Insee Analyses OccitanieSystème métropolitain toulousain : étudiants et actifs en emploi au cœur des échanges migratoires

Noémie Montcoudiol (Insee), Vincent Ance (Agence d'Urbanisme et d'Aménagement Toulouse aire métropolitaine)

Au sein de l’ensemble formé par Toulouse et les 17 villes moyennes qui l’entourent, quelque 20 500 personnes déménagent d’une à l’autre durant l’année 2014, dont un quart d’. En dehors de ces derniers, les échanges se révèlent plutôt équilibrés : il y a presque autant de mouvements de Toulouse vers une des aires urbaines proches que dans l’autre sens. Les profils de ceux qui déménagent depuis Toulouse varient selon l’aire de destination : à Montauban, plutôt des couples et des cadres et à Auch, des cadres ainsi que des personnes seules. En revanche, à Saint-Gaudens ou Tarbes, les ouvriers sont plus nombreux parmi les nouveaux arrivants depuis Toulouse. Fortes d’une offre de formation variée, Toulouse principalement, mais aussi Albi et Tarbes, captent la majorité des déménagements des étudiants.

Insee Analyses Occitanie
No 80
Paru le :Paru le25/10/2019
Noémie Montcoudiol (Insee), Vincent Ance (Agence d'Urbanisme et d'Aménagement Toulouse aire métropolitaine)
Insee Analyses Occitanie No 80- Octobre 2019

Le fonctionnement autour de la métropole toulousaine présente une spécificité forte. Celle d’un ensemble de 17 villes moyennes, disposées en étoile autour d’une grande métropole, dont la taille est sans commune mesure avec les autres villes. L’ensemble forme le . Cette organisation est propice aux échanges et à la « mise en réseau » des territoires. L’analyse des déménagements entre les aires urbaines de ce système permet de mettre en avant son fonctionnement, en soulignant les liens privilégiés ou à l’inverse les effets barrières entre deux aires (encadré), le rôle particulier de Toulouse et de poser ainsi la question des relations entre les territoires.

Entre Toulouse et les villes moyennes proches, des flux résidentiels plus équilibrés qu’attendu

Au cours de l’année 2014, quelque 20 500 habitants déménagent d’une aire urbaine à l’autre tout en restant dans le système métropolitain toulousain (figure 1). La métropole est au cœur de la majorité des échanges, en tant que destination mais aussi comme point de départ. Ainsi, 8 400 personnes qui habitaient dans l’une des 17 autres aires du système emménagent dans celle de Toulouse, tandis que 6 500 font le chemin inverse. Les mouvements migratoires entre les 17 aires moyennes, loin d’être résiduels, concernent 5 600 personnes.

Au regard de son poids démographique considérable au sein du système, l’aire urbaine de Toulouse pourrait générer des échanges très déséquilibrés. Ce n’est pas le cas. Les déménagements de Toulouse vers l’ensemble des autres aires sont nombreux aussi. Néanmoins, les disparités entre les 17 aires sont marquées : Figeac et Albi gagnent des habitants dans leurs échanges avec Toulouse, alors que Rodez, Castres ou encore Carcassonne en perdent.

Figure 1Au sein du système métropolitain, 7 déménagements sur 10 vers ou depuis ToulouseMigrations résidentielles entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

Au sein du système métropolitain, 7 déménagements sur 10 vers ou depuis Toulouse
Déménagements
De l’aire de Toulouse à une autre aire du système métropolitain 6 500
D’une autre aire du système métropolitain à l’aire de Toulouse 8 400
Entre les aires du système métropolitain hors Toulouse 5 600
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 1Au sein du système métropolitain, 7 déménagements sur 10 vers ou depuis ToulouseMigrations résidentielles entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Les étudiants représentent un quart des échanges au sein du système. Hors ces déménagements, de nombreuses aires affichent un solde positif ou nul vis-à-vis de l’aire de Toulouse (figure 2). Ainsi, les actifs, les retraités, les familles, etc., qui la quittent pour une autre aire du système sont presque aussi nombreux que ceux qui s’y installent (respectivement 5 030 et 5 290). En particulier, les aires proches, comme Montauban, Albi ou Saint-Gaudens, gagnent des habitants dans les échanges hors étudiants avec Toulouse. À l’inverse, le solde avec la métropole reste déficitaire pour Castres ou des aires situées à la périphérie du système comme Agen ou Rodez.

