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Insee Conjoncture Martinique · Octobre 2022 · n° 21
Insee Conjoncture MartiniqueL’emploi salarié continue sa progression en Martinique Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2022

Matthieu Cornut, Océane Lasnier, Eric Mével (Insee)

Le nombre d’emplois salariés en Martinique augmente au deuxième trimestre 2022, principalement grâce au secteur privé. Le nombre de demandeurs d’emploi diminue, et le taux de chômage s’établit à 13,7 %. Le nombre de créations d’entreprises recule et la fréquentation hôtelière peine à retrouver son niveau du deuxième trimestre 2019.

Insee Conjoncture Martinique
No 21
Paru le :Paru le12/10/2022

Le nombre d’emplois salariés augmente

En Martinique, le nombre d’emplois salariés s’établit à 128 380 au deuxième trimestre 2022. Les effectifs salariés augmentent ainsi de 1,0 % par rapport au trimestre précédent, ce qui représente 1 250 emplois supplémentaires (figure 1). Cette hausse confirme la bonne orientation du premier trimestre de l’année (+ 0,8 %) et du quatrième trimestre 2021 (+ 1,2 %).

Le nombre d’emplois salariés dans le secteur privé augmente de 1,5 % par rapport au premier trimestre. Le privé concentre la quasi-totalité des nouveaux emplois salariés ce trimestre. Le nombre d’emplois salariés du secteur public reste stable.

Avec 3 210 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 2,6 % à celui du deuxième trimestre 2021.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse également au deuxième trimestre 2022 (+ 0,4 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 2,2 %.

Le nombre d’heures rémunérées au deuxième trimestre 2022 est supérieur au nombre d’heures rémunérées au deuxième trimestre 2019 dans l’ensemble des secteurs d’activité à l’exception de l’hébergement et de la restauration au mois d’avril (figure 2).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Martinique Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Martinique Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,1 100,0 100,3 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,5 100,2 100,8 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 101,1 100,3
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,4 102,0 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,6 100,6 102,9 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,1 100,8 102,3 101,0
3ᵉ trim. 2016 99,9 101,1 100,0 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,4 101,2 101,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 99,2 101,6 99,2 101,9
2ᵉ trim. 2017 99,6 102,0 99,8 102,5
3ᵉ trim. 2017 99,1 102,1 99,4 102,6
4ᵉ trim. 2017 99,4 102,5 99,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 99,4 102,7 99,6 103,5
2ᵉ trim. 2018 98,1 102,8 98,4 103,7
3ᵉ trim. 2018 96,6 102,8 96,6 103,7
4ᵉ trim. 2018 97,3 103,1 97,4 104,1
1ᵉ trim. 2019 98,6 103,6 98,8 104,8
2ᵉ trim. 2019 99,1 103,9 100,1 105,0
3ᵉ trim. 2019 99,9 104,3 101,2 105,6
4ᵉ trim. 2019 99,8 104,6 101,3 106,0
1ᵉ trim. 2020 98,1 102,5 98,8 103,2
2ᵉ trim. 2020 96,8 101,9 97,3 102,8
3ᵉ trim. 2020 99,3 103,8 100,5 104,7
4ᵉ trim. 2020 99,3 103,8 100,4 104,6
1ᵉ trim. 2021 99,9 104,5 101,5 105,6
2ᵉ trim. 2021 101,3 105,7 103,5 107,1
3ᵉ trim. 2021 100,9 106,6 102,7 108,2
4ᵉ trim. 2021 102,1 107,3 104,1 109,1
1ᵉ trim. 2022 102,9 107,6 105,6 109,6
2ᵉ trim. 2022 103,9 108,0 107,1 110,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Martinique

