Insee Conjoncture GuyaneUne conjoncture économique favorable Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2019

Béatrice Céleste, Floraline Cratère, Marion Lauvaux (Insee)

Les indicateurs économiques sont orientés à la hausse en Guyane au 3e trimestre, dans la continuité du trimestre précédent. L’emploi salarié augmente ainsi de 1,1 % dans les secteurs privé et public. Hormis l’intérim, le nombre d’emplois est à la hausse dans la construction, l’industrie, le tertiaire marchand (hors intérim) et le tertiaire non marchand. Les créations d’entreprises sont également en hausse, portées par les services et l’industrie. La fréquentation hôtelière augmente au 3e trimestre, confirmant la tendance annuelle.

Insee Conjoncture Guyane
No 08
Paru le :Paru le13/01/2020
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Béatrice Céleste, Floraline Cratère, Marion Lauvaux (Insee)
Insee Conjoncture Guyane No 08- Janvier 2020

L’emploi salarié continue d’augmenter

En Guyane, la croissance de l’emploi est encore dynamique au troisième trimestre 2019 (+ 1,1 %) (figure 1). La hausse d’effectifs salariés dans le secteur privé (+ 1,4 %) est amplifiée par les créations d’emploi dans le secteur public (+ 0,7 %).

Sur un an, la progression de l’emploi reste à un niveau élevé (+ 5,0 %) stimulée par la croissance démographique et un secteur privé dynamique. Avec 2 600 emplois supplémentaires en un an, l’effectif salarié en Guyane s’établit à 55 300 au troisième trimestre 2019. Ce dynamisme de l’emploi salarié est porté essentiellement par le secteur privé avec une hausse de 6,0 %, renforcé par le secteur public (+ 3,6 % d’emploi salarié).

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié augmente de 0,2 % sur le trimestre et de 1,0 % sur un an. Cette hausse repose essentiellement sur les créations d’emploi dans le secteur privé.

Figure 1 – Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 101,67 100,19 103,34 100,25
T2 2011 100,81 100,29 102,23 100,39
T3 2011 103,12 100,25 105,58 100,41
T4 2011 102,49 100,3 105,84 100,43
T1 2012 103,19 100,31 106,3 100,38
T2 2012 104,64 100,28 107,89 100,31
T3 2012 103,51 100,14 105,51 100,07
T4 2012 104,21 100,03 106,11 99,95
T1 2013 104,36 100,02 105,97 99,9
T2 2013 104,34 99,91 106,25 99,64
T3 2013 105,15 100,08 104,83 99,8
T4 2013 106,46 100,37 106,35 99,95
T1 2014 106,99 100,41 105,82 99,89
T2 2014 107,17 100,43 106,54 99,93
T3 2014 108,29 100,32 107,48 99,76
T4 2014 108,77 100,43 107,75 99,82
T1 2015 110,28 100,37 108,47 99,77
T2 2015 109,07 100,61 106,71 99,98
T3 2015 109,74 100,68 106,44 100,1
T4 2015 110,36 100,88 107,99 100,34
T1 2016 110,34 101,04 108,78 100,53
T2 2016 109 101,31 107,53 100,83
T3 2016 108,07 101,57 107,06 101,12
T4 2016 108,97 101,7 109,17 101,25
T1 2017 105,9 102,1 104,24 101,71
T2 2017 107,44 102,44 106,97 102,11
T3 2017 109,09 102,67 108,45 102,49
T4 2017 110,16 103,05 110,86 103,01
T1 2018 111,96 103,26 112,67 103,27
T2 2018 112,78 103,32 114,23 103,42
T3 2018 112,85 103,45 113,72 103,58
T4 2018 115,42 103,7 116,77 103,88
T1 2019 115,65 104,11 116,38 104,4
T2 2019 117,17 104,33 118,84 104,63
T3 2019 118,49 104,51 120,56 104,81
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1 – Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi poursuit sa croissance dans la construction

Au troisième trimestre 2019, l’indice du climat des affaires en Guyane recule de 6,2 points pour s’établir à 96,2 points. Cette baisse est liée à l’appréciation négative des chefs d’entreprise de l’activité du trimestre écoulé et aux perspectives économiques pessimistes pour le prochain trimestre. Néanmoins, ce climat ne se traduit pas dans les données d’emploi salarié.

