Insee Conjoncture Occitanie ·
Juillet 2021 · n° 27Bilan économique 2020 - Occitanie
Le choc provoqué par la pandémie de Covid-19 entraîne des fluctuations économiques d’une ampleur inédite, avec une chute d’activité historique au printemps 2020. Sur l’année, le PIB diminue de 8,0 % en France. L’économie est également massivement affectée en Occitanie. L’élargissement du recours à l’activité partielle atténue les conséquences de ce choc sur l'emploi salarié. Celui-ci diminue néanmoins de 1,0 % dans la région entre fin 2019 et fin 2020, soit quasi autant qu’en France, avec de très fortes baisses dans la filière aéronautique et les secteurs de l’hébergement et de la restauration. Les départements de la Haute-Garonne, du Lot et des Hautes-Pyrénées, très dépendants de ces activités, sont particulièrement touchés.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Démographie d’entreprises - Nouvelle hausse des créations d’entreprises en Occitanie en 2020, portée par les immatriculations de micro-entrepreneurs Bilan économique 2020
Jean-Paul Héran (Insee)
En 2020, les créations d’entreprises progressent de 3,3 % en Occitanie. Le rythme de progression ralentit nettement par rapport à 2019 sous l’effet d’une forte chute pendant le premier confinement. En France, la hausse atteint 4 %. Cette année, seul le dynamisme des micro-entrepreneurs porte la progression des créations. Les secteurs contribuant le plus à cette augmentation sont les activités de transport et le commerce. À l’opposé, le nombre de créations diminue dans l’hébergement et la restauration et dans les services aux particuliers.
Dans le même temps, les défaillances d’entreprises reculent du fait des mesures de soutien aux entreprises mises en place pour atténuer le choc lié à la crise sanitaire.
En 2020, le nombre de créations d’entreprises en Occitanie enregistre un nouveau record et s’établit à 78 000, soit une progression de 3,3 % par rapport à l’année 2019 (contre 4 % sur le territoire national). La progression est néanmoins moins forte qu’en 2019 (+ 20 %). Ce ralentissement s’explique surtout par l’impact du premier confinement pendant lequel le nombre de créations a chuté. Il rebondit ensuite fortement pendant l’été. Le rythme des créations reste soutenu jusqu’à la fin de l’année malgré le deuxième confinement et la poursuite de la crise (figure 1).
tableauFigure 1 – Créations mensuelles d’entreprises en Occitanie
Mois | 2019 | 2020 |
---|---|---|
Janvier | 7 107 | 7 928 |
Février | 6 528 | 6 951 |
Mars | 6 674 | 4 989 |
Avril | 6 418 | 2 992 |
Mai | 5 866 | 4 282 |
Juin | 5 912 | 7 122 |
Juillet | 6 271 | 7 164 |
Août | 4 723 | 5 677 |
Septembre | 6 708 | 8 377 |
Octobre | 7 350 | 8 335 |
Novembre | 6 027 | 7 108 |
Décembre | 5 981 | 7 120 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements – Sirene).
graphiqueFigure 1 – Créations mensuelles d’entreprises en Occitanie
En 2020, la progression des créations résulte uniquement de l’évolution du nombre des entreprises créées sous le statut de micro-entrepreneurs (+ 10,5 % - figure 2). En effet, le nombre de nouvelles sociétés diminue légèrement (- 0,6 %) et celui des nouvelles entreprises individuelles classiques (hors micro-entreprises) recule plus nettement (- 22,5 %).
Les micro-entrepreneurs représentent désormais 67 % des créations d’entreprises en Occitanie (contre 62 % en 2019). Les autres créations se répartissent entre les sociétés (23 %) et les entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (10 %).
tableauFigure 2 – Créations d'entreprises - Occitanie
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2010 | 14 374 | 12 335 | 38 618 |
2011 | 14 335 | 11 687 | 29 688 |
2012 | 13 680 | 9 794 | 32 148 |
2013 | 13 306 | 10 824 | 29 266 |
2014 | 13 774 | 10 354 | 30 073 |
2015 | 14 384 | 8 030 | 28 380 |
2016 | 15 870 | 8 400 | 28 275 |
2017 | 16 241 | 8 395 | 30 361 |
2018 | 16 079 | 10 213 | 36 686 |
2019 | 17 932 | 10 553 | 47 080 |
2020 | 17 829 | 8 183 | 52 033 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 2 – Créations d'entreprises - Occitanie
La région Occitanie enregistre une hausse des créations très proche de celles des régions du sud de la France (un peu au-dessus de 3 % à l’exception de la Corse). La hausse des créations est plus forte dans les régions du nord hormis en Bretagne et en Île-de-France (figure 3).
