Informations Rapides · 20 janvier 2022 · n° 18

En janvier 2022, le climat des affaires se dégrade de nouveau dans les services Enquête mensuelle de conjoncture dans les services - janvier 2022

Selon les chefs d’entreprise interrogés en janvier 2022, le climat des affaires se dégrade de nouveau dans les services. À 105, l’indicateur qui le synthétise perd deux points ; il demeure cependant au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

En janvier 2022, les chefs d’entreprise sont de nouveau moins confiants que le mois précédent. Le solde d'opinion sur les perspectives générales d’activité du secteur diminue nettement de nouveau tout en restant au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde relatif à l'incertitude économique ressentie continue d'augmenter légèrement. Concernant leurs propres perspectives, les chefs d'entreprise sont globalement moins optimistes qu'en décembre sur la demande à venir : le solde d'opinion sur la demande prévue diminue nettement de nouveau, tandis que celui sur l'activité prévue est quasi stable. Ces deux soldes se situent juste au-dessus de leur moyenne de longue période.

Le solde d’opinion sur l’activité des trois derniers mois diminue de nouveau aussi mais reste bien au-dessus de sa moyenne.

Les chefs d'entreprise sont plus nombreux que le mois précédent à envisager une augmentation de leurs prix de vente au cours des trois prochains mois : le solde d'opinion sur l'évolution prévue des prix se redresse légèrement et atteint un niveau inédit depuis 1990. Celui sur l'évolution récente des prix est stable, à un haut niveau. Ces deux soldes se situent bien au-dessus de leur moyenne.

Concernant l’emploi, le solde d'opinion relatif à l'évolution des effectifs au cours des trois derniers mois augmente de nouveau, du fait des agences d’intérim. Quant au solde sur les effectifs prévus, il est quasi stable, juste au-dessus de sa moyenne. Par ailleurs, les chefs d’entreprise sont un peu plus nombreux qu'en octobre dernier à rencontrer des difficultés de recrutement : cette proportion est au plus haut depuis le début de la série (juillet 2000).

Le solde d'opinion relatif aux investissements prévus pour les trois prochains mois, au plus haut depuis 2007, augmente nettement par rapport à octobre.

Parmi les obstacles les empêchant d'accroître leur activité, les chefs d'entreprise sont un peu plus nombreux qu'en octobre à signaler des difficultés de demande – mais leur proportion reste bien en dessous de sa moyenne de longue période – tandis que la part de ceux éprouvant des difficultés d'offre est stable, au-dessus de sa moyenne.

Le solde sur la situation de trésorerie est quasi stable par rapport à octobre, au-dessus de sa moyenne.

Dans l’hébergement-restauration, le climat des affaires se dégrade fortement en janvier. À 89, l’indicateur qui le synthétise perd 10 points et se situe bien au-dessous de sa moyenne. Les soldes prospectifs d’activité chutent dans ce sous-secteur, bien au-dessous de leurs moyennes respectives. Les soldes d’opinion concernant les effectifs passés et prévus restent quant à eux supérieurs à leur moyenne.

Dans le transport routier de marchandises, le climat se détériore nettement mais reste au-dessus de sa moyenne. En particulier, les soldes sur l’activité et la demande prévues diminuent fortement.

Dans les services administratifs et de soutien, le climat des affaires diminue de nouveau nettement et rejoint son niveau moyen. En effet, les soldes sur la demande prévue et les perspectives générales de ce sous-secteur diminuent nettement et repassent sous leur moyenne de longue période.

Dans l’information-communication et dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques, le climat des affaires varie à peine et reste bien au-dessus de la moyenne de longue période.

Dans les activités immobilières, le climat des affaires, déjà au-dessus de son niveau moyen, rebondit. En particulier, le solde sur les prix prévus augmente nettement, tout comme les soldes sur l’activité passée et prévue.

Le climat des affaires dans les services de décembre 2021 est révisé à la baisse d'un point. Cette révision s'explique principalement par la prise en compte de réponses tardives d'entreprises.