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Insee Conjoncture Guadeloupe · Octobre 2023 · n° 26
Insee Conjoncture GuadeloupeEn Guadeloupe, la fréquentation hôtelière poursuit son embellie Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2023

Chieze Devivier Valentine, Eric Mével (Insee)

En Guadeloupe, au deuxième trimestre, l’emploi salarié diminue par rapport au trimestre précédent, tiré par la baisse des effectifs dans le secteur de la construction. Les emplois intérimaires sont en recul après deux trimestres de hausse. Le nombre de personnes inscrites à Pôle Emploi continue de diminuer. Le taux de chômage reste élevé. La fréquentation hôtelière poursuit son embellie. Le nombre de nouvelles entreprises progresse.

Insee Conjoncture Guadeloupe
No 26
Paru le :Paru le09/10/2023

La création d'emplois marque une pause

En Guadeloupe, le nombre d’emplois salariés s‘établit à 127 890 au deuxième trimestre 2023. Les effectifs salariés diminuent (-0,3 %) par rapport au trimestre précédent avec 330 emplois en moins (figure 1). Cette baisse compense la création d’emplois du premier trimestre (+0,3 %).

Le nombre d’emplois salariés du secteur privé diminue de 0,4 % par rapport au premier trimestre, soit 360 salariés en moins. À l’inverse, les effectifs salariés du public se stabilisent (+0,1 %).

Avec 2 180 créations d’emplois sur un an, l’emploi salarié est supérieur de 1,7 % à celui du deuxième trimestre 2022. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié demeure stable au deuxième trimestre (+0,1 %). Sur un an, les effectifs y augmentent de 1,0 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Guadeloupe Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guadeloupe Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 100,6 100,3 100,7 100,4
2ᵉ trim. 2018 99,8 100,4 99,9 100,6
3ᵉ trim. 2018 99,1 100,3 99,4 100,5
4ᵉ trim. 2018 99,2 100,6 99,6 100,9
1ᵉ trim. 2019 100,3 101,2 101,0 101,6
2ᵉ trim. 2019 100,4 101,4 101,2 101,9
3ᵉ trim. 2019 101,3 101,7 103,0 102,2
4ᵉ trim. 2019 102,2 102,0 104,0 102,6
1ᵉ trim. 2020 100,8 100,2 102,1 100,3
2ᵉ trim. 2020 99,3 100,0 100,5 100,3
3ᵉ trim. 2020 102,5 101,9 104,7 102,3
4ᵉ trim. 2020 103,3 101,8 106,1 102,1
1ᵉ trim. 2021 103,8 102,4 106,9 102,9
2ᵉ trim. 2021 104,7 103,7 108,8 104,5
3ᵉ trim. 2021 105,0 104,6 108,9 105,6
4ᵉ trim. 2021 105,7 105,2 110,1 106,5
1ᵉ trim. 2022 106,4 105,6 111,1 106,9
2ᵉ trim. 2022 107,9 106,0 113,3 107,5
3ᵉ trim. 2022 108,6 106,4 114,2 108,1
4ᵉ trim. 2022 109,7 106,6 115,7 108,3
1ᵉ trim. 2023 110,1 107,0 116,3 108,8
2ᵉ trim. 2023 109,8 107,1 115,8 108,9
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le secteur de la construction perd des emplois

Le secteur de la construction perd 2,6 % de ses effectifs au deuxième trimestre et emploie désormais 7 420 salariés, soit 200 de moins qu’au trimestre précédent (figure 2). Le nombre d’emplois salariés dans le secteur tertiaire diminue également (-0,3 %).