tableauFigure 3 – Évolution annuelle régionale des créations d'entreprisesFrance entière : + 4,0 %
Zonage | Valeur |
---|---|
Île-de-France | 3,1 |
Centre - Val de Loire | 6,3 |
Bourgogne-Franche-Comté | 7,3 |
Normandie | 6,7 |
Hauts-de-France | 5,4 |
Grand Est | 8,0 |
Pays de la Loire | 5,4 |
Bretagne | 3,1 |
Nouvelle-Aquitaine | 3,2 |
Occitanie | 3,3 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 3,2 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 3,2 |
Corse | -6,9 |
Guadeloupe | 0,2 |
Martinique | -1,0 |
Guyane | 1,1 |
La Réunion | 18,9 |
Mayotte | 32,6 |
- Champ : France entière, y compris micro-entrepreneurs.
- Ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 3 – Évolution annuelle régionale des créations d'entreprisesFrance entière : + 4,0 %
Hausse des créations dans le transport et le commerce
Tous types d’entreprises confondus, les créations augmentent le plus fortement dans les secteurs du transport et du commerce (respectivement + 11,4 % et + 6,4 %). La pandémie de la Covid-19 et les confinements accélèrent le développement de plateformes numériques associées à des services de livraison, qui se traduit par des créations d’entreprises en particulier sous le statut de micro-entrepreneur.
Les créations progressent également dans l’industrie (+ 5,6 %), tirées par la fabrication de textiles (+ 24 %) et les industries de travail du bois ou du papier (+ 12 %).
Dans les services aux entreprises, la hausse des créations (+ 4,4 %) est portée par les activités financières et d’assurance (+ 13 %) et les activités de services administratifs et soutien aux entreprises (+ 6 %) (figure 4).
Dans le secteur de la construction, les créations augmentent très légèrement (+ 0,3 %).
tableauFigure 4 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Occitanie
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | -0,6 | -22,5 | 10,5 | 3,3 |
Industrie | -7,3 | -50,3 | 25,7 | 5,6 |
Construction | -1,6 | -56,7 | 19,1 | 0,3 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -4,8 | -47,3 | 20,7 | 5,8 |
Services aux entreprises | 4,3 | -20,4 | 8,1 | 4,4 |
Services aux particuliers | 1 | 14,5 | -5,5 | -0,7 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 4 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Occitanie
Recul dans l’hébergement et la restauration ainsi que dans les services aux particuliers
En revanche, les créations décroissent dans la plupart des activités particulièrement touchées par la crise sanitaire. Elles reculent ainsi nettement dans l’hébergement et la restauration (- 3,9 %).
Dans les services aux particuliers, les créations baissent légèrement (- 0,7 %) en raison d’un net recul dans le secteur de l’enseignement (- 6 %). Les activités d’enseignement de disciplines sportives et d’activités culturelles sont particulièrement concernées. Les créations diminuent aussi dans le secteur regroupant les « autres activités de services » (- 3 %), notamment dans les activités de blanchisserie-teinturerie ou les services personnels.
Des créations en hausse dans la plupart des départements
En 2020, les créations d’entreprises augmentent dans onze départements sur les treize de la région. La hausse varie de + 1,9 % dans le Gard à + 11,0 % dans l’Aveyron. Le nombre de créations varie peu dans les Pyrénées-Orientales et il baisse de 1,1 % dans l’Aude (figure 5).