Dans la construction, l’emploi salarié progresse de 3,4 % au troisième trimestre 2019 (figure 2), signe de rebond des chantiers en saison sèche. Sur un an, il progresse de 5,4 %. Fin septembre 2019, l’effectif salarié s’établit à 3 200, retrouvant ainsi les niveaux de 2014, début de la crise du secteur. Si les ventes de ciment baissent au troisième trimestre (– 7,0 %), les importations d’éléments en métal pour la construction sont en hausse (+ 8,4 %), traduction de la bonne santé du secteur du BTP.

Dans le secteur tertiaire marchand hors intérim, l’emploi est en hausse au troisième trimestre 2019 (+ 1,5 %). Sur un an, l’effectif salarié progresse fortement (+ 6,2 %), grâce à un premier semestre favorable. Fin septembre 2019, ce secteur atteint le nombre record de 17 200 emplois.

Dans l’industrie guyanaise, le nombre d’emplois augmente au troisième trimestre au même rythme que le trimestre précédent (+ 1,3 %). La croissance sur un an reste à un niveau élevé (+ 3,5 %). Ce secteur regroupe ainsi 4 500 emplois salariés au troisième trimestre 2019.

Dans le secteur tertiaire non marchand, l’emploi salarié augmente au troisième trimestre 2019 (+ 0,8 %). La hausse est nettement plus marquée sur un an (+ 4,8 %). Ainsi, au troisième trimestre 2019, les services non marchands concentrent la moitié des effectifs salariés en Guyane soit 28 200 emplois. Ils exercent essentiellement dans l’enseignement, l’administration publique, la santé ou l’action sociale.

Figure 2 – Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 106,01 101,47 100,84 101,18
T2 2011 105,28 100,59 97,89 101,8
T3 2011 111,32 102,11 101,68 103,14
T4 2011 112,93 102,27 101,18 102,61
T1 2012 114,47 104,62 102,49 102,88
T2 2012 115,12 108,47 103,88 103,38
T3 2012 111,77 110,47 101,46 102,78
T4 2012 112,16 111,03 102,33 103,07
T1 2013 114,09 112,87 103,48 102,92
T2 2013 113,16 113,46 103,82 102,55
T3 2013 108,78 110,1 103,45 105,43
T4 2013 107,04 112,29 105,56 107,25
T1 2014 107,27 111,81 104,81 109,09
T2 2014 102,77 111,06 106,91 108,87
T3 2014 99,16 112,9 107,22 110,56
T4 2014 97,07 113,89 108,22 111,25
T1 2015 97,14 113,22 108,4 113,96
T2 2015 91,77 111,51 107,66 113,3
T3 2015 90,7 109,7 107,19 115,35
T4 2015 90,19 109,88 108,31 115,38
T1 2016 86,3 110,55 107,7 114,81
T2 2016 82,7 110,15 107,19 113,92
T3 2016 83,79 111,32 104,96 111,98
T4 2016 84,72 112,61 106,08 112,04
T1 2017 83,82 109,19 102,67 110,9
T2 2017 88,23 109,43 104,31 110,89
T3 2017 89,39 112,47 103,89 112,67
T4 2017 93,25 113,14 105,23 112,44
T1 2018 97,23 114,98 107,8 113,48
T2 2018 97,04 116,61 107,88 114,07
T3 2018 97,52 116,51 107,78 114,99
T4 2018 96,01 117,01 108,48 116,99
T1 2019 96,43 117,49 110,4 118,82
T2 2019 99,45 119,02 112,82 119,54
T3 2019 102,83 120,51 114,48 120,5
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2 – Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement – Construction

La présente note de conjoncture ne présente pas les données relatives aux permis de construire autorisés ou commencés en raison de problèmes de collecte des données. Cette statistique n’est actuellement pas robuste en Guyane. L’activité du secteur de la construction peut être analysée via les ventes de ciment et le suivi des appels d’offres publiés effectué par la Cellule Économique Régionale de la Construction.

Baisse du recours à l’intérim

En Guyane, l’intérim se contracte au troisième trimestre 2019 : – 1,3 % après une hausse de 1,5 % au deuxième trimestre (figure 3). La légère baisse d’effectifs d’intérimaires est nuancée par les créations d’emplois dans la construction, secteur qui emploie un intérimaire sur deux en 2019.

