Insee Analyses OccitanieAire urbaine de Toulouse : les nouveaux arrivants contribuent au maintien d’une population jeune

Brigitte Doguet (Insee), Mélanie Le Bas (Agence d’Urbanisme et d’Aménagement Toulouse aire métropolitaine)

L’aire urbaine de Toulouse est l’une des plus attractives de France. Elle accueille 58 100 nouveaux habitants durant l’année 2014. La présence de grands pôles universitaires, ainsi que le dynamisme économique de ce territoire métropolitain, expliquent cette attractivité. Les nombreuses arrivées contribuent à maintenir une population jeune. La ville de Toulouse polarise une majorité des nouveaux arrivants, en particulier des étudiants et des cadres. La banlieue et la couronne périurbaine attirent plutôt des personnes plus âgées, notamment des familles avec enfants.

Insee Analyses Occitanie
No 81
Paru le :Paru le25/10/2019
Brigitte Doguet (Insee), Mélanie Le Bas (Agence d’Urbanisme et d’Aménagement Toulouse aire métropolitaine)
Insee Analyses Occitanie No 81- Octobre 2019

L’aire urbaine de Toulouse, quatrième de France par sa population (1,35 million d’habitants en 2016) accueille 58 100 nouveaux arrivants durant l’année 2014. En tenant compte des départs, l’excédent migratoire s’élève à 8 000 habitants, ce qui représente une hausse de population de 0,8 % en un an. L’aire toulousaine est ainsi l’une des plus attractives des cinq aires urbaines de province de plus d’un million d’habitants, derrière Bordeaux et devant Lyon, Aix-Marseille et Lille (). Ces mouvements de population alimentent des besoins importants en matière de logement et de services, surtout dans la ville-centre, pour satisfaire les attentes des nouveaux arrivants, souvent jeunes, qui peuvent différer de ceux de la population déjà présente.

Les personnes qui s’installent dans l’aire urbaine de Toulouse viennent, pour un tiers d’entre elles, du reste de l’Occitanie. Elles arrivent souvent du Tarn et du Tarn-et-Garonne, situés à , beaucoup plus rarement des deux départements plus éloignés, la Lozère, très peu peuplée, et le Gard, davantage tourné vers Provence-Alpes-Côte d’Azur, région limitrophe.

En dehors de l’Occitanie, l’Île-de-France est la première région de provenance des nouveaux habitants de l’aire urbaine de Toulouse (13 % des nouveaux venus). Il ne s’agit pas, néanmoins, d’une caractéristique propre à Toulouse : il en est de même dans les autres grandes aires urbaines de Lyon, Aix-Marseille, Bordeaux et Lille (partie française), ainsi que dans les aires attractives de l’espace atlantique (Nantes, Rennes) et à Montpellier. L’aire urbaine de Toulouse se caractérise en revanche par des arrivées de l’étranger plus nombreuses qu’ailleurs (16 %). Sur ce point, elle est comparable aux aires urbaines de Lyon et de Lille (partie française).

Un tiers des nouveaux arrivants sont des jeunes

La population qui s’installe dans l’aire urbaine de Toulouse est particulièrement jeune : 35 % des nouveaux arrivants ont entre 17 et 23 ans, contre 10 % de la population déjà présente (figure 1). Ces jeunes sont presque deux fois plus nombreux à s’y installer qu’à en partir (figure 2). A contrario, l’aire urbaine perd des habitants à partir de 45 ans. Ces flux contribuent à rajeunir la population du territoire. Ainsi, du seul fait des mouvements migratoires, la part des 17-23 ans dans la population de l’aire urbaine progresse de 0,5 point en un an. À l’inverse, celle des 45 ans ou plus baisse de 0,4 point.