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Martinique (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Martinique Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 1,3 -0,3 5,5 0,0 3,7 1,1 1,9
févr. 2020 -1,0 -4,2 3,5 -1,0 2,1 -0,5 1,7
mars 2020 -12,6 -23,5 -27,7 -13,8 -9,2 -14,9 -13,3
avr. 2020 -30,1 -54,7 -74,5 -37,1 -24,2 -38,8 -33,2
mai 2020 -16,5 -24,5 -66,5 -24,3 -16,3 -25,4 -22,4
juin 2020 -6,1 -8,6 -37,3 -12,2 -4,2 -11,9 -10,3
juil. 2020 -4,6 -5,0 -26,6 -7,6 -1,7 -7,7 -6,8
août 2020 -2,9 0,8 -23,7 -6,5 -1,1 -6,1 -4,5
sept. 2020 -2,9 -5,5 -23,0 -5,1 1,9 -5,2 -4,4
oct. 2020 -3,3 -7,5 -20,3 -5,0 0,3 -5,3 -4,8
nov. 2020 -3,9 -4,2 -46,6 -11,1 -0,2 -10,7 -9,8
déc. 2020 -2,9 0,3 -35,0 -4,1 3,1 -5,1 -6,7
janv. 2021 -1,3 -0,8 -16,8 -3,4 5,8 -2,8 -5,2
févr. 2021 -1,7 -2,8 -21,6 -3,5 6,8 -3,3 -5,4
mars 2021 -1,4 5,6 -29,0 -3,3 6,3 -3,1 -5,1
avr. 2021 -2,2 1,2 -49,7 -6,2 4,8 -7,0 -7,8
mai 2021 -0,7 1,1 -40,7 -5,9 5,0 -5,8 -5,7
juin 2021 2,1 4,2 -15,8 -1,9 10,8 -0,2 -0,4
juil. 2021 -0,7 -0,7 -9,0 -0,3 7,0 -0,1 -0,8
août 2021 -5,6 1,6 -44,0 -6,9 4,6 -7,5 -0,2
sept. 2021 -4,9 1,1 -39,5 -7,8 5,1 -7,3 0,7
oct. 2021 -2,3 -1,2 -24,2 -1,9 4,5 -2,6 0,7
nov. 2021 -1,4 -2,5 -17,0 -1,1 6,7 -1,4 2,4
déc. 2021 -2,2 2,6 -27,1 0,0 8,0 -1,1 2,1
janv. 2022 -0,8 1,2 -15,8 -1,3 5,2 -1,3 1,4
févr. 2022 -0,6 4,6 -13,6 -0,9 8,3 -0,2 3,1
mars 2022 0,0 8,9 -8,6 0,2 8,6 1,3 4,1
avr. 2022 0,1 3,3 -1,9 1,4 7,0 1,9 2,2
mai 2022 2,6 4,0 2,7 2,5 8,5 3,4 3,8
juin 2022 2,6 0,4 4,6 1,7 10,5 3,1 4,5
juil. 2022 0,8 -1,3 -2,3 1,9 5,5 1,7 1,0
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 2Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Martinique

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
Avertissement sur l’emploi salarié

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Le tertiaire marchand représente huit nouveaux emplois sur dix

Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est le principal moteur de la bonne orientation de l’emploi salarié ce trimestre. Les effectifs salariés y augmentent de 2,0 % (figure 3). L’hôtellerie, la restauration, et les activités scientifiques et techniques portent la hausse des effectifs du secteur. Avec cette progression de 1 020 nouveaux emplois, le secteur emploie 53 530 salariés, soit 42 % des salariés en Martinique.

Les effectifs salariés dans le secteur tertiaire non marchand augmentent de 0,3 % au deuxième trimestre pour atteindre 53 420 salariés, soit 140 de plus qu’au trimestre précédent. Cette hausse soutient la bonne dynamique de l’emploi salarié en Martinique.

Le nombre de salariés dans le secteur de l’industrie augmente de 0,9 %. Le secteur emploie désormais 8 950 salariés, soit 80 de plus qu’au trimestre précédent.

Dans le secteur de la construction, les effectifs salariés baissent de 0,6 % au deuxième trimestre. Le secteur emploie désormais 6 130 salariés.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,9 100,7 99,7 99,9
2ᵉ trim. 2015 103,2 101,0 100,5 100,0
3ᵉ trim. 2015 102,3 101,1 100,3 99,6
4ᵉ trim. 2015 100,9 102,0 101,1 100,8
1ᵉ trim. 2016 100,9 103,2 101,9 99,7
2ᵉ trim. 2016 101,3 102,1 101,5 99,4
3ᵉ trim. 2016 98,0 100,5 98,9 100,0
4ᵉ trim. 2016 96,7 100,3 100,8 99,3
1ᵉ trim. 2017 95,5 99,5 98,6 99,2
2ᵉ trim. 2017 95,5 99,2 99,1 99,5
3ᵉ trim. 2017 96,0 98,7 98,9 98,8
4ᵉ trim. 2017 96,9 99,7 98,9 99,3
1ᵉ trim. 2018 96,1 99,3 98,2 99,4
2ᵉ trim. 2018 94,6 99,8 96,9 97,7
3ᵉ trim. 2018 93,3 98,8 95,0 96,6
4ᵉ trim. 2018 94,5 99,8 95,6 97,3
1ᵉ trim. 2019 97,3 100,9 96,4 98,7
2ᵉ trim. 2019 97,7 101,4 97,8 98,1
3ᵉ trim. 2019 99,6 102,7 98,5 98,9
4ᵉ trim. 2019 99,8 103,7 98,4 98,6
1ᵉ trim. 2020 96,8 102,7 97,1 97,7
2ᵉ trim. 2020 99,2 102,3 94,1 97,1
3ᵉ trim. 2020 101,3 104,2 97,3 98,6
4ᵉ trim. 2020 103,6 103,8 96,3 99,1
1ᵉ trim. 2021 105,9 104,6 97,5 99,0
2ᵉ trim. 2021 108,2 105,3 99,4 100,0
3ᵉ trim. 2021 108,7 103,6 99,3 99,6
4ᵉ trim. 2021 106,8 104,2 100,8 100,5
1ᵉ trim. 2022 108,2 107,1 101,7 100,7
2ᵉ trim. 2022 107,5 108,1 103,6 100,9
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La hausse de l’emploi intérimaire ralentit

L’emploi intérimaire continue de progresser au deuxième trimestre 2022. Le nombre de salariés augmente de 1,2 %, après + 10,9 % au trimestre précédent, et s’établit à 2 520 (figure 4).

