. 2023 115,1 109,4 110,9 102,6
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim recrute à nouveau après deux trimestres de baisse

Le nombre d’emplois intérimaires augmente de 4,9 % au deuxième trimestre 2023 (figure 3) après deux trimestres consécutifs de baisse. Le secteur de l’intérim emploie désormais 2 420 personnes, soit 110 de plus qu’au trimestre précédent.

Sur un an, l’emploi intérimaire recule de 3,6 % avec 90 emplois en moins. En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2023. Sur un an, il recule de 1,5 %.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 113,6 100,9
2ᵉ trim. 2018 112,0 99,8
3ᵉ trim. 2018 117,7 99,7
4ᵉ trim. 2018 118,5 96,4
1ᵉ trim. 2019 116,9 100,1
2ᵉ trim. 2019 128,3 99,9
3ᵉ trim. 2019 124,9 99,2
4ᵉ trim. 2019 127,1 96,6
1ᵉ trim. 2020 83,1 59,5
2ᵉ trim. 2020 102,1 73,1
3ᵉ trim. 2020 129,9 88,7
4ᵉ trim. 2020 135,9 91,1
1ᵉ trim. 2021 133,0 93,7
2ᵉ trim. 2021 135,1 97,3
3ᵉ trim. 2021 126,4 98,1
4ᵉ trim. 2021 136,8 102,3
1ᵉ trim. 2022 152,0 100,9
2ᵉ trim. 2022 153,0 99,5
3ᵉ trim. 2022 156,2 100,9
4ᵉ trim. 2022 145,6 101,1
1ᵉ trim. 2023 140,7 98,6
2ᵉ trim. 2023 147,5 98,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage recule

Le taux de chômage s’établit à 10,7 % de la population active en Martinique ce trimestre (figure 4). Il recule de 1,7 points par rapport au trimestre précédent. En France (hors Mayotte), le taux de chômage est stable (+0,1 point) et s’établit à 7,2 % de la population active au deuxième trimestre.

Sur un an, le taux de chômage baisse de façon significative en Martinique, bénéficiant de la reprise économique (-2,9 points). En France (hors Mayotte), il recule légèrement par rapport au deuxième trimestre 2022 (-0,2 point).

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 17,0 17,9 9,0
1ᵉ trim. 2018 15,6 17,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 18,3 17,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 17,1 17,3 9,0
4ᵉ trim. 2018 18,3 16,7 8,8
1ᵉ trim. 2019 16,2 16,0 8,8
2ᵉ trim. 2019 14,4 15,3 8,4
3ᵉ trim. 2019 13,8 14,6 8,4
4ᵉ trim. 2019 15,3 13,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 11,8 13,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 12,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 15,4 12,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 14,2 12,3 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,8 12,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 14,8 12,9 7,9
3ᵉ trim. 2021 13,2 13,0 8,0
4ᵉ trim. 2021 10,9 13,0 7,4
1ᵉ trim. 2022 12,5 12,8 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,6 12,5 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,3 12,3 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,2 12,0 7,2
1ᵉ trim. 2023 12,4 11,8 7,1
2ᵉ trim. 2023 10,7 11,6 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

La demande d’emploi continue de baisser

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) baisse de 2,8 % par rapport au trimestre précédent et s’établit à 42 770 personnes (figure 5). Parmi ces personnes, 31 600 sont sans emploi (catégorie A) et 11 160 exercent une activité réduite (catégorie B et C).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus forte pour les femmes (-3,0 %) que pour les hommes (-2,5 %). Elle concerne toutes les tranches d’âges, les moins de 25 ans sont 3,3 % de moins à être inscrits à Pôle emploi, suivi par les 50 ans et plus (-2,8 %) puis les 25 à 49 ans (-2,7 %).

La demande d’emploi de longue durée diminue de 3,6 % et concerne la moitié des demandeurs d’emploi martiniquais (catégories A, B, C) au deuxième trimestre 2023.

