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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Avril 2022 · n° 38
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurFin 2021, l’activité dépasse son niveau d’avant-crise Note de conjoncture régionale – 4ᵉ trimestre 2021

Kendal Masson, Etienne Perron-Bailly (Insee)

Au quatrième trimestre 2021, l’économie française poursuit sa reprise. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’activité dépasse son niveau d’avant-crise dans tous les départements, un peu plus nettement qu’au niveau national. Malgré un tourisme en demi-teinte et une construction de logements encore à la peine, l’industrie et les autres services marchands soutiennent le rebond.

L’emploi salarié se situe à un niveau plus élevé qu’avant la crise sanitaire, dans tous les départements. Certains secteurs (fabrications de biens industriels, activités immobilières…) demeurent cependant en retrait. Le chômage est au plus bas au niveau régional et dans tous les départements. Pour la première fois depuis 2003, il est passé sous les 10 % dans l’ensemble des zones d’emploi de la région. Les créations d’entreprises sont toujours dynamiques, entraînées par les micro-entreprises, et les défaillances restent à un niveau faible.

En début d’année 2022, les conséquences de la vague épidémique liée au variant Omicron ont été contenues et limitées dans le temps, et la plupart des restrictions sanitaires sont levées au mois de février. Le contexte économique reste cependant chargé de fortes incertitudes au premier semestre, du fait de l’invasion russe en Ukraine et de ses effets sur les cours mondiaux des matières premières et produits alimentaires. Des perturbations des chaînes d’approvisionnement, notamment liées à de nouveaux confinements en Chine, pourraient également survenir.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 38
Paru le :Paru le27/04/2022

L’activité au-dessus de son niveau d’avant-crise

Entre octobre et décembre 2021, l’activité mesurée par les est au-dessus de son niveau d’avant-crise en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+2,3 % au quatrième trimestre 2021 par rapport au quatrième trimestre 2019). Elle est portée par les services principalement marchands (+2,6 % par rapport à leur niveau d’avant-crise), les services principalement non marchands (+3,1 %) et l’industrie (+1,9 %), tandis que la construction (–0,9 %) et le transport-entreposage (–3,6 %) n’ont toujours pas complètement récupéré.

L’activité demeure au-dessus de son niveau de 2019 en janvier 2022, bien que plus faiblement (+0,4 % par rapport à janvier 2019 (figure 1). L’activité régionale a davantage repris qu’en France métropolitaine, où le volume des heures rémunérées dépasse également son niveau d’avant-crise (+1,7 % au quatrième trimestre et +0,1 % en janvier).

Le volume d’heures rémunérées au quatrième trimestre est supérieur à son niveau d’avant-crise dans tous les départements de la région. Très net en Vaucluse (+3,1 %), dans les Bouches-du-Rhône (+2,9 %) et le Var (+2,6 %), cet écart est légèrement moins marqué dans les départements alpins (+1,8 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, +1,7 % dans les Hautes-Alpes). Dans les Alpes-Maritimes, le niveau d’activité est revenu pour la première fois à un niveau supérieur à celui d’avant-crise (+0,5 %).

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Provence-Alpes-Côte d'Azur Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 0,4 3,5 4,4 1,9 1,7 2,0 1,9
févr. 2020 0,9 3,2 5,1 2,1 1,3 2,1 1,8
mars 2020 -10,2 -30,0 -37,5 -14,0 -8,5 -16,1 -13,3
avr. 2020 -26,0 -56,2 -83,1 -35,1 -21,4 -38,0 -33,2
mai 2020 -18,1 -24,0 -77,7 -23,2 -14,3 -26,3 -22,4
juin 2020 -7,1 -7,0 -41,3 -10,9 -3,7 -12,0 -10,3
juil. 2020 -4,3 -4,9 -21,7 -7,1 -2,3 -7,5 -6,8
août 2020 -3,5 1,2 -15,9 -4,8 -1,5 -5,0 -4,5
sept. 2020 -3,9 -3,6 -20,5 -4,7 -0,3 -5,4 -4,4
oct. 2020 -3,2 -3,6 -29,8 -4,4 -0,3 -5,7 -4,8
nov. 2020 -4,4 -3,0 -63,8 -12,0 -1,0 -12,4 -9,8
déc. 2020 -2,5 -4,0 -63,2 -6,1 0,9 -8,7 -6,7
janv. 2021 -3,4 3,1 -53,4 -4,6 1,6 -6,5 -5,2
févr. 2021 -2,0 2,4 -59,8 -5,0 2,3 -6,9 -5,4
mars 2021 -1,2 1,2 -61,9 -5,3 3,4 -7,3 -5,1
avr. 2021 -2,9 -0,3 -66,3 -9,1 -0,2 -11,1 -7,8
mai 2021 -2,6 -2,4 -45,3 -5,5 0,9 -7,5 -5,7
juin 2021 0,5 2,3 -12,9 -0,2 4,1 -0,5 -0,5
juil. 2021 -0,2 -2,6 -2,7 -0,2 2,2 -0,3 -0,8
août 2021 -0,2 -2,9 -2,6 0,2 2,8 0,0 -0,2
sept. 2021 0,5 0,7 -3,1 1,4 3,3 1,1 0,7
oct. 2021 1,0 0,2 -0,2 2,1 2,1 1,6 0,7
nov. 2021 3,0 0,2 2,3 3,4 3,8 3,0 2,4
déc. 2021 1,6 -3,4 0,1 3,1 3,3 2,2 1,9
janv. 2022 -1,7 1,5 -2,7 1,0 1,3 0,4 0,1
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Une activité touristique en demi-teinte

Dans l’hébergement-restauration, le niveau des heures rémunérées franchit son niveau d’avant-crise au quatrième trimestre (+0,7 % par rapport à 2019), alors qu’il était encore sensiblement inférieur au troisième (–2,8 %). C’est la première fois depuis le début de la crise sanitaire que cet indicateur dépasse son niveau de 2019 sur un trimestre.

Le chiffre d’affaires ne suit toutefois pas cette tendance. Après un troisième trimestre dynamique, porté par la consommation des estivants, il diminue régulièrement depuis la fin de l’été (figure 2). En décembre 2021, il est inférieur de 5,8 % à son niveau d’avant-crise pour les hôtels et de 9,2 % pour les restaurants. C’est dans les Alpes-Maritimes que le chiffre d’affaires des hôtels reste le plus en retrait (–16,3 %), plombé par la fréquentation des étrangers. Au niveau national, cette baisse est moins marquée.