Le niveau de l’emploi intérimaire est ainsi en hausse par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente. Il progresse de 13,6 % sur un an, ce qui représente 300 emplois supplémentaires. En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,5 % par rapport au premier trimestre 2022. Il progresse néanmoins de 2,2 % en un an.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 121,2 99,8
2ᵉ trim. 2015 127,6 103,7
3ᵉ trim. 2015 174,3 107,5
4ᵉ trim. 2015 182,9 109,9
1ᵉ trim. 2016 193,9 110,1
2ᵉ trim. 2016 185,7 112,7
3ᵉ trim. 2016 170,9 116,8
4ᵉ trim. 2016 200,6 121,9
1ᵉ trim. 2017 181,9 126,9
2ᵉ trim. 2017 188,5 132,7
3ᵉ trim. 2017 179,6 137,3
4ᵉ trim. 2017 193,2 142,4
1ᵉ trim. 2018 235,5 143,5
2ᵉ trim. 2018 228,8 141,1
3ᵉ trim. 2018 238,1 141,1
4ᵉ trim. 2018 235,0 137,6
1ᵉ trim. 2019 241,1 142,5
2ᵉ trim. 2019 261,6 141,0
3ᵉ trim. 2019 255,2 140,5
4ᵉ trim. 2019 257,5 138,0
1ᵉ trim. 2020 169,9 84,8
2ᵉ trim. 2020 208,6 103,1
3ᵉ trim. 2020 266,7 125,7
4ᵉ trim. 2020 277,5 130,5
1ᵉ trim. 2021 271,6 133,6
2ᵉ trim. 2021 276,2 137,2
3ᵉ trim. 2021 259,9 139,1
4ᵉ trim. 2021 279,5 146,6
1ᵉ trim. 2022 309,8 143,8
2ᵉ trim. 2022 313,6 140,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Les effectifs salariés augmentent en Guadeloupe et Guyane

En Guadeloupe l’emploi salarié progresse de 1,1 % au deuxième trimestre 2022 (figure 5). Tous les secteurs d’activité contribuent à cette hausse, en particulier le secteur tertiaire marchand (hors intérim) dont l’effectif salarié progresse de 1,6 %, soit 810 emplois supplémentaires. Les secteurs de l’industrie, du tertiaire non marchand et de la construction gagnent respectivement 180 emplois (+ 2,0 %), 170 emplois (+ 0,3 %) et 120 emplois (+ 1,7 %). Le nombre d’emplois intérimaires progresse de 4,0 %, soit 90 emplois supplémentaires. En Guadeloupe l’emploi salarié augmente de 2,8 % sur un an.

En Guyane l’emploi salarié progresse de 1,0 % au deuxième trimestre 2022. Comme en Guadeloupe, tous les secteurs d’activité participent à cette hausse. Ainsi, le nombre de salariés dans le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est en hausse de 1,7 %, soit 370 emplois supplémentaires. Dans le secteur tertiaire non marchand, il progresse de 0,5 % soit 170 emplois. Les secteurs de la construction et de l’industrie progressent respectivement de 1,0 % et de 0,5 %. Le nombre d’emplois intérimaires augmente de 4,7 %, soit 90 emplois supplémentaires. En Guyane l’emploi salarié progresse de 3,7 % sur un an.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
1ᵉ trim. 2022 2ᵉ trim. 2022
Guadeloupe 0,6 1,1
Martinique 0,8 1,0
Guyane 0,5 1,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage progresse

Le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) s’établit à 13,7 % de la population active en Martinique ce trimestre (figure 6). Il est en hausse de 1,4 points par rapport au trimestre précédent. En France (hors Mayotte), le taux de chômage au deuxième trimestre est stable (+ 0,1 point) et s’établit à 7,4 % de la population active.

Les démarches actives, nécessaires pour être considéré comme chômeur, incluent l’étude des annonces d’offres d’emploi, des demandes à l’entourage, ou encore la prise de contact avec Pôle emploi.

Sur un an, le taux de chômage en Martinique baisse de 1,1 points. En France (hors Mayotte), il recule de 0,5 point par rapport au deuxième trimestre 2021.