En revanche, les effectifs salariés du secteur de l’industrie progressent de 1,8 % et s’élèvent à 10 160 salariés, soit 180 nouveaux emplois. Cette augmentation ne permet pas de compenser la baisse du secteur de la construction. Les effectifs salariés dans le secteur non marchand restent stables (-0,1 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 103,1 100,8 100,0 100,3
2ᵉ trim. 2018 103,7 99,9 99,4 99,7
3ᵉ trim. 2018 105,8 100,9 98,2 98,6
4ᵉ trim. 2018 101,7 102,5 98,6 98,6
1ᵉ trim. 2019 106,2 105,3 100,7 98,4
2ᵉ trim. 2019 110,7 104,2 100,6 98,1
3ᵉ trim. 2019 113,5 107,3 102,5 97,9
4ᵉ trim. 2019 111,8 108,7 103,8 98,4
1ᵉ trim. 2020 112,4 109,0 102,4 97,7
2ᵉ trim. 2020 114,1 109,0 99,5 96,5
3ᵉ trim. 2020 121,4 109,1 103,3 98,5
4ᵉ trim. 2020 122,0 110,6 104,6 98,6
1ᵉ trim. 2021 125,1 111,1 105,1 98,9
2ᵉ trim. 2021 126,9 113,9 106,5 98,4
3ᵉ trim. 2021 127,3 118,2 106,4 98,8
4ᵉ trim. 2021 128,1 118,6 107,7 98,9
1ᵉ trim. 2022 129,5 119,6 108,8 99,1
2ᵉ trim. 2022 133,3 122,1 111,0 99,5
3ᵉ trim. 2022 132,4 123,3 112,0 100,2
4ᵉ trim. 2022 134,5 124,9 114,0 100,2
1ᵉ trim. 2023 135,3 124,0 115,2 100,0
2ᵉ trim. 2023 131,8 126,3 114,8 99,9
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guadeloupe

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire se replie

En Guadeloupe, l’emploi intérimaire recule de 3,3 % au deuxième trimestre 2023 (figure 3) après deux trimestres de hausse. Le secteur emploie désormais 2 410 personnes.

Sur un an, le nombre d’emplois en intérim croît modérément (+0,2 %). En France (hors Mayotte), l’intérim diminue de 0,5 % par rapport au trimestre précédent et de 1,5 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 109,6 100,9
2ᵉ trim. 2018 103,0 99,8
3ᵉ trim. 2018 111,2 99,7
4ᵉ trim. 2018 113,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 110,2 100,1
2ᵉ trim. 2019 117,4 99,9
3ᵉ trim. 2019 111,8 99,2
4ᵉ trim. 2019 112,9 96,6
1ᵉ trim. 2020 76,2 59,5
2ᵉ trim. 2020 85,5 73,1
3ᵉ trim. 2020 107,1 88,7
4ᵉ trim. 2020 113,6 91,1
1ᵉ trim. 2021 112,9 93,7
2ᵉ trim. 2021 128,7 97,3
3ᵉ trim. 2021 118,8 98,1
4ᵉ trim. 2021 124,0 102,3
1ᵉ trim. 2022 118,9 100,9
2ᵉ trim. 2022 126,8 99,5
3ᵉ trim. 2022 126,2 100,9
4ᵉ trim. 2022 128,2 101,1
1ᵉ trim. 2023 131,5 98,6
2ᵉ trim. 2023 127,1 98,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage reste élevé

Au deuxième trimestre 2023, le taux de chômage atteint 19,5 % de la population active en Guadeloupe, soit une progression de 1,3 point par rapport au trimestre précédent (figure 4). En France (hors Mayotte), il reste stable (+0,1 point) et s’établit à 7,2 % de la population active.

Sur un an, le taux de chômage augmente de 1,0 point en Guadeloupe alors qu'il recule de 0,2 point en France (hors Mayotte).

