Bilan économique 2019 - Auvergne-Rhône-Alpes
Confirmant la trajectoire des deux années passées, l’économie régionale poursuit sur sa lancée en 2019. En Auvergne-Rhône-Alpes, l’emploi salarié continue de croître à un rythme de 1 % et le chômage poursuit son recul. Le nombre de créations d’entreprises bat un nouveau record et impacte l’ensemble des secteurs d’activité. Celui de la construction est cependant marqué par une année en demi-teinte. Le marché automobile se porte bien et le trafic aérien atteint un nouveau record. La fréquentation touristique de la région dépasse le niveau très élevé de l’an passé, portée par les nuitées hôtelières. Ce panorama résolument positif sera rapidement mis à mal début 2020 par l’arrivée de l’épidémie de la Covid-19, qui a entraîné, dès le 17 mars, la mise en sommeil d’une grande partie de l’économie. Pendant la période de confinement, l’activité économique aurait baissé d’un tiers en deçà de son niveau en situation « normale » d’activité.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2019 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Cette année, la situation exceptionnelle de la pandémie dans les premiers mois de 2020 introduit une rupture avec la dynamique de 2019 et remet en question les éventuelles prévisions réalisées précédemment. Ainsi, ces bilans rendent également compte de la crise, uniquement sur la période de confinement.
Démographie des entreprises - Les créations d’entreprises au sommet Bilan économique 2019
Annelise Robert (Insee)
L’année 2019 est la plus dynamique pour les créations d’entreprises depuis longtemps. Elles sont en nette hausse dans tous les départements et dans tous les secteurs, notamment grâce à l’importante vitalité des immatriculations de micro-entreprises. Le nombre de défaillances continue de baisser.
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 22
Paru le :18/06/2020
En Auvergne-Rhône-Alpes, pour la première fois depuis vingt ans, les créations d’entreprises dépassent, en 2019, le seuil des 100 000 immatriculations annuelles. Depuis cinq ans, les créations d’entreprises sont en forte accélération. Le nombre de nouvelles immatriculations croît de 22,6 % (figure 1), soit six points de plus qu’en 2018. Cette croissance est bien plus dynamique qu’au niveau national (+ 17,9 % en 2019 après + 16,9 %). L’année 2020 devrait cependant stopper net cette hausse (encadré).
tableauFigure 1 – Auvergne-Rhône-Alpes parmi les régions les plus dynamiquesÉvolution annuelle régionale des créations d'entreprises
Zonage | Valeur |
---|---|
Île-de-France | 15,1 |
Centre - Val de Loire | 19,4 |
Bourgogne-Franche-Comté | 19,7 |
Normandie | 19,8 |
Hauts-de-France | 23,3 |
Grand Est | 18,2 |
Pays-de-la-Loire | 23,7 |
Bretagne | 19,0 |
Nouvelle Aquitaine | 15,7 |
Occitanie | 20,0 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 22,6 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 16,3 |
Corse | 14,8 |
Guadeloupe | 7,8 |
Martinique | 14,6 |
Guyane | 1,3 |
La Réunion | 6,0 |
Mayotte | 34,6 |
- Champ : France entière, y compris micro-entrepreneurs.
- Ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 1 – Auvergne-Rhône-Alpes parmi les régions les plus dynamiquesÉvolution annuelle régionale des créations d'entreprises

- Champ : France entière, y compris micro-entrepreneurs.
- Ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Tous les départements connaissent une forte croissance. La moins élevée est celle du Puy-de-Dôme à 11,7 % (figure 2). L’Ain, la Loire et le Rhône totalisent à eux trois presque la moitié des créations régionales et augmentent à un rythme proche ou supérieur à 25 %.