Figure 6Taux de chômage lissé

en %
Taux de chômage lissé (en %)
Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 18,9 19,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 18,8 18,4 10,3
2ᵉ trim. 2015 17,5 18,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 16,9 17,7 10,4
4ᵉ trim. 2015 18,2 17,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 18,4 17,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 18,5 17,7 10,0
3ᵉ trim. 2016 17,8 17,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 16,8 17,8 10,0
1ᵉ trim. 2017 18,5 17,9 9,6
2ᵉ trim. 2017 18,4 17,9 9,5
3ᵉ trim. 2017 17,7 17,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 17,0 17,9 9,0
1ᵉ trim. 2018 15,6 17,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 18,3 17,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 17,1 17,3 9,0
4ᵉ trim. 2018 18,3 16,7 8,7
1ᵉ trim. 2019 16,1 16,0 8,7
2ᵉ trim. 2019 14,4 15,3 8,4
3ᵉ trim. 2019 13,8 14,6 8,4
4ᵉ trim. 2019 15,3 13,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 11,8 13,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 12,5 7,1
3ᵉ trim. 2020 15,4 12,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 14,1 12,3 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,8 12,6 8,2
2ᵉ trim. 2021 14,8 12,8 7,9
3ᵉ trim. 2021 13,1 13,0 8,0
4ᵉ trim. 2021 10,9 13,1 7,4
1ᵉ trim. 2022 12,3 13,0 7,3
2ᵉ trim. 2022 13,7 13,0 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 6Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi baisse depuis deux ans

Au deuxième trimestre 2022, en Martinique, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) s’établit à 45 500 et baisse de 2,7 % par rapport au trimestre précédent (figure 7).

La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus importante pour les hommes (- 3,4 %) que pour les femmes (- 2,2 %). Elle concerne toutes les tranches d’âges, mais est cependant plus élevée pour les moins de 25 ans (- 4,9 %) et les 25 à 49 ans (- 3,3 %) que pour les 50 ans et plus (- 1,3 %).

Parmi les personnes inscrites à Pôle emploi, la moitié est à la recherche d’un emploi depuis au moins un an. Leur nombre recule pour le septième trimestre consécutif (- 2,3 %).

Ce trimestre, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C fléchit de 2,5 % en Guadeloupe, de 0,6 % en Guyane et de 1,7 % sur la France entière (hors Mayotte).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi recule de 5,4 % en Martinique, de 4,1 % en Guadeloupe et de 8,9 % au niveau national. Il progresse de 1,0 % en Guyane.

Avertissement

La Dares a procédé en avril à la mise en place d’une nouvelle procédure visant à une meilleure déclaration par le demandeur d’emploi de son activité. Sans impact sur le nombre d’inscrits à Pôle emploi, ce changement a toutefois modifié leur répartition par catégorie. Cette actualisation conduit à une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de catégories B et C avec en contrepartie une baisse du nombre de demandeurs de catégorie A.

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,3 101,7
2ᵉ trim. 2015 101,6 103,9
3ᵉ trim. 2015 101,0 104,1
4ᵉ trim. 2015 100,6 105,0
1ᵉ trim. 2016 99,3 105,3
2ᵉ trim. 2016 97,7 104,6
3ᵉ trim. 2016 96,9 105,1
4ᵉ trim. 2016 96,3 105,4
1ᵉ trim. 2017 97,9 106,1
2ᵉ trim. 2017 98,7 106,9
3ᵉ trim. 2017 99,8 107,8
4ᵉ trim. 2017 101,1 108,3
1ᵉ trim. 2018 101,1 108,4
2ᵉ trim. 2018 100,8 108,4
3ᵉ trim. 2018 99,5 108,4
4ᵉ trim. 2018 99,4 108,2
1ᵉ trim. 2019 98,9 108,1
2ᵉ trim. 2019 96,8 107,2
3ᵉ trim. 2019 96,3 106,2
4ᵉ trim. 2019 94,2 105,2
1ᵉ trim. 2020 92,8 105,0
2ᵉ trim. 2020 94,9 111,3
3ᵉ trim. 2020 94,3 110,8
4ᵉ trim. 2020 92,1 110,1
1ᵉ trim. 2021 91,6 109,9
2ᵉ trim. 2021 90,8 108,8
3ᵉ trim. 2021 90,0 106,8
4ᵉ trim. 2021 89,2 103,8
1ᵉ trim. 2022 88,4 101,0
2ᵉ trim. 2022 85,9 99,2
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Les touristes en provenance de l’étranger sont de retour

Au deuxième trimestre 2022, les hôtels en Martinique enregistrent 282 300 nuitées, soit une baisse de 4,9 % par rapport au deuxième trimestre 2019 (figure 8). Les visiteurs viennent moins nombreux (- 3,2 %). La durée moyenne de leurs séjours hôteliers est quasi-stable à 3,5 nuitées (3,6 au deuxième trimestre 2019). Ainsi, le taux d’occupation des hôtels est de 54 %.