Ce trimestre, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C baisse de 2,2 % en Guadeloupe, de 0,8 % en Guyane et de 0,5 % sur la France (hors Mayotte).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi recule de 6,3 % en Martinique et de 1,9 % au niveau national.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,1 100,1
2ᵉ trim. 2018 99,9 100,2
3ᵉ trim. 2018 98,4 100,1
4ᵉ trim. 2018 98,4 99,9
1ᵉ trim. 2019 97,8 99,8
2ᵉ trim. 2019 95,9 99,1
3ᵉ trim. 2019 95,3 98,0
4ᵉ trim. 2019 93,3 97,1
1ᵉ trim. 2020 91,7 97,0
2ᵉ trim. 2020 94,1 102,9
3ᵉ trim. 2020 93,3 102,2
4ᵉ trim. 2020 91,1 101,6
1ᵉ trim. 2021 90,4 101,6
2ᵉ trim. 2021 90,1 100,7
3ᵉ trim. 2021 89,2 98,5
4ᵉ trim. 2021 88,3 95,7
1ᵉ trim. 2022 87,2 93,3
2ᵉ trim. 2022 85,3 91,8
3ᵉ trim. 2022 84,4 91,4
4ᵉ trim. 2022 83,2 90,8
1ᵉ trim. 2023 82,2 90,5
2ᵉ trim. 2023 79,9 90,1
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Les nuitées en provenance de l'étranger diminuent

Au deuxième trimestre 2023, les hôtels de Martinique enregistrent 280 200 nuitées, en retrait de 0,7 % comparée au même trimestre de l’année 2022 (figure 6). La fréquentation hôtelière martiniquaise reste ainsi en deçà de son niveau précédant la crise sanitaire (-5,6 %). La bonne progression du mois d'avril (+4,8 %) ne perdure pas au mois de mai (-0,2 %) et juin (-10,4 %).

La baisse de la fréquentation hôtelière s’explique principalement par le recul de 21,0 % des nuitées étrangères. Les nuitées des touristes en provenance des États-Unis (-32,7 %), d’Europe (-27,6 %) et du Canada (-7,6 %) sont moins nombreuses. Les touristes en provenance d'Europe concentrent 55,9 % des nuitées de la clientèle étrangère.

La Martinique enregistre 243 200 nuitées en provenance de la France (+3,3 %). Cette dernière représente 86,8 % des nuitées dans l’hôtellerie martiniquaise.

Ce trimestre, la durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie est de 3,5 jours, stable sur un an. Le taux d’occupation des hébergements hôteliers progresse de 1,5 point (55,7 %) du fait de la baisse du nombre de chambres offertes. La clientèle de loisirs augmente de 0,7 % et représente 82 % du volume des nuitées. À l’inverse, la clientèle d’affaires est en recul (-6,6 %).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 103,3 100,9
2ᵉ trim. 2018 104,8 101,2
3ᵉ trim. 2018 105,0 101,8
4ᵉ trim. 2018 104,3 102,1
1ᵉ trim. 2019 104,5 102,0
2ᵉ trim. 2019 105,2 102,6
3ᵉ trim. 2019 102,9 102,7
4ᵉ trim. 2019 103,1 103,0
1ᵉ trim. 2020 67,7 82,9
2ᵉ trim. 2020 46,1 58,9
3ᵉ trim. 2020 39,8 47,8
4ᵉ trim. 2020 25,9 33,6
1ᵉ trim. 2021 37,4 40,9
2ᵉ trim. 2021 43,3 47,9
3ᵉ trim. 2021 45,3 53,2
4ᵉ trim. 2021 52,4 64,6
1ᵉ trim. 2022 65,5 74,0
2ᵉ trim. 2022 80,1 90,1
3ᵉ trim. 2022 85,8 96,4
4ᵉ trim. 2022 92,1 99,5
1ᵉ trim. 2023 99,2 102,7
2ᵉ trim. 2023 99,0 104,0
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Les créations d’entreprises sont toujours moins nombreuses

Après un recul de 7,4 % le trimestre précédent, le nombre de créations d’entreprises en Martinique (2 190), diminue de nouveau au deuxième trimestre 2023 (-11,6 %) (figure 7).

Les nouvelles entreprises classiques connaissent la plus forte baisse (-14,1 %). Elles représentent 70,1 % des nouvelles immatriculations. La création d’entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs recule également (-12,4 %). Au niveau national, les immatriculations augmentent de 0,8 %.

La baisse d’immatriculations concerne plus particulièrement le secteur des services (-14,3 %). Le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration diminue de 6,0 %. L’industrie décroît également de 1,8 %. La construction enregistre à l’inverse une hausse des créations d’entreprises (+17,2 %).