tableauFigure 2 – Davantage de disparités départementales pour les créations d’entreprises individuellesCréations d'entreprises par département
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Régime de micro-entrepreneur | Ensemble | ||
---|---|---|---|---|---|
Évolution 2019/2018 | Évolution 2019/2018 | Évolution 2019/2018 | Créations en 2019 (nombre) | Évolution 2019/2018 | |
Ain | 8,6 | 16,9 | 47,9 | 6 451 | 26,8 |
Allier | 1,0 | 8,8 | 35,8 | 2 165 | 14,6 |
Ardèche | 9,4 | 1,4 | 38,7 | 3 092 | 16,3 |
Cantal | 19,0 | 2,1 | 46,8 | 790 | 17,4 |
Drôme | 12,0 | 3,7 | 44,8 | 5 917 | 21,3 |
Isère | 5,0 | 17,8 | 34,8 | 15 651 | 22,6 |
Loire | 15,0 | 22,3 | 44,2 | 7 803 | 28,0 |
Haute-Loire | 12,3 | 8,9 | 36,1 | 1 621 | 17,5 |
Puy-de-Dôme | 8,5 | 11,9 | 13,6 | 5 656 | 11,7 |
Rhône | 11,0 | 15,1 | 37,9 | 34 987 | 24,9 |
Savoie | 5,8 | -1,7 | 40,8 | 5 800 | 16,9 |
Haute-Savoie | 5,8 | 14,1 | 41,7 | 10 343 | 23,8 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 9,1 | 12,8 | 37,9 | 100 276 | 22,6 |
France entière | 8,6 | 15,7 | 25,3 | 815 257 | 17,9 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les micro-entrepreneurs dynamisent les immatriculations
Près de la moitié des immatriculations régionales se font sous le statut de micro-entrepreneur (figure 3). Ces créations d’entreprises, en importante accélération (+ 38 % après + 27 % en 2018), tirent la croissance globale dans tous les départements de la région. Au niveau national, le rythme est moins marqué (+ 25 %). En excluant ce statut, les créations d’entreprises n’augmentent que de 11 % en Auvergne-Rhône-Alpes et de 12 % en France. Les demandes de nouvelles sociétés représentent un quart des immatriculations. Elles sont également en accélération (+ 9,1 % soit un gain de six points). L’Allier est le seul département où les créations de sociétés ralentissent en 2019 (+ 1 % après + 6,5 %). Les créations d’entreprises individuelles augmentent de 12,8 %, cadence moins soutenue qu’en France (+ 15,7 %) et que l’année précédente (+ 17,2 %). La situation varie selon les départements de – 1,7 % en Savoie à + 22,3 % dans la Loire.
tableauFigure 3 – 2019 au sommetCréations d'entreprises - Auvergne-Rhône-Alpes
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2010 | 17 784 | 13 675 | 40 819 |
2011 | 18 388 | 12 863 | 33 161 |
2012 | 17 618 | 12 133 | 35 233 |
2013 | 17 671 | 15 313 | 31 258 |
2014 | 18 202 | 15 287 | 33 234 |
2015 | 18 786 | 18 046 | 25 737 |
2016 | 20 246 | 19 795 | 24 904 |
2017 | 21 566 | 20 894 | 27 700 |
2018 | 22 243 | 24 492 | 35 080 |
2019 | 24 270 | 27 634 | 48 372 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 3 – 2019 au sommetCréations d'entreprises - Auvergne-Rhône-Alpes

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Croissance encore très forte dans tous les secteurs
Les créations d’entreprises industrielles, qui ne représentent qu’un vingtième des immatriculations, progressent fortement, à + 46,2 %, du fait des micro-entreprises dont le nombre fait plus que doubler et des entreprises individuelles également en forte croissance (figure 4). En France, la tendance est moins forte (+ 33,5 %).
tableauFigure 4 – Tous les secteurs en forte croissanceÉvolution du nombre de créations d'entreprises entre 2018 et 2019 - Auvergne-Rhône-Alpes
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | 9,1 | 12,8 | 37,9 | 22,6 |
Industrie | 7,6 | 40,9 | 112,3 | 46,2 |
Construction | 11,1 | 21,6 | 56,1 | 22,7 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | 2,7 | 1,5 | 54,3 | 22,2 |
Services aux entreprises | 15 | 14,5 | 31 | 22,5 |
Services aux particuliers | 1,6 | 9,3 | 26,1 | 18,4 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 4 – Tous les secteurs en forte croissanceÉvolution du nombre de créations d'entreprises entre 2018 et 2019 - Auvergne-Rhône-Alpes

- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Le secteur de la construction représente plus d’une création d’entreprise sur dix et augmente de 22,7 %, un rythme plus rapide qu’en France. L’Allier, l’Ardèche, le Cantal et le Puy-de-Dôme connaissent des hausses timides (entre 3 et 7 %) alors que les autres départements sont plus dynamiques.
