Insee
Insee Conjoncture Corse · Juillet 2022 · n° 40
Insee Conjoncture CorseUn début d’année bien orienté Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2022

Marie-Pierre Nicolaï (Insee)

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, l’augmentation du nombre d’heures rémunérées par les entreprises confirme le dynamisme de l’activité régionale. L’emploi insulaire progresse de + 0,9 % par rapport au trimestre précédent. Les déclarations d’embauches, bien orientées, montrent toutefois encore certaines fragilités dans les secteurs clés et le nombre de demandeurs d’emploi continue de diminuer. Les créations d’entreprises repartent à la hausse. Quelques faiblesses persistent ce trimestre au niveau des autorisations de construire et des mises en chantier. Le trafic de marchandises s’intensifie, porté par la reprise des échanges internationaux. Enfin, le transport de voyageurs, en nette progression par rapport à 2021, porte l’espoir d’une belle avant-saison touristique.

Insee Conjoncture Corse
No 40
Paru le :Paru le12/07/2022

Le 1ᵉʳ trimestre s’inscrit dans un contexte social encore fragilisé par la persistance de la crise sanitaire et la vague de contaminations au variant Omicron. Avec la généralisation du pass sanitaire et l’élargissement de la couverture vaccinale, l’activité des secteurs économiques est toutefois préservée. Cependant, l’environnement international, marqué à partir de février par le conflit ukrainien, engendre de nouvelles incertitudes économiques avec notamment le retour d’un contexte inflationniste. Ainsi, le PIB français se contracte de 0,2 % selon les résultats détaillés des comptes trimestriels publiés en mai.

L’activité économique demeure soutenue au 1er trimestre

En région, le niveau d’activité estimé à partir du nombre d’heures de travail rémunérées bondit de 13,6 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021 (figure 1). Il est nettement supérieur à celui d’avant-crise avec + 5,1 % sur l’île et + 2,8 % au niveau national par rapport à la même période de 2019.

Le nombre d’heures travaillées dans l’hébergement-restauration dépasse de 10,1 % celui enregistré au 1ᵉʳ trimestre 2019. De même, l’activité demeure bien orientée dans la fabrication des denrées alimentaires-boissons & tabac où l’excédent atteint 3,5 %. Dans ces secteurs saisonniers fortement pénalisés dès le début de la crise sanitaire, l’activité est restée dégradée jusqu’en juin 2021, mais le dépassement du niveau d’avant-crise est désormais consolidé.

Dans le commerce, la vigueur de l’activité se traduit par une progression de 6,3 % des heures rémunérées par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2019. En constante croissance dans la construction, elles gagnent 8,2 % sur leur seuil de la même période de 2019. En revanche, dans la fabrication de matériel de transports, l’empreinte de la crise sanitaire persiste et l’activité reste toujours très dégradée par rapport à la période d’avant-crise. Ainsi, au 1ᵉʳ trimestre 2022, les heures rémunérées sont encore inférieures de 36,3 % à leur niveau de 2019 dans l’industrie des matériels de transport.

En outre, le recours à l’activité partielle devient marginal en ce début d’année, il concerne moins de 500 salariés sur l’île.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Corse Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 4,6 6,1 6,7 0,6 4,0 2,7 1,9
févr. 2020 1,2 3,9 6,9 0,9 3,9 2,3 1,7
mars 2020 -21,6 -32,1 -36,5 -19,8 -8,7 -22,0 -13,3
avr. 2020 -45,6 -64,2 -86,1 -47,8 -19,4 -51,5 -33,2
mai 2020 -30,6 -19,5 -87,1 -34,8 -12,9 -38,6 -22,4
juin 2020 -17,5 -4,3 -60,5 -21,0 -4,6 -24,5 -10,3
juil. 2020 -11,6 1,4 -30,1 -13,1 -1,1 -13,7 -6,8
août 2020 -8,6 16,4 -21,7 -10,1 -1,6 -10,6 -4,5
sept. 2020 -7,8 0,2 -21,4 -8,4 -0,4 -8,9 -4,4
oct. 2020 -6,4 0,5 -18,9 -6,4 -0,1 -6,3 -4,8
nov. 2020 -14,3 1,6 -59,1 -16,8 -1,5 -15,4 -9,8
déc. 2020 -13,0 -2,0 -63,9 -9,1 1,4 -11,6 -6,7
janv. 2021 -9,0 7,6 -52,1 -6,9 4,5 -6,8 -5,2
févr. 2021 -9,3 5,4 -54,7 -7,1 6,5 -7,2 -5,4
mars 2021 -9,7 5,3 -59,1 -7,5 6,2 -8,3 -5,1
avr. 2021 -10,3 3,6 -70,0 -15,1 3,3 -16,5 -7,8
mai 2021 -8,5 4,0 -49,7 -10,1 5,5 -12,8 -5,7
juin 2021 -4,1 4,8 -13,7 -4,0 5,5 -3,7 -0,4
juil. 2021 -3,6 5,7 -5,2 -2,4 5,5 -1,3 -0,8
août 2021 -3,7 3,9 -4,4 -2,5 4,2 -2,0 -0,2
sept. 2021 -1,8 4,5 -1,5 -1,4 4,4 -0,1 0,7
oct. 2021 -0,9 5,9 9,2 1,1 2,7 2,9 0,7
nov. 2021 -0,6 4,9 13,0 2,6 3,7 3,7 2,4
déc. 2021 -3,4 -0,2 7,2 1,8 4,9 1,9 2,1
janv. 2022 1,4 9,4 10,5 2,2 5,6 4,3 1,4
févr. 2022 0,7 8,3 10,4 3,8 9,5 5,5 3,1
mars 2022 0,3 7,1 9,6 4,2 9,4 5,5 4,0
avr. 2022 -0,6 3,0 5,4 1,3 7,0 2,6 1,6
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’emploi salarié insulaire toujours dynamique au 1er trimestre