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Guadeloupe Taux de chômage « lissé » - Guadeloupe France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 22,5 22,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 24,0 22,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 21,0 22,8 9,1
3ᵉ trim. 2018 23,5 22,7 9,0
4ᵉ trim. 2018 22,0 22,4 8,8
1ᵉ trim. 2019 21,8 21,8 8,8
2ᵉ trim. 2019 19,5 21,1 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,6 20,3 8,4
4ᵉ trim. 2019 20,8 19,4 8,2
1ᵉ trim. 2020 18,9 18,4 7,9
2ᵉ trim. 2020 11,4 17,6 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,5 17,1 9,0
4ᵉ trim. 2020 19,7 16,9 8,1
1ᵉ trim. 2021 17,3 16,9 8,2
2ᵉ trim. 2021 19,5 17,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 16,4 17,2 8,0
4ᵉ trim. 2021 15,5 17,6 7,4
1ᵉ trim. 2022 18,1 18,1 7,4
2ᵉ trim. 2022 18,5 18,5 7,4
3ᵉ trim. 2022 18,3 18,7 7,3
4ᵉ trim. 2022 19,3 18,9 7,2
1ᵉ trim. 2023 18,2 18,9 7,1
2ᵉ trim. 2023 19,5 18,8 7,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois diminue de nouveau

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) baisse de 2,2 % par rapport au trimestre précédent et s’établit à 54 440 personnes (figure 5). Parmi ces personnes, 42 170 sont sans emploi (catégorie A) et 12 260 exercent une activité réduite (catégorie B et C).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus forte pour les femmes (-2,4 %) que pour les hommes (-1,8 %). Elle concerne toutes les tranches d’âges, les moins de 25 ans étant les plus concernés par cette baisse (-2,8 %), suivi par les 25 à 49 ans (-2,7 %) puis les 50 ans et plus (-1,2 %).

La demande d’emploi de longue durée diminue de 3,7 % et concentre la moitié des demandeurs d’emploi guadeloupéens (catégories A, B, C).

Par rapport au premier trimestre 2023, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C baisse de 0,5 % sur la France entière (hors Mayotte).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi recule de 6,7 % en Guadeloupe. Il recule également au niveau national (-1,9 %).

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France entière
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,9 100,1
2ᵉ trim. 2018 99,2 100,2
3ᵉ trim. 2018 98,9 100,1
4ᵉ trim. 2018 98,7 99,9
1ᵉ trim. 2019 98,2 99,8
2ᵉ trim. 2019 96,5 99,1
3ᵉ trim. 2019 95,1 98,0
4ᵉ trim. 2019 92,5 97,1
1ᵉ trim. 2020 91,3 97,0
2ᵉ trim. 2020 93,9 102,9
3ᵉ trim. 2020 94,5 102,2
4ᵉ trim. 2020 92,5 101,6
1ᵉ trim. 2021 92,2 101,6
2ᵉ trim. 2021 92,2 100,7
3ᵉ trim. 2021 91,9 98,5
4ᵉ trim. 2021 91,5 95,7
1ᵉ trim. 2022 90,5 93,3
2ᵉ trim. 2022 88,5 91,8
3ᵉ trim. 2022 87,0 91,4
4ᵉ trim. 2022 85,7 90,8
1ᵉ trim. 2023 84,5 90,5
2ᵉ trim. 2023 82,6 90,1
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

La fréquentation hôtelière est dynamique

Au deuxième trimestre 2023, la fréquentation hôtelière poursuit son embellie. Les hôtels de Guadeloupe enregistrent 319 500 nuitées, soit une hausse de 5,5 % comparée au même trimestre de l’année 2022 (figure 6). Cette progression permet à la Guadeloupe de dépasser son niveau de fréquentation d’avant la crise sanitaire, avec un volume de nuitées supérieure de 23,5 % à son niveau de 2019. Le mois d’avril correspond au pic de fréquentation hôtelière du trimestre (145 900 nuitées).

La fréquentation touristique en provenance de l'étranger est le premier moteur de cette hausse avec 19,7 % de nuitées supplémentaires par rapport au deuxième trimestre 2022, soit 52 300 nuitées. Cette hausse concerne essentiellement la clientèle en provenance d’Europe (22,2 %) et du Canada (30,5 %). Ces dernières concentrent respectivement 62,5 % et 24,9 % des nuitées de la clientèle étrangère. Le nombre de nuitées en provenance des États-Unis diminue de 11,3 %.