Dans ce dernier département, les créations se replient dans les services aux particuliers et la construction, où elles diminuent de 12 % par rapport à 2019. Dans les Pyrénées-Orientales, les créations baissent dans la construction (- 9 %) et les activités de commerce, de transport et d’hébergement (- 5 %). En revanche, elles augmentent fortement dans les services aux particuliers (+ 7 %).
tableauFigure 5 – Créations d'entreprises par département
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Régime de micro-entrepreneur | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|
Évolution 2020/2019 | Évolution 2020/2019 | Évolution 2020/2019 | Créations en 2020 (nombre) | Évolution 2020/2019 | |
Ariège | 10,2 | -18,7 | 12,1 | 1 670 | 7,0 |
Aude | 0,0 | -42,6 | 33,5 | 4 001 | -1,1 |
Aveyron | 17,4 | -17,0 | 18,0 | 2 423 | 11,0 |
Gard | 1,0 | -52,9 | 34,4 | 8 941 | 1,9 |
Haute-Garonne | -0,1 | 11,9 | 2,7 | 22 414 | 2,7 |
Gers | 5,0 | -30,2 | 21,6 | 1 886 | 8,4 |
Hérault | -4,0 | 28,2 | 4,4 | 19 335 | 3,9 |
Lot | 9,1 | -2,6 | 14,3 | 1 714 | 10,3 |
Lozère | 22,1 | 14,7 | -0,4 | 521 | 7,9 |
Hautes-Pyrénées | 4,9 | -17,4 | 11,2 | 2 463 | 5,4 |
Pyrénées-Orientales | -6,3 | -41,1 | 15,1 | 5 870 | -0,2 |
Tarn | -2,6 | -21,4 | 9,1 | 4 103 | 2,4 |
Tarn-et-Garonne | -1,8 | -45,3 | 24,7 | 2 704 | 4,9 |
Occitanie | -0,6 | -22,5 | 10,5 | 78 045 | 3,3 |
France entière | -0,2 | -13,5 | 9,2 | 848 164 | 4,0 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Dans l’Aveyron et le Lot, les créations progressent de plus de 10 % en 2020. Dans l’Aveyron, les créations progressent plus fortement que la moyenne nationale dans toutes les activités. Dans le Lot, les créations augmentent nettement dans la construction et les services aux entreprises, mais diminuent légèrement dans le commerce, le transport et l’hébergement ainsi que dans les services aux particuliers.
Les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault concentrent la moitié des créations d’entreprises de la région. Elles y augmentent à un rythme proche de la moyenne régionale, respectivement de + 2,7 % et + 3,9 %. Dans l’Hérault, ce sont les créations dans l’industrie (- 7 %) et la construction (- 3 %) qui sont les plus affectées par la crise. En Haute-Garonne, le nombre de création reste quasi stable dans les services aux entreprises et diminue dans les services aux particuliers (- 3 %).
Les défaillances se replient sous l’effet des mesures de soutien aux entreprises
En Occitanie, les défaillances d’entreprises baissent de 41 % en 2020 (figure 6) (de 39 % en France). Ces baisses résultent de la fermeture des greffes pendant le premier confinement et surtout des mesures de soutien de l’État aux entreprises pour leur maintien et pour la préservation des emplois associés. Les défaillances diminuent dans l’ensemble des secteurs d’activité en Occitanie comme en France.
Les défaillances sont stables en Lozère et la baisse dans les autres départements s’échelonne de - 26 % en Ariège à - 51 % dans le Tarn-et-Garonne. Elles diminuent de 41 % en Haute-Garonne et de 39 % dans l’Hérault.