L’emploi salarié régional augmente de + 0,9 % par rapport au 4e trimestre 2021. Cette hausse est autant liée à celle de l’emploi privé (+ 0,9 %), que de l’emploi public (+ 0,8 %). La région totalise ainsi 127 200 emplois en fin de trimestre. La dynamique insulaire s’inscrit au-dessus de la tendance nationale bien orientée (+ 0,3 %) (figure 2).

Par rapport au trimestre précédent, les effectifs salariés progressent dans l’industrie (+ 0,6 %). L’emploi conserve sa tonicité dans le secteur de la fabrication de denrées alimentaires, boissons et tabac (+ 1,5 %). Il se contracte légèrement dans les activités de production d’énergie, eau et gestion des déchets (- 0,4 %) et reste nettement fragilisé dans la fabrication de matériels de transport (- 2,4 %).

Dans la construction, les effectifs sont stables.

Dans le tertiaire marchand hors intérim, la tendance haussière amorcée à la fin du dernier confinement généralisé (2e trimestre 2021) se prolonge avec 700 postes créés sur le 1ᵉʳ trimestre 2022 soit + 1,3 %. L’emploi progresse dans l’ensemble des secteurs marchands à l’exception des activités immobilières qui marquent le pas (- 1,4 %). La plus forte augmentation est portée par l’hébergement & restauration avec plus de 300 créations (+ 2,7 %) suivi du transport & entreposage (+ 1,4 %) et du commerce & réparations automobiles (+ 0,9 %).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi progresse également avec + 0,7 % par rapport au 4e trimestre 2021, en particulier dans l’enseignement (+ 3,0 %). Enfin, l’intérim confirme la bonne tenue de l’économie et dénombre plus de 600 salariés fin mars.

Sur un an, par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021, l’emploi régional insulaire totalise plus de 4 500 créations (+ 3,7 %), dont 2/5ᵉ dans l’hébergement-restauration (+ 17,9 %).

Avertissement sur l’emploi salarié localisé

Les Estimations trimestrielles d’emploi au premier trimestre 2022 sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement, car elles bénéficient de plusieurs changements méthodologiques.

La Caisse nationale de l’Urssaf a, en juin 2021, basculé l’ensemble de son système statistique vers la source des déclarations sociales nominatives (DSN), générant des révisions des séries longues du nombre de postes salariés sur le champ privé hors intérim. Cette révision est maintenant prise en compte dans les séries diffusées par l’Insee. S’y ajoute la révision, habituelle, liée à la mise à jour des modèles calculant les corrections des variations saisonnières.

Par ailleurs, les alternants (en apprentissage ou contrat de professionnalisation) sont désormais inclus explicitement dans la dynamique de l’emploi salarié sur les années récentes. Cela conduit à comptabiliser 240 000 créations d’emplois supplémentaires entre fin 2019 et fin 2021, l’apprentissage ayant fortement augmenté entre fin 2019 et fin 2021.

Enfin, les niveaux d’emploi en séries longues des Estimations trimestrielles d’emploi sont calés sur les Estimations annuelles d’emploi, qui ont été l’objet d’un rebasement au printemps 2022.

Ces différentes révisions sont détaillées dans la note méthodologique sur l’emploi salarié.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Emploi salarié total - Corse Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Corse Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,1 100,0 100,0 99,9
2ᵉ trim. 2015 100,4 100,2 100,4 100,2
3ᵉ trim. 2015 100,6 100,3 100,8 100,3
4ᵉ trim. 2015 100,7 100,4 100,7 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,1 100,6 101,3 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,6 100,8 102,1 101,0
3ᵉ trim. 2016 101,8 101,1 102,5 101,3
4ᵉ trim. 2016 101,2 101,2 102,3 101,4
1ᵉ trim. 2017 102,2 101,6 103,6 101,9
2ᵉ trim. 2017 102,9 102,0 104,5 102,4
3ᵉ trim. 2017 102,3 102,1 103,9 102,6
4ᵉ trim. 2017 103,0 102,5 105,1 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,2 102,7 106,9 103,5
2ᵉ trim. 2018 105,2 102,8 108,2 103,7
3ᵉ trim. 2018 104,8 102,7 107,7 103,7
4ᵉ trim. 2018 104,6 103,1 107,1 104,1
1ᵉ trim. 2019 106,2 103,6 109,5 104,8
2ᵉ trim. 2019 107,0 103,9 110,3 105,0
3ᵉ trim. 2019 107,4 104,3 110,7 105,6
4ᵉ trim. 2019 107,1 104,6 110,5 106,0
1ᵉ trim. 2020 106,7 102,5 109,8 103,2
2ᵉ trim. 2020 101,0 102,0 102,1 102,8
3ᵉ trim. 2020 106,0 103,8 108,4 104,7
4ᵉ trim. 2020 108,5 103,8 111,7 104,6
1ᵉ trim. 2021 108,9 104,5 112,4 105,6
2ᵉ trim. 2021 109,0 105,8 112,6 107,1
3ᵉ trim. 2021 110,6 106,6 114,7 108,1
4ᵉ trim. 2021 112,0 107,2 116,5 109,0
1ᵉ trim. 2022 113,0 107,5 117,6 109,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Un début d’année globalement favorable aux recrutements