Par ailleurs, Toulouse concentre nettement moins les échanges au sein du système lorsque l’on se restreint à la population non étudiante. Il y a alors davantage de déménagements entre les aires moyennes, mais ils sont principalement limités à des binômes de villes proches, comme Montauban et Castelsarrasin.

Les départs depuis Toulouse ont un impact contrasté sur les villes moyennes proches. S’ils contribuent à leurs dynamiques démographiques voire économiques, ces déménagements peuvent aussi générer encore davantage de navettes quotidiennes entre le domicile et le travail, comme l’illustrent les principaux flux.

Figure 2Hors étudiants, des échanges se font aussi entre villes moyennes prochesDéménagements hors étudiants entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

Hors étudiants, des échanges se font aussi entre villes moyennes proches
Déménagements hors étudiant
De Vers Nombre (flux supérieurs à 80)
Toulouse Montauban 1 130
Montauban Toulouse 1 081
Toulouse Albi 625
Albi Toulouse 562
Castres Toulouse 423
Carcassonne Toulouse 400
Toulouse Tarbes 375
Tarbes Toulouse 370
Agen Toulouse 352
Toulouse Pamiers 348
Toulouse Carcassonne 343
Toulouse Saint-Gaudens 333
Auch Toulouse 330
Pamiers Toulouse 326
Toulouse Auch 318
Villeneuve-sur-Lot Agen 309
Castelsarrasin Montauban 278
Saint-Gaudens Toulouse 278
Rodez Toulouse 266
Montauban Castelsarrasin 248
Toulouse Castres 244
Foix Pamiers 236
Cahors Toulouse 236
Toulouse Agen 229
Agen Villeneuve-sur-Lot 227
Mazamet Castres 226
Toulouse Cahors 210
Castres Mazamet 197
Toulouse Rodez 189
Castelsarrasin Toulouse 181
Toulouse Castelsarrasin 176
Foix Toulouse 160
Pamiers Foix 150
Castres Albi 150
Albi Castres 141
Toulouse Foix 134
Toulouse Figeac 119
Rodez Albi 105
Toulouse Millau 105
Mazamet Toulouse 102
Millau Rodez 98
Toulouse Mazamet 93
Toulouse Toulouse 81
  • Note : seuls les flux supérieurs ou égaux à 80 sont représentés.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 2Hors étudiants, des échanges se font aussi entre villes moyennes prochesDéménagements hors étudiants entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

  • Note : seuls les flux supérieurs ou égaux à 80 sont représentés.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Entre Toulouse et Montauban : des déménagements de cadres et de familles, mais beaucoup de navetteurs

Plus que pour d’autres villes du système, les déménagements de Toulouse vers Montauban sont le fait d’actifs en emploi. Ils représentent la moitié des 1 250 personnes qui font ce chemin durant l’année 2014. Ce sont en particulier des cadres, qui représentent 25 % des actifs en emploi migrants, contre 19 % pour Tarbes ou Albi par exemple. Parmi ces actifs qui emménagent à Montauban, nombreux sont ceux qui ont un lien avec le marché du travail toulousain, puisque 35 % y travaillent : c’est trois fois plus que pour l’ensemble des actifs résidant à Montauban. Ces mobilités résultent en partie de choix résidentiels de couples dont les deux conjoints travaillent. Les ménages qui partent de Toulouse pour vivre à Montauban sont en effet principalement des couples : un ménage sur quatre est un couple avec enfants, soit la plus forte proportion pour les déménagements de Toulouse vers une autre aire urbaine du système, et un ménage sur cinq est un couple sans enfants.

Dans l’autre sens, de Montauban à Toulouse, les déménagements sont moins nombreux qu’ils pourraient l’être en théorie (effet barrière - encadré). Ces échanges résidentiels plus limités qu’attendu ont pour contrepartie de nombreux trajets domicile-travail entre les deux villes. La proximité des zones résidentielles du sud de l’aire urbaine de Montauban, avec les pôles d’emploi liés à l’aéronautique au nord-ouest de Toulouse, ainsi que les conditions d’accès favorables (offre ferroviaire, autoroute…) favorisent ces déplacements quotidiens. Ainsi, parmi les actifs en emploi habitant dans l’aire urbaine de Montauban mais n’y travaillant pas, la moitié vont chaque jour travailler dans l’aire urbaine de Toulouse.