Sur un an, le nombre de contrats intérimaires demeure en hausse (+ 0,8 %), soit un total de 1 800 contrats d’intérim au troisième trimestre 2019. Malgré son évolution volatile, l’intérim reste à un niveau historiquement haut : le nombre de contrats intérimaires a presque doublé depuis fin 2011.

En France (hors Mayotte), au troisième trimestre 2019, l’emploi intérimaire recule de 0,4 % comme au deuxième trimestre. Sur un an, le nombre de contrats d’intérim est également en baisse (– 1,0 %).

Sur un an, le nombre de contrats intérimaires demeure en hausse (+ 0,8 %), soit un total de 1 800 contrats d’intérim au troisième trimestre 2019. Malgré son évolution volatile, l’intérim reste à un niveau historiquement haut : le nombre de contrats intérimaires a presque doublé depuis fin 2011.

En France (hors Mayotte), au troisième trimestre 2019, l’emploi intérimaire recule de 0,4 % comme au deuxième trimestre. Sur un an, le nombre de contrats d’intérim est également en baisse (– 1,0 %).

Figure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guyane France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 111,83 101,11
T2 2011 110,77 101,55
T3 2011 110,67 100,12
T4 2011 91,97 99,38
T1 2012 83,95 94,99
T2 2012 112,25 91,98
T3 2012 111,62 88,02
T4 2012 119,96 85,39
T1 2013 100,21 88,19
T2 2013 101,9 87,15
T3 2013 104,75 89,8
T4 2013 87,12 90,29
T1 2014 79,51 89,36
T2 2014 76,87 91,18
T3 2014 87,01 88,92
T4 2014 81,84 90,06
T1 2015 86,8 89,79
T2 2015 83,74 93,4
T3 2015 81,63 97,02
T4 2015 96,3 99,41
T1 2016 128,72 99,34
T2 2016 107,18 102,2
T3 2016 138,75 105,56
T4 2016 151,21 110,36
T1 2017 103,38 115,52
T2 2017 134,32 120,32
T3 2017 162,83 124,38
T4 2017 183,74 130,06
T1 2018 186,06 129,69
T2 2018 204,22 127,92
T3 2018 184,9 127,83
T4 2018 253,64 125,59
T1 2019 186,06 127,47
T2 2019 188,81 127,02
T3 2019 186,27 126,55
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement – Emploi

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l’Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim). Néanmoins, les niveaux de l’emploi du secteur « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee peuvent différer du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences exister sur les taux d’évolution.

L’emploi salarié progresse aussi aux Antilles

En Guadeloupe, l’emploi salarié progresse au troisième trimestre 2019 (+ 0,2 %) (figure 4). Les effectifs salariés progressent dans la construction (+ 2,5 %), dans le secteur tertiaire marchand hors intérim (+ 1,4 %) et dans l’industrie (+ 0,9 %). Cette hausse est modérée par les suppressions d’emploi dans le secteur de l’intérim (– 10,1 %) et les services non marchands (– 0,7 %). Au troisième trimestre 2019, l’effectif salarié s’établit à 121 000 en Guadeloupe.

En Martinique, les effectifs salariés repartent à la hausse au troisième trimestre 2019 (+ 0,3 %). L’emploi est dynamique dans la construction (+ 2,2 %), l’industrie (+ 0,6 %) et les services non marchands (+ 0,5 %). Cette croissance est modérée par les suppressions d’emploi dans l’intérim (– 1,8 %) et dans le secteur tertiaire marchand hors intérim (– 0,1 %). Au troisième trimestre 2019, l’effectif salarié s’établit ainsi à 124 800 en Martinique.

Figure 4 – Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2019T2 2019T3
Guadeloupe 0,72 0,22
Martinique -0,02 0,28
Guyane 1,31 1,12
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4 – Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Une fréquentation touristique en croissance

En Guyane, avec 94 000 nuitées, la fréquentation des hôtels, classés ou non, augmente de 4,0 % au troisième trimestre 2019, par rapport au troisième trimestre 2018 (figure 5). Sur la même période, le nombre de passagers à l’aéroport (hors transit) augmente de 2,7 %.