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, hors contrats d’intérim, les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) progressent de 25 % par rapport à celui de 2021 (figure 3). Les recrutements retrouvent leur tendance saisonnière d’avant-crise et sont même légèrement supérieurs à leur volume de 2019 (+ 2 %).

Dans les transports & entreposage, les intentions d’embauche sont en net rebond dès janvier. Elles augmentent de 36 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021. Leur niveau d’avant crise est aussi très nettement dépassé (+ 27 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2019). Le dynamisme dans le secteur du commerce est également favorable aux recrutements en hausse de 11 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021. Dans ce secteur, le niveau des recrutements excède de 4 % leur niveau trimestriel de 2019.

La situation est plus mitigée dans les deux secteurs clés de l’économie régionale où les DPAE ne parviennent toujours pas à se hisser à leur niveau d’avant crise. Ainsi, malgré une forte augmentation des intentions d’embauches dans le secteur de l’hébergement & restauration en janvier, laissant présager un début de saison dynamique, elles restent en retrait de 24 % sur le trimestre par rapport à celui de 2019. Par ailleurs, les recrutements du secteur de la construction sont non seulement inférieurs à ceux du 1ᵉʳ trimestre 2021 (- 3 %), mais demeurent 10 % au-dessous de leur niveau d’avant crise.

Figure 3Nombre de Déclarations Préalables à l’Embauche en 2019, 2020, 2021, 2022

Nombre de Déclarations Préalables à l’Embauche en 2019, 2020, 2021, 2022
Mois 2019 2020 2021 2022
Janv. 4 704 4 657 3 880 4 960
fév. 3 711 4 113 3 261 3 964
mars 5 690 4 230 4 312 5 424
avril 10 995 1 618 5 378 11 055
mai 10 353 2 801 11 166
juin 10 628 10 509 13 459
juil. 11 943 12 909 11 730
août 5 625 5 550 5 700
sept. 6 723 6 373 6 917
oct. 5 621 5 329 5 627
nov. 4 424 3 384 4 767
dec. 4 016 2 968 3 727
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche 2019, 2020, 2021, 2022

Figure 3Nombre de Déclarations Préalables à l’Embauche en 2019, 2020, 2021, 2022

  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche 2019, 2020, 2021, 2022

Nouvelle diminution du nombre de demandeurs d’emploi

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, le nombre de demandeurs d’emploi décroît en Corse (- 3,4 %) par rapport au trimestre précédent. Ainsi, 19 320 personnes sont inscrites à pôle emploi et tenues de rechercher activement un emploi (catégorie A, B et C ; données corrigées des variations saisonnières). Ce repli trimestriel est légèrement supérieur à celui du niveau national (- 2,7 %). Le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A, sans emploi et tenus d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, recule de 2,6 %, pour le 2ᵉ trimestre consécutif.

La baisse trimestrielle des demandeurs d’emploi A, B, C concerne toutes les tranches d’âges. Elle est plus marquée pour les personnes inscrites depuis plus d’un an (- 8 %), les moins de 25 ans (- 4,7 %) et les 50 ans ou plus (- 4,1 %).

En un an, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C régresse en Corse au même rythme qu’en France (- 8 %). Parallèlement, les inscriptions en catégorie A chutent de 13,6 % sur l’île.

Léger frémissement du taux de chômage

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, en Corse, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 6,4 % de la population active, en légère augmentation par rapport au précédent trimestre. En un an, il perd 0,4 point en région.

Inversement, en France hors Mayotte, il se contracte très légèrement sur le trimestre. Avec 7,1 % de la population active, il reste inférieur de 0,8 point à son niveau du 1ᵉʳ trimestre 2021 (figure 4).

