Insee Conjoncture CorseUn chômage bien orienté mais une saison touristique en retrait Note de conjoncture régionale – 3ᵉ trimestre 2019

Marie-Pierre Nicolai (Insee)

Au 3trimestre 2019, la progression de l’emploi salarié faiblit en Corse. Elle s’établit, comme au niveau national, à 0,2 %. L’activité se contracte dans le secteur industriel, la construction ne crée pas d’emploi et le tertiaire marchand reste quasi stable. Néanmoins, l’emploi s’étoffe légèrement dans le tertiaire non marchand. Le taux de chômage insulaire baisse encore ce trimestre. Il atteint 8,4 % de la population active, et devient inférieur de 0,2 point au taux de chômage national. Le nombre de demandeurs d’emploi reste en diminution, pour tous les publics et toutes les tranches d’âges. Dans la construction, les autorisations de construire ralentissent, mais les mises en chantier restent dynamiques. Les voyants sont au vert pour les créations d’entreprises, particulièrement toniques ce trimestre, et les défaillances s’orientent à la baisse. Du côté des transports de passagers, la diminution du début d’année se confirme et le trafic de marchandises faiblit aussi ce trimestre. Enfin, le 3trimestre 2019 est marqué par un repli de la fréquentation des hôtels et campings insulaires, par rapport à l’an dernier.

Insee Conjoncture Corse
No 28
Paru le :Paru le16/01/2020
Marie-Pierre Nicolai (Insee)
Insee Conjoncture Corse No 28- Janvier 2020

La croissance de l’emploi faiblit encore

Au 3trimestre 2019, la Corse comptabilise 116 600 emplois salariés. La croissance régionale de l’emploi est de 0,2 %, après + 0,4 % au 2trimestre 2019. Après plusieurs trimestres plus dynamiques, l’évolution de l’emploi insulaire retrouve le niveau national. Cette faible croissance touche autant le secteur privé (+ 0,2 % après + 0,4 %) que le secteur public (+ 0,3 % après + 0,6 %).

Toutefois, sur un an, l’emploi régional progresse de plus de 2 000 salariés (+ 1,8 %), dont 1 550 dans le privé (+ 1,9 %). Une croissance plus soutenue qu’au niveau national, où l’emploi privé progresse de 1,2 % sur un an (figure 1).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Corse Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Corse Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,06 100,19 100,28 100,25
T2 2011 100,57 100,29 100,91 100,39
T3 2011 100,81 100,25 100,97 100,41
T4 2011 100,75 100,3 100,87 100,43
T1 2012 101,31 100,31 101,61 100,38
T2 2012 101,3 100,28 101,49 100,31
T3 2012 101,49 100,14 101,56 100,07
T4 2012 101,89 100,03 101,9 99,95
T1 2013 101,86 100,02 101,82 99,9
T2 2013 101,9 99,91 101,62 99,64
T3 2013 102,12 100,08 101,9 99,8
T4 2013 102,68 100,37 102,32 99,95
T1 2014 103,11 100,41 102,63 99,89
T2 2014 103,25 100,43 102,73 99,93
T3 2014 103,45 100,32 102,61 99,76
T4 2014 103,45 100,43 102,5 99,82
T1 2015 103,53 100,37 102,45 99,77
T2 2015 103,84 100,61 102,82 99,98
T3 2015 104,25 100,68 103,14 100,1
T4 2015 104,4 100,88 102,8 100,34
T1 2016 104,79 101,04 103,09 100,53
T2 2016 105,38 101,31 103,87 100,83
T3 2016 105,78 101,57 104,33 101,12
T4 2016 105,37 101,7 104,3 101,25
T1 2017 106,22 102,1 105,53 101,71
T2 2017 106,81 102,44 106,16 102,11
T3 2017 106,42 102,67 105,86 102,49
T4 2017 106,7 103,05 106,35 103,01
T1 2018 108,03 103,26 108,05 103,27
T2 2018 109,24 103,32 109,56 103,42
T3 2018 109,03 103,45 109,09 103,58
T4 2018 108,99 103,7 108,79 103,88
T1 2019 110,27 104,11 110,52 104,4
T2 2019 110,77 104,33 110,97 104,63
T3 2019 111,01 104,51 111,16 104,81
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi régional diminue ce trimestre dans l’industrie. L’activité régresse notamment dans le secteur de fabrication de denrées alimentaires et boissons (- 0,7 %). Et elle reste soutenue dans la fabrication d’autres produits industriels (+ 1,0 %). Sur un an, le secteur industriel compte 168 emplois supplémentaires en Corse.