La légère contraction du nombre de nuitées au troisième trimestre par rapport au second trimestre 2019 n’entame pas la très bonne dynamique engagée depuis un an. Les nuitées augmentent essentiellement (+ 29,0 %) dans les hôtels d’entrée de gamme (1 ou 2 étoiles) alors que la fréquentation dans les hôtels du haut de gamme (4 ou 5 étoiles) et de moyenne gamme (3 étoiles) a été moindre (respectivement – 4,1 % et – 5,1 %).

La hausse de la fréquentation est marquée pour les clients résidant en France ou dans les DOM (+ 13,0 %). Pour cette clientèle, la hausse concerne tous les types d’hôtels, notamment les 4 ou 5 étoiles. En revanche, la fréquentation des visiteurs non résidents chute (– 21,0 %). Parmi ces visiteurs, deux sur trois ont, en effet, majoritairement choisi des hébergements d’entrée de gamme, se détournant des établissements de moyenne gamme (– 53,0 %) et de haut de gamme (– 68,0 %).

Le taux d’occupation (49,3 %) est stable par rapport au troisième trimestre 2018. Sur la période, l’augmentation du nombre des chambres offertes (+ 3,4 %) masque des disparités selon le type d’hôtel. Si l’offre a beaucoup progressé dans les hôtels de 1 ou 2 étoiles, elle diminue dans les hôtels de moyenne gamme. Ces résultats expliquent la forte progression des nuitées dans les hôtels d’entrée de gamme. L’offre de chambres dans le haut de gamme n’a pas évolué. Le nombre de chambres occupées augmente (+ 4,1 %).

Figure 5 – Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Guyane France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 98,92 100,42
T2 2012 98,28 100,07
T3 2012 101,08 99,79
T4 2012 100,88 99,89
T1 2013 100,61 99,78
T2 2013 103,24 99,65
T3 2013 100,99 99,61
T4 2013 97,81 99,43
T1 2014 98,54 98,91
T2 2014 96,35 98,9
T3 2014 94,68 98,87
T4 2014 95,68 99,15
T1 2015 98,95 99,45
T2 2015 100,32 99,65
T3 2015 103,04 100,15
T4 2015 103,68 99,42
T1 2016 98,33 99,8
T2 2016 95,91 98,87
T3 2016 92,9 97,67
T4 2016 96,52 98,72
T1 2017 106,46 99,31
T2 2017 107,13 100,94
T3 2017 111,66 102,67
T4 2017 108,91 103,8
T1 2018 107,48 104,78
T2 2018 108,3 105,17
T3 2018 108,33 105,84
T4 2018 116,01 106,17
T1 2019 121,95 105,99
T2 2019 126,91 106,66
T3 2019 127,97 106,77
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 5 – Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.
Avertissement – Fréquentation touristique

Révision des séries concernant les hôtels à partir du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).

Augmentation des créations d’entreprises

En Guyane, 479 entreprises ont été créées au troisième trimestre 2019. Les créations d’entreprises suivent une tendance haussière depuis mi-2017, où elles ont connu leur niveau le plus bas lors des mouvements sociaux. Ce trimestre, les immatriculations augmentent de 2,8 % par rapport au trimestre précédent (figure 6). Les immatriculations de micro-entrepreneurs sont à l’origine d’un quart des créations d’entreprises.

Dans le secteur des services, en hausse de 17,2 %, les créations représentent la moitié du total des créations. Dans l’industrie, les immatriculations augmentent de 30,3 % pour atteindre leur plus haut niveau depuis un an et demi. Dans les autres secteurs, les immatriculations ralentissent pour le deuxième trimestre consécutif : – 7,6 % dans le secteur de la construction et – 17,3 % dans le secteur du commerce, transport et hébergement-restauration.

Sur un an, les créations augmentent de 7,2 %. Signe d’une évolution robuste du tissu des entreprises, la création hors micro-entrepreneurs est plus marquée (+ 8,5 %). Cette hausse est à relier aux importantes créations dans l’industrie (+ 22,9 %) et les services (+ 20,1 %). La création dans le secteur du commerce, transport et hébergement-restauration décroît légèrement (–1,6 %), celle de la construction baisse davantage (– 16,1 %).

Au niveau national, la création annuelle augmente fortement ( + 19,8 %). À l’inverse de la Guyane, les créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs sont plus modérées (+ 14,7 %). En Martinique, la création sur un an rebondit fortement après une période creuse (+41,1%) alors qu’en Guadeloupe, la dynamique est moins forte.