Figure 2Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Provence-Alpes-Côte d'Azur Restauration - Provence-Alpes-Côte d'Azur Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 0,8 3,5 4,5 5,4
févr. 2019 3,0 6,3 5,3 11,4
mars 2019 0,4 5,9 2,8 7,5
avr. 2019 0,4 1,4 6,3 7,0
mai 2019 -3,4 -1,3 -1,4 5,8
juin 2019 5,6 4,7 10,5 8,4
juil. 2019 -1,2 -0,6 2,3 5,4
août 2019 3,1 3,1 4,8 9,1
sept. 2019 8,6 0,2 3,5 4,5
oct. 2019 5,1 3,4 0,2 6,5
nov. 2019 6,0 5,9 0,8 8,8
déc. 2019 5,2 2,9 5,1 5,0
janv. 2020 6,6 3,5 7,9 8,6
févr. 2020 2,4 -0,9 3,9 3,5
mars 2020 -62,3 -59,1 -59,0 -54,7
avr. 2020 -93,3 -93,3 -89,2 -90,0
mai 2020 -93,5 -81,2 -88,7 -72,9
juin 2020 -72,7 -30,2 -72,1 -28,8
juil. 2020 -36,6 -4,6 -44,5 -7,9
août 2020 -17,2 -5,3 -25,3 -5,7
sept. 2020 -49,5 -17,9 -44,6 -8,7
oct. 2020 -54,1 -26,7 -50,9 -18,7
nov. 2020 -75,6 -68,6 -77,6 -63,3
déc. 2020 -66,1 -61,8 -69,2 -54,7
janv. 2021 -64,8 -65,2 -67,7 -55,9
févr. 2021 -59,9 -66,4 -66,1 -57,9
mars 2021 -71,7 -70,9 -68,8 -59,0
avr. 2021 -77,8 -72,8 -75,1 -60,4
mai 2021 -63,2 -47,9 -62,8 -40,5
juin 2021 -40,5 -12,1 -46,5 -6,8
juil. 2021 -2,7 7,7 -19,8 8,1
août 2021 7,3 3,2 -7,7 3,5
sept. 2021 -6,3 -1,7 -16,2 3,1
oct. 2021 -8,8 -0,8 -9,9 5,9
nov. 2021 -5,2 -4,1 -7,8 3,0
déc. 2021 -5,8 -9,2 -8,5 1,2
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 2Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

De la même manière, la fréquentation touristique en Provence-Alpes-Côte d’Azur décroche à nouveau après le rebond de l’été. Au quatrième trimestre 2021, la fréquentation des hôtels est inférieure de 10,6 % à son niveau d’avant-crise, alors que la différence n’était que de 3,6 % au trimestre précédent. En plus de l’absence des visiteurs étrangers qui se prolonge, le reflux de la clientèle résidant en France accentue la baisse : les touristes français étaient très présents à l’été (+24,3 % par rapport à 2019), mais ce phénomène ne s’est pas poursuivi aussi massivement au quatrième trimestre (+5,1 %). Les sanctions contre la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine pourraient peser sur la reprise de la fréquentation touristique, en particulier dans les Alpes-Maritimes. Dans ce département, la Russie était le 5e pays de provenance des clients des hôtels en 2019, occasionnant 263 700 nuitées, soit 5,2 % des nuitées étrangères.

La construction à la peine

Dans la construction, le volume des heures rémunérées se replie par rapport au quatrième trimestre 2019 (–0,9 %), alors qu’il s’accroît légèrement au niveau national (+1,0 %).

Fin 2021, 34 200 permis de construire ont été délivrés depuis 12 mois dans la région, en baisse de 1,4 % par rapport au trimestre précédent (figure 3). Si le rebond est notable par rapport au point bas atteint au quatrième trimestre 2020 (+22,1 %), le nombre de logements autorisés à la construction reste nettement en deçà de son niveau d’avant-crise : –8,3 % par rapport à fin 2019 (37 300 autorisations). À l’inverse, le nombre de permis délivrés en France métropolitaine sur 12 mois a déjà dépassé son niveau d’avant-crise (+4,0 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

Au total, sur l’année 2021, 29 100 logements ont été mis en chantier en Provence-Alpe-Côte d’Azur, soit 1,7 % de moins qu’au troisième trimestre. Comme pour les permis de construire, ce nombre est encore largement inférieur à son niveau de 2019 dans la région (–10,2 %). Au niveau national, le nombre de logements commencés a lui aussi déjà retrouvé son niveau d’avant-crise (+1,3 %).

Le rebond des mises en chantier observé sur les deux premiers mois de l’année dans la région pourrait être mis à mal par la crise ukrainienne, qui touche le secteur de la construction à la fois par la hausse du prix des matériaux et des matières premières et par des difficultés d’approvisionnement.