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Corse France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 10,5 10,5
1ᵉ trim. 2015 10,5 10,3
2ᵉ trim. 2015 10,6 10,5
3ᵉ trim. 2015 10,4 10,3
4ᵉ trim. 2015 10,2 10,2
1ᵉ trim. 2016 10,2 10,2
2ᵉ trim. 2016 10,0 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 10,0 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,6 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,5 9,5
3ᵉ trim. 2017 9,6 9,5
4ᵉ trim. 2017 9,0 9,0
1ᵉ trim. 2018 9,4 9,3
2ᵉ trim. 2018 8,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,6 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,5 8,7
1ᵉ trim. 2019 8,7 8,7
2ᵉ trim. 2019 8,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,8 8,4
4ᵉ trim. 2019 7,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 7,6 7,9
2ᵉ trim. 2020 7,5 7,2
3ᵉ trim. 2020 9,2 9,1
4ᵉ trim. 2020 7,0 8,1
1ᵉ trim. 2021 6,8 8,1
2ᵉ trim. 2021 7,0 8,0
3ᵉ trim. 2021 6,9 8,0
4ᵉ trim. 2021 6,2 7,4
1ᵉ trim. 2022 6,4 7,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.
Avertissement sur le marché du travail

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.

Les créations d’entreprises en forte croissance

En Corse, au 1ᵉʳ trimestre 2022, 1 646 entreprises sont créées (données corrigées des variations saisonnières), en progression de 11,2 % par rapport au trimestre précédent. Ce rebond des créations régionales s’inscrit dans une tendance de stabilisation au niveau national (+ 1,0 %) (figure 5).

Ainsi, les services enregistrent une augmentation importante de nouvelles immatriculations sur l’île (+ 18,6 %). La construction progresse également (+ 11,7 %) suivie de l’industrie (+ 10,9 %). En revanche, dans le commerce-transport-hébergement-restauration, les créations se contractent (- 4 %).

Sur un an, la dynamique des créations insulaires (+ 16,8 %) est forte. Elle est toutefois essentiellement portée par les microentreprises (+ 42,1 %).

Le volume d’entreprises nouvelles dépasse de 26,7 % son niveau du 1ᵉʳ trimestre 2019, soit une progression supérieure à celle nationale (+ 22,8 %). Cependant les créations d’entreprises classiques demeurent 13,3 % au-dessous de leur niveau d’avant crise.

Les défaillances d’entreprises maintiennent leur tendance baissière au 1ᵉʳ trimestre (- 3,5 %). En cumul sur 12 mois, la Corse enregistre 139 procédures fin mars, soit un repli de 15,2 % sur un an. Cette tendance est encore directement liée à la suspension des procédures judiciaires ou aux délais accordés en raison de la crise sanitaire. Pourtant, au niveau national, les défaillances progressent de plus de 9 % au cours du trimestre, la tendance annuelle est également orientée à la hausse (+ 7,4 %).

Figure 5Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Corse hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Corse y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 81,1 93,3 92,6 94,6
2ᵉ trim. 2015 79,2 93,3 94,5 94,1
3ᵉ trim. 2015 86,6 97,0 95,5 95,8
4ᵉ trim. 2015 88,3 100,4 97,3 98,6
1ᵉ trim. 2016 94,9 103,9 101,7 99,9
2ᵉ trim. 2016 98,5 107,5 98,7 104,4
3ᵉ trim. 2016 100,4 106,4 99,8 102,9
4ᵉ trim. 2016 100,9 110,4 100,9 104,6
1ᵉ trim. 2017 103,6 110,6 104,2 106,2
2ᵉ trim. 2017 106,8 111,6 104,7 107,1
3ᵉ trim. 2017 101,9 115,1 102,7 115,1
4ᵉ trim. 2017 122,5 117,7 116,1 118,5
1ᵉ trim. 2018 107,7 116,8 113,8 122,9
2ᵉ trim. 2018 113,2 118,5 115,2 126,9
3ᵉ trim. 2018 118,3 116,1 115,8 128,2
4ᵉ trim. 2018 123,6 119,7 121,5 134,0
1ᵉ trim. 2019 143,6 125,6 130,4 145,0
2ᵉ trim. 2019 142,5 124,6 124,7 145,2
3ᵉ trim. 2019 149,8 124,7 135,8 150,0
4ᵉ trim. 2019 146,0 120,8 138,9 153,0
1ᵉ trim. 2020 129,4 114,3 121,7 139,3
2ᵉ trim. 2020 72,5 86,5 76,4 114,0
3ᵉ trim. 2020 158,7 132,3 154,5 178,8
4ᵉ trim. 2020 153,2 134,3 151,2 178,9
1ᵉ trim. 2021 134,9 136,0 141,5 182,7
2ᵉ trim. 2021 123,4 139,4 144,1 178,3
3ᵉ trim. 2021 120,2 135,8 150,7 173,0
4ᵉ trim. 2021 122,6 136,6 148,6 176,3
1ᵉ trim. 2022 124,5 134,9 165,3 178,0
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Avertissement sur les créations d’entreprises

Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.

Un 1er trimestre en retrait dans la construction

Avec 3 900 permis validés cumulés à fin mars, les autorisations de construire se contractent de 3,1 % au 1ᵉʳ trimestre par rapport au trimestre précédent (figure 6). Toutefois, sur un an, le rebond est de 19,2 % en Corse contre 25,9 % en France hors Mayotte. Les autorisations de construire sont nettement plus dynamiques en Haute-Corse, où elles progressent de 38,2 % sur un an, contrastant avec un repli de 5,9 % en Corse-du-Sud.

