Insee Analyses Nouvelle-AquitaineLes associations, mais aussi les mutuelles, portent l’économie sociale et solidaire en Nouvelle-Aquitaine

Franck Piot, Insee

En 2015, en Nouvelle-Aquitaine, l’économie sociale et solidaire (ESS) emploie 223 000 salariés, soit un salarié sur huit de l’économie privée, plaçant la région en 3position à l’échelle nationale. Au sein de l’ESS, à l’intersection du public et du privé, le domaine associatif est le plus implanté avec sept salariés sur dix qui y travaillent, essentiellement dans l’action sociale et dans l’éducation. Les mutuelles surtout et les coopératives sont plus présentes dans la région qu’ailleurs. L’emploi dans l’ESS est particulièrement féminisé.

Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine
No 80
Paru le :Paru le01/10/2019
Franck Piot, Insee
Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine No 80- Octobre 2019

Les coopératives, mutuelles, associations et fondations composent « l’économie sociale et solidaire » (ESS) ou le « tiers secteur ». À l’intersection du public et du privé, elles répondent à des principes de gouvernance démocratique, de non-lucrativité, d’implication des adhérents ou des usagers dans l’administration de l’entreprise. En tant qu’acteurs économiques, elles ambitionnent de créer des emplois pérennes et non délocalisables, de développer une plus grande cohésion sociale et d’apporter des réponses de proximité aux besoins de la population (méthodologie). L’attractivité de la région, le vieillissement de la population, et la prise en charge de la dépendance sont autant de facteurs favorables à l’essor des services de proximité et de l’emploi dans l’ESS.

En 2015, la France, considérée comme le berceau du concept, figure au 3rang des États européens en part d’emploi relevant de l’ESS (figure 1) : comme en Belgique, Espagne ou Italie, un cadre législatif détaillé a été défini (loi relative à l’économie sociale et solidaire n° 2014-856 du 31 juillet 2014).

Figure 1Une présence de l’ESS en France comparable à celle du Benelux et de l’ItaliePart de l’ESS dans l’emploi rémunéré des personnes âgées de 15 à 65 ans, dans l’Union européenne (2014-2015)

Une présence de l’ESS en France comparable à celle du Benelux et de l’Italie
Part de l’ESS dans l’emploi rémunéré (en %)
Luxembourg 9,9
Pays-Bas 9,8
France 9,1
Belgique 9
Italie 8,8
Espagne 7,7
Finlande 7,7
Autriche 7,6
Allemagne 6,7
Ensemble UE28 6,3
Estonie 6,2
Danemark 5,9
Hongrie 5,6
Royaume-Uni 5,6
Irlande 5
Portugal 5
Suède 4,2
République tchèque 3,3
Grèce 3,3
Bulgarie 2,8
Pologne 2,3
Lettonie 2,2
Slovaquie 2,1
Chypre 2
Roumanie 1,7
Malte 1,3
Slovénie 1,2
Croatie 1
Lituanie 0,6
  • Source : Eurostat 2015

Figure 1Une présence de l’ESS en France comparable à celle du Benelux et de l’ItaliePart de l’ESS dans l’emploi rémunéré des personnes âgées de 15 à 65 ans, dans l’Union européenne (2014-2015)

  • Source : Eurostat 2015

L’économie sociale et solidaire davantage implantée dans la région

En Nouvelle-Aquitaine, l’ESS rassemble 223 200 salariés, soit 195 500 postes en équivalent temps plein (ETP), répartis dans 22 600 établissements. Employant un salarié privé de la région sur huit, elle occupe une place significative dans l’économie régionale. Son poids salarial est supérieur à celui de la fonction publique d’État (209 100 salariés) et se rapproche de celui des secteurs de l’hébergement, de la restauration et des services aux particuliers réunis (231 400 salariés).

Regroupant 12 % des salariés, soit davantage qu’au niveau national, l’ESS néo-aquitaine est toutefois un peu moins présente qu’en Bretagne (14,3 %) et que dans les Pays de la Loire (13,1 %). À l’inverse, elle y est mieux représentée que dans la région capitale (7,1 %) ou qu’en Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,9 %).

Un vivier d’emploi en progression

Les structures de l’ESS semblent présenter une meilleure résistance à la crise par rapport au reste de l’économie régionale. Ainsi, la hausse de leurs emplois entre 2005 et 2015 (+ 20 % - figure 2) s’avère trois fois supérieure à celle de l’ensemble de l’économie et confirme donc la moindre exposition du champ aux aléas économiques conjoncturels. En effet, ces derniers affectent moins les activités de l’économie présentielle dont relève 86 % de l’emploi salarié de l’ESS.