Figure 3aÉvolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 103,4 101,6
févr. 2011 103,9 101,8
mars 2011 102,6 101,2
avr. 2011 105,0 101,0
mai 2011 105,5 102,6
juin 2011 106,0 102,9
juil. 2011 104,2 103,1
août 2011 105,5 104,3
sept. 2011 107,6 105,9
oct. 2011 107,9 106,6
nov. 2011 108,7 107,5
déc. 2011 106,6 108,6
janv. 2012 106,3 108,4
févr. 2012 109,4 108,6
mars 2012 108,9 108,6
avr. 2012 107,6 109,1
mai 2012 107,3 107,7
juin 2012 108,9 107,2
juil. 2012 114,2 106,4
août 2012 115,5 106,7
sept. 2012 110,8 104,5
oct. 2012 113,9 104,0
nov. 2012 112,1 102,9
déc. 2012 111,8 101,1
janv. 2013 110,2 101,3
févr. 2013 107,3 102,8
mars 2013 110,0 103,1
avr. 2013 109,4 101,4
mai 2013 106,3 99,4
juin 2013 104,5 97,7
juil. 2013 99,0 95,7
août 2013 95,0 92,5
sept. 2013 93,2 91,0
oct. 2013 92,7 90,4
nov. 2013 93,4 89,6
déc. 2013 92,4 88,7
janv. 2014 92,1 86,6
févr. 2014 92,9 83,5
mars 2014 89,8 82,6
avr. 2014 87,9 81,4
mai 2014 89,0 81,4
juin 2014 85,6 81,4
juil. 2014 87,9 81,8
août 2014 88,5 81,6
sept. 2014 91,1 81,8
oct. 2014 89,8 81,0
nov. 2014 87,1 80,0
déc. 2014 89,2 79,9
janv. 2015 89,8 79,7
févr. 2015 87,7 79,2
mars 2015 89,0 78,3
avr. 2015 90,3 79,2
mai 2015 90,3 78,7
juin 2015 93,2 79,6
juil. 2015 91,9 79,5
août 2015 95,5 80,4
sept. 2015 98,2 81,2
oct. 2015 95,3 81,8
nov. 2015 97,1 83,8
déc. 2015 97,6 85,0
janv. 2016 98,4 85,3
févr. 2016 100,3 86,7
mars 2016 101,3 87,1
avr. 2016 103,7 88,1
mai 2016 104,7 90,1
juin 2016 104,7 90,5
juil. 2016 106,0 91,5
août 2016 107,9 92,6
sept. 2016 108,7 94,7
oct. 2016 112,1 95,4
nov. 2016 114,7 96,3
déc. 2016 114,2 97,4
janv. 2017 113,1 98,1
févr. 2017 112,3 98,3
mars 2017 113,4 100,4
avr. 2017 112,1 100,3
mai 2017 113,4 101,0
juin 2017 114,2 102,1
juil. 2017 113,1 103,4
août 2017 112,3 103,9
sept. 2017 113,1 104,1
oct. 2017 113,6 104,6
nov. 2017 112,9 103,7
déc. 2017 114,2 103,4
janv. 2018 113,9 103,6
févr. 2018 115,2 104,1
mars 2018 113,4 102,8
avr. 2018 113,4 102,9
mai 2018 111,0 102,7
juin 2018 107,6 101,3
juil. 2018 108,1 100,0
août 2018 106,3 99,6
sept. 2018 102,4 98,7
oct. 2018 102,1 98,5
nov. 2018 99,2 98,3
déc. 2018 96,9 96,9
janv. 2019 96,3 96,6
févr. 2019 94,2 95,2
mars 2019 92,9 94,5
avr. 2019 93,7 94,8
mai 2019 93,4 94,2
juin 2019 96,1 94,0
juil. 2019 96,9 94,5
août 2019 95,8 93,6
sept. 2019 94,8 92,4
oct. 2019 94,8 93,0
nov. 2019 96,3 93,0
déc. 2019 97,9 94,5
janv. 2020 100,0 95,1
févr. 2020 99,2 96,1
mars 2020 96,6 96,0
avr. 2020 90,3 91,4
mai 2020 86,6 88,1
juin 2020 86,6 87,1
juil. 2020 81,1 84,9
août 2020 79,5 84,3
sept. 2020 80,6 84,4
oct. 2020 76,4 83,1
nov. 2020 76,4 83,3
déc. 2020 73,5 82,6
janv. 2021 71,7 81,9
févr. 2021 72,7 81,7
mars 2021 77,4 82,6
avr. 2021 82,7 87,1
mai 2021 89,0 90,8
juin 2021 89,0 92,6
juil. 2021 91,3 95,3
août 2021 91,3 96,3
sept. 2021 92,1 97,9
oct. 2021 94,0 98,2
nov. 2021 92,4 98,1
déc. 2021 90,6 98,4
janv. 2022 92,4 99,2
févr. 2022 94,0 101,4
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3aÉvolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3bÉvolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 101,6 101,4
févr. 2011 102,3 102,3
mars 2011 100,3 103,5
avr. 2011 102,3 103,9
mai 2011 102,9 105,0
juin 2011 103,2 103,8
juil. 2011 102,9 103,4
août 2011 102,6 102,9
sept. 2011 103,2 102,4
oct. 2011 102,9 101,3
nov. 2011 107,8 102,9
déc. 2011 110,4 104,2
janv. 2012 110,1 103,7
févr. 2012 110,7 103,6
mars 2012 112,0 103,8
avr. 2012 109,4 102,3
mai 2012 105,8 99,9
juin 2012 106,5 100,0
juil. 2012 105,5 99,4
août 2012 103,9 98,8
sept. 2012 100,3 96,8
oct. 2012 99,7 96,1
nov. 2012 93,8 92,6
déc. 2012 90,6 92,6
janv. 2013 88,0 92,3
févr. 2013 90,6 92,5
mars 2013 91,6 91,4
avr. 2013 92,5 92,4
mai 2013 93,2 92,8
juin 2013 93,5 92,6
juil. 2013 95,5 92,4
août 2013 96,1 92,0
sept. 2013 99,4 92,1
oct. 2013 97,7 90,6
nov. 2013 96,8 89,5
déc. 2013 97,7 86,7
janv. 2014 98,4 86,3
févr. 2014 95,1 84,7
mars 2014 94,8 83,5
avr. 2014 96,1 83,2
mai 2014 99,0 82,5
juin 2014 99,4 81,7
juil. 2014 101,9 81,7
août 2014 102,3 81,4
sept. 2014 99,4 81,5
oct. 2014 101,3 81,4
nov. 2014 101,9 81,3
déc. 2014 99,0 81,6
janv. 2015 98,7 81,0
févr. 2015 98,7 81,1
mars 2015 99,0 81,1
avr. 2015 95,8 80,3
mai 2015 91,9 79,7
juin 2015 91,2 80,3
juil. 2015 88,0 79,8
août 2015 89,3 80,3
sept. 2015 90,6 80,6
oct. 2015 88,6 80,8
nov. 2015 90,9 81,9
déc. 2015 93,8 82,9
janv. 2016 94,2 83,1
févr. 2016 95,1 84,3
mars 2016 93,2 83,5
avr. 2016 95,8 84,4
mai 2016 101,0 86,6
juin 2016 101,0 86,8
juil. 2016 103,6 87,1
août 2016 102,9 87,1
sept. 2016 104,2 87,5
oct. 2016 106,8 88,5
nov. 2016 109,1 89,2
déc. 2016 107,1 90,0
janv. 2017 111,4 91,8
févr. 2017 112,0 92,4
mars 2017 114,9 95,2
avr. 2017 116,2 96,2
mai 2017 116,6 96,3
juin 2017 121,1 97,7
juil. 2017 120,5 99,5
août 2017 120,8 99,9
sept. 2017 119,2 100,6
oct. 2017 118,5 101,4
nov. 2017 120,8 103,1
déc. 2017 126,9 106,0
janv. 2018 124,7 105,6
févr. 2018 126,0 105,3
mars 2018 123,1 104,3
avr. 2018 124,4 104,3
mai 2018 123,1 104,4
juin 2018 120,5 104,4
juil. 2018 119,8 103,3
août 2018 120,1 102,8
sept. 2018 120,5 102,2
oct. 2018 120,5 102,1
nov. 2018 115,6 100,6
déc. 2018 115,9 97,5
janv. 2019 117,5 97,3
févr. 2019 114,6 97,2
mars 2019 114,9 96,5
avr. 2019 112,7 96,1
mai 2019 109,7 95,1
juin 2019 109,7 93,9
juil. 2019 110,1 94,0
août 2019 107,8 93,7
sept. 2019 107,1 93,7
oct. 2019 107,1 92,9
nov. 2019 108,1 93,0
déc. 2019 105,2 93,0
janv. 2020 101,6 93,1
févr. 2020 101,9 92,9
mars 2020 99,4 90,9
avr. 2020 94,2 86,7
mai 2020 92,5 85,5
juin 2020 92,9 85,9
juil. 2020 92,2 85,7
août 2020 93,5 86,4
sept. 2020 93,8 86,2
oct. 2020 94,2 86,0
nov. 2020 92,9 85,3
déc. 2020 91,6 84,6
janv. 2021 89,9 83,8
févr. 2021 89,3 83,9
mars 2021 91,6 87,2
avr. 2021 95,5 91,2
mai 2021 97,4 93,0
juin 2021 97,1 92,9
juil. 2021 94,8 92,3
août 2021 93,5 92,4
sept. 2021 95,8 92,7
oct. 2021 96,8 93,6
nov. 2021 95,8 94,3
déc. 2021 93,5 94,4
janv. 2022 97,4 94,7
févr. 2022 99,4 94,6
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 3bÉvolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