Les créations d'emploi dans la construction s'interrompent ce trimestre (+ 0,1 %), prolongeant ainsi le ralentissement du 2trimestre 2019. Sur un an ce secteur affiche 390 créations d’emplois salariés.

Dans le tertiaire marchand, l’emploi salarié est quasi stable au cours du trimestre (+ 0,1 %). Les secteurs de l’hébergement et restauration (+ 0,6 %), du commerce et réparations automobiles (+ 0,3 %) et des activités scientifiques et techniques (+ 0,3 %) restent dynamiques. Au contraire, les autres activités de services et du transport & entreposage sont en baisse (- 1,4 % et - 0,3 %). Sur un an, l’emploi dans le tertiaire marchand progresse de 1,4 %. Les créations annuelles sont portées par les secteurs du commerce et réparations automobiles (313), l’hébergement et restauration (317).

Dans le tertiaire non marchand, l’emploi reste bien orienté avec une hausse de 0,5 % ce trimestre et de 1,5 % sur un an (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Corse

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Corse (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,28 101,77 100,25 99,52
T2 2011 101,13 102,87 100,85 99,55
T3 2011 101,28 103,39 100,61 99,95
T4 2011 101,29 103,91 100,39 99,8
T1 2012 102,4 104,26 101,22 100,09
T2 2012 102,51 104,73 100,78 100,46
T3 2012 101,91 104,12 101,06 100,88
T4 2012 102,2 103,45 101,47 101,46
T1 2013 100,89 103,66 101,51 101,77
T2 2013 100,53 104,75 101,25 102,06
T3 2013 100,71 104,88 101,51 102,33
T4 2013 99,48 104,93 102,22 103,24
T1 2014 99,16 105,67 102,59 103,71
T2 2014 98,2 105,04 103,05 103,94
T3 2014 96,29 104,75 103,24 104,73
T4 2014 95,33 104,85 103,07 105,09
T1 2015 94,19 105,07 103,47 105,22
T2 2015 92,77 105,48 104,15 105,36
T3 2015 91,73 105,75 105,04 105,43
T4 2015 90,27 105,45 105,44 105,87
T1 2016 89,51 106,29 106,12 105,66
T2 2016 89,27 107,2 106,81 106,18
T3 2016 89,26 108,87 107,72 106,38
T4 2016 89,18 107,98 107,35 105,69
T1 2017 89,32 106,31 108,5 105,61
T2 2017 89,54 107,78 109,71 105,83
T3 2017 89,02 107,83 109,46 105,12
T4 2017 90,31 106,55 109,91 105,03
T1 2018 91,43 107,67 112,17 105,33
T2 2018 92,39 109,24 113,8 105,76
T3 2018 93,81 108,8 112,77 105,8
T4 2018 94,88 110,37 111,92 106,2
T1 2019 97,11 112,55 113,85 106,26
T2 2019 97,15 112,94 114,25 106,81
T3 2019 97,2 111,53 114,36 107,35
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Corse

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Au niveau départemental, au 3trimestre 2019, l’emploi est stable en Corse-du-sud (0,0 %) et plus dynamique en Haute-Corse (+ 0,4 %). Malgré tout, sur un an, les créations d’emplois restent bien orientées dans les deux départements avec un solde positif de 2,2 % en Corse-du-sud et 1,3 % en Haute-Corse.