La Guadeloupe enregistre 267 200 nuitées en provenance de la France (+3,1 %). Ainsi, la clientèle française représente 84 % des nuitées dans l’hôtellerie guadeloupéenne.

La durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie reste stable à 3,5 jours par rapport au deuxième trimestre 2022. Le taux d’occupation des établissements augmente de 1,1 point (57,3 %). Les nuitées de la clientèle de loisirs (+6,3 %) et de la clientèle d'affaires (+2,4 %) progressent. La clientèle de loisirs des hôtels de Guadeloupe représente huit nuitées sur dix.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe France entière
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,8 100,9
2ᵉ trim. 2018 103,3 101,2
3ᵉ trim. 2018 104,9 101,8
4ᵉ trim. 2018 104,7 102,1
1ᵉ trim. 2019 102,0 102,0
2ᵉ trim. 2019 99,7 102,6
3ᵉ trim. 2019 97,3 102,7
4ᵉ trim. 2019 99,6 103,0
1ᵉ trim. 2020 65,3 82,9
2ᵉ trim. 2020 46,1 58,9
3ᵉ trim. 2020 39,3 47,8
4ᵉ trim. 2020 23,3 33,6
1ᵉ trim. 2021 36,5 40,9
2ᵉ trim. 2021 41,6 47,9
3ᵉ trim. 2021 46,5 53,2
4ᵉ trim. 2021 55,8 64,6
1ᵉ trim. 2022 68,0 74,0
2ᵉ trim. 2022 85,9 90,1
3ᵉ trim. 2022 91,6 96,4
4ᵉ trim. 2022 97,5 99,5
1ᵉ trim. 2023 106,0 102,7
2ᵉ trim. 2023 107,4 104,0
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Le nombre de créations d’entreprises repart à la hausse

Le nombre de créations d’entreprises en Guadeloupe augmente de 12,2 % avec 2 156 créations au deuxième trimestre 2023 (figure 7), après une baisse de 3,5 % le trimestre précédent.

Les nouvelles entreprises classiques connaissent la plus forte croissance (+14,9 %). Elles représentent 48 % des nouvelles immatriculations (1 027). La création d’entreprises sous le régime des micro-entrepreneurs progresse également (+9,9 %). Au niveau national, les immatriculations augmentent de 0,8 %.

Tous les secteurs d’activité sont concernés par cette progression, le secteur des services (+18,1 %) et de la construction (+15,6 %) enregistrent les plus fortes hausses.

Par rapport au deuxième trimestre 2022, le nombre de nouvelles entreprises est en hausse en Guadeloupe (+5,3 %).Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs progressent fortement sur un an (+16,0 %) tandis que celles hors régime des micro-entrepreneurs diminuent (-3,2 %). Sur la même période, la création d'entreprises augmente légèrement au niveau national (+0,3 %).

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de défaillance d’entreprises sur un an augmente avec 270 entreprises de moins (+5,5 %). Sur un an, ce chiffre progresse également (+23,9 %).