L’industrie résiste mieux qu’au niveau national

L’activité industrielle est globalement orientée à la hausse en Provence-Alpe-Côte d’Azur (+1,0 % par rapport au trimestre précédent), comme au niveau national. La hausse concerne tous les secteurs industriels, excepté la fabrication de produits alimentaires et le secteur regroupant les industries extractives, l’énergie, l’eau et déchets.

L’activité industrielle dépasse son niveau d’avant-crise dans la région (+1,9 %), alors qu’elle reste inférieure en France métropolitaine (–1,7 %). L’écart avec la France métropolitaine s’explique par une situation régionale plus favorable dans la fabrication d’équipements, la fabrication d’autres produits industriels ou encore la fabrication de matériels de transport.

Alors que les difficultés d’approvisionnement constatées depuis plusieurs mois persistent (sur les semi-conducteurs notamment), la guerre en Ukraine pourrait entraîner une désorganisation plus grande des chaînes de valeur mondiales et exacerber les contraintes d’offre, déjà très fortes dans l’industrie [Note de conjoncture, mars 2022].

L’emploi salarié privé garde le rythme

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, au quatrième trimestre 2021, le nombre de salariés (privé et public confondus) s’élève à 1 926 540, soit 2,5 % de plus qu’avant-crise (figure 4). L’emploi salarié total progresse davantage qu’au trimestre précédent (+0,7 % après +0,5 %). En particulier, l’emploi public rebondit (+0,6 %), après le reflux du troisième trimestre (–0,5 %). L’emploi privé maintient le même rythme (+0,8 % à nouveau). En France (hors Mayotte), l’emploi salarié total progresse un peu plus faiblement que dans la région ce trimestre (+0,4 %, +1,5 % par rapport à l’avant-crise).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,2 100,2 100,3 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,2 100,3 100,3 100,4
3ᵉ trim. 2011 100,1 100,2 100,0 100,4
4ᵉ trim. 2011 100,4 100,3 100,4 100,4
1ᵉ trim. 2012 100,5 100,3 100,4 100,4
2ᵉ trim. 2012 100,4 100,3 100,3 100,3
3ᵉ trim. 2012 100,2 100,1 99,9 100,1
4ᵉ trim. 2012 100,3 100,0 100,1 99,9
1ᵉ trim. 2013 100,3 100,0 100,1 99,9
2ᵉ trim. 2013 100,3 99,9 100,0 99,7
3ᵉ trim. 2013 100,5 100,1 100,2 99,8
4ᵉ trim. 2013 100,8 100,4 100,3 99,9
1ᵉ trim. 2014 101,0 100,4 100,3 99,9
2ᵉ trim. 2014 100,9 100,4 100,3 99,9
3ᵉ trim. 2014 100,9 100,3 100,3 99,8
4ᵉ trim. 2014 101,1 100,4 100,4 99,8
1ᵉ trim. 2015 101,1 100,4 100,3 99,8
2ᵉ trim. 2015 101,4 100,6 100,8 100,0
3ᵉ trim. 2015 101,3 100,7 100,7 100,1
4ᵉ trim. 2015 101,8 100,9 101,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,2 101,1 101,7 100,5
2ᵉ trim. 2016 102,6 101,3 102,1 100,8
3ᵉ trim. 2016 102,8 101,6 102,3 101,1
4ᵉ trim. 2016 102,9 101,7 102,4 101,3
1ᵉ trim. 2017 103,3 102,1 102,8 101,8
2ᵉ trim. 2017 103,6 102,4 103,2 102,2
3ᵉ trim. 2017 104,0 102,7 103,8 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,3 103,1 104,4 103,1
1ᵉ trim. 2018 104,9 103,2 105,1 103,4
2ᵉ trim. 2018 104,9 103,3 105,2 103,6
3ᵉ trim. 2018 105,0 103,4 105,5 103,8
4ᵉ trim. 2018 105,1 103,7 105,6 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,6 104,2 106,2 104,6
2ᵉ trim. 2019 105,9 104,4 106,5 104,9
3ᵉ trim. 2019 106,2 104,5 106,9 105,1
4ᵉ trim. 2019 106,4 104,8 107,2 105,4
1ᵉ trim. 2020 104,4 102,9 104,6 102,9
2ᵉ trim. 2020 102,8 102,0 102,8 102,2
3ᵉ trim. 2020 105,0 103,7 105,3 103,8
4ᵉ trim. 2020 105,4 103,5 105,6 103,5
1ᵉ trim. 2021 106,0 104,2 106,6 104,4
2ᵉ trim. 2021 107,8 105,4 108,8 105,9
3ᵉ trim. 2021 108,3 105,9 109,6 106,5
4ᵉ trim. 2021 109,1 106,4 110,5 107,2
  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim dynamise l’emploi tertiaire

Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié progresse de 0,8 % par rapport au troisième trimestre et de 2,7 % par rapport à fin 2019 (figure 5). Toutes les activités tertiaires sont concernées, sauf les services aux ménages (–0,9 % par rapport au troisième trimestre). L’emploi continue de progresser dans l’industrie (+0,5 %), porté par l’agroalimentaire (+1,2 % ce trimestre, +8,0 % par rapport à fin 2019). La tendance est la même ce trimestre dans la construction et le tertiaire non marchand (+0,5 %).

En France, la situation sanitaire fin 2021 a contribué à accroître le besoin de main-d’œuvre : les absences liées à l’épidémie ont ponctuellement augmenté et ont pu entraîner un fort recours à l’intérim, soutenant le dynamisme de l’emploi [Note de conjoncture, mars 2022]. Dans la région, l’emploi intérimaire est particulièrement dynamique (+3,1 % sur un trimestre, figure 6), et s’installe à un niveau bien supérieur à celui d’avant-crise (+10,6 % par rapport au quatrième trimestre 2019). Ce trimestre, le nombre d’intérimaires progresse dans l’industrie (+7,0 %) et dans la construction (+3,7 %). En revanche, la croissance est quasi nulle dans le tertiaire marchand (+0,2 %), et recule dans l’hébergement-restauration (–4,4 %) et le commerce (–0,9 %). Par rapport à la fin 2019, le taux de recours à des emplois temporaires dans la construction s’est réduit (–0,5 point), mais s’est accru dans l’industrie (+1,1 point).