Les établissements hôteliers martiniquais n’enregistrent pas un retour de la clientèle touristique française malgré la suppression par le gouvernement des restrictions mises en place au plus fort de la crise sanitaire. Le volume des nuitées françaises diminue de 9,9 % par rapport au second trimestre 2019. Dans le même temps, la clientèle résidant à l’étranger revient en nombre (+ 23 %), et prolonge son séjour en moyenne de 0,3 nuitée par établissement hôtelier. Le volume des nuitées étrangères progresse de 32 %. Cette bonne progression de la fréquentation touristique étrangère est essentiellement due aux touristes d’Amérique du Nord dont les nuitées augmentent de 90 %. La classification le 18 avril 2022 de la Martinique par les États-Unis en catégorie 3 pour le risque d’exposition à la Covid-19 (contre 4 auparavant, le plus élevé) permet le retour de la clientèle en provenance des USA et du Canada, qui représente désormais plus d’une nuitée sur trois parmi la clientèle étrangère. Le volume de nuitées de la clientèle européenne est également en forte progression (+ 24 %). Les nuitées des touristes étrangers représentent désormais 17 % du volume total des nuitées dans l’hôtellerie martiniquaise.

La part des nuitées de la clientèle d’affaire est de 19 %, en hausse de 6 points comparée au second trimestre 2019.

Le chiffre d’affaires des restaurants martiniquais est supérieur à leur chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2019 (figure 9). Le chiffre d’affaires de l’hôtellerie est en hausse au mois de juin 2022 par rapport à juin 2019 mais est inférieur en avril et mai aux mêmes mois de 2019.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,6 100,3
2ᵉ trim. 2015 96,3 100,5
3ᵉ trim. 2015 96,8 101,0
4ᵉ trim. 2015 97,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 99,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 96,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 96,0 98,5
4ᵉ trim. 2016 98,4 99,5
1ᵉ trim. 2017 99,0 100,1
2ᵉ trim. 2017 102,8 101,8
3ᵉ trim. 2017 106,7 103,5
4ᵉ trim. 2017 108,3 104,6
1ᵉ trim. 2018 111,9 105,5
2ᵉ trim. 2018 113,5 105,8
3ᵉ trim. 2018 113,7 106,5
4ᵉ trim. 2018 112,9 106,8
1ᵉ trim. 2019 113,2 106,6
2ᵉ trim. 2019 113,9 107,3
3ᵉ trim. 2019 111,5 107,4
4ᵉ trim. 2019 111,6 107,7
1ᵉ trim. 2020 73,3 86,7
2ᵉ trim. 2020 49,9 61,6
3ᵉ trim. 2020 43,1 50,0
4ᵉ trim. 2020 28,0 35,1
1ᵉ trim. 2021 40,5 42,8
2ᵉ trim. 2021 46,9 50,1
3ᵉ trim. 2021 49,0 55,6
4ᵉ trim. 2021 56,8 67,5
1ᵉ trim. 2022 71,0 77,4
2ᵉ trim. 2022 86,8 94,2
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 9Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Martinique Restauration - Martinique Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 -4,8 -0,7 4,5 5,4
févr. 2019 0,6 -0,2 5,3 11,4
mars 2019 -0,3 7,2 2,8 7,5
avr. 2019 -2,9 6,1 6,3 7,0
mai 2019 8,8 0,7 -1,4 5,8
juin 2019 -2,2 5,1 10,5 8,4
juil. 2019 -5,3 9,2 2,3 5,4
août 2019 12,3 0,4 4,8 9,1
sept. 2019 10,4 -4,7 3,5 4,5
oct. 2019 -7,0 10,0 0,2 6,5
nov. 2019 -2,2 7,0 0,8 8,8
déc. 2019 5,0 10,1 5,1 5,0
janv. 2020 -13,7 4,0 7,9 8,6
févr. 2020 0,4 7,8 3,9 3,5
mars 2020 -44,9 -51,2 -59,0 -54,7
avr. 2020 -89,6 -91,3 -89,2 -90,0
mai 2020 -88,5 -55,8 -88,7 -72,9
juin 2020 -75,2 -23,5 -72,1 -28,7
juil. 2020 -62,5 -12,1 -44,5 -7,9
août 2020 -52,6 -5,0 -25,2 -5,7
sept. 2020 -57,3 5,6 -44,6 -8,6
oct. 2020 -56,0 -8,9 -50,9 -18,6
nov. 2020 -89,1 -35,4 -77,6 -63,3
déc. 2020 -65,7 -10,3 -69,2 -54,6
janv. 2021 -51,6 2,8 -67,8 -55,9
févr. 2021 -70,0 -6,3 -66,2 -57,8
mars 2021 -78,7 -16,6 -68,8 -59,0
avr. 2021 -85,5 -42,2 -75,0 -60,4
mai 2021 -84,0 -27,3 -62,6 -40,4
juin 2021 -42,6 -0,3 -46,5 -6,7
juil. 2021 -0,1 2,9 -19,6 8,2
août 2021 -62,7 -44,6 -7,6 3,7
sept. 2021 -68,2 -27,6 -15,7 3,3
oct. 2021 -46,5 -27,5 -10,0 6,1
nov. 2021 -34,8 -25,5 -7,2 3,3
déc. 2021 -36,3 -20,4 -7,1 2,2
janv. 2022 -31,1 -14,8 -23,8 1,4
févr. 2022 -25,8 -12,0 -6,0 8,0
mars 2022 -16,1 -9,1 2,6 8,9
avr. 2022 -11,0 6,4 14,5 16,5
mai 2022 -3,1 3,6 20,9 24,5
juin 2022 68,5 2,1 11,2 18,6
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 9Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Baisse de la création d’entreprises