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2014)
Corse France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 94,4 99,7
févr. 2015 91,7 99,1
mars 2015 100,0 98,0
avr. 2015 100,0 99,1
mai 2015 100,0 98,4
juin 2015 100,0 99,6
juil. 2015 94,4 99,4
août 2015 97,2 100,5
sept. 2015 97,2 101,5
oct. 2015 105,6 102,3
nov. 2015 133,3 104,7
déc. 2015 202,8 106,3
janv. 2016 202,8 106,7
févr. 2016 216,7 108,4
mars 2016 216,7 108,8
avr. 2016 222,2 110,1
mai 2016 216,7 112,6
juin 2016 219,4 113,0
juil. 2016 213,9 114,3
août 2016 208,3 115,7
sept. 2016 211,1 118,4
oct. 2016 208,3 119,2
nov. 2016 180,6 120,4
déc. 2016 119,4 121,8
janv. 2017 130,6 122,6
févr. 2017 125,0 122,9
mars 2017 133,3 125,6
avr. 2017 127,8 125,4
mai 2017 136,1 126,4
juin 2017 144,4 127,7
juil. 2017 172,2 129,4
août 2017 172,2 129,9
sept. 2017 172,2 130,2
oct. 2017 169,4 130,8
nov. 2017 169,4 129,7
déc. 2017 166,7 129,3
janv. 2018 161,1 129,6
févr. 2018 155,6 130,3
mars 2018 147,2 128,6
avr. 2018 150,0 128,7
mai 2018 155,6 128,4
juin 2018 158,3 126,7
juil. 2018 136,1 125,1
août 2018 136,1 124,6
sept. 2018 155,6 123,4
oct. 2018 161,1 123,2
nov. 2018 175,0 122,9
déc. 2018 180,6 121,2
janv. 2019 183,3 120,8
févr. 2019 188,9 119,0
mars 2019 191,7 118,1
avr. 2019 194,4 118,5
mai 2019 186,1 117,8
juin 2019 177,8 117,5
juil. 2019 177,8 118,2
août 2019 177,8 117,0
sept. 2019 163,9 115,6
oct. 2019 158,3 116,4
nov. 2019 144,4 116,4
déc. 2019 138,9 118,2
janv. 2020 133,3 118,9
févr. 2020 127,8 120,3
mars 2020 127,8 120,1
avr. 2020 116,7 114,5
mai 2020 105,6 110,2
juin 2020 102,8 109,0
juil. 2020 102,8 106,2
août 2020 100,0 105,4
sept. 2020 100,0 105,5
oct. 2020 97,2 103,7
nov. 2020 94,4 104,0
déc. 2020 88,9 103,0
janv. 2021 88,9 102,1
févr. 2021 94,4 101,8
mars 2021 88,9 102,9
avr. 2021 97,2 108,5
mai 2021 102,8 113,1
juin 2021 100,0 115,3
juil. 2021 100,0 118,6
août 2021 100,0 119,9
sept. 2021 102,8 121,9
oct. 2021 100,0 122,4
nov. 2021 108,3 122,3
déc. 2021 111,1 122,6
janv. 2022 111,1 123,7
févr. 2022 105,6 126,7
mars 2022 108,3 129,5
avr. 2022 127,8 130,7
mai 2022 130,6 131,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, avec 3 500 logements commencés en cumul annuel, le nombre de mises en chantier baisse de 1,8 % par rapport au trimestre précédent et de 0,7 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021 (figure 7). Le nombre de chantiers débutés est quasiment équivalent entre les deux départements mais, en termes d’évolution annuelle, la Haute-Corse se distingue encore avec une forte augmentation de 7,3 % en un an contre un repli de 7,8 % en Corse-du-Sud.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2014
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2014)
Corse France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 88,2 99,2
févr. 2015 85,3 99,4
mars 2015 79,4 99,3
avr. 2015 82,4 98,3
mai 2015 85,3 97,6
juin 2015 85,3 98,3
juil. 2015 88,2 97,7
août 2015 94,1 98,3
sept. 2015 91,2 98,7
oct. 2015 82,4 98,9
nov. 2015 82,4 100,2
déc. 2015 82,4 101,5
janv. 2016 85,3 101,8
févr. 2016 94,1 103,2
mars 2016 97,1 102,3
avr. 2016 97,1 103,2
mai 2016 97,1 106,0
juin 2016 100,0 106,3
juil. 2016 100,0 106,5
août 2016 97,1 106,6
sept. 2016 108,8 107,1
oct. 2016 138,2 108,3
nov. 2016 141,2 109,1
déc. 2016 141,2 110,1
janv. 2017 144,1 112,2
févr. 2017 138,2 113,0
mars 2017 141,2 116,4
avr. 2017 141,2 117,6
mai 2017 141,2 117,8
juin 2017 135,3 119,4
juil. 2017 138,2 121,6
août 2017 135,3 122,1
sept. 2017 126,5 123,0
oct. 2017 100,0 123,9
nov. 2017 108,8 126,0
déc. 2017 111,8 129,6
janv. 2018 114,7 129,1
févr. 2018 114,7 128,6
mars 2018 114,7 127,5
avr. 2018 111,8 127,7
mai 2018 111,8 127,8
juin 2018 114,7 127,8
juil. 2018 111,8 126,5
août 2018 114,7 125,9
sept. 2018 111,8 125,3
oct. 2018 117,6 125,2
nov. 2018 111,8 123,4
déc. 2018 117,6 119,6
janv. 2019 114,7 119,5
févr. 2019 120,6 119,3
mars 2019 126,5 118,4
avr. 2019 126,5 117,8
mai 2019 129,4 116,6
juin 2019 129,4 115,1
juil. 2019 138,2 115,3
août 2019 138,2 114,9
sept. 2019 138,2 114,7
oct. 2019 141,2 113,7
nov. 2019 141,2 113,8
déc. 2019 141,2 113,8
janv. 2020 141,2 113,8
févr. 2020 135,3 113,6
mars 2020 126,5 111,2
avr. 2020 123,5 106,2
mai 2020 123,5 104,8
juin 2020 120,6 105,4
juil. 2020 111,8 105,1
août 2020 111,8 106,2
sept. 2020 108,8 106,0
oct. 2020 105,9 105,7
nov. 2020 102,9 104,9
déc. 2020 105,9 104,2
janv. 2021 102,9 103,1
févr. 2021 102,9 103,4
mars 2021 105,9 107,3
avr. 2021 105,9 112,2
mai 2021 105,9 114,6
juin 2021 108,8 114,4
juil. 2021 108,8 113,6
août 2021 111,8 113,5
sept. 2021 111,8 113,8
oct. 2021 108,8 114,9
nov. 2021 111,8 116,0
déc. 2021 105,9 116,2
janv. 2022 102,9 116,6
févr. 2022 100,0 116,6
mars 2022 102,9 116,9
avr. 2022 102,9 115,5
mai 2022 102,9 115,2
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Les transports de marchandises et de voyageurs toujours bien orientés