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,7 100,5 100,4 100,0
2ᵉ trim. 2011 99,9 100,9 100,7 100,0
3ᵉ trim. 2011 98,6 100,5 100,3 100,4
4ᵉ trim. 2011 98,6 101,0 100,6 100,4
1ᵉ trim. 2012 98,1 100,8 100,9 100,8
2ᵉ trim. 2012 97,2 100,9 100,8 100,8
3ᵉ trim. 2012 96,3 101,1 100,8 101,0
4ᵉ trim. 2012 96,0 101,0 100,8 101,0
1ᵉ trim. 2013 94,8 101,0 100,9 100,9
2ᵉ trim. 2013 94,6 100,7 100,7 101,4
3ᵉ trim. 2013 94,6 100,7 101,0 101,5
4ᵉ trim. 2013 93,9 100,6 101,1 102,4
1ᵉ trim. 2014 93,6 100,4 101,1 102,9
2ᵉ trim. 2014 92,5 100,4 101,3 102,6
3ᵉ trim. 2014 91,8 100,0 101,3 103,0
4ᵉ trim. 2014 90,5 100,0 101,4 103,5
1ᵉ trim. 2015 89,9 99,7 101,5 103,6
2ᵉ trim. 2015 89,2 99,8 101,8 103,8
3ᵉ trim. 2015 88,8 99,8 101,9 103,5
4ᵉ trim. 2015 88,9 99,6 102,3 104,1
1ᵉ trim. 2016 89,0 99,7 102,9 104,1
2ᵉ trim. 2016 89,1 99,4 103,3 104,6
3ᵉ trim. 2016 89,0 99,2 103,5 104,7
4ᵉ trim. 2016 89,2 98,9 103,4 105,0
1ᵉ trim. 2017 89,6 98,7 103,7 105,1
2ᵉ trim. 2017 89,8 98,8 104,2 105,3
3ᵉ trim. 2017 90,0 98,9 105,0 104,9
4ᵉ trim. 2017 90,6 99,2 105,5 104,6
1ᵉ trim. 2018 91,4 99,6 106,3 104,7
2ᵉ trim. 2018 91,9 99,9 106,4 104,5
3ᵉ trim. 2018 92,8 100,1 106,7 104,2
4ᵉ trim. 2018 93,3 100,1 106,9 104,2
1ᵉ trim. 2019 95,1 100,1 107,5 104,1
2ᵉ trim. 2019 95,9 100,3 107,8 104,3
3ᵉ trim. 2019 95,8 100,3 108,1 104,6
4ᵉ trim. 2019 96,5 100,5 108,7 104,6
1ᵉ trim. 2020 96,0 99,9 107,2 104,6
2ᵉ trim. 2020 97,1 99,5 103,3 103,7
3ᵉ trim. 2020 98,9 99,9 105,9 105,0
4ᵉ trim. 2020 99,5 99,8 105,7 105,5
1ᵉ trim. 2021 102,1 100,7 106,3 105,7
2ᵉ trim. 2021 101,8 101,1 109,5 106,0
3ᵉ trim. 2021 101,8 101,3 110,8 105,6
4ᵉ trim. 2021 102,3 101,8 111,6 106,1
  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,1 101,1
2ᵉ trim. 2011 95,6 101,5
3ᵉ trim. 2011 97,2 100,1
4ᵉ trim. 2011 98,0 99,4
1ᵉ trim. 2012 92,9 95,0
2ᵉ trim. 2012 91,5 92,0
3ᵉ trim. 2012 90,9 88,0
4ᵉ trim. 2012 88,4 85,4
1ᵉ trim. 2013 90,1 88,2
2ᵉ trim. 2013 90,1 87,2
3ᵉ trim. 2013 89,5 89,8
4ᵉ trim. 2013 90,8 90,3
1ᵉ trim. 2014 89,8 89,4
2ᵉ trim. 2014 88,3 91,2
3ᵉ trim. 2014 87,5 88,9
4ᵉ trim. 2014 91,1 90,1
1ᵉ trim. 2015 87,3 89,7
2ᵉ trim. 2015 96,1 93,4
3ᵉ trim. 2015 97,3 97,0
4ᵉ trim. 2015 99,0 99,5
1ᵉ trim. 2016 100,6 99,3
2ᵉ trim. 2016 105,3 102,2
3ᵉ trim. 2016 107,1 105,6
4ᵉ trim. 2016 113,5 110,6
1ᵉ trim. 2017 117,7 115,4
2ᵉ trim. 2017 120,5 120,3
3ᵉ trim. 2017 124,1 124,5
4ᵉ trim. 2017 129,3 130,3
1ᵉ trim. 2018 131,0 129,5
2ᵉ trim. 2018 129,7 127,9
3ᵉ trim. 2018 132,0 128,0
4ᵉ trim. 2018 131,6 125,7
1ᵉ trim. 2019 131,9 127,4
2ᵉ trim. 2019 131,1 126,9
3ᵉ trim. 2019 134,2 126,8
4ᵉ trim. 2019 133,0 124,9
1ᵉ trim. 2020 78,4 75,3
2ᵉ trim. 2020 104,7 92,5
3ᵉ trim. 2020 123,4 113,8
4ᵉ trim. 2020 130,7 117,9
1ᵉ trim. 2021 132,1 119,6
2ᵉ trim. 2021 139,2 123,4
3ᵉ trim. 2021 142,7 126,0
4ᵉ trim. 2021 147,1 132,7
  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données révisées ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La hausse de l’emploi concerne tous les départements

Au quatrième trimestre, l’emploi progresse dans tous les départements de la région. La hausse est plus forte dans les départements alpins, qui rebondissent après un coup d’arrêt au troisième trimestre (+1,3 % par rapport au trimestre précédent dans les Alpes-de-Haute-Provence et +1,5 % dans les Hautes-Alpes, (figure 7). Dans les Alpes-Maritimes, la progression est aussi vive (+1,2 % après +0,8 %). L’emploi salarié poursuit sa remontée, plus linéaire, en Vaucluse (+0,9 %), dans les Bouches-du-Rhône et le Var (+0,5 %).