Avertissement emploi

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Le taux de chômage régional devient inférieur au niveau national

Au 3trimestre 2019, le taux de chômage insulaire s’établit à 8,4 % de la population active. En baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent (figure 3), il est à présent inférieur au niveau national. En effet, en France hors Mayotte, le taux de chômage au sens du BIT progresse de 0,1 point et s’établit à 8,6 % de la population active.

En Corse-du-sud le taux de chômage perd 0,1 point par rapport au trimestre précédent, pour s’établir à 7,8 %. En Haute-Corse il régresse également de 0,2 point pour atteindre ce trimestre 9,0 % de la population active.

Figure 3Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Corse France hors Mayotte
T4 2010 9 9,2
T1 2011 9,1 9,1
T2 2011 9 9,1
T3 2011 9,2 9,2
T4 2011 9,3 9,4
T1 2012 9,3 9,5
T2 2012 9,5 9,7
T3 2012 9,4 9,8
T4 2012 9,9 10,1
T1 2013 10,1 10,3
T2 2013 10,3 10,5
T3 2013 10,3 10,3
T4 2013 10,3 10,1
T1 2014 10,2 10,1
T2 2014 10,5 10,2
T3 2014 10,8 10,3
T4 2014 11 10,4
T1 2015 11 10,3
T2 2015 11,2 10,5
T3 2015 11,1 10,4
T4 2015 10,7 10,2
T1 2016 10,7 10,2
T2 2016 10,5 10
T3 2016 10,4 9,9
T4 2016 10,5 10
T1 2017 10,1 9,6
T2 2017 10 9,5
T3 2017 10,2 9,6
T4 2017 9,5 8,9
T1 2018 9,8 9,2
T2 2018 9,4 9,1
T3 2018 9,2 9,1
T4 2018 9 8,8
T1 2019 9 8,7
T2 2019 8,5 8,5
T3 2019 8,4 8,6
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Des inscriptions à Pôle emploi en nette diminution

En Corse 20 980 personnes sont inscrites à Pôle emploi au 3trimestre 2019 et tenues de rechercher activement un emploi (catégorie A, B et C, données corrigées des variations saisonnières). Le nombre d’inscrits diminue encore ce trimestre de 2,5 %, après - 2,9 % au trimestre précédent. La tendance nationale reste également orientée à la baisse. Sur une année la diminution s’établit à - 5,2 % en Corse contre - 1,9 % en France.

Cette amélioration profite aux deux départements, mais est un peu plus rapide en Haute-Corse ce trimestre où elle atteint - 3 % contre - 2 % en Corse-du-sud. Sur un an le nombre de demandeurs d’emploi diminue respectivement de 6,1 % et 4,3 %.

Toutes les tranches d’âges sont concernées par la baisse trimestrielle du nombre d’inscrits. Elle est un peu plus marquée chez les hommes (- 2,9 %) que chez les femmes (- 2,2 %). La demande d’emploi diminue légèrement chez les moins de 25 ans (- 0,7 %), mais régresse nettement chez les personnes de 25 à 49 ans (- 2,8 %) comme chez les 50 ans et plus (- 2,8 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an est toujours orienté à la baisse. Il diminue encore ce trimestre de 4,5 %; soit une baisse 3 fois plus forte que pour les personnes inscrites depuis moins d’un an. Sur un an cette diminution s’établit respectivement à - 8,3 % et - 3,8 %.

Des autorisations de construction en recul pour le second trimestre consécutif

Le nombre de logements autorisés à la construction, en cumul annuel, régresse encore ce trimestre (- 6,9 %) pour s’établir à 5 900 permis fin septembre. Les autorisations diminuent surtout en Haute-Corse (- 14,3 %), elles demeurent stables en Corse-du-sud. Sur un an, les autorisations de construire restent cependant bien orientées (+ 7,2 %) (figure 4).

De même, le nombre de logements commencés est en croissance ce trimestre (+ 5,7 %), avec 5 100 mises en chantier en cumul annuel. La dynamique profite aux 2 départements, mais elle s’accentue surtout en Haute-Corse où le nombre de logements commencés progresse plus vite (+ 8,7 %) qu’en Corse-du-sud (+ 3,3 %). Sur un an, le nombre de logements mis en chantier progresse de 30,1 %.