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, les volumes du transport maritime de fret s’établissent à 551 042 tonnes transportées. Ils augmentent de 17 % par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2021 où les contraintes sanitaires étaient encore très fortes. Les échanges sont bien orientés avec le continent (+ 9 % par rapport à la même période de 2021) et progressent de 51 % avec l’étranger.

Le trafic trimestriel dépasse ainsi de 3 % (soit + 16 850 tonnes) celui de la même période en 2019 (figure 8). Par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2019, le rebond avec l’étranger atteint 47 %. En revanche les échanges avec la France cèdent ce trimestre 6 % à leur niveau d’avant crise.

Figure 8Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage

Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage
Période Etranger Francais
T1 2019 89 747 444 443
T2 2019 111 273 479 033
T3 2019 100 969 467 352
T4 2019 74 175 462 965
T1 2020 85 759 376 552
T2 2020 62 562 346 792
T3 2020 83 090 428 088
T4 2020 97 977 396 654
T1 2021 87 632 384 810
T2 2021 101 681 424 090
T3 2021 113 957 469 282
T4 2021 109 685 436 514
T1 2022 132 025 419 017
  • Note : Volume en tonnage du transport de marchandises – Échanges avec la France et avec l'étranger.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse.

Figure 8Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2022 en tonnage

  • Note : Volume en tonnage du transport de marchandises – Échanges avec la France et avec l'étranger.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse.

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, le transport de passagers augmente de moitié par rapport à celui de 2021. Le rebond est particulièrement important dans l’aérien où les flux progressent de 59 % contre 43 % dans le maritime (figure 9). Toutefois, le transport de passagers se situe encore légèrement en deçà de son niveau d’avant crise ce trimestre (- 8 %). Le transport maritime affiche encore un repli de 11 % contre 6 % dans l’aérien, mais ce retrait est principalement marqué au mois de janvier. La progression du trafic en février traduit déjà un regain d’activité par rapport à l’avant crise (+ 2 % par rapport au même mois de 2019) qui se confirme ensuite et s’accentue en avril (+ 19 %), augurant une belle avant-saison.

Figure 9Évolution du trafic de passagers

Évolution du trafic de passagers
Mois AIR 2019 MER 2019 AIR 2021 MER 2021 AIR 2022 MER 2022
Janvier 135 692 83 840 87 328 53 442 117 892 71 592
Février 121 552 77 079 76 404 52 418 122 064 81 210
Mars 152 302 105 141 77 705 58 831 144 897 83 513
Avril 336 602 239 918 81 311 58 485 479 455 209 167
Mai 401 360 260 949 264 531 170 430
Juin 551 325 474 185 402 494 275 746
Juillet 669 764 732 444 719 026 650 861
Août 766 412 1 044 542 794 488 844 095
Septembre 501 549 462 424 492 561 378 467
Octobre 317 182 226 388 346 796 221 836
Novembre 154 227 101 544 172 278 107 550
Décembre 153 265 112 752 168 088 97 280
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 9Évolution du trafic de passagers

  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Un 1er trimestre contrasté dans les hôtels insulaires

Au 1ᵉʳ trimestre 2022, la fréquentation touristique dans les hôtels de la région, est inférieure de 6,4 % à celle du 1ᵉʳ trimestre 2019. Le repli de janvier est important (- 22,2 %) en lien avec le trafic de passagers. La fréquentation est ensuite stimulée avec les vacances d’hiver en février (+ 2,5 %). Par rapport à la même période de 2019, le recul de la fréquentation de la clientèle en provenance de l’étranger est encore très important en ce début d’année (- 35,9 %).