L’emploi dépasse désormais son niveau d’avant-crise dans tous les départements. Cependant, la situation reste fragile dans les Hautes-Alpes (+0,2 % par rapport au quatrième trimestre 2019) : l’emploi dans l’hébergement-restauration y reste à un niveau faible (–16,5 %), ce qui pèse sur l’emploi dans le tertiaire marchand. Directement touchée par les différentes périodes de restrictions sanitaires, l’hôtellerie-restauration n’a pas complètement retrouvé son niveau d’emploi d’avant-crise dans les Alpes-Maritimes (–0,2 %), mais le dépasse assez largement dans les autres départements de la région (de +5,3 % à +11,7 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

Le recours à l’emploi intérimaire est plus fréquent qu’avant la crise sanitaire dans tous les départements (de +2,3 % en Vaucluse à +21,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence).

Figure 7Évolution de l'emploi salarié total par département

Base 100 au 4ᵉ trimestre 2019
Évolution de l'emploi salarié total par département (Base 100 au 4ᵉ trimestre 2019)
Période Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse Provence-Alpes-Côte d’Azur
2019 T4 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00
2020 T1 95,63 98,32 98,08 98,10 98,59 98,38 98,15
2020 T2 94,84 96,15 95,22 97,49 96,64 96,41 96,62
2020 T3 98,71 97,62 97,24 99,40 98,90 98,86 98,72
2020 T4 98,44 92,95 97,63 99,69 99,79 99,50 99,03
2021 T1 99,55 95,34 97,74 100,40 100,31 100,15 99,62
2021 T2 102,22 100,99 99,08 102,02 101,91 101,56 101,29
2021 T3 102,26 98,69 99,83 102,49 102,57 102,13 101,78
2021 T4 103,61 100,22 101,06 103,01 103,07 103,03 102,54
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 7Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage baisse fortement

La hausse prolongée de l’emploi se traduit sur le taux de chômage. Celui-ci diminue de 0,7 point ce trimestre dans la région pour s’établir à 8,3 % de la population active (figure 8), nettement en dessous du niveau d’avant-crise (9,2 % fin 2019). En France (hors Mayotte), la baisse du chômage est du même ordre (–0,6 point ce trimestre, 7,4 % de la population active).

Le taux de chômage recule nettement dans tous les départements de la région, dans lesquels il est systématiquement en dessous de son niveau d’avant-crise. Il passe sous la barre des 10 % dans l’ensemble des zones d’emplois, pour la première fois depuis 2003, c’est-à-dire depuis que cette série existe. Fin 2021, les disparités territoriales persistent : le taux de chômage varie de 6,8 % dans les Hautes-Alpes à 9,6 % en Vaucluse.

Figure 8Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 10,2 9,2
1ᵉ trim. 2011 10,3 9,2
2ᵉ trim. 2011 10,3 9,1
3ᵉ trim. 2011 10,4 9,2
4ᵉ trim. 2011 10,5 9,3
1ᵉ trim. 2012 10,6 9,5
2ᵉ trim. 2012 10,8 9,7
3ᵉ trim. 2012 10,8 9,8
4ᵉ trim. 2012 11,2 10,1
1ᵉ trim. 2013 11,3 10,3
2ᵉ trim. 2013 11,5 10,5
3ᵉ trim. 2013 11,3 10,3
4ᵉ trim. 2013 11,2 10,1
1ᵉ trim. 2014 11,2 10,1
2ᵉ trim. 2014 11,2 10,2
3ᵉ trim. 2014 11,4 10,3
4ᵉ trim. 2014 11,6 10,5
1ᵉ trim. 2015 11,4 10,3
2ᵉ trim. 2015 11,7 10,5
3ᵉ trim. 2015 11,5 10,3
4ᵉ trim. 2015 11,4 10,2
1ᵉ trim. 2016 11,4 10,2
2ᵉ trim. 2016 11,2 10,0
3ᵉ trim. 2016 11,1 9,9
4ᵉ trim. 2016 11,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 10,9 9,6
2ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
3ᵉ trim. 2017 10,8 9,5
4ᵉ trim. 2017 10,3 9,0
1ᵉ trim. 2018 10,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 10,4 9,1
3ᵉ trim. 2018 10,3 9,0
4ᵉ trim. 2018 10,0 8,7
1ᵉ trim. 2019 10,0 8,7
2ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 9,6 8,4
4ᵉ trim. 2019 9,2 8,2
1ᵉ trim. 2020 8,9 7,8
2ᵉ trim. 2020 8,2 7,2
3ᵉ trim. 2020 10,2 9,1
4ᵉ trim. 2020 9,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 9,1 8,1
2ᵉ trim. 2021 9,1 8,0
3ᵉ trim. 2021 9,0 8,0
4ᵉ trim. 2021 8,3 7,4
  • Notes : données révisées ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Figure 8Taux de chômage

  • Notes : données révisées ; données trimestrielles CVS.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisés.

Le nombre de demandeurs d’emploi sous son niveau d’avant-crise

Au quatrième trimestre 2021, 470 800 sont inscrits à Pôle emploi dans les catégories A, B et C en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 2,4 % de moins que deux ans auparavant (figure 9). En particulier, le nombre d’inscrits en catégorie A s’est fortement érodé par rapport à l’avant-crise (–6,5 %, soit 20 000 inscrits de moins que fin 2019). Par rapport au troisième trimestre 2021, le nombre de DEFM dans les catégories A, B et C diminue de 4,2 % (dont une baisse de 6,6 % pour les inscrits de catégorie A)

Au niveau national, le recul est un peu moins prononcé : –3,6 % pour l’ensemble des catégories A, B et C, et –5,9 % pour la catégorie A. Dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C diminue très nettement pour les moins de 25 ans (–6,6 %).

Dans le département des Hautes-Alpes, le plus dépendant du tourisme d’hiver, le nombre de demandeurs d’emploi n’a presque pas diminué (–0,4 % par rapport à l’avant-crise). Dans les autres départements, le reflux est compris entre −1,2 % dans les Alpes-de-Haute-Provence et −5 % dans le Var.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 101,9 101,2
2ᵉ trim. 2011 103,7 102,2
3ᵉ trim. 2011 105,2 103,6
4ᵉ trim. 2011 106,9 105,3
1ᵉ trim. 2012 108,5 107,1
2ᵉ trim. 2012 109,7 108,9
3ᵉ trim. 2012 112,8 111,8
4ᵉ trim. 2012 115,5 114,8
1ᵉ trim. 2013 118,3 117,6
2ᵉ trim. 2013 120,5 119,5
3ᵉ trim. 2013 121,5 120,2
4ᵉ trim. 2013 123,1 121,8
1ᵉ trim. 2014 124,5 123,2
2ᵉ trim. 2014 126,3 124,9
3ᵉ trim. 2014 128,4 126,5
4ᵉ trim. 2014 130,6 128,9
1ᵉ trim. 2015 133,2 131,0
2ᵉ trim. 2015 136,5 133,7
3ᵉ trim. 2015 136,8 134,2
4ᵉ trim. 2015 138,3 135,3
1ᵉ trim. 2016 139,0 135,6
2ᵉ trim. 2016 138,7 134,7
3ᵉ trim. 2016 140,4 135,5
4ᵉ trim. 2016 141,2 135,7
1ᵉ trim. 2017 142,7 136,7
2ᵉ trim. 2017 144,0 137,7
3ᵉ trim. 2017 145,9 139,0
4ᵉ trim. 2017 147,0 139,4
1ᵉ trim. 2018 147,4 139,6
2ᵉ trim. 2018 147,8 139,7
3ᵉ trim. 2018 148,2 139,9
4ᵉ trim. 2018 147,4 139,2
1ᵉ trim. 2019 147,4 139,0
2ᵉ trim. 2019 146,4 138,3
3ᵉ trim. 2019 144,8 137,1
4ᵉ trim. 2019 142,3 135,1
1ᵉ trim. 2020 142,0 135,0
2ᵉ trim. 2020 153,5 143,7
3ᵉ trim. 2020 151,1 143,2
4ᵉ trim. 2020 147,4 141,3
1ᵉ trim. 2021 148,1 141,4
2ᵉ trim. 2021 148,7 140,7
3ᵉ trim. 2021 145,0 138,0
4ᵉ trim. 2021 138,9 133,0
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.
Avertissement sur le marché du travail