Par rapport au deuxième trimestre 2022, le nombre de nouvelles entreprises diminue fortement en Martinique (-15,0 %). Les immatriculations hors régime des micro-entrepreneurs se contractent (-19,4 %) tandis que celle sous le régime des micro-entrepreneurs diminuent de façon plus modérée (-1,4 %). Sur la même période, la création d’entreprises progresse de 0,3 % au niveau national.

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de défaillance d’entreprises sur un an s’accélère avec 380 entreprises de moins (+17,5 %). Sur un an, ce chiffre augmente de plus de moitié (+52,6 %).

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Martinique hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Martinique y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,0 99,9 99,1 104,3
2ᵉ trim. 2018 103,3 101,0 101,8 107,7
3ᵉ trim. 2018 87,7 98,9 89,1 108,7
4ᵉ trim. 2018 102,4 101,4 104,3 112,8
1ᵉ trim. 2019 74,3 107,2 84,3 123,0
2ᵉ trim. 2019 95,5 106,7 103,6 123,4
3ᵉ trim. 2019 103,8 105,7 112,3 126,5
4ᵉ trim. 2019 77,2 102,3 91,5 128,4
1ᵉ trim. 2020 67,7 97,8 78,4 118,4
2ᵉ trim. 2020 96,2 74,2 95,0 97,2
3ᵉ trim. 2020 127,2 112,1 137,1 151,0
4ᵉ trim. 2020 99,9 113,6 116,3 150,1
1ᵉ trim. 2021 113,4 116,5 129,4 155,4
2ᵉ trim. 2021 218,5 120,7 217,0 153,2
3ᵉ trim. 2021 99,9 114,8 122,3 145,9
4ᵉ trim. 2021 94,5 114,8 115,5 146,3
1ᵉ trim. 2022 110,6 116,3 126,5 152,4
2ᵉ trim. 2022 170,0 118,5 184,8 147,8
3ᵉ trim. 2022 151,9 120,3 166,5 155,0
4ᵉ trim. 2022 175,3 118,5 191,7 155,6
1ᵉ trim. 2023 159,6 108,9 177,6 147,1
2ᵉ trim. 2023 137,1 110,1 157,0 148,3
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Les autorisations de construction de logements diminuent

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 2 900 en Martinique. Ce nombre baisse de 4,9 % par rapport au trimestre précédent (figure 8). En France (hors Mayotte), il diminue de 7,9 %. Sur un an, le nombre de logements autorisés à la construction progresse légèrement au niveau régional (+0,7 %) et baisse de 20,2 % au niveau national.

En revanche, le nombre de logements commencés sur un an augmente de 6,8 % en Martinique par rapport au trimestre précédent. Ce nombre progresse également par rapport à l’année précédente (+25,5 %).