Ces choix résidentiels amplifient les échanges quotidiens dans les deux sens entre les deux aires urbaines et induisent un trafic plus dense. Ils génèrent aussi des besoins pour les personnes qui s’installent, en matière de logements, d’équipements ou de services que les politiques publiques doivent prendre en compte.

Partir de Toulouse pour Auch : le choix de nombreux cadres

Les Toulousains sont plus nombreux qu’attendu à s’installer à Auch, compte tenu de la population des deux aires urbaines et de leur distance (encadré). Forte de ce lien préférentiel, l’aire urbaine d’Auch accueille 460 habitants venant de Toulouse sur l’année 2014, en particulier des cadres. Ceux-ci sont en effet bien plus nombreux parmi les actifs en emploi qui déménagent de Toulouse à Auch (33 %), que dans l’ensemble des travailleurs résidant à Auch (15 %). C’est même la plus forte proportion de cadres parmi les flux de Toulouse vers une autre aire urbaine du système métropolitain, juste devant Figeac (32 %) ou Cahors (31 %). La part des actifs en emploi qui ont déménagé de Toulouse à Auch et qui travaillent dans la métropole est faible (16 %), en comparaison d’autres aires à proximité de Toulouse comme Castelsarrasin (40 %), Montauban (35 %) ou Pamiers (28 %). Les nouveaux actifs en emploi d’Auch ont ainsi un lien plus fort avec le marché du travail local, travaillant plus souvent au sein même de l’aire urbaine.

Par le jeu des migrations résidentielles, Auch bénéficie ainsi du desserrement de l’aire urbaine de Toulouse. Les nouveaux arrivants sont surtout des personnes seules (63 %), bien plus que dans d’autres aires urbaines du système métropolitain comme Carcassonne (47 %) ou Montauban (40 %). Les couples avec ou sans enfants sont peu nombreux parmi les Toulousains venant s’installer à Auch. Les arrivées de personnes seules génèrent ainsi des besoins spécifiques en habitat, équipements et services qui ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux des populations déjà présentes.

Davantage d’ouvriers déménagent de Toulouse à Saint-Gaudens ou à Tarbes

Parmi les actifs en emploi qui déménagent de Toulouse vers Tarbes ou Saint-Gaudens, les ouvriers sont nombreux : 34 % des déménagements vers Tarbes, 31 % vers Saint-Gaudens. Ces proportions sont les plus élevées de celles observées pour les déménagements de Toulouse vers les autres aires du système métropolitain. Elles ne sont que de 19 % vers Montauban et 13 % vers Albi. En revanche, les ouvriers sont parfois plus nombreux en proportion dans les échanges de population entre villes moyennes : ainsi, pour 10 actifs en emploi qui déménagent de Villeneuve-sur-Lot à Agen ou de Foix à Pamiers, 4 sont ouvriers.

Les nombreux déménagements d’ouvriers de Toulouse à Tarbes sont à relier au tissu industriel local, notamment aéronautique, avec la présence du systémier-intégrateur Daher-Socata et d’Alstom. Du côté du Saint-Gaudinois, la présence du papetier Fibre Excellence favorise ces mouvements. La proportion plus grande d’ouvriers parmi les actifs qui arrivent de Toulouse que parmi l’ensemble des actifs résidents participe donc au renforcement de la spécialisation productive de ces territoires. C’est une illustration des enjeux économiques et de coopération territoriale posés par les déménagements entre Toulouse et les autres aires urbaines du système métropolitain.

Les déménagements étudiants sont polarisés par l’offre de formation

Les étudiants (un quart des déménagements) sont au cœur des échanges migratoires au sein du système métropolitain. De par la présence de cursus et de filières de l’enseignement supérieur largement plus importante que dans les autres aires urbaines (universités, IUT, écoles de commerce, écoles d’ingénieur ou écoles d’art, etc.), Toulouse, et dans une moindre mesure Albi et Tarbes, se distinguent au sein du système. L’offre de formation supérieure dans les autres aires moyennes est souvent restreinte, ce qui contraint une grande partie des nouveaux bacheliers à partir pour continuer leurs études.

L’aire urbaine de Toulouse polarise une grande majorité des déménagements d’étudiants (82 %) : les flux entre les autres aires urbaines du système sont peu nombreux, y compris entre celles qui sont proches entre elles (figure 3). Le volume et la nature des déménagements étudiants au sein du système sont donc moins une question de distance entre les aires que d’offre de formation. Dans l’ensemble, les étudiants qui s’installent à Toulouse en provenance d’une des 17 aires du système sont souvent inscrits en premier cycle.