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Corse France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 98,53 101,59
févr. 2011 88,24 101,8
mars 2011 89,71 101,24
avril 2011 89,71 101,05
mai 2011 89,71 102,66
juin 2011 92,65 102,92
juil. 2011 88,24 103,1
août 2011 86,76 104,3
sept. 2011 91,18 105,87
oct. 2011 91,18 106,54
nov. 2011 91,18 107,57
déc. 2011 89,71 108,66
janv. 2012 88,24 108,45
févr. 2012 86,76 108,64
mars 2012 89,71 108,6
avril 2012 89,71 109,06
mai 2012 86,76 107,66
juin 2012 83,82 107,15
juil. 2012 88,24 106,38
août 2012 88,24 106,57
sept. 2012 86,76 104,34
oct. 2012 86,76 103,84
nov. 2012 86,76 102,77
déc. 2012 86,76 100,96
janv. 2013 88,24 101,07
févr. 2013 92,65 102,54
mars 2013 92,65 102,87
avril 2013 92,65 101,17
mai 2013 91,18 99,22
juin 2013 89,71 97,5
juil. 2013 86,76 95,53
août 2013 83,82 92,45
sept. 2013 76,47 90,96
oct. 2013 70,59 90,37
nov. 2013 67,65 89,57
déc. 2013 64,71 88,67
janv. 2014 61,76 86,6
févr. 2014 57,35 83,57
mars 2014 48,53 82,65
avril 2014 48,53 81,41
mai 2014 48,53 81,41
juin 2014 48,53 81,48
juil. 2014 51,47 81,85
août 2014 52,94 81,62
sept. 2014 52,94 81,75
oct. 2014 52,94 80,85
nov. 2014 52,94 79,9
déc. 2014 52,94 79,8
janv. 2015 50 79,55
févr. 2015 48,53 79,02
mars 2015 52,94 78,12
avril 2015 52,94 79,09
mai 2015 52,94 78,56
juin 2015 52,94 79,44
juil. 2015 50 79,27
août 2015 51,47 80,22
sept. 2015 51,47 81,08
oct. 2015 55,88 81,73
nov. 2015 72,06 83,7
déc. 2015 108,82 84,94
janv. 2016 108,82 85,27
févr. 2016 114,71 86,76
mars 2016 114,71 87,08
avril 2016 119,12 88,06
mai 2016 114,71 90,06
juin 2016 116,18 90,46
juil. 2016 113,24 91,42
août 2016 110,29 92,51
sept. 2016 111,76 94,67
oct. 2016 110,29 95,36
nov. 2016 95,59 96,27
déc. 2016 61,76 97,34
janv. 2017 67,65 98,03
févr. 2017 66,18 98,17
mars 2017 70,59 100,29
avril 2017 67,65 100,15
mai 2017 72,06 100,94
juin 2017 75 102,01
juil. 2017 91,18 103,38
août 2017 91,18 103,75
sept. 2017 91,18 103,99
oct. 2017 89,71 104,41
nov. 2017 89,71 103,46
déc. 2017 88,24 103,19
janv. 2018 83,82 103,34
févr. 2018 82,35 103,9
mars 2018 77,94 102,52
avril 2018 77,94 102,48
mai 2018 82,35 102,18
juin 2018 82,35 100,76
juil. 2018 72,06 99,37
août 2018 72,06 98,95
sept. 2018 80,88 98,01
oct. 2018 82,35 97,84
nov. 2018 89,71 97,67
déc. 2018 92,65 96,33
janv. 2019 94,12 96,04
févr. 2019 97,06 94,67
mars 2019 98,53 94,11
avril 2019 100 94,46
mai 2019 95,59 93,87
juin 2019 92,65 93,71
juil. 2019 91,18 94,13
août 2019 92,65 93,25
sept. 2019 86,76 92,07
oct. 2019 85,29 92,8
nov. 2019 79,41 92,7
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Tonicité des créations d’entreprise