Figure 6 – Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guyane hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,95 99,22 88,53 91,61
T2 2011 116,46 98,31 102,01 91,9
T3 2011 91,14 99,01 93,96 91,77
T4 2011 123,21 99,04 115,29 92,68
T1 2012 95,78 94,78 94,97 94,07
T2 2012 163,71 91,65 141,25 91,79
T3 2012 124,05 92,2 104,63 91,47
T4 2012 157,38 93,15 119,11 89,93
T1 2013 144,3 100,2 98,19 90,71
T2 2013 131,65 101,2 90,95 90,09
T3 2013 124,05 101,64 87,53 89,37
T4 2013 171,73 104,08 114,89 91,65
T1 2014 139,24 103,7 102,21 92,21
T2 2014 127 103,21 87,73 91,82
T3 2014 112,24 101,93 86,92 93,11
T4 2014 113,08 103,47 88,13 93,41
T1 2015 119,83 111,01 81,49 87,71
T2 2015 104,64 115,48 73,44 87,28
T3 2015 122,36 118,22 79,68 87,91
T4 2015 126,58 120,38 83,5 89,44
T1 2016 125,32 122,71 76,26 90,92
T2 2016 133,76 127,97 81,49 95,17
T3 2016 124,89 130,02 72,64 92,1
T4 2016 105,91 126,89 72,64 92,09
T1 2017 101,69 130,04 67,2 95,3
T2 2017 91,56 130,81 57,75 94,94
T3 2017 110,55 135,46 70,82 99,45
T4 2017 112,24 142,15 76,46 107,32
T1 2018 148,52 143,59 95,77 111,52
T2 2018 133,76 149 88,13 115,52
T3 2018 143,88 147,66 89,94 115,71
T4 2018 154,43 151,03 93,96 121,83
T1 2019 167,93 156,95 99,6 131,96
T2 2019 156,12 160,83 93,76 133,23
T3 2019 156,12 169,41 96,38 138,63
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 6 – Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Encadré 1 - Contexte international – La crainte d’un retournement conjoncturel global s’atténue

L’année 2019 aura été marquée par les nombreuses incertitudes qui ont pesé sur la croissance mondiale. Les difficultés du secteur automobile et le ralentissement de l’économie chinoise ont par exemple contribué au ralentissement global. Mais certaines incertitudes qui ont pénalisé jusqu’ici le commerce international semblent se réduire un peu : la perspective d’un Brexit sans accord paraît s’éloigner et les signes d’apaisement dans la guerre commerciale sino-américaine laissent attendre un rebond du commerce mondial. Par ailleurs, les mesures budgétaires contribueraient à soutenir l’activité en zone euro.

Encadré 2 - Contexte national – La croissance française garde son rythme, portée par la demande intérieure

Au troisième trimestre 2019, la croissance française s’est de nouveau établie à +0,3 %, portée par l’investissement des entreprises, notamment en services, et par la consommation des ménages, du fait de gains élevés de pouvoir d’achat en début d’année. Le commerce extérieur a quant à lui pesé une nouvelle fois sur la croissance.

D’ici la mi-2020, la croissance française serait comprise entre +0,2 % et +0,3 % par trimestre, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. La consommation des ménages garderait un rythme régulier, l’investissement des entreprises ralentirait tout en restant dynamique, tandis que le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 et l’acquis de croissance s’élèverait à +0,9 % mi-2020. Le chômage poursuivrait sa baisse progressive pour atteindre 8,2 % à l’horizon de prévision.

Pour comprendre

Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.

Définitions

Le régime du micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) s’applique aux personnes physiques qui créent, ou possèdent déjà, une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire.

Résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est en France.

Non résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est à l’étranger.

Le régime du micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) s’applique aux personnes physiques qui créent, ou possèdent déjà, une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire.

Résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est en France.

Non résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est à l’étranger.

Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.

Pour en savoir plus

Emploi salarié au 2e trimestre 2019 « Hausse de l’emploi salarié », Insee conjoncture Guyane n°7, octobre 2019.

Emploi salarié — « Au troisième trimestre 2019, l’emploi salarié augmente de nouveau de 0,2 % », Insee Informations rapides décembre 2019.

Tableau de bord Conjoncture Guyane 

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