Au deuxième trimestre 2022, 2 039 entreprises ont été créées en Martinique (dont 656 sous le régime des micro-entrepreneurs). Les immatriculations sont en baisse de 5,4 % par rapport au premier trimestre 2022, ce qui fait suite à une hausse de 30 % entre le quatrième trimestre 2021 et le premier trimestre 2022 (figure 10). Les immatriculations hors micro-entrepreneurs représentent deux tiers de l’ensemble des nouvelles entreprises ; leur nombre connaît une baisse trimestrielle de 14 %. Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs sont en hausse de 20 %. Au niveau national, la création d’entreprises (y compris micro-entrepreneurs) diminue de 2,6 % ce trimestre.

Le nombre des nouvelles entreprises augmente de 53 % dans le secteur de la construction, de 10 % dans le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration et de 9,1 % dans le secteur de l’industrie. Seul le secteur des services connaît une décroissance des créations d’entreprises (− 13  %), alors qu’il contribue à 71 % de l’ensemble des immatriculations.

Par rapport au deuxième trimestre 2021, la création annuelle d’entreprises, comprenant celles des micro-entrepreneurs, est en baisse de 20 % en Martinique. Tandis que les créations du régime des micro-entrepreneurs sont en augmentation (+ 17 %), celles sous le régime hors micro-entrepreneurs sont en diminution (− 30 %). Le nombre d’entreprises créées avait été exceptionnellement élevé au deuxième trimestre 2021 avec près de 2 000 créations hors micro-entrepreneurs pour une moyenne de 1 200 créations trimestrielles ces 5 dernières années.

Le nombre des nouvelles entreprises progresse en Guadeloupe de 24 % et en Guyane de 19 %. Au niveau national, ce chiffre est en baisse de 3,1 %.

Figure 10Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Martinique hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Martinique y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 102,0 93,3 99,8 94,6
2ᵉ trim. 2015 107,4 93,3 113,7 94,1
3ᵉ trim. 2015 117,1 97,0 115,5 95,8
4ᵉ trim. 2015 127,0 100,4 122,8 98,6
1ᵉ trim. 2016 117,6 103,9 116,1 99,9
2ᵉ trim. 2016 97,9 107,5 99,9 104,4
3ᵉ trim. 2016 114,0 106,4 113,2 103,0
4ᵉ trim. 2016 116,4 110,4 116,6 104,6
1ᵉ trim. 2017 120,3 110,6 117,8 106,2
2ᵉ trim. 2017 131,7 111,6 126,1 107,1
3ᵉ trim. 2017 127,6 115,1 124,6 115,1
4ᵉ trim. 2017 141,8 117,7 140,6 118,5
1ᵉ trim. 2018 144,2 116,8 143,8 122,9
2ᵉ trim. 2018 138,8 118,5 136,9 126,9
3ᵉ trim. 2018 127,5 116,1 127,6 128,2
4ᵉ trim. 2018 135,4 119,7 139,0 134,0
1ᵉ trim. 2019 124,9 125,6 134,5 145,0
2ᵉ trim. 2019 122,7 124,6 134,9 145,2
3ᵉ trim. 2019 132,5 124,7 145,6 150,0
4ᵉ trim. 2019 114,3 120,9 132,5 153,0
1ᵉ trim. 2020 126,5 114,2 135,3 139,2
2ᵉ trim. 2020 98,8 86,5 102,6 114,0
3ᵉ trim. 2020 166,2 132,3 180,2 178,9
4ᵉ trim. 2020 163,2 134,4 181,2 179,0
1ᵉ trim. 2021 187,4 135,9 204,6 182,6
2ᵉ trim. 2021 245,6 139,5 252,3 178,3
3ᵉ trim. 2021 143,9 135,8 171,6 173,1
4ᵉ trim. 2021 136,3 136,7 165,1 176,5
1ᵉ trim. 2022 199,3 134,4 213,9 177,4
2ᵉ trim. 2022 171,4 137,4 202,3 172,7
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les autorisations de nouveaux logements repartent à la hausse