Au 3trimestre 2019, 1 316 entreprises ont été créées en Corse (données corrigées des variations saisonnières), soit 9,9 % de hausse par rapport au trimestre précédent (figure 5). Cette vigueur des créations est particulièrement marquée dans la construction (100 créations de plus qu’au précédent trimestre) et dans une moindre mesure dans le secteur de l’industrie qui gagne aussi une trentaine de nouvelles entreprises. Par rapport au 3trimestre 2018 les créations d’entreprises augmentent de 26,2 % en Corse et de 19,8 % au niveau national.

Figure 5Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Corse hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Corse y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 99,11 99,22 94,15 91,61
T2 2011 99,11 98,31 96,68 91,9
T3 2011 105,57 99,01 93,56 91,77
T4 2011 98,89 99,04 92,68 92,68
T1 2012 92,2 94,78 99,32 94,07
T2 2012 94,65 91,65 95,8 91,79
T3 2012 87,53 92,2 89,95 91,47
T4 2012 103,12 93,15 93,27 89,93
T1 2013 109,8 100,2 92,49 90,71
T2 2013 108,24 101,2 89,17 90,09
T3 2013 115,14 101,64 92 89,37
T4 2013 117,15 104,08 90,44 91,65
T1 2014 105,79 103,7 91,9 92,21
T2 2014 113,81 103,21 97,66 91,82
T3 2014 121,16 101,93 93,27 93,11
T4 2014 106,9 103,47 89,85 93,41
T1 2015 111,58 111,01 84,59 87,71
T2 2015 122,49 115,48 91,8 87,28
T3 2015 120,94 118,22 85,46 87,91
T4 2015 127,39 120,38 90,15 89,44
T1 2016 131,18 122,71 97,17 90,92
T2 2016 134,97 127,97 93,46 95,17
T3 2016 132,52 130,02 87,61 92,1
T4 2016 134,08 126,89 89,07 92,09
T1 2017 131,63 130,04 94,44 95,3
T2 2017 142,32 130,81 97,46 94,94
T3 2017 137,64 135,46 91,41 99,45
T4 2017 160,36 142,15 104,98 107,32
T1 2018 153,01 143,59 110,63 111,52
T2 2018 149,67 149 107,8 115,52
T3 2018 149,22 147,66 101,76 115,71
T4 2018 163,47 151,03 107,9 121,83
T1 2019 183,3 156,95 119,51 131,96
T2 2019 184,19 160,83 116,78 133,23
T3 2019 206,46 169,41 128,39 138,63
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Cumulées sur un an, 4 823 créations d’entreprises sont enregistrées dans la région (données brutes), soit une hausse de 5,0 % par rapport au précédent trimestre et une croissance de 10,9 % sur une année.

Avec 927 entreprises « classiques » (hors micro-entreprises) créées ce trimestre, un dynamisme des créations nettement supérieur à celui de la France (+ 12,1 % contre + 5,3 %). Par rapport au 3trimestre 2018, la progression des créations d’entreprises classiques est de 38,4 % en Corse (contre 14,7 % en France). Jamais les créations d’entreprises classiques n’ont été aussi dynamiques dans la région depuis 10 ans. Les créations sous le régime du micro-entrepreneur progressent également ce trimestre de 4,9 %. Ces 388 nouvelles entreprises ne représentent plus que 29,5 % de l’ensemble des créations d’entreprises régionales.

Baisse des défaillances d’entreprises

Les défaillances d’entreprises ralentissent nettement au 3ᵉ trimestre. Cumulées sur 12 mois, la Corse enregistre 419 défaillances d’entreprises fin septembre, soit une baisse de 4,8 % par rapport à la fin juin. Les secteurs les plus impactés par ces procédures demeurent ceux de la construction et de l’hébergement-restauration, ils représentent à eux seuls pès de la moitié de ces défaillances. Sur le trimestre, les dépôts de bilan d’entreprises régressent de 5,9 % en Haute-Corse et de 3,7 % en Corse-du-sud.