Encadré 1 - Le montant des dépenses par carte bancaire creuse l’écart avec 2021

Les achats effectués par carte bancaire confirment leur dynamisme tout au long du 1ᵉʳ trimestre. Le montant de ces transactions dépasse celui du 1ᵉʳ trimestre 2019 et 2021. Ainsi, au cours de la semaine du 14 février, le montant des transactions par carte bancaire dépasse de 28 % son niveau de 2019 et de 17 % celui de 2021 (figure 10). Jusqu’à fin mars, l’excédent hebdomadaire des dépenses oscille entre 3 % et 18 % par rapport à la même semaine de 2021. L’essor des dépenses par CB reste nettement plus important en Corse qu’au niveau national au cours de l’ensemble de la période. Il traduit à la fois le dynamisme régional, mais aussi la transformation des habitudes de paiement locales.

En avril et mai, le rebond des transactions effectuées par rapport à la même période de 2021 sur l’île préfigurent une bonne avant saison touristique (entre + 33 % et + 49 %) (avertissement).

Figure 10Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)

Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année semaine premier jour de la semaine Corse France entière
2020 2 06/01/2020 5,6 3,3
2020 3 13/01/2020 7,9 4,1
2020 4 20/01/2020 6,2 6,9
2020 5 27/01/2020 7,6 4,5
2020 6 03/02/2020 5,3 2,8
2020 7 10/02/2020 5,1 2,3
2020 8 17/02/2020 6,4 4,0
2020 9 24/02/2020 4,8 0,0
2020 10 02/03/2020 3,4 4,1
2020 11 09/03/2020 8,9 8,3
2020 12 16/03/2020 -32,5 -40,5
2020 13 23/03/2020 -54,4 -57,9
2020 14 30/03/2020 -52,7 -54,4
2020 15 06/04/2020 -46,4 -46,6
2020 16 13/04/2020 -53,9 -48,4
2020 17 20/04/2020 -51,1 -41,5
2020 18 27/04/2020 -53,5 -44,9
2020 19 04/05/2020 -44,6 -34,4
2020 20 11/05/2020 -6,6 3,9
2020 21 18/05/2020 -22,5 -1,2
2020 22 25/05/2020 -22,4 2,9
2020 23 01/06/2020 -22,3 2,5
2020 24 08/06/2020 -25,0 4,3
2020 25 15/06/2020 -14,4 7,2
2020 26 22/06/2020 -14,8 -4,2
2020 27 29/06/2020 -9,1 -1,5
2020 28 06/07/2020 -5,0 6,0
2020 29 13/07/2020 2,3 8,7
2020 30 20/07/2020 1,1 12,1
2020 31 27/07/2020 0,0 5,8
2020 32 03/08/2020 5,7 15,5
2020 33 10/08/2020 8,1 12,4
2020 34 17/08/2020 13,1 11,0
2020 35 24/08/2020 12,1 4,9
2020 36 31/08/2020 13,0 6,0
2020 37 07/09/2020 11,3 5,4
2020 38 14/09/2020 15,1 4,6
2020 39 21/09/2020 9,5 0,8
2020 40 28/09/2020 11,9 0,9
2020 41 05/10/2020 11,2 2,4
2020 42 12/10/2020 13,5 7,3
2020 43 19/10/2020 13,6 2,2
2020 44 26/10/2020 4,1 -2,4
2020 45 02/11/2020 -28,8 -33,5
2020 46 09/11/2020 -23,1 -29,7
2020 47 16/11/2020 -20,6 -28,4
2020 48 23/11/2020 -18,1 -27,0
2020 49 30/11/2020 17,0 4,7
2020 50 07/12/2020 10,4 -1,7
2020 51 14/12/2020 1,1 -7,7
2020 52 21/12/2020 0,4 -1,7
2020 53 28/12/2020 2,9 -3,3
2021 1 04/01/2021 3,5 -5,5
2021 2 11/01/2021 8,4 -6,3
2021 3 18/01/2021 14,9 4,4
2021 4 25/01/2021 16,8 3,0
2021 5 01/02/2021 7,0 -7,2
2021 6 08/02/2021 8,5 -6,3
2021 7 15/02/2021 10,2 -4,3
2021 8 22/02/2021 7,7 -6,6
2021 9 01/03/2021 12,1 0,1
2021 10 08/03/2021 10,0 -1,9
2021 11 15/03/2021 15,8 1,9
2021 12 22/03/2021 -4,3 -21,6
2021 13 29/03/2021 20,7 4,6
2021 14 05/04/2021 -23,9 -24,5
2021 15 12/04/2021 -19,2 -15,5
2021 16 19/04/2021 -21,3 -13,0
2021 17 26/04/2021 -32,9 -22,8
2021 18 03/05/2021 -13,3 -7,7
2021 19 10/05/2021 1,2 -10,2
2021 20 17/05/2021 25,7 11,5
2021 21 24/05/2021 16,5 12,0
2021 22 31/05/2021 7,2 9,4
2021 23 07/06/2021 15,4 17,4
2021 24 14/06/2021 22,2 14,5
2021 25 21/06/2021 12,7 -2,8
2021 26 28/06/2021 14,5 6,3
2021 27 05/07/2021 14,3 13,0
2021 28 12/07/2021 22,8 7,5
2021 29 19/07/2021 20,6 15,1
2021 30 26/07/2021 16,0 6,4
2021 31 02/08/2021 18,7 15,6
2021 32 09/08/2021 21,8 15,3
2021 33 16/08/2021 26,2 10,2
2021 34 23/08/2021 28,4 5,3
2021 35 30/08/2021 22,3 9,6
2021 36 06/09/2021 23,1 10,1
2021 37 13/09/2021 24,8 10,2
2021 38 20/09/2021 22,0 5,1
2021 39 27/09/2021 21,2 5,2
2021 40 04/10/2021 23,6 13,0
2021 41 11/10/2021 22,4 14,6
2021 42 18/10/2021 13,4 7,3
2021 43 25/10/2021 32,8 11,9
2021 44 01/11/2021 16,3 4,2
2021 45 08/11/2021 16,7 12,1
2021 46 15/11/2021 16,1 7,2
2021 47 22/11/2021 3,5 -2,4
2021 48 29/11/2021 8,1 2,6
2021 49 06/12/2021 12,6 5,9
2021 50 13/12/2021 4,1 -1,0
2021 51 20/12/2021 27,4 19,3
2021 52 27/12/2021 9,1 4,5
2022 1 03/01/2022 6,5 0,2
2022 2 10/01/2022 25,6 11,1
2022 3 17/01/2022 26,3 13,1
2022 4 24/01/2022 21,4 6,8
2022 5 31/01/2022 21,5 9,9
2022 6 07/02/2022 20,9 8,1
2022 7 14/02/2022 27,6 12,9
2022 8 21/02/2022 10,9 2,6
2022 9 28/02/2022 20,5 14,8
2022 10 07/03/2022 20,3 13,1
2022 11 14/03/2022 22,9 16,6
2022 12 21/03/2022 5,0 -8,8
2022 13 28/03/2022 3,1 6,4
2022 14 04/04/2022 9,5 7,8
2022 15 11/04/2022 29,5 20,6
2022 16 18/04/2022 15,1 10,2
2022 17 25/04/2022 14,4 11,5
2022 18 02/05/2022 20,8 20,2
2022 19 09/05/2022 33,0 20,2
2022 20 16/05/2022 24,4 11,6
2022 21 23/05/2022 24,9 10,9
2022 22 30/05/2022 15,0 10,5
2022 23 06/06/2022 15,4 11,1
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Figure 10Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)