Figure 1Les nouveaux habitants, dont un tiers sont étudiants, privilégient la ville-centreCaractéristiques des nouveaux habitants de l’aire urbaine de Toulouse

En %
Les nouveaux habitants, dont un tiers sont étudiants, privilégient la ville-centre (En %) - Lecture : 60 % des nouveaux arrivants s’installent dans la ville-centre, alors que celle-ci ne concentre que 34 % de la population déjà présente dans l’aire urbaine.
Nouveaux arrivants Population déjà présente
Étudiants 35 6
Jeunes (17-23 ans) 35 10
Cadres, professions intellectuelles supérieures 30 26
Chômeurs 13 7
Habitants de la ville-centre 60 34
Arrivants de l’étranger 16
  • Lecture : 60 % des nouveaux arrivants s’installent dans la ville-centre, alors que celle-ci ne concentre que 34 % de la population déjà présente dans l’aire urbaine.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 1Les nouveaux habitants, dont un tiers sont étudiants, privilégient la ville-centreCaractéristiques des nouveaux habitants de l’aire urbaine de Toulouse

  • Lecture : 60 % des nouveaux arrivants s’installent dans la ville-centre, alors que celle-ci ne concentre que 34 % de la population déjà présente dans l’aire urbaine.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 2L’aire urbaine de Toulouse gagne beaucoup plus de jeunes qu’elle n’en perdArrivées et départs selon l’âge dans l’aire urbaine de Toulouse au cours de l’année 2014

L’aire urbaine de Toulouse gagne beaucoup plus de jeunes qu’elle n’en perd
Tranche d’âge Arrivées Départs
Moins de 16 ans 6 190 5 203
De 17 à 23 ans 17 585 10 510
De 24 à 29 ans 9 393 9 083
De 30 à 44 ans 9 400 8 359
De 45 à 59 ans 3 325 3 958
60 ans ou plus 2 646 3 602
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 2L’aire urbaine de Toulouse gagne beaucoup plus de jeunes qu’elle n’en perdArrivées et départs selon l’âge dans l’aire urbaine de Toulouse au cours de l’année 2014

  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Ces jeunes nouveaux arrivants sont des  : ils sont 18 000 à s’installer dans l’aire urbaine au cours de l’année 2014, soit un nouvel arrivant sur trois (figure 1). Comme l’ensemble des nouveaux arrivants, les étudiants viennent d’abord des territoires proches : 35 % du reste de l’Occitanie. En revanche, ils arrivent plus fréquemment de Nouvelle-Aquitaine, et moins souvent d’Île-de-France.

Au regard du nombre d’étudiants accueillis, l’aire urbaine de Toulouse est la deuxième de province, juste derrière celle de Lyon. Toulouse, comme Lille, accueille davantage d’étudiants en premier cycle que les autres grandes aires urbaines de plus d’un million d’habitants (60 % contre 55 %). Ceux-ci viennent principalement de territoires proches, du reste de l’Occitanie ou de Nouvelle-Aquitaine. A contrario, les étudiants arrivant de l’étranger ou d’Île-de-France sont bien plus souvent en deuxième ou troisième cycle.

L’aire urbaine gagne des cadres après l’âge de 30 ans

Les actifs en emploi représentent 4 nouveaux arrivants sur 10 dans l’aire urbaine de Toulouse, soit 20 000 personnes. Cadres et professions intellectuelles supérieures sont les plus nombreux (30 %) (figure 1). Néanmoins, au jeu des migrations, le nombre de cadres reste stable dans l’aire urbaine. En effet, les moins de 30 ans, qui entrent dans la vie active, sont plus nombreux à la quitter qu’à s’y installer, alors que le solde devient positif pour les cadres plus âgés. Le déficit migratoire de jeunes cadres peut s’expliquer en partie par des départs d’étudiants venus se former à Toulouse, grâce à l’offre de formation de deuxième et troisième cycle, et notamment les écoles d’ingénieurs. Une fois diplômés, ils occupent un premier emploi, de cadre souvent, ailleurs en France ou à l’étranger.

L’aire urbaine attire aussi des professions intermédiaires (29 % des nouveaux arrivants qui ont un emploi), des employés (23 %) et des ouvriers (14 %). Pour ces trois catégories socioprofessionnelles, les arrivées sont plus nombreuses que les départs.