tableauFigure 6 – Évolution des défaillances d'entreprises
Occitanie | France entière | |
---|---|---|
déc. 2005 | 76,6 | 81,8 |
janv. 2006 | 76,8 | 81,1 |
févr. 2006 | 76,3 | 80,2 |
mars 2006 | 77,1 | 79,8 |
avril 2006 | 77,1 | 78,9 |
mai 2006 | 76,5 | 78,3 |
juin 2006 | 75,5 | 77,9 |
juil. 2006 | 76,1 | 77,9 |
août 2006 | 75,9 | 78,1 |
sept. 2006 | 76,2 | 78 |
oct. 2006 | 77,4 | 78,4 |
nov. 2006 | 77,9 | 78,9 |
déc. 2006 | 79,2 | 79,4 |
janv. 2007 | 79,1 | 80,1 |
févr. 2007 | 79,8 | 81,2 |
mars 2007 | 79 | 81,9 |
avril 2007 | 79,5 | 82,5 |
mai 2007 | 79,8 | 82,9 |
juin 2007 | 81,1 | 83,6 |
juil. 2007 | 82,6 | 84,5 |
août 2007 | 82,9 | 84,5 |
sept. 2007 | 82,3 | 84,5 |
oct. 2007 | 82,4 | 85,3 |
nov. 2007 | 81,6 | 85,1 |
déc. 2007 | 81,2 | 85,1 |
janv. 2008 | 80,9 | 85,1 |
févr. 2008 | 80,5 | 85,5 |
mars 2008 | 80,8 | 85,2 |
avril 2008 | 81,2 | 86,4 |
mai 2008 | 80,7 | 86,2 |
juin 2008 | 81,2 | 86,2 |
juil. 2008 | 81,2 | 86,6 |
août 2008 | 81,4 | 86,8 |
sept. 2008 | 83,3 | 88,1 |
oct. 2008 | 84,4 | 89,2 |
nov. 2008 | 85,7 | 90,2 |
déc. 2008 | 87,8 | 92,1 |
janv. 2009 | 89,5 | 93,4 |
févr. 2009 | 91,9 | 94,8 |
mars 2009 | 94,4 | 97,6 |
avril 2009 | 96,2 | 98,9 |
mai 2009 | 97,4 | 100,4 |
juin 2009 | 98,8 | 101,8 |
juil. 2009 | 98 | 103 |
août 2009 | 98,9 | 103,7 |
sept. 2009 | 100,1 | 105 |
oct. 2009 | 99,2 | 104,7 |
nov. 2009 | 99 | 105,1 |
déc. 2009 | 97,8 | 104,8 |
janv. 2010 | 98,6 | 104,8 |
févr. 2010 | 98,1 | 104,8 |
mars 2010 | 99,8 | 104,8 |
avril 2010 | 99,1 | 103,8 |
mai 2010 | 100,4 | 103,7 |
juin 2010 | 100,5 | 103,7 |
juil. 2010 | 100,7 | 103 |
août 2010 | 100,5 | 103,1 |
sept. 2010 | 100,1 | 102,1 |
oct. 2010 | 100,2 | 101,3 |
nov. 2010 | 100,1 | 100,9 |
déc. 2010 | 100 | 100 |
janv. 2011 | 99 | 100,1 |
févr. 2011 | 100,3 | 100 |
mars 2011 | 98,5 | 99,4 |
avril 2011 | 97,5 | 99 |
mai 2011 | 98,9 | 100,3 |
juin 2011 | 96,9 | 99,3 |
juil. 2011 | 96,6 | 98,7 |
août 2011 | 96,4 | 98,7 |
sept. 2011 | 95,7 | 98,4 |
oct. 2011 | 95,5 | 98,5 |
nov. 2011 | 96,4 | 98,8 |
déc. 2011 | 96,9 | 98,6 |
janv. 2012 | 98 | 99,4 |
févr. 2012 | 97 | 99,4 |
mars 2012 | 96,1 | 98,7 |
avril 2012 | 96,8 | 99 |
mai 2012 | 95,1 | 97,6 |
juin 2012 | 95,9 | 97,6 |
juil. 2012 | 96,6 | 99 |
août 2012 | 96,7 | 98,8 |
sept. 2012 | 97,2 | 98,4 |
oct. 2012 | 99,6 | 100 |
nov. 2012 | 99,5 | 100,1 |
déc. 2012 | 99,8 | 101,3 |
janv. 2013 | 100,4 | 101 |
févr. 2013 | 101 | 100,8 |
mars 2013 | 101 | 100,6 |
avril 2013 | 102,1 | 101,8 |
mai 2013 | 103 | 102 |
juin 2013 | 103,7 | 102,4 |
juil. 2013 | 105,4 | 103,1 |
août 2013 | 104,2 | 103 |
sept. 2013 | 105 | 103,8 |
oct. 2013 | 103,6 | 103,8 |
nov. 2013 | 102,9 | 103,6 |
déc. 2013 | 102,8 | 103,6 |
janv. 2014 | 102,3 | 103,8 |
févr. 2014 | 103,9 | 104,8 |
mars 2014 | 103,4 | 104,8 |
avril 2014 | 103,8 | 105 |
mai 2014 | 102,7 | 104,5 |
juin 2014 | 103,1 | 104,7 |
juil. 2014 | 101,8 | 104,7 |
août 2014 | 102,7 | 104,7 |
sept. 2014 | 102,3 | 105 |
oct. 2014 | 102,6 | 104,8 |
nov. 2014 | 103,1 | 104,9 |
déc. 2014 | 100,8 | 103,4 |