Plus d’une création sur quatre se fait dans le secteur du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration. Les immatriculations y augmentent de 22,2 %, presque uniquement grâce aux micro-entrepreneurs (+ 54,3 %). Cette activité risque de connaître un arrêt brutal en 2020 du fait de la crise sanitaire survenue mi-mars.
Un tiers des créations concernent les services aux entreprises et leur nombre augmente de 22,5 %, soit trois points de plus qu’au national. Le Cantal (+ 1,2 %) et le Puy-de-Dôme (+ 7,9 %) sont les départements aux évolutions les moins accentuées. Les demandes d’enregistrement de sociétés et d’entreprises individuelles progressent deux fois moins rapidement (autour de 15 %) que celles des micro-entreprises.
Les créations d’entreprises de services aux particuliers sont les moins dynamiques. Elles sont en hausse de 18,4 %, évolution semblable à celle de la France. Les nouvelles sociétés dans cette activité sont peu nombreuses dans la région (+ 1,6 %), certains départements comme l’Ain, l’Allier, la Haute-Loire et la Haute-Savoie en immatriculant moins qu’en 2018.
2019, point bas pour les défaillances d’entreprises depuis onze ans
En 2019, 5 950 défaillances d’entreprises ont été jugées en Auvergne-Rhône-Alpes, soit 3,3 % de moins qu’un an auparavant. En France, la baisse est plus marquée (– 5,2 %). La région enregistre de moins en moins de fermetures depuis six ans et atteint cette année le plus faible nombre de cessations depuis 2007 (figure 5), avant une probable augmentation en 2020 du fait de la crise sanitaire. Le secteur des services aux particuliers est le seul, avec l’agriculture, à cumuler un plus grand nombre de fermetures en 2019 (+ 1,9 %). Les autres domaines d’activité sont en baisse (figure 6). La sphère du commerce, transport, hébergement et restauration recense le plus grand nombre de cessations d’activité.
tableauFigure 5 – 2019, retour au niveau de 2007Évolution des défaillances d'entreprises
Auvergne-Rhône-Alpes | France entière | |
---|---|---|
déc. 2005 | 76,3 | 81,8 |
janv. 2006 | 76,5 | 81,1 |
févr. 2006 | 76,4 | 80,2 |
mars 2006 | 75,9 | 79,8 |
avril 2006 | 75,8 | 78,9 |
mai 2006 | 75,4 | 78,3 |
juin 2006 | 75,9 | 77,9 |
juil. 2006 | 76,3 | 77,9 |
août 2006 | 76,8 | 78,1 |
sept. 2006 | 76 | 78 |
oct. 2006 | 77,3 | 78,4 |
nov. 2006 | 77,5 | 78,9 |
déc. 2006 | 78 | 79,4 |
janv. 2007 | 78,1 | 80,1 |
févr. 2007 | 78,3 | 81,2 |
mars 2007 | 80 | 81,9 |
avril 2007 | 80,1 | 82,5 |
mai 2007 | 80 | 82,9 |
juin 2007 | 79,9 | 83,6 |