Par l’ensemble de ces mouvements, l’aire urbaine gagne 1 400 actifs en emploi au cours de l’année 2014. Leur part dans la population augmente ainsi de 0,1 point. Cependant, ces flux ont peu d’impact sur la répartition de la population active par catégorie socioprofessionnelle.

L’impact des arrivées est plus sensible sur la population des chômeurs. Parmi les nouveaux venus dans l’aire urbaine de Toulouse, 13 % se déclarent au chômage, soit 6 800 personnes en 2014. Les trois quarts d’entre elles ne vivaient pas en Occitanie auparavant. Ces personnes viennent plus souvent de l’étranger (18 %) et d’Île-de-France (17 %) que l’ensemble des nouveaux arrivants. Elles sont aussi plus jeunes et plus qualifiées que les chômeurs vivant déjà dans l’aire urbaine : la moitié d’entre elles ont moins de 30 ans, et 45 % sont diplômées du supérieur. Pour une partie d’entre elles, arrivées en couple, le chômage peut être une situation transitoire liée à la difficulté à trouver simultanément un emploi pour chacun des conjoints.

La ville-centre polarise les nouveaux arrivants

Ville-centre, banlieue et couronne périurbaine, les différents espaces qui composent l’aire urbaine, n’accueillent pas la même population. Ainsi, la majorité des nouveaux arrivants s’installent dans la ville de Toulouse (figure 1) : 60 % alors que seulement 34 % de la population déjà présente y vit. La banlieue en accueille 24 % et la couronne périurbaine 16 %, soit moins que leur poids démographique.

Sans surprise, les étudiants plébiscitent la ville-centre : 9 sur 10 s’installent dans la commune de Toulouse lorsqu’ils arrivent dans l’aire urbaine, quelle que soit leur provenance géographique. Ils profitent de l’offre locative de petits logements et des nombreuses résidences étudiantes pour poursuivre leurs études au plus près des centres de formation.

En dehors des étudiants, les nouveaux arrivants qui viennent de loin privilégient davantage la commune de Toulouse que ceux qui viennent d’Occitanie (figure 3). Cette situation peut être transitoire et correspondre au souhait de mieux connaître le territoire avant de choisir où s’installer plus durablement.

Figure 3La ville-centre plébiscitée par les arrivants d’Île-de-France et de l’étrangerRépartition des nouveaux arrivants (hors étudiants) dans l’aire urbaine de Toulouse au cours de l’année 2014

En %
La ville-centre plébiscitée par les arrivants d’Île-de-France et de l’étranger (En %) - Lecture : les nouveaux venus dans l’aire urbaine de Toulouse et qui proviennent du reste de l’Occitanie choisissent de s’installer dans la commune de Toulouse pour 38 % d’entre eux, en banlieue pour 28 % et en couronne périurbaine pour 34 %.
Commune de Toulouse Banlieue Couronne périurbaine
Reste de l’Occitanie 38,4 27,8 33,8
Île-de-France 50,9 32,5 16,6
Étranger 60,2 27,5 12,3
Ensemble 48,0 29,9 22,2
  • Lecture : les nouveaux venus dans l’aire urbaine de Toulouse et qui proviennent du reste de l’Occitanie choisissent de s’installer dans la commune de Toulouse pour 38 % d’entre eux, en banlieue pour 28 % et en couronne périurbaine pour 34 %.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Figure 3La ville-centre plébiscitée par les arrivants d’Île-de-France et de l’étrangerRépartition des nouveaux arrivants (hors étudiants) dans l’aire urbaine de Toulouse au cours de l’année 2014

  • Lecture : les nouveaux venus dans l’aire urbaine de Toulouse et qui proviennent du reste de l’Occitanie choisissent de s’installer dans la commune de Toulouse pour 38 % d’entre eux, en banlieue pour 28 % et en couronne périurbaine pour 34 %.
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Les cadres qui arrivent dans l’aire urbaine privilégient aussi la ville-centre (6 sur 10). Même s’ils s’installent en majorité dans la ville-centre, les employés ou les ouvriers choisissent davantage la banlieue et la couronne périurbaine que les cadres. Ces choix résidentiels s’expliquent en partie par une offre de logements moins chers dans ces espaces périphériques, mais aussi par une plus grande proximité des pôles d’emplois productifs de type logistique, industriel ou artisanal, moins concentrés dans la ville-centre que les autres emplois.