Figure 3Toulouse concentre fortement les arrivées d’étudiantsDéménagements des étudiants entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

Toulouse concentre fortement les arrivées d’étudiants
Déménagements des étudiants
De Vers Nombre (flux supérieurs à 80)
Montauban Toulouse 378
Rodez Toulouse 359
Albi Toulouse 341
Tarbes Toulouse 333
Toulouse Albi 291
Carcassonne Toulouse 285
Toulouse Tarbes 266
Auch Toulouse 229
Castres Toulouse 219
Agen Toulouse 201
Cahors Toulouse 164
Toulouse Castres 144
Toulouse Auch 137
Toulouse Montauban 115
Pamiers Toulouse 113
Toulouse Rodez 106
Rodez Albi 89
Toulouse Carcassonne 85
Foix Toulouse 85
Castres Albi 81
Castelsarrasin Toulouse 80
  • Note : seuls les flux supérieurs ou égaux à 80 sont représentés.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 3Toulouse concentre fortement les arrivées d’étudiantsDéménagements des étudiants entre les 18 aires du système métropolitain toulousain (SMT) durant l’année 2014

  • Note : seuls les flux supérieurs ou égaux à 80 sont représentés.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

L’attractivité de Toulouse sur les étudiants s’étend à l’ensemble des aires urbaines du système métropolitain : pour chacune d’elle, il y a davantage de départs vers Toulouse que d’arrivées, y compris pour Albi et Tarbes. Cette forte polarisation de la métropole toulousaine soulève la question du coût des études, du fait de l’obligation de quitter le domicile familial, pour une ville aux loyers plus élevés.

Les deux autres pôles universitaires, Tarbes et Albi, exercent une attractivité plus limitée. Les étudiants qui s’y installent viennent principalement de Toulouse et d’aires proches, comme Castres ou Rodez pour Albi, Saint-Gaudens pour Tarbes. Par ailleurs, une offre d’enseignement supérieur plus restreinte dans ces deux villes conduit les étudiants, qui souhaitent poursuivre leur cursus, à s’installer à Toulouse dans un deuxième temps. Ainsi, les étudiants de second cycle sont plus nombreux dans les déménagements depuis Albi et Tarbes vers Toulouse : 44 % des étudiants toulousains qui habitaient dans l’aire de Tarbes un an auparavant ont ainsi déjà un diplôme du supérieur, contre 26 % pour ceux ayant déménagé de Montauban à Toulouse. En sens inverse, des Toulousains partent bénéficier de l’offre de formation spécifique d’Albi ou de Tarbes, comme l’École nationale supérieure des Mines d’Albi-Carmaux ou l’École nationale d’ingénieurs de Tarbes.

Encadré - Effets « barrière » ou « préférentiels » : la réalité des migrations confrontée à des déménagements théoriques

L’importance des flux migratoires entre deux territoires dépend entre autres de deux facteurs : la population de chacun de ces territoires et leur proximité. En effet, plus les deux zones sont peuplées, plus les déménagements seront nombreux du fait notamment d’un plus gros volume de partants potentiels. Par ailleurs, les échanges seront d’autant plus faibles que les villes sont éloignées, une majorité des déménagements se faisant à proximité. À partir de ces deux constats, un modèle « gravitaire » est utilisé pour étudier les interactions spatiales entre des zones, liées à leur taille et à la distance qui les sépare. Ce modèle, en comparant des flux théoriques et observés, permet de mettre en évidence des échanges importants, ou au contraire faibles entre les aires de cette étude. Si le flux observé est plus important que le flux théorique, cela signifie qu’il y a plus de déménagements qu’estimés, compte tenu de la distance et du nombre d’habitants des aires : on parle alors de « flux, de liens ou d’effets préférentiels ». À l’inverse, on parle « d’effets barrière ».

Les flux préférentiels sont largement dominants au sein du système métropolitain. Toulouse en est la destination principale (figure 4), signe d’un rayonnement renforcé au sein du système. En sens inverse, des déménagements depuis Toulouse sont encore plus nombreux que ce à quoi on pouvait s’attendre en théorie, comme c’est le cas vers Tarbes, Auch et Albi.