Dans cette publication, le concept d'emploi se réfère aux critères du Bureau international du travail (BIT). Sont comprises dans l'emploi à la fois les personnes ayant travaillé au moins une heure rémunérée pendant une période donnée, mais également les personnes en emploi n’ayant pas travaillé pour certaines raisons (en particulier celles en chômage partiel et en arrêt maladie).

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.

Les créations et défaillances se stabilisent

Au quatrième trimestre, 26 764 entreprises ont été créées en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le nombre de nouvelles entreprises progresse de 14,8 % par rapport au trimestre précédent et dépasse de 23,1 % le nombre de créations du quatrième trimestre 2019 (figure 10).

Les immatriculations de micro-entrepreneurs, qui portent la dynamique des créations depuis plusieurs années, repartent à la hausse après le coup d’arrêt du trimestre précédent (+23,9 % après –22,6 %). Les autres créations sont relativement stables (+0,9 % ce trimestre), et restent bien au-dessus du niveau d’avant-crise (+12,7 % par rapport au quatrième trimestre 2019).

Les défaillances restent à un niveau historiquement bas, mais leur nombre semble avoir atteint un palier depuis mars 2021 (figure 11). Depuis, le nombre de défaillances sur 12 mois oscille entre 3 130 et 3 350 dans la région.

Les mesures de soutien public aux entreprises pendant la crise sanitaire (prêts garantis par l’État, fonds de solidarité, activité partielle) ont permis à des entreprises de conserver une activité, alors qu’elles auraient été défaillantes sinon. Avec le début du remboursement des prêts garantis par l’État au printemps 2022 pour les entreprises qui n’avaient pas commencé et des conditions de recours à l’activité partielle moins favorables, un rattrapage des défaillances pourrait intervenir au cours des prochains mois. Néanmoins, les remontées, avant la crise ukrainienne, des acteurs économiques régionaux ne semblaient pas indiquer une vague majeure de défaillances.

Figure 10Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,7 93,3 96,8 94,6
2ᵉ trim. 2015 95,6 93,3 95,8 94,1
3ᵉ trim. 2015 98,0 97,0 97,3 95,8
4ᵉ trim. 2015 101,4 100,4 98,0 98,6
1ᵉ trim. 2016 107,6 103,9 100,8 99,9
2ᵉ trim. 2016 108,8 107,5 102,3 104,4
3ᵉ trim. 2016 105,3 106,4 98,7 102,9
4ᵉ trim. 2016 112,1 110,4 100,7 104,6
1ᵉ trim. 2017 113,1 110,6 102,9 106,2
2ᵉ trim. 2017 106,7 111,6 101,7 107,1
3ᵉ trim. 2017 116,4 115,1 109,8 115,1
4ᵉ trim. 2017 118,6 117,7 115,0 118,5
1ᵉ trim. 2018 117,9 116,8 121,9 122,9
2ᵉ trim. 2018 120,9 118,5 122,8 126,9
3ᵉ trim. 2018 120,1 116,1 123,4 128,2
4ᵉ trim. 2018 118,3 119,7 127,1 134,0
1ᵉ trim. 2019 132,1 125,6 140,2 145,0
2ᵉ trim. 2019 126,1 124,6 137,5 145,2
3ᵉ trim. 2019 121,2 124,7 139,7 150,0
4ᵉ trim. 2019 109,8 120,8 151,4 153,0
1ᵉ trim. 2020 107,0 114,3 137,3 139,3
2ᵉ trim. 2020 75,5 86,5 108,0 114,0
3ᵉ trim. 2020 121,0 132,3 167,9 178,8
4ᵉ trim. 2020 125,3 134,3 172,0 178,9
1ᵉ trim. 2021 128,9 136,0 178,0 182,7
2ᵉ trim. 2021 128,2 139,4 187,0 178,3
3ᵉ trim. 2021 126,0 135,8 161,4 173,0
4ᵉ trim. 2021 124,9 136,6 187,1 176,3
1ᵉ trim. 2022 126,7 134,9 184,6 178,0
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 11Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 100,1 100,1
févr. 2011 100,4 100,0
mars 2011 99,1 99,4
avr. 2011 98,2 99,0
mai 2011 99,9 100,3
juin 2011 100,2 99,3
juil. 2011 99,1 98,7
août 2011 98,7 98,7
sept. 2011 98,7 98,4
oct. 2011 98,8 98,5
nov. 2011 99,7 98,8
déc. 2011 98,9 98,6
janv. 2012 99,4 99,4
févr. 2012 100,0 99,4
mars 2012 100,3 98,7
avr. 2012 100,6 99,0
mai 2012 99,4 97,6
juin 2012 98,0 97,6
juil. 2012 100,0 99,0
août 2012 100,0 98,8
sept. 2012 99,4 98,4
oct. 2012 100,6 100,0
nov. 2012 99,6 100,1
déc. 2012 100,3 101,3
janv. 2013 99,5 101,0
févr. 2013 98,2 100,8
mars 2013 96,7 100,6
avr. 2013 97,3 101,8
mai 2013 97,8 102,0
juin 2013 99,6 102,4
juil. 2013 99,4 103,1
août 2013 99,7 103,0
sept. 2013 100,0 103,8
oct. 2013 99,9 103,8
nov. 2013 99,6 103,6
déc. 2013 100,9 103,6
janv. 2014 101,0 103,8
févr. 2014 102,4 104,8
mars 2014 103,1 104,8
avr. 2014 103,5 105,0
mai 2014 102,2 104,5
juin 2014 102,1 104,7
juil. 2014 102,5 104,7
août 2014 102,0 104,7
sept. 2014 103,1 105,0
oct. 2014 102,9 104,8
nov. 2014 103,5 104,9
déc. 2014 101,8 103,4
janv. 2015 103,4 103,9
févr. 2015 103,8 103,8
mars 2015 105,6 105,6
avr. 2015 105,8 105,7
mai 2015 102,8 103,5
juin 2015 105,3 105,0
juil. 2015 105,3 104,5
août 2015 105,0 104,1
sept. 2015 104,0 104,3
oct. 2015 101,9 102,9
nov. 2015 102,7 103,2
déc. 2015 104,0 104,4
janv. 2016 102,7 103,2
févr. 2016 102,2 102,6
mars 2016 99,8 101,2
avr. 2016 99,0 100,2
mai 2016 101,9 102,6
juin 2016 99,0 101,2
juil. 2016 96,9 99,7
août 2016 97,0 99,6
sept. 2016 96,1 98,6
oct. 2016 96,6 98,3
nov. 2016 96,5 97,8
déc. 2016 95,5 96,2
janv. 2017 95,3 95,9
févr. 2017 94,5 95,0
mars 2017 95,2 94,8
avr. 2017 95,1 93,6
mai 2017 95,5 93,5
juin 2017 96,0 92,4
juil. 2017 96,8 92,1
août 2017 96,2 92,1
sept. 2017 96,1 91,0
oct. 2017 96,0 90,7
nov. 2017 96,0 90,1
déc. 2017 95,7 90,3
janv. 2018 94,3 89,5
févr. 2018 93,1 89,0
mars 2018 92,2 87,9
avr. 2018 91,7 88,1
mai 2018 89,7 87,3
juin 2018 87,6 87,3
juil. 2018 86,4 87,7
août 2018 86,9 88,2
sept. 2018 85,8 88,5
oct. 2018 85,3 89,4
nov. 2018 83,7 89,3
déc. 2018 83,5 89,4
janv. 2019 83,0 90,1
févr. 2019 82,8 90,0
mars 2019 82,0 89,7
avr. 2019 81,7 89,9
mai 2019 82,5 89,6
juin 2019 82,0 88,8
juil. 2019 83,4 88,7
août 2019 83,0 87,6
sept. 2019 83,0 87,0
oct. 2019 84,0 85,9
nov. 2019 83,1 85,1
déc. 2019 83,6 84,6
janv. 2020 82,5 82,6
févr. 2020 81,5 81,4
mars 2020 78,1 78,1
avr. 2020 73,6 73,0
mai 2020 69,4 68,7
juin 2020 67,1 66,4
juil. 2020 64,4 63,8
août 2020 63,8 63,0
sept. 2020 62,5 60,5
oct. 2020 59,7 57,2
nov. 2020 57,8 54,5
déc. 2020 54,5 51,8
janv. 2021 52,6 49,5
févr. 2021 50,2 46,8
mars 2021 50,0 46,6
avr. 2021 51,6 47,7
mai 2021 53,2 48,7
juin 2021 53,5 48,0
juil. 2021 51,2 46,7
août 2021 51,2 46,5
sept. 2021 51,5 45,7
oct. 2021 50,7 45,3
nov. 2021 50,7 45,3
déc. 2021 50,7 45,7
janv. 2022 52,1 46,4
  • Notes : données mensuelles brutes au 31 mars 2022, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 31 mars 2022, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.
Avertissement sur les créations d’entreprises