Dans la ville-centre, les trois quarts des nouveaux arrivants ont moins de 30 ans. La banlieue et la couronne périurbaine accueillent une population plus âgée. Les familles avec ou sans enfants choisissent en effet plus souvent la banlieue ou la couronne périurbaine que les jeunes. Ces espaces proposent une offre de logements plus variée, plus abordable, et plus adaptée aux attentes des familles en matière de cadre de vie (maisons, jardins...).

Encadré 1 - Des profils variés pour les nouveaux arrivants dans les aires urbaines du système métropolitain toulousain (hors Toulouse)

Chacune des 17 aires urbaines du hors Toulouse a une attractivité qui lui est propre, très liée à son offre de formation, à son tissu économique ou à sa proximité avec Toulouse. Cet encadré porte sur les caractéristiques des nouveaux arrivants dans chacune de ces aires, quelle que soit leur . On distingue sept catégories d’aires présentant des caractéristiques communes (figure 4).

Figure 4Les sept profils d’aires urbaines du système métropolitain toulousain* (hors Toulouse)

  • * cf. définitions
  • Source : Insee, recensement de la population 2015
  • Zones violettes : dans les aires urbaines d’Albi et de Tarbes, et dans une moindre mesure dans celle de Rodez, l’attractivité est d’abord liée à l’offre de formation. Ainsi, entre 20 et 23 % des nouveaux arrivants dans ces territoires sont des étudiants, contre 13 % pour l’ensemble des aires urbaines du système. Leur périmètre d’attractivité est surtout local : les étudiants viennent bien plus souvent du reste de l’Occitanie, et aussi de Nouvelle-Aquitaine pour Tarbes, compte tenu de la proximité de cette région. Grâce aux arrivées d’étudiants, ces trois aires urbaines figurent parmi les plus attractives de l’ensemble des 17 aires du système.
  • Zones oranges : Millau, Carcassonne et Foix attirent davantage les retraités : ceux-ci représentent 12 % des nouveaux arrivants, contre 9 % pour l’ensemble des 17 aires urbaines. Mais ces aires accueillent aussi des actifs, plutôt jeunes, de 30 à 45 ans, notamment des professions intermédiaires.
  • Zones jaunes : de nombreux retraités s’installent aussi à Saint-Gaudens, Pamiers ou Mazamet, mais ces trois aires se distinguent des précédentes en attirant des actifs plus âgés (souvent d’au moins 45 ans) et davantage d’employés ou d’ouvriers.
  • Zones vertes : Cahors, Agen et Montauban captent essentiellement des actifs en emploi, et plutôt jeunes : 42 % ont entre 30 et 45 ans. Les nouveaux arrivants d’Île-de-France y sont aussi un peu plus nombreux qu’ailleurs.
  • Zones bleues foncées : profitant de la proximité des pôles d’emploi d’Agen et de Montauban, les deux aires urbaines de Villeneuve-sur-Lot et de Castelsarrasin attirent relativement plus d’actifs en emploi que l’ensemble des 17 aires, notamment des employés et des ouvriers, qui viennent y résider sans forcément y travailler. Les arrivées de l’étranger sont aussi plus nombreuses (8 % des nouveaux arrivants contre 4 % pour l’ensemble des 17 aires urbaines), en lien avec l’importance et la nature des activités agricoles dans ces territoires.
  • Zone rose : l’aire urbaine de Figeac présente un profil singulier. Elle bénéficie d’une forte dynamique économique, portée par l’aéronautique, qui explique son attractivité très forte vis-à-vis des cadres en particulier.
  • Zones bleues claires : les nouveaux arrivants à Castres et à Auch sont souvent des actifs en emploi, employés, ou occupant des professions intermédiaires, plutôt jeunes. Ils viennent majoritairement du reste de l’Occitanie.