Au deuxième trimestre 2022, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 3 000 en Martinique. Par rapport au trimestre précédent, ce nombre augmente de 8,6 % (figure 11), contre + 2,0 % en France (hors Mayotte). Sur un an, le nombre d’autorisations baisse de 6,1 % au niveau régional et augmente de 14,8 % au niveau national.

Le nombre de logements commencés sur un an augmente dans la région de 11,5 % par rapport au trimestre précédent et de 35,5 % par rapport à l’année précédente (figure 12).

Ce trimestre, les autorisations de surfaces de plancher des locaux d’activité cumulées sur un an atteignent 74 000 m² (+ 10,2 %). Elles diminuent toutefois (- 1,6 %) par rapport au même trimestre de l’année précédente.

Figure 11Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Martinique France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,0 99,7
févr. 2015 100,0 99,1
mars 2015 100,0 98,0
avr. 2015 106,1 99,1
mai 2015 103,0 98,4
juin 2015 106,1 99,6
juil. 2015 103,0 99,4
août 2015 97,0 100,5
sept. 2015 93,9 101,5
oct. 2015 93,9 102,3
nov. 2015 106,1 104,7
déc. 2015 106,1 106,2
janv. 2016 100,0 106,6
févr. 2016 97,0 108,4
mars 2016 93,9 108,8
avr. 2016 84,8 110,1
mai 2016 84,8 112,6
juin 2016 81,8 113,0
juil. 2016 84,8 114,3
août 2016 87,9 115,7
sept. 2016 87,9 118,4
oct. 2016 84,8 119,2
nov. 2016 75,8 120,4
déc. 2016 78,8 121,8
janv. 2017 72,7 122,7
févr. 2017 72,7 122,9
mars 2017 78,8 125,6
avr. 2017 75,8 125,4
mai 2017 75,8 126,4
juin 2017 78,8 127,8
juil. 2017 75,8 129,4
août 2017 75,8 129,9
sept. 2017 75,8 130,2
oct. 2017 78,8 130,8
nov. 2017 81,8 129,7
déc. 2017 78,8 129,4
janv. 2018 78,8 129,6
févr. 2018 75,8 130,3
mars 2018 78,8 128,6
avr. 2018 75,8 128,7
mai 2018 75,8 128,4
juin 2018 78,8 126,7
juil. 2018 81,8 125,1
août 2018 87,9 124,6
sept. 2018 97,0 123,5
oct. 2018 100,0 123,3
nov. 2018 97,0 123,0
déc. 2018 97,0 121,3
janv. 2019 100,0 120,9
févr. 2019 100,0 119,1
mars 2019 100,0 118,2
avr. 2019 97,0 118,6
mai 2019 100,0 117,8
juin 2019 93,9 117,6
juil. 2019 97,0 118,2
août 2019 90,9 117,1
sept. 2019 84,8 115,6
oct. 2019 81,8 116,4
nov. 2019 84,8 116,4
déc. 2019 84,8 118,2
janv. 2020 87,9 119,0
févr. 2020 87,9 120,3
mars 2020 84,8 120,2
avr. 2020 81,8 114,6
mai 2020 75,8 110,4
juin 2020 78,8 109,1
juil. 2020 81,8 106,4
août 2020 78,8 105,6
sept. 2020 75,8 105,6
oct. 2020 75,8 103,9
nov. 2020 75,8 104,2
déc. 2020 81,8 103,2
janv. 2021 78,8 102,4
févr. 2021 81,8 102,0
mars 2021 87,9 103,1
avr. 2021 93,9 108,7
mai 2021 93,9 113,3
juin 2021 93,9 115,5
juil. 2021 90,9 118,9
août 2021 87,9 120,1
sept. 2021 93,9 122,1
oct. 2021 90,9 122,6
nov. 2021 87,9 122,5
déc. 2021 90,9 123,0
janv. 2022 87,9 124,0
févr. 2022 84,8 126,8
mars 2022 81,8 130,0
avr. 2022 81,8 131,0
mai 2022 84,8 132,5
juin 2022 87,9 132,7
juil. 2022 87,9 133,1
août 2022 90,9 136,9
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 11Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Martinique France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,0 99,2
févr. 2015 100,0 99,3
mars 2015 104,8 99,3
avr. 2015 104,8 98,3
mai 2015 109,5 97,6
juin 2015 104,8 98,3
juil. 2015 104,8 97,7
août 2015 109,5 98,3
sept. 2015 104,8 98,7
oct. 2015 109,5 98,9
nov. 2015 109,5 100,1
déc. 2015 123,8 101,4
janv. 2016 128,6 101,7
févr. 2016 128,6 103,1
mars 2016 128,6 102,2
avr. 2016 119,0 103,2
mai 2016 119,0 105,9
juin 2016 123,8 106,2
juil. 2016 128,6 106,5
août 2016 119,0 106,6
sept. 2016 128,6 107,0
oct. 2016 128,6 108,2
nov. 2016 128,6 109,0