En dehors de Toulouse, des effets préférentiels entre certaines autres aires urbaines (Albi-Castres, Villeneuve-sur-Lot - Agen, etc.) dessinent un fonctionnement du système métropolitain plus complexe qu’un simple réseau en étoile autour de Toulouse.

Figure 4Toulouse attire plus encore qu’attenduSchéma des effets préférentiels et effets barrière entre les aires du système métropolitain toulousain

Toulouse attire plus encore qu’attendu - Lecture : l’effet barrière entre Montauban et Toulouse signifie que l’on déménage moins de Montauban à Toulouse que les flux potentiels ne le laissaient présager.
De Vers Effet (si différence flux théorique et observé supérieure à 100)
Rodez Toulouse effet préférentiel fort
Toulouse Tarbes effet préférentiel fort
Castres Toulouse effet préférentiel fort
Auch Toulouse effet préférentiel fort
Tarbes Toulouse effet préférentiel fort
Toulouse Auch effet préférentiel fort
Toulouse Albi effet préférentiel fort
Villeneuve-sur-Lot Agen effet préférentiel fort
Foix Pamiers effet préférentiel moyen
Castelsarrasin Montauban effet préférentiel moyen
Toulouse Saint-Gaudens effet préférentiel moyen
Mazamet Castres effet préférentiel moyen
Montauban Castelsarrasin effet préférentiel moyen
Castres Albi effet préférentiel moyen
Toulouse Castres effet préférentiel moyen
Montauban Toulouse effet barrière
Rodez Albi effet préférentiel moyen
Toulouse Rodez effet préférentiel moyen
Castres Mazamet effet préférentiel moyen
Toulouse Agen effet barrière
Castelsarrasin Toulouse effet barrière
Toulouse Figeac effet préférentiel moyen
Cahors Toulouse effet préférentiel moyen
Millau Rodez effet préférentiel moyen
Agen Villeneuve-sur-Lot effet préférentiel moyen
Pamiers Foix effet préférentiel moyen
Toulouse Pamiers effet préférentiel moyen
Albi Castres effet préférentiel moyen
  • Note : seuls les flux dont la différence en valeur absolue entre théoriques et observés est supérieure à 100, sont représentés.
  • Lecture : l’effet barrière entre Montauban et Toulouse signifie que l’on déménage moins de Montauban à Toulouse que les flux potentiels ne le laissaient présager.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 4Toulouse attire plus encore qu’attenduSchéma des effets préférentiels et effets barrière entre les aires du système métropolitain toulousain

  • Note : seuls les flux dont la différence en valeur absolue entre théoriques et observés est supérieure à 100, sont représentés.
  • Lecture : l’effet barrière entre Montauban et Toulouse signifie que l’on déménage moins de Montauban à Toulouse que les flux potentiels ne le laissaient présager.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015
Avertissement

Cette étude porte sur les échanges entre les 18 aires urbaines du système métropolitain. Les caractéristiques des nouveaux arrivants dans chacune des 17 aires urbaines du système métropolitain (hors Toulouse), quelle que soit leur provenance, sont analysés spécifiquement dans l’Insee Analyses Occitanie n° 81 (cf. Pour en savoir plus)

Sources

La réponse à la question « Où habitiez-vous le 1ᵉʳ janvier de l’année dernière ? », posée dans le questionnaire du recensement, permet de déterminer les déménagements ou mobilités résidentielles.

Définitions

Une aire urbaine est constituée d’un pôle urbain (ou unité urbaine), zone continûment bâtie d’au moins 2 000 habitants, et d’une couronne périurbaine, sa zone d’influence en matière d’emploi.

Un étudiant est défini ici comme une personne âgée de 16 à 29 ans, inscrite dans un établissement d’enseignement supérieur et titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme du supérieur.

L’ouest de l’Occitanie s’organise autour d’un réseau d’aires urbaines, on parle alors de système métropolitain, au centre duquel rayonne celle de Toulouse, l’une des plus vastes et des plus peuplées de France. Au final, le système métropolitain toulousain (SMT) comprend 16 aires en Occitanie (Albi, Auch, Cahors, Carcassonne, Castelsarrasin, Castres, Figeac, Foix, Mazamet, Millau, Montauban, Pamiers, Rodez, Saint-Gaudens, Tarbes, Toulouse) et 2 en Nouvelle-Aquitaine (Agen et Villeneuve-sur-Lot).

Pour en savoir plus