Encadré 2 - Au jeu des migrations, la plupart des aires urbaines du système métropolitain toulousain (hors Toulouse) gagnent des actifs et perdent des jeunes

Au cours de l’année 2014, 8 des 17 aires urbaines du système métropolitain toulousain (hors Toulouse) gagnent des habitants grâce aux migrations, alors que les autres en perdent (figure 5).

Dans les cinq aires urbaines les plus attractives du système, la part des actifs, en emploi ou non, augmente grâce aux migrations. À Figeac, Albi et Rodez, la part des actifs en emploi augmente, alors qu’à Carcassonne et Saint-Gaudens, l’impact porte surtout sur les chômeurs, tout comme à Tarbes, mais dans une moindre mesure. Pour Tarbes et Albi, il porte aussi sur les étudiants.

Dans les aires urbaines où les migrations n’ont que peu d’effet sur l’évolution démographique, les départs des étudiants sont souvent compensés par l’arrivée d’actifs en emploi avec des enfants : c’est le cas à Agen, Montauban, Villeneuve-sur-Lot, Cahors, Auch, Pamiers, Millau et Castelsarrasin. À Villeneuve-sur-Lot, les arrivées de retraités compensent en partie les départs d’étudiants.

Dans les trois aires qui perdent de la population au jeu des migrations (Castres, Foix et Mazamet), la population vieillit et le nombre d’actifs en emploi diminue.

Figure 5Évolution de la population due au solde migratoire des 17 aires urbaines du système métropolitain toulousain* (hors Toulouse)

Évolution de la population due au solde migratoire des 17 aires urbaines du système métropolitain toulousain* (hors Toulouse)
Aires urbaines Taux annuel de migration (%) * Population en 2015
Albi 10,2 99 293
Figeac 8,8 25 991
Saint-Gaudens 8,7 30 302
Carcassonne 3,5 99 041
Rodez 2,9 86 745
Tarbes 1,7 115 886
Montauban 0,5 111 499
Auch 0,2 41 470
Castelsarrasin - 0,5 27 458
Agen - 0,6 113 223
Villeneuve-sur-Lot - 0,9 55 971
Cahors - 1,0 44 276
Pamiers - 1,2 35 566
Millau - 1,4 28 907
Mazamet - 6,3 25 141
Foix - 7,4 18 335
Castres - 14,1 67 698
  • * : cf. définitions
  • Source : Insee, recensement de la population 2015

Définitions

Dans cette étude, est considérée comme étudiant, toute personne âgée de 16 à 29 ans, inscrite dans un établissement d’enseignement et titulaire au moins du baccalauréat ou d’un diplôme de niveau équivalent.

Une aire urbaine est constituée d’un pôle urbain (ou unité urbaine) et de sa zone d’influence en matière d’emploi, appelée couronne périurbaine. L’unité urbaine est elle-même constituée d’une ville-centre et de sa banlieue.

L’ouest de l’Occitanie s’organise autour d’un réseau d’aires urbaines au centre duquel rayonne celle de Toulouse, la métropole régionale, l’une des plus vastes et des plus peuplées de France. Cet ensemble, appelé « système métropolitain toulousain », comprend, outre l’aire urbaine de Toulouse, 15 aires en Occitanie (Albi, Auch, Cahors, Carcassonne, Castelsarrasin, Castres, Figeac, Foix, Mazamet, Millau, Montauban, Pamiers, Rodez, Saint-Gaudens, Tarbes) et 2 en Nouvelle-Aquitaine (Agen et Villeneuve-sur-Lot).

Le taux annuel de migration est le rapport entre le solde migratoire et la population moyenne de la zone.

L’aire urbaine de Lille déborde de facto en Belgique.

La couronne périurbaine de Toulouse déborde sur ces deux départements.

Les échanges entre les 17 aires urbaines du système (hors Toulouse) sont étudiés plus en détail dans l’Insee Analyses Occitanie n° 80 « Système métropolitain toulousain : étudiants et actifs en emploi au cœur des échanges migratoires » (cf. Pour en savoir plus).