  • Note : transactions par carte bancaire CB en face-à-face qui n'incluent pas la vente à distance (internet). Les traits pointillés permettent d'identifier les périodes pendant lesquelles les commerces « non-essentiels » étaient fermés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le trait vertical plein indique la dernière semaine de 2020.
  • Champ : France
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.
Avertissement sur les cartes bancaire CB

Les données utilisées proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par carte bancaire, à l’exception des transactions CB en vente à distance (internet). Elles sont issues d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité.

Encadré 2 - Contexte international – L’économie mondiale face aux chocs

Début 2022, les principales économies mondiales ont été confrontées à une situation sanitaire dégradée ainsi qu’au déclenchement de la guerre en Ukraine qui, notamment, a accentué les tensions sur les prix. L’activité économique a ainsi marqué le pas dans les principales économies occidentales, grevée en zone euro par l’inflation et le recul de la consommation des ménages. Au Royaume-Uni et aux États-Unis en revanche, la consommation a progressé, soutenue par les hausses de salaire et la baisse du taux d’épargne des ménages. Au deuxième trimestre, l’activité mondiale aurait progressé à un rythme modéré, affectée par les confinements en Chine et la hausse de l’inflation, et ce malgré l’amélioration de la situation sanitaire en zone euro.

Encadré 3 - Contexte national – En France, l’activité s’est repliée début 2022

Début 2022, l’activité française s’est légèrement repliée (–0,2 % au premier trimestre). La consommation des ménages, en particulier, a nettement reculé (–1,5 %), du fait d’une situation sanitaire dégradée et d’une hausse continue de l’inflation, accentuée fin février par le déclenchement de la guerre en Ukraine (+4,5 % d’inflation sur un an en mars après +2,9 % en janvier). L’emploi, en revanche, a continué de progresser, tout en ralentissant. Il a notamment été porté par l’alternance et de possibles besoins de main-d’œuvre pour pallier les absences liées à la pandémie. Au deuxième trimestre, l’amélioration de la situation sanitaire aurait conduit l’activité à se redresser, tirée par les secteurs ayant pâti de la vague pandémique (hébergement-restauration, services de transport…). La consommation ne se serait reprise que modérément, la hausse de l’inflation continuant de peser sur les décisions d’achat des ménages.

Publication rédigée par :Marie-Pierre Nicolaï (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Pour en savoir plus