juil. 2007 | 81,1 | 84,5 |
août 2007 | 80,9 | 84,5 |
sept. 2007 | 81 | 84,5 |
oct. 2007 | 81,2 | 85,3 |
nov. 2007 | 81,8 | 85,1 |
déc. 2007 | 81,3 | 85,1 |
janv. 2008 | 81 | 85,1 |
févr. 2008 | 81,5 | 85,5 |
mars 2008 | 81 | 85,2 |
avril 2008 | 81,7 | 86,4 |
mai 2008 | 82,2 | 86,2 |
juin 2008 | 81,8 | 86,2 |
juil. 2008 | 82,6 | 86,6 |
août 2008 | 83,3 | 86,8 |
sept. 2008 | 83,7 | 88,1 |
oct. 2008 | 85,1 | 89,2 |
nov. 2008 | 85,7 | 90,2 |
déc. 2008 | 88,2 | 92,1 |
janv. 2009 | 90,4 | 93,4 |
févr. 2009 | 93,8 | 94,8 |
mars 2009 | 96,6 | 97,6 |
avril 2009 | 99,7 | 98,9 |
mai 2009 | 101,7 | 100,4 |
juin 2009 | 104,3 | 101,8 |
juil. 2009 | 105,6 | 103 |
août 2009 | 106,3 | 103,7 |
sept. 2009 | 109 | 105 |
oct. 2009 | 108,3 | 104,7 |
nov. 2009 | 108,8 | 105,1 |
déc. 2009 | 109,8 | 104,8 |
janv. 2010 | 110,2 | 104,8 |
févr. 2010 | 109,5 | 104,8 |
mars 2010 | 108,8 | 104,8 |
avril 2010 | 107,4 | 103,8 |
mai 2010 | 107,1 | 103,7 |
juin 2010 | 106,6 | 103,7 |
juil. 2010 | 104,7 | 103 |
août 2010 | 104,3 | 103,1 |
sept. 2010 | 102,3 | 102,1 |
oct. 2010 | 102,4 | 101,3 |
nov. 2010 | 102,2 | 100,9 |
déc. 2010 | 100 | 100 |
janv. 2011 | 99,2 | 100,1 |
févr. 2011 | 98 | 100 |
mars 2011 | 97,5 | 99,4 |
avril 2011 | 97,1 | 99 |
mai 2011 | 98,2 | 100,3 |
juin 2011 | 96,9 | 99,3 |
juil. 2011 | 96,1 | 98,7 |
août 2011 | 96,1 | 98,7 |
sept. 2011 | 96,9 | 98,4 |
oct. 2011 | 96,6 | 98,5 |
nov. 2011 | 95,9 | 98,8 |
déc. 2011 | 97 | 98,6 |
janv. 2012 | 98 | 99,4 |
févr. 2012 | 98 | 99,4 |
mars 2012 | 97,6 | 98,7 |
avril 2012 | 97,7 | 99 |
mai 2012 | 96,9 | 97,6 |
juin 2012 | 97,8 | 97,6 |
juil. 2012 | 99,7 | 99 |
août 2012 | 99,6 | 98,8 |
sept. 2012 | 99,3 | 98,4 |
oct. 2012 | 101,3 | 100 |
nov. 2012 | 102,1 | 100,1 |
déc. 2012 | 102,9 | 101,3 |
janv. 2013 | 103,1 | 101 |
févr. 2013 | 104,8 | 100,8 |
mars 2013 | 105,2 | 100,6 |
avril 2013 | 106,4 | 101,8 |
mai 2013 | 106,5 | 102 |
juin 2013 | 107 | 102,4 |
juil. 2013 | 107,9 | 103,1 |
août 2013 | 108,1 | 103 |
sept. 2013 | 108,1 | 103,8 |
oct. 2013 | 109,5 | 103,8 |
nov. 2013 | 109,4 | 103,6 |
déc. 2013 | 108,9 | 103,6 |
janv. 2014 | 109,2 | 103,8 |
févr. 2014 | 108,7 | 104,8 |
mars 2014 | 107,2 | 104,8 |
avril 2014 | 107,5 | 105 |
mai 2014 | 106 | 104,5 |
juin 2014 | 105,7 | 104,7 |
juil. 2014 | 106,7 | 104,7 |
août 2014 | 107,3 | 104,7 |
sept. 2014 | 108,2 | 105 |
oct. 2014 | 107,3 | 104,8 |
nov. 2014 | 108,1 | 104,9 |
déc. 2014 | 107,7 | 103,4 |
janv. 2015 | 108,4 | 103,9 |
févr. 2015 | 107,2 | 103,8 |
mars 2015 | 110,8 | 105,6 |