Sur un an, le nombre cumulé de défaillances d’entreprises croît de 1,9 % en Corse. Au niveau des départements, l’évolution annuelle est plus contrastée. Les dépôts de bilan progressent en effet de 14,3 % en Haute-Corse, alors qu’ils diminuent fortement (- 7,9 %) en Corse-du-sud (figure 6).

Figure 6Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Corse France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 98,78 100,05
févr. 2011 97,57 100,01
mars 2011 95,14 99,36
avril 2011 97,26 98,97
mai 2011 96,66 100,3
juin 2011 89,67 99,27
juil. 2011 89,36 98,66
août 2011 87,23 98,73
sept. 2011 84,8 98,35
oct. 2011 85,71 98,49
nov. 2011 86,02 98,79
déc. 2011 88,45 98,61
janv. 2012 86,32 99,39
févr. 2012 88,45 99,42
mars 2012 89,36 98,69
avril 2012 89,97 98,95
mai 2012 89,06 97,57
juin 2012 93,31 97,65
juil. 2012 94,83 99
août 2012 96,05 98,83
sept. 2012 97,26 98,38
oct. 2012 98,18 99,98
nov. 2012 95,74 100,13
déc. 2012 97,87 101,27
janv. 2013 103,95 101,04
févr. 2013 99,7 100,84
mars 2013 96,96 100,65
avril 2013 95,74 101,76
mai 2013 97,57 102,02
juin 2013 100,61 102,37
juil. 2013 101,52 103,12
août 2013 102,74 103,02
sept. 2013 109,42 103,82
oct. 2013 106,38 103,76
nov. 2013 106,08 103,59
déc. 2013 107,6 103,65
janv. 2014 104,26 103,82
févr. 2014 107,6 104,8
mars 2014 110,33 104,77
avril 2014 110,64 104,96
mai 2014 112,16 104,53
juin 2014 116,72 104,7
juil. 2014 115,81 104,7
août 2014 115,5 104,71
sept. 2014 113,68 105
oct. 2014 114,89 104,8
nov. 2014 114,29 104,87
déc. 2014 109,73 103,43
janv. 2015 107,9 103,92
févr. 2015 109,42 103,76
mars 2015 111,85 105,63
avril 2015 114,29 105,72
mai 2015 112,16 103,53
juin 2015 107,6 104,99
juil. 2015 103,04 104,53
août 2015 103,04 104,12
sept. 2015 102,13 104,29
oct. 2015 103,34 102,87
nov. 2015 106,08 103,15
déc. 2015 104,86 104,44
janv. 2016 103,95 103,2
févr. 2016 105,47 102,56
mars 2016 105,17 101,22
avril 2016 106,69 100,17
mai 2016 112,77 102,61
juin 2016 117,93 101,2
juil. 2016 128,27 99,75
août 2016 125,53 99,61
sept. 2016 129,79 98,56
oct. 2016 131,31 98,25
nov. 2016 136,17 97,8
déc. 2016 137,39 96,21
janv. 2017 137,69 95,95
févr. 2017 138,91 95,01
mars 2017 137,99 94,82
avril 2017 134,95 93,56
mai 2017 134,35 93,54
juin 2017 125,53 92,43
juil. 2017 121,88 92,05
août 2017 121,58 92,12
sept. 2017 119,76 91,03
oct. 2017 122,19 90,71
nov. 2017 120,36 90,09
déc. 2017 124,92 90,3
janv. 2018 126,75 89,5
févr. 2018 126,44 89,01
mars 2018 124,01 87,97
avril 2018 122,8 88,19
mai 2018 116,72 87,3
juin 2018 121,28 87,38
juil. 2018 124,92 87,78
août 2018 124,92 88,26
sept. 2018 124,92 88,54
oct. 2018 124,62 89,42
nov. 2018 125,84 89,37
déc. 2018 120,06 89,5
janv. 2019 122,8 90,19
févr. 2019 120,06 90,12
mars 2019 125,23 89,74
avril 2019 128,27 89,96
mai 2019 134,95 89,73
juin 2019 133,74 88,89
juil. 2019 131 88,8
août 2019 131 87,7
sept. 2019 127,36 87,04
oct. 2019 124,92 85,91
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Le trafic de passagers demeure orienté à la baisse en pleine saison