déc. 2016 133,3 110,1
janv. 2017 133,3 112,2
févr. 2017 133,3 112,9
mars 2017 133,3 116,4
avr. 2017 138,1 117,6
mai 2017 133,3 117,8
juin 2017 128,6 119,3
juil. 2017 133,3 121,5
août 2017 128,6 122,1
sept. 2017 119,0 123,0
oct. 2017 119,0 123,9
nov. 2017 114,3 126,1
déc. 2017 104,8 129,7
janv. 2018 104,8 129,2
févr. 2018 95,2 128,8
mars 2018 95,2 127,6
avr. 2018 100,0 127,8
mai 2018 104,8 127,9
juin 2018 104,8 127,8
juil. 2018 104,8 126,6
août 2018 104,8 125,9
sept. 2018 104,8 125,3
oct. 2018 114,3 125,2
nov. 2018 119,0 123,3
déc. 2018 109,5 119,5
janv. 2019 119,0 119,4
févr. 2019 119,0 119,2
mars 2019 123,8 118,3
avr. 2019 119,0 117,7
mai 2019 114,3 116,5
juin 2019 109,5 114,9
juil. 2019 109,5 115,2
août 2019 114,3 114,8
sept. 2019 114,3 114,6
oct. 2019 109,5 113,6
nov. 2019 109,5 113,9
déc. 2019 123,8 113,9
janv. 2020 114,3 114,0
févr. 2020 119,0 113,7
mars 2020 109,5 111,4
avr. 2020 104,8 106,4
mai 2020 100,0 105,0
juin 2020 100,0 105,6
juil. 2020 95,2 105,3
août 2020 90,5 106,4
sept. 2020 90,5 106,2
oct. 2020 90,5 106,0
nov. 2020 85,7 105,1
déc. 2020 76,2 104,2
janv. 2021 76,2 103,3
févr. 2021 71,4 103,6
mars 2021 76,2 107,4
avr. 2021 81,0 112,3
mai 2021 81,0 114,6
juin 2021 81,0 114,7
juil. 2021 81,0 113,8
août 2021 85,7 113,6
sept. 2021 81,0 114,1
oct. 2021 85,7 115,1
nov. 2021 90,5 116,0
déc. 2021 90,5 116,3
janv. 2022 90,5 116,7
févr. 2022 95,2 116,6
mars 2022 100,0 116,8
avr. 2022 100,0 115,6
mai 2022 109,5 115,5
juin 2022 109,5 115,2
juil. 2022 109,5 114,6
août 2022 109,5 114,1
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 12Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international – Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Plusieurs chocs exogènes ont récemment affecté l’économie mondiale : la guerre en Ukraine qui a exacerbé les difficultés d’approvisionnement, notamment énergétique, les confinements stricts en Chine au printemps et les fortes chaleurs en été. Au deuxième trimestre cependant, alors que l’économie américaine se repliait légèrement, les économies européennes ont bénéficié du rattrapage post-covid, notamment dans les services et le tourisme. Dans un contexte d’incertitudes tant géopolitiques qu’énergétiques, auxquelles s’ajoute le resserrement monétaire en cours, les économies occidentales ralentiraient en fin d’année, voire se replieraient pour les plus affectées par les difficultés d’approvisionnement en énergie.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité s’est redressée au deuxième trimestre 2022

Après son léger repli en début d’année (- 0,2 % au premier trimestre), l’activité française s’est redressée au deuxième trimestre (+ 0,5 %), tirée par le rebond des secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation a progressé modérément, atténuée par des achats de biens de nouveau en baisse, en lien avec la hausse continue de l’inflation. Celle-ci s’est située autour de 6 % sur un an pendant l’été et a légèrement diminué en septembre (5,6 % sur un an selon l’estimation provisoire). L’emploi est resté dynamique, porté en partie par l’alternance. Au troisième trimestre, l’activité aurait continué à progresser mais en ralentissant (+ 0,2 % prévu), bénéficiant encore d’effets de rattrapage dans les services. Compte tenu de l’assombrissement du contexte international, l’activité pourrait marquer le pas en fin d’année.

Publication rédigée par :Matthieu Cornut, Océane Lasnier, Eric Mével (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.