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guadeloupe hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guadeloupe y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 124,0 99,9 113,4 104,3
2ᵉ trim. 2018 118,8 101,0 116,4 107,7
3ᵉ trim. 2018 103,5 98,9 106,2 108,7
4ᵉ trim. 2018 141,8 101,4 134,3 112,8
1ᵉ trim. 2019 126,0 107,2 125,5 123,0
2ᵉ trim. 2019 124,2 106,7 123,3 123,4
3ᵉ trim. 2019 122,6 105,7 122,1 126,5
4ᵉ trim. 2019 117,7 102,3 126,6 128,4
1ᵉ trim. 2020 93,4 97,8 107,3 118,4
2ᵉ trim. 2020 69,2 74,2 81,1 97,2
3ᵉ trim. 2020 120,7 112,1 144,4 151,0
4ᵉ trim. 2020 121,8 113,6 139,2 150,1
1ᵉ trim. 2021 107,2 116,5 142,0 155,4
2ᵉ trim. 2021 115,2 120,7 142,0 153,2
3ᵉ trim. 2021 114,7 114,8 143,8 145,9
4ᵉ trim. 2021 109,2 114,8 139,3 146,3
1ᵉ trim. 2022 105,6 116,3 153,8 152,4
2ᵉ trim. 2022 129,7 118,5 172,6 147,8
3ᵉ trim. 2022 124,9 120,3 165,9 155,0
4ᵉ trim. 2022 124,3 118,5 167,9 155,6
1ᵉ trim. 2023 109,3 108,9 162,1 147,1
2ᵉ trim. 2023 125,6 110,1 181,8 148,3
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Les chantiers sont plus nombreux

Au deuxième trimestre 2023, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 3 000 en Guadeloupe (figure 8). Ce nombre se stabilise par rapport au trimestre précédent (-0,1 %). En France (hors Mayotte), il diminue de 7,9 %. Sur un an, le nombre de logements autorisés à la construction diminue de 2,9 % au niveau régional et de 20,2 % au niveau national.

En revanche, le nombre de logements commencés sur un an augmente de 1,3 % en Guadeloupe par rapport au trimestre précédent. Ce nombre progresse également par rapport à l’année précédente (+13,7 %).

Ce trimestre, les autorisations de surface de plancher des locaux d’activités cumulés sur un an diminue de 7,6 % pour s’établir à 113 000 m2. Sur un an, ce nombre chute de 16,1 %.

Figure 8Évolution du nombre de logements

(indice base 100 en décembre 2017)
Évolution du nombre de logements ((indice base 100 en décembre 2017))
Logements autorisés - Guadeloupe Logements autorisés - France hors Mayotte Logements commencés - Guadeloupe Logements commencés - France hors Mayotte
déc. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
janv. 2018 100,0 100,3 96,7 99,5
févr. 2018 102,9 100,9 93,3 99,1
mars 2018 102,9 99,6 96,7 98,0
avr. 2018 105,9 99,7 96,7 98,0
mai 2018 102,9 99,5 100,0 98,1
juin 2018 97,1 98,1 96,7 98,0
juil. 2018 102,9 96,9 96,7 97,0
août 2018 100,0 96,5 96,7 96,6
sept. 2018 105,9 95,7 100,0 96,1
oct. 2018 100,0 95,5 96,7 96,4
nov. 2018 100,0 95,3 90,0 95,2
déc. 2018 100,0 94,0 86,7 92,5
janv. 2019 94,1 93,5 86,7 92,6
févr. 2019 100,0 92,1 93,3 92,7
mars 2019 97,1 91,5 93,3 92,0
avr. 2019 97,1 91,7 90,0 91,8
mai 2019 94,1 91,2 93,3 91,0
juin 2019 91,2 91,0 93,3 89,9
juil. 2019 88,2 91,5 93,3 90,3
août 2019 88,2 90,6 93,3 89,9
sept. 2019 85,3 89,4 93,3 89,9
oct. 2019 94,1 90,0 93,3 88,8
nov. 2019 91,2 90,0 96,7 88,8
déc. 2019 97,1 91,5 96,7 88,9
janv. 2020 97,1 92,1 100,0 88,6
févr. 2020 91,2 93,1 93,3 88,4
mars 2020 88,2 93,0 86,7 86,7
avr. 2020 82,4 88,7 83,3 82,7
mai 2020 79,4 85,4 76,7 81,6
juin 2020 79,4 84,4 73,3 82,1
juil. 2020 82,4 82,3 73,3 81,8
août 2020 82,4 81,8 70,0 82,6
sept. 2020 82,4 81,9 66,7 82,4
oct. 2020 79,4 80,5 66,7 82,4
nov. 2020 79,4 80,6 66,7 81,8
déc. 2020 73,5 79,8 63,3 81,0
janv. 2021 73,5 79,1 63,3 80,4
févr. 2021 76,5 78,8 63,3 80,7
mars 2021 73,5 79,5 66,7 83,6
avr. 2021 76,5 83,8 70,0 87,4
mai 2021 76,5 87,3 73,3 89,1
juin 2021 76,5 89,0 70,0 89,1
juil. 2021 73,5 91,6 73,3 88,5
août 2021 73,5 92,6 73,3 88,3
sept. 2021 73,5 94,2 73,3 88,7
oct. 2021 70,6 94,5 73,3 89,4
nov. 2021 67,6 94,6 70,0 90,1
déc. 2021 67,6 95,2 73,3 90,3
janv. 2022 70,6 96,1 66,7 90,9
févr. 2022 73,5 98,5 66,7 90,7
mars 2022 76,5 101,2 63,3 90,6
avr. 2022 82,4 102,2 60,0 89,7
mai 2022 85,3 103,6 60,0 89,1
juin 2022 91,2 103,9 60,0 88,9
juil. 2022 88,2 104,3 56,7 88,1
août 2022 88,2 106,6 56,7 87,6
sept. 2022 91,2 104,7 56,7 87,0
oct. 2022 94,1 102,6 53,3 85,6
nov. 2022 94,1 101,0 56,7 84,3
déc. 2022 94,1 98,7 60,0 84,6
janv. 2023 91,2 97,1 63,3 83,7
févr. 2023 88,2 94,0 63,3 82,4
mars 2023 88,2 90,1 66,7 80,3
avr. 2023 91,2 87,9 66,7 79,0
mai 2023 91,2 84,6 66,7 77,8
juin 2023 88,2 83,0 66,7 75,5
juil. 2023 88,2 80,1 70,0 74,5
août 2023 88,2 76,8 66,7 73,4
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international - Au premier semestre 2023, les grandes économies mondiales ont évolué en ordre dispersé