avril 2015 | 110,7 | 105,7 |
mai 2015 | 109 | 103,5 |
juin 2015 | 110 | 105 |
juil. 2015 | 109 | 104,5 |
août 2015 | 107,9 | 104,1 |
sept. 2015 | 107,3 | 104,3 |
oct. 2015 | 105,7 | 102,9 |
nov. 2015 | 104,9 | 103,2 |
déc. 2015 | 106,3 | 104,4 |
janv. 2016 | 104,4 | 103,2 |
févr. 2016 | 104,4 | 102,6 |
mars 2016 | 103,1 | 101,2 |
avril 2016 | 101,2 | 100,2 |
mai 2016 | 103,7 | 102,6 |
juin 2016 | 102,7 | 101,2 |
juil. 2016 | 100,2 | 99,7 |
août 2016 | 100,2 | 99,6 |
sept. 2016 | 100 | 98,6 |
oct. 2016 | 99,1 | 98,3 |
nov. 2016 | 99 | 97,8 |
déc. 2016 | 96,1 | 96,2 |
janv. 2017 | 96,3 | 95,9 |
févr. 2017 | 97,2 | 95 |
mars 2017 | 96,4 | 94,8 |
avril 2017 | 96 | 93,6 |
mai 2017 | 95,9 | 93,5 |
juin 2017 | 95 | 92,4 |
juil. 2017 | 94,6 | 92,1 |
août 2017 | 94,7 | 92,1 |
sept. 2017 | 93 | 91 |
oct. 2017 | 92,7 | 90,7 |
nov. 2017 | 91,8 | 90,1 |
déc. 2017 | 92,1 | 90,3 |
janv. 2018 | 90,6 | 89,5 |
févr. 2018 | 89,1 | 89 |
mars 2018 | 88 | 87,9 |
avril 2018 | 87,9 | 88,1 |
mai 2018 | 86,9 | 87,3 |
juin 2018 | 87 | 87,3 |
juil. 2018 | 87,3 | 87,7 |
août 2018 | 86,9 | 88,2 |
sept. 2018 | 86,5 | 88,5 |
oct. 2018 | 87,6 | 89,4 |
nov. 2018 | 87,4 | 89,3 |
déc. 2018 | 87,2 | 89,5 |
janv. 2019 | 87 | 90,1 |
févr. 2019 | 86,7 | 90,1 |
mars 2019 | 86,1 | 89,7 |
avril 2019 | 86,4 | 90 |
mai 2019 | 86,2 | 89,7 |
juin 2019 | 84,9 | 88,9 |
juil. 2019 | 85,8 | 88,9 |
août 2019 | 85,1 | 87,8 |
sept. 2019 | 85,4 | 87,1 |
oct. 2019 | 84,6 | 86,1 |
nov. 2019 | 84,5 | 85,3 |
déc. 2019 | 84,3 | 84,8 |
- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20 mars 2020).
graphiqueFigure 5 – 2019, retour au niveau de 2007Évolution des défaillances d'entreprises

- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20 mars 2020).
tableauFigure 6 – Les défaillances en hausse dans les services aux particuliersÉvolution des défaillances d'entreprises selon le secteur d'activité entre 2018 et 2019
Auvergne-Rhône-Alpes | France entière | |
---|---|---|
Ensemble ¹ | -3,3 | -5,2 |
Industrie | -6,6 | -12 |
Construction | -2,9 | -6,7 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -5,2 | -3,9 |
Services aux entreprises | -2,8 | -3,6 |
Services aux particuliers ² | 1,9 | -4,5 |
- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20 mars 2020).
graphiqueFigure 6 – Les défaillances en hausse dans les services aux particuliersÉvolution des défaillances d'entreprises selon le secteur d'activité entre 2018 et 2019

- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 20 mars 2020).