Les créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové depuis la publication portant sur janvier 2022. Il en résulte un relèvement, en niveau, de l’historique des créations d’entreprises. Pour plus de détails, se référer à la documentation sur le sujet.

Encadré 1 - Contexte international – En Europe, l’activité fragilisée fin 2021 par la dégradation de la situation sanitaire

Au quatrième trimestre 2021, l’activité économique a ralenti en Europe, et même reculé en Allemagne, en raison d’effets de rattrapage plus faibles qu’au trimestre précédent et d’une consommation des ménages fragilisée par les vagues épidémiques des variants Delta et Omicron. Par ailleurs, le PIB a rebondi dans les principales économies hors zone euro, stimulant la reprise du commerce mondial. Au premier semestre 2022, l’activité serait affectée par les conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier via le renchérissement de l’énergie, ainsi que par des perturbations des chaînes d’approvisionnement, notamment liées à de nouveaux confinements en Chine.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a continué de se redresser fin 2021

Fin 2021, l’activité française a poursuivi sa reprise (+ 0,7 % au quatrième trimestre, soit un rebond du PIB de 7,0 % en moyenne annuelle en  2021 après sa chute de 8,0 % l’année précédente). L’empreinte sectorielle de la crise reste forte néanmoins, certains secteurs continuant de pâtir de la situation sanitaire (hébergement-restauration par exemple) ou bien des problèmes d’approvisionnement (industrie automobile). La consommation des ménages a continué de progresser (+ 0,5 %), notamment dans les services de transports et les services aux ménages, et ce malgré la hausse de l’inflation et l’émergence du variant Omicron en fin d’année. Au premier trimestre 2022 cependant, l’activité aurait ralenti, du fait de la dégradation de la situation sanitaire en janvier puis du déclenchement de la guerre en Ukraine fin février.

Publication rédigée par :Kendal Masson, Etienne Perron-Bailly (Insee)

Définitions

Volume de travail rémunéré

Pour chaque salarié employé, le volume de travail rémunéré est calculé en ajoutant au volume du contrat travail les heures supplémentaires et en retranchant les absences non rémunérées (comme les heures d’activité partielle ou des arrêts maladie).

L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la déclaration sociale nominative (DSN), notamment :

  • le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
  • les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
  • la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
  • les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Déclaration sociale nominative

La déclaration sociale nominative (DSN) est un fichier mensuel produit à partir des données de paie des salariés. Elle a notamment pour but de remplacer un grand nombre de déclarations administratives qui étaient adressées jusqu’alors à des acteurs différents (CPAM, Urssaf, AGIRC-ARRCO, organismes complémentaires, Pôle emploi, Centre des impôts, Caisses régimes spéciaux, etc.). La DSN regroupe des informations sur le salarié dans une déclaration unique pour communiquer ensuite les informations nécessaires à la gestion de la protection sociale des salariés aux organismes concernés.

Les données transmises dans la DSN mensuelle sont donc le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée ; elle relate les évènements survenus (activité partielle, maladie, maternité, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.

Pour en savoir plus

« La croissance et l’inflation à l’épreuve des incertitudes géopolitiques », Note de conjoncture, mars 2022.

Masson K., Perron-Bailly É., « L’activité à son niveau d’avant-crise, la hausse de l’emploi ralentit », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur, n° 37, janvier 2022.

Tableau de bord de la conjoncture : Provence-Alpes-Côte d'Azur