Ce trimestre, les autorisations de surfaces de plancher des locaux d’activité cumulées sur un an atteignent 181 000 m2 (+18,1 %). Elles progressent ainsi de 145 % par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 en décembre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 en décembre 2017))
Logements autorisés - Martinique Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Martinique Logements commencés - France hors Mayotte
déc. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
janv. 2018 100,0 100,3 95,5 99,5
févr. 2018 96,2 100,9 90,9 99,1
mars 2018 100,0 99,6 90,9 98,0
avr. 2018 96,2 99,7 90,9 98,0
mai 2018 96,2 99,5 95,5 98,1
juin 2018 100,0 98,1 95,5 98,0
juil. 2018 103,8 96,9 95,5 97,0
août 2018 111,5 96,5 95,5 96,6
sept. 2018 123,1 95,7 95,5 96,1
oct. 2018 126,9 95,5 104,5 96,4
nov. 2018 123,1 95,3 109,1 95,2
déc. 2018 123,1 94,0 104,5 92,5
janv. 2019 126,9 93,5 113,6 92,6
févr. 2019 126,9 92,1 113,6 92,7
mars 2019 126,9 91,5 122,7 92,0
avr. 2019 123,1 91,7 113,6 91,8
mai 2019 126,9 91,2 113,6 91,0
juin 2019 119,2 91,0 109,1 89,9
juil. 2019 123,1 91,5 109,1 90,3
août 2019 115,4 90,6 113,6 89,9
sept. 2019 107,7 89,4 118,2 89,9
oct. 2019 103,8 90,0 113,6 88,8
nov. 2019 107,7 90,0 109,1 88,8
déc. 2019 107,7 91,5 118,2 88,9
janv. 2020 111,5 92,1 113,6 88,6
févr. 2020 111,5 93,1 113,6 88,4
mars 2020 107,7 93,0 104,5 86,7
avr. 2020 103,8 88,7 100,0 82,7
mai 2020 100,0 85,4 95,5 81,6
juin 2020 100,0 84,4 90,9 82,1
juil. 2020 103,8 82,3 86,4 81,8
août 2020 100,0 81,8 81,8 82,6
sept. 2020 96,2 81,9 81,8 82,4
oct. 2020 100,0 80,5 81,8 82,4
nov. 2020 100,0 80,6 77,3 81,8
déc. 2020 103,8 79,8 63,6 81,0
janv. 2021 100,0 79,1 63,6 80,4
févr. 2021 103,8 78,8 63,6 80,7
mars 2021 111,5 79,5 63,6 83,6
avr. 2021 123,1 83,8 72,7 87,4
mai 2021 123,1 87,3 72,7 89,1
juin 2021 123,1 89,0 72,7 89,1
juil. 2021 119,2 91,6 72,7 88,5
août 2021 115,4 92,6 77,3 88,3
sept. 2021 123,1 94,2 72,7 88,7
oct. 2021 119,2 94,5 77,3 89,4
nov. 2021 115,4 94,6 81,8 90,1
déc. 2021 119,2 95,2 81,8 90,3
janv. 2022 115,4 96,1 81,8 90,9
févr. 2022 111,5 98,5 86,4 90,7
mars 2022 107,7 101,2 90,9 90,6
avr. 2022 100,0 102,2 90,9 89,7
mai 2022 103,8 103,6 90,9 89,1
juin 2022 111,5 103,9 90,9 88,9
juil. 2022 107,7 104,3 86,4 88,1
août 2022 111,5 106,6 86,4 87,6
sept. 2022 107,7 104,7 86,4 87,0
oct. 2022 111,5 102,6 90,9 85,6
nov. 2022 115,4 101,0 100,0 84,3
déc. 2022 115,4 98,7 109,1 84,6
janv. 2023 119,2 97,1 109,1 83,7
févr. 2023 119,2 94,0 104,5 82,4
mars 2023 115,4 90,1 104,5 80,3
avr. 2023 119,2 87,9 109,1 79,0
mai 2023 115,4 84,6 113,6 77,8
juin 2023 111,5 83,0 113,6 75,5
juil. 2023 111,5 80,1 113,6 74,5
août 2023 111,5 76,8 109,1 73,4
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international - Au premier semestre 2023, les grandes économies mondiales ont évolué en ordre dispersé

Les contraintes d’offre qui affectaient l’économie mondiale en 2022 (coût de l’énergie, difficultés d’approvisionnement) ont continué à s’alléger à la mi-2023. Les resserrements monétaires se sont par ailleurs poursuivis et l’inflation reflue dans plusieurs pays. Les grandes économies ont toutefois évolué en ordre dispersé : net ralentissement en Chine, entre moindres effets de rattrapage et inquiétudes croissantes sur la demande ; résilience aux États-Unis, notamment du marché du travail et de l’investissement des entreprises ; faible dynamisme en Europe, affectée par les effets des hausses de taux et des niveaux d’inflation encore élevés. La croissance européenne resterait peu dynamique d’ici la fin de l’année.

Encadré 2 - Contexte national - En France, l’activité a bénéficié de plusieurs effets de rattrapage

En France, l’activité a progressé de +0,5 % au deuxième trimestre 2023, après une stabilité en début d’année. Plusieurs branches ont bénéficié d’effets de rattrapage après des difficultés d’offre en 2022 (production d’électricité, industries automobile ou énergo-intensives…), ce qui a notamment soutenu les exportations. La consommation en revanche s’est repliée, notamment dans l’alimentation, et ce dans un contexte de prix à la consommation en ralentissement mais encore en nette progression sur un an. L’investissement des ménages a poursuivi son recul, affecté par le renchérissement des crédits immobiliers. L’emploi a ralenti (+0,1 % entre fin mars et fin juin) après plusieurs trimestres consécutifs de hausses soutenues. D’ici la fin de l’année, l’inflation refluerait quelque peu et l’activité progresserait, mais sans beaucoup de ressort.

Publication rédigée par :Valentine Chieze Devivier, Eric Mével (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au deuxième trimestre 2023, l’emploi salarié est quasi stable dans la majorité des régions », Insee, Informations Rapides no 257, octobre 2023.