Les contraintes d’offre qui affectaient l’économie mondiale en 2022 (coût de l’énergie, difficultés d’approvisionnement) ont continué à s’alléger à la mi-2023. Les resserrements monétaires se sont par ailleurs poursuivis et l’inflation reflue dans plusieurs pays. Les grandes économies ont toutefois évolué en ordre dispersé : net ralentissement en Chine, entre moindres effets de rattrapage et inquiétudes croissantes sur la demande ; résilience aux États-Unis, notamment du marché du travail et de l’investissement des entreprises ; faible dynamisme en Europe, affectée par les effets des hausses de taux et des niveaux d’inflation encore élevés. La croissance européenne resterait peu dynamique d’ici la fin de l’année.

Encadré 2 - Contexte national - En France, l’activité a bénéficié de plusieurs effets de rattrapage

En France, l’activité a progressé de +0,5 % au deuxième trimestre 2023, après une stabilité en début d’année. Plusieurs branches ont bénéficié d’effets de rattrapage après des difficultés d’offre en 2022 (production d’électricité, industries automobile ou énergo-intensives…), ce qui a notamment soutenu les exportations. La consommation en revanche s’est repliée, notamment dans l’alimentation, et ce dans un contexte de prix à la consommation en ralentissement mais encore en nette progression sur un an. L’investissement des ménages a poursuivi son recul, affecté par le renchérissement des crédits immobiliers. L’emploi a ralenti (+0,1 % entre fin mars et fin juin) après plusieurs trimestres consécutifs de hausses soutenues. D’ici la fin de l’année, l’inflation refluerait quelque peu et l’activité progresserait, mais sans beaucoup de ressort.

Publication rédigée par :Chieze Devivier Valentine, Eric Mével (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus

(1) « Au deuxième trimestre 2023, l’emploi salarié est quasi stable dans la majorité des régions », Insee, Informations Rapides no 257, octobre 2023.