Le trafic de passagers diminue de - 3,8 % par rapport au 3ᵉ trimestre 2018, confirmant la tendance amorcée depuis le début de l’année 2019. Le nombre de voyageurs aériens recule de - 2,2 % et la chute du maritime s’accentue encore pour atteindre - 5,2 %. Après un mois de juillet en recul (- 5,9 %), le nombre de passagers progresse malgré tout au mois d’août de 0,5 %, en particulier grâce à l’aérien (+ 2,6 %). Le mois de septembre enregistre quant à lui une forte baisse (- 8,3 %) par rapport à la même période, un an auparavant, l’aérien recule de - 8,1 % et le maritime de - 8,5 % (figure 7). Enfin, au 3trimestre, 104 833 croisiéristes ont débarqué en Corse, soit un repli de - 17,1 % par rapport au 3trimestre 2018.

Figure 7Évolution du trafic de passagers

%
Évolution du trafic de passagers (%)
aérien maritime ensemble
Janvier 1,3 -2,7 -0,3
Février 2,1 3,7 2,7
Mars -5,9 -2,8 -4,6
Avril 10,0 4,2 7,5
Mai -7,2 -26,2 -15,8
Juin 7,3 5,3 6,4
Juillet -2,7 -8,7 -5,9
Aout 2,6 -1,0 0,5
Septembre -8,1 -8,5 -8,3
  • Note : Évolution par rapport au même mois de l’année précédente.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 7Évolution du trafic de passagers

  • Note : Évolution par rapport au même mois de l’année précédente.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Le trafic de marchandises marque le pas

Au 3trimestre 2019, le trafic total dans le transport maritime de fret, s’établit à 577 260 tonnes transportées.

En cumul annuel, il régresse de - 0,5 % par rapport au trimestre précédent (figure 8). Le transport de ciment diminue de près de 3 %, et les trafics de gaz et hydrocarbures de - 1,1 %. Le transport de roll diminue plus faiblement (- 0,2 %) que ce soit pour les échanges avec la France (- 0,3 %) ou l’Italie (- 0,2 %).

Figure 8Évolution du trafic de marchandises

Indice base 100 au T1 2012
Évolution du trafic de marchandises (Indice base 100 au T1 2012)
Ciment Gaz et hydrocarbures Roll
2012T1 100 100 100
2012T2 95 99 98
2012T3 97 96 97
2012T4 96 93 97
2013T1 90 87 94
2013T2 85 83 94
2013T3 81 87 92
2013T4 81 89 92
2014T1 77 87 91
2014T2 74 84 91
2014T3 74 82 90
2014T4 72 80 90
2015T1 76 85 91
2015T2 86 87 90
2015T3 92 87 91
2015T4 99 89 91
2016T1 100 84 91
2016T2 101 82 92
2016T3 101 78 93
2016T4 98 73 95
2017T1 100 72 98
2017T2 97 72 100
2017T3 97 75 99
2017T4 101 78 99
2018T1 99 80 100
2018T2 101 79 99
2018T3 98 75 100
2018T4 95 73 100
2019T1 96 70 101
2019T2 97 74 101
2019T3 94 73 101
  • Note : données trimestrielles. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 8Évolution du trafic de marchandises

  • Note : données trimestrielles. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Une saison en repli dans les hôtels et les campings

Ce trimestre, par rapport au 3trimestre 2018, le nombre de nuitées dans les hôtels recule de 2,8 %. Les mois de juillet et septembre enregistrent une chute de fréquentation de la clientèle française et étrangère, le nombre de nuitées diminue respectivement sur ces deux mois de - 3,6 % et - 4,7 % par rapport aux mêmes mois de l’année précédente. Le mois d’août résiste mieux avec une hausse de 1,2 % de la clientèle française toutefois insuffisante pour compenser la baisse de la clientèle étrangère (- 4,9 %). Au final, le nombre total des nuitées diminue également de 0,7 % en août. En cumul annuel, par rapport au trimestre précédent, la fréquentation hôtelière régionale diminue de 1,6 %, alors qu’elle stagne en France (0,1 %).