janv. 2015 | 103,1 | 103,9 |
févr. 2015 | 100,8 | 103,8 |
mars 2015 | 102,5 | 105,6 |
avril 2015 | 101 | 105,7 |
mai 2015 | 98,5 | 103,5 |
juin 2015 | 98,2 | 105 |
juil. 2015 | 98,8 | 104,5 |
août 2015 | 98,4 | 104,1 |
sept. 2015 | 97,8 | 104,3 |
oct. 2015 | 95,6 | 102,9 |
nov. 2015 | 95,1 | 103,2 |
déc. 2015 | 98,1 | 104,4 |
janv. 2016 | 95,2 | 103,2 |
févr. 2016 | 95,3 | 102,6 |
mars 2016 | 93,8 | 101,2 |
avril 2016 | 93,3 | 100,2 |
mai 2016 | 95,5 | 102,6 |
juin 2016 | 94,7 | 101,2 |
juil. 2016 | 92,3 | 99,7 |
août 2016 | 91,9 | 99,6 |
sept. 2016 | 90,7 | 98,6 |
oct. 2016 | 91,3 | 98,3 |
nov. 2016 | 91,1 | 97,8 |
déc. 2016 | 88,8 | 96,2 |
janv. 2017 | 87,4 | 95,9 |
févr. 2017 | 85,9 | 95 |
mars 2017 | 86,6 | 94,8 |
avril 2017 | 85,2 | 93,6 |
mai 2017 | 85,3 | 93,5 |
juin 2017 | 84,3 | 92,4 |
juil. 2017 | 84,3 | 92,1 |
août 2017 | 85 | 92,1 |
sept. 2017 | 83,5 | 91 |
oct. 2017 | 83,5 | 90,7 |
nov. 2017 | 82,7 | 90,1 |
déc. 2017 | 83,1 | 90,3 |
janv. 2018 | 82,1 | 89,5 |
févr. 2018 | 82,3 | 89 |
mars 2018 | 80 | 87,9 |
avril 2018 | 79,9 | 88,1 |
mai 2018 | 78,7 | 87,3 |
juin 2018 | 78,1 | 87,3 |
juil. 2018 | 78,6 | 87,7 |
août 2018 | 78 | 88,2 |
sept. 2018 | 79 | 88,5 |
oct. 2018 | 78,6 | 89,4 |
nov. 2018 | 77,7 | 89,3 |
déc. 2018 | 78,2 | 89,4 |
janv. 2019 | 79,1 | 90,1 |
févr. 2019 | 78,7 | 90 |
mars 2019 | 78,3 | 89,7 |
avril 2019 | 79 | 89,9 |
mai 2019 | 77,9 | 89,6 |
juin 2019 | 77 | 88,8 |
juil. 2019 | 77,6 | 88,8 |
août 2019 | 77,2 | 87,7 |
sept. 2019 | 75,8 | 87 |
oct. 2019 | 75,6 | 86 |
nov. 2019 | 75,3 | 85,3 |
déc. 2019 | 74,1 | 84,8 |
janv. 2020 | 71,5 | 82,7 |
févr. 2020 | 69,2 | 81,5 |
mars 2020 | 66,8 | 78,2 |
avril 2020 | 62,4 | 73 |
mai 2020 | 59,9 | 68,8 |
juin 2020 | 58,3 | 66,6 |
juil. 2020 | 55 | 63,9 |
août 2020 | 54,5 | 63,1 |
sept. 2020 | 52,3 | 60,6 |
oct. 2020 | 48,8 | 57,3 |
nov. 2020 | 46,3 | 54,6 |
déc. 2020 | 44 | 51,8 |
- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
graphiqueFigure 6 – Évolution des défaillances d'entreprises
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
Nomenclature d'activités française / NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Nomenclature agrégée - NA, 2008
Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.
La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.
Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.
Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :
· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;
· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.
Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.
· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;
· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;
· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.
Entreprise
L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Établissement
L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...
Pour en savoir plus
« Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire », Insee Première n° 1837, février 2021