L’Ain, le Puy-de-Dôme, le Rhône et la Savoie, qui cumulent presque la moitié des fermetures régionales, déclarent plus de défaillances d’entreprises en un an. Les autres départements enregistrent des baisses plus ou moins conséquentes, de – 1,5 % en Isère jusqu’à – 28,1 % en Ardèche.
Encadré - Situation début 2020 : « le grand plongeon » ?
L’année 2020 a commencé sur les chapeaux de roue avec des immatriculations encore records, supérieures aux années précédentes pour les mois de janvier et février, en France comme dans la région. La crise sanitaire impacte les créations dès le mois de mars, en chute de 17,5 % par rapport au mois précédent. Avril 2020 voit deux fois moins de demandes d’immatriculation qu’un an auparavant, la plupart concernant des micro-entreprises. Seul le Cantal, plus petit département, enregistre un regain d’activité en avril.
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.
La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.
Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :
- l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
- le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
- la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.
On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.
Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.
La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.
Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.
Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Le micro-entrepreneur bénéficie ainsi notamment :
– du régime fiscal de la micro-entreprise ;
– du régime micro-social ;
– d'une exonération ou d’une franchise de TVA.
Le régime peut concerner des activités commerciales, artisanales ou libérales, à titre principal ou complémentaire.
Sont exclus du régime :
– les activités rattachées à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;
– les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav (professions juridiques et judiciaires, professions de santé, experts comptables, agents généraux d’assurance...) ;
– les activités relevant de la TVA immobilière (opérations des marchands de biens, lotisseurs, agents immobiliers…);
– les activités artistiques relevant de la Maison des artistes ou de l’association Agessa ;
– les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise ;
– le cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculé et relevant de la Sécurité sociale des indépendants.
Le régime de l’auto-entrepreneur a été initialement créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) n°2008-776 du 4 août 2008 et est entré en vigueur au 1er janvier 2009.
La loi Pinel du 18 juin 2014 l’a transformé en régime du micro-entrepreneur à partir du 19 décembre 2014. Elle lui a imposé de nouvelles obligations comme l’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans. Elle a également mis fin à l’exonération de la taxe pour frais de chambre consulaire et exigé le paiement de la cotisation foncière des entreprises dès la deuxième année d’activité et non plus à partir de la quatrième année. Elle a aussi prévu la fusion du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social à partir du 1er janvier 2016.
Ainsi, depuis cette date, les entrepreneurs individuels relevant du régime fiscal de la micro-entreprise sont automatiquement soumis au régime micro-social.
Depuis le 1er janvier 2023, les seuils de chiffre d’affaires permettant l’accès au régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social ont été doublés. Ils s’appliquent désormais aux entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année civile précédente ou de l’avant-dernière année n’excède pas :
- 188 700 euros pour une activité de vente de marchandises, d'objets, d'aliments à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement ;
- 77 700 euros pour une activité de prestations de services ou une profession libérale.
Ce régime doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
- Depuis janvier 2011, le micro-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de la micro-entreprise.
- Ce régime doit être distingué à la fois du régime micro-fiscal (dit parfois régime fiscal de la micro-entreprise) ainsi que de la catégorie des microentreprises définie par l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques les services administratifs et de soutien.
Les activités scientifiques et techniques requièrent un niveau de formation élevé et apportent aux utilisateurs des connaissances et compéténces spécialisées, contrairement aux services administratifs et de soutien, qui n'ont pas pour objectif premier le transfert de connaissances spécialisées.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, les services juridiques, les activités de contrôle, de location sont des services aux entreprises, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les particuliers.
Ils sont détaillés dans la nomenclature d'activité française (NAF rév.2).
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
L'Insee classant les services marchands en fonction de leur utilisateur principal, la blanchisserie ou la réparation sont des services aux particuliers, même lorsqu'ils sont partiellement consommés par les entreprises.
Pour en savoir plus
« Conjoncture régionale », Tableau de bord de conjoncture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, thème Entreprises