Dans les campings, les mois de juillet, août et septembre affichent, par rapport à 2018, un recul de 6,3 %, en lien avec la baisse de la clientèle française (- 2,5 %) et étrangère (- 12,4 %). La fréquentation touristique diminue nettement en juillet et août, (respectivement - 5,8 % et - 10,6 %). Le repli de la clientèle étrangère sur ces deux mois est plus marqué encore (- 18,7 % et - 14,9 %). Les touristes français, dont la fréquentation progresse malgré tout en juillet et septembre se font également plus rares en août (- 7,8 %). À l’exception du mois de septembre, en progression de 5,0 %, le repli des nuitées dans les campings a impacté l’ensemble de la saison (figure 9).

Dans les campings insulaires, la saison 2019 (s’étalant d’avril à septembre) s’achève également sur un recul de fréquentation de 6,9 % contrairement à l’ensemble des régions métropolitaines (+ 2,9 %).

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4e trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4e trimestre 2011)
Période Corse France entière
T4 2011 100,00 100,00
99,98 100,42
98,39 100,07
T3 2012 100,33 99,79
100,94 99,89
101,00 99,78
101,62 99,65
T3 2013 101,75 99,61
101,77 99,43
101,75 98,91
101,02 98,90
T3 2014 98,37 98,87
98,30 99,15
97,84 99,45
97,82 99,65
T3 2015 100,77 100,15
100,82 99,42
100,93 99,80
101,37 98,87
T3 2016 103,59 97,67
104,35 98,72
104,61 99,31
106,25 100,94
T3 2017 108,02 102,67
108,52 103,80
108,38 104,78
109,71 105,17
T3 2018 110,05 105,84
109,85 106,17
110,20 105,99
108,42 106,66
T32019 106,72 106,77
  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.
Avertissement tourisme - révision des séries concernant les hôtels à partir du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d'une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d'imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n'a pas d'impact sur les évolutions (en savoir plus). En raison de sa particularité, la Corse, bénéficie d’une méthode de redressement spécifique. Celle-ci est utilisée dans cette note de conjoncture. Les données présentées sur insee.fr sont issues de la méthode nationale.

Encadré Contexte national - La croissance française garde son rythme, portée par la demande intérieure

Au troisième trimestre 2019, la croissance française s’est de nouveau établie à + 0,3 %, portée par l’investissement des entreprises, notamment en services, et par la consommation des ménages, du fait de gains élevés de pouvoir d’achat en début d’année. Le commerce extérieur a quant à lui pesé une nouvelle fois sur la croissance.

D’ici la mi-2020, la croissance française serait comprise entre + 0,2 % et + 0,3 % par trimestre, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. La consommation des ménages garderait un rythme régulier, l’investissement des entreprises ralentirait tout en restant dynamique, tandis que le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 et l’acquis de croissance s’élèverait à + 0,9 % mi-2020. Le chômage poursuivrait sa baisse progressive pour atteindre 8,2 % à l’horizon de prévision.

Encadré Contexte international - La crainte d’un retournement conjoncturel global s’atténue

L’année 2019 aura été marquée par les nombreuses incertitudes qui ont pesé sur la croissance mondiale. Les difficultés du secteur automobile et le ralentissement de l’économie chinoise ont par exemple contribué au ralentissement global. Mais certaines incertitudes qui ont pénalisé jusqu’ici le commerce international semblent se réduire un peu : la perspective d’un Brexit sans accord paraît s’éloigner et les signes d’apaisement dans la guerre commerciale sino-américaine laissent attendre un rebond du commerce mondial. Par ailleurs, les mesures budgétaires contribueraient à soutenir l’activité en zone euro.