Figure 2ESS : une forte croissance de l’emploi. Associations et coopératives captent le plus d'emploisEmploi salarié au 31 décembre 2015 et évolution entre 2005 et 2015

ESS : une forte croissance de l’emploi. Associations et coopératives captent le plus d'emplois
Effectifs salariés (en nombre) Effectifs salariés (en ETP) Part des effectifs salariés (en %) Évolution 2005/2015 (en %)
Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine Province Nouvelle-Aquitaine Province
Économie sociale et solidaire (ESS) 223 230 195 537 12,0 11,6 20,1 15,3
dont associations 162 449 139 599 8,7 9,0 20,8 15,1
dont coopératives 37 102 34 592 2,0 1,6 10,5 8,5
dont mutuelles 17 772 15 890 1,0 0,7 27,5 20,7
dont fondations 5 907 5 456 0,3 0,3 83,1 58,0
Hors ESS 1 634 615 1 492 274 88,0 88,4 6,7 3,6
Ensemble 1 857 845 1 687 811 100,0 100,0 8,2 4,8
  • Source : Insee, Clap 2005 et 2015.

Un salarié sur cinq travaillant dans les activités de services de la Nouvelle-Aquitaine dépend d’un établissement de l’ESS, et jusqu’à 44 % dans les services financiers. La présence des salariés de l’ESS est rare dans les autres secteurs d’activité puisqu’inférieure à 3 % dans l’agriculture, l’industrie, la construction et le commerce réunis. Les femmes sont nettement majoritaires au sein de ces salariés (encadré 1).

Une présence inégale selon les territoires

Les salariés de l’ESS se répartissent de façon très hétérogène. La taille et la localisation des établissements appartenant au champ de l’ESS est le principal facteur explicatif de l’inégale répartition de ces emplois sur le territoire, et ce presque indépendamment du poids de l’emploi dans chaque zone.

L’économie sociale est globalement sous-représentée (moins de 10 % des salariés) dans les zones d’emploi de l’arc atlantique comme La Teste-de-Buch, Bordeaux, Dax, La Rochelle et Royan ; caractérisées par une forte attractivité démographique, elles sont également davantage tournées vers le tourisme et l’industrie.

Hormis la zone d’emploi de Niort qui bénéficie de la présence historique des mutuelles, les zones d’emploi du nord-est de la région, à dominante industrielle en repli ou à forte composante rurale, sont celles où la présence des salariés de l’ESS est particulièrement marquée (figure 4). À Ussel, première zone d’emploi, en proportion, des salariés de l’ESS (23,3 % des salariés), cette part progresse dans un contexte de recul de la population et de présence importante de seniors. Cet essor de l’ESS n’enraye cependant pas le recul global de l’emploi salarié.

La présence des associations n’est pas homogène sur le territoire. Fournissant un socle de services à la population locale, l’emploi associatif est d’autant plus important qu’il intervient dans les communes isolées ainsi que celles appartenant à un petit pôle où il compose 11,6 % de l’ensemble des salariés, davantage qu’en moyenne sur le territoire (8,7 %). Il est en outre notablement surreprésenté dans les Pyrénées-Atlantiques (+ 2,6 points) et le Lot-et-Garonne (+ 1,5 point) et moins présent en Gironde (– 3,5 points) et dans les Landes (– 1,1 point).

Figure 4Une présence plus marquée au nord-est de la régionEffectif et part des salariés de l’ESS selon la zone d’emploi au 31/12/2015

Une présence plus marquée au nord-est de la région
Code ZE Zone d’emploi Part des salariés de l’économie sociale et solidaire (en %) Effectif (en nombre)
9113 La Lozère 28,0 6 807
9110 Ganges 24,2 1 980
5307 Carhaix-Plouguer 23,6 2 662
7402 Ussel 23,3 2 218
8308 Le Puy-en-Velay 22,0 6 736
5410 Niort 20,8 16 763
2605 Le Morvan 19,7 1 254
4101 Longwy 19,6 3 113
3127 Berck - Montreuil 19,4 5 906
9102 Limoux 19,2 1 718
2407 Le Blanc 19,2 938
7311 Albi 18,9 9 478
5302 Guingamp 18,8 2 683
9116 Prades 18,6 2 042
5305 Saint-Brieuc 18,4 17 938
2411 Loches 18,3 1 184
7304 Rodez 18,0 9 970
8202 Bourg-en-Bresse 17,8 9 525
2510 Saint-Lô 17,8 5 704
7213 Oloron-Sainte-Marie 17,8 2 127
7201 Bergerac 17,7 5 028
5306 Brest 17,5 24 178
8205 Aubenas 17,5 4 124
8304 Aurillac 17,4 4 847
2602 Chatillon 17,4 728
0051 Alençon 17,3 6 433
4309 Vesoul 17,3 6 299
5411 Parthenay 17,3 1 548
7403 Guéret 17,0 5 218
8302 Moulins 16,8 5 259
8307 Brioude 16,7 1 846
1109 Houdan 16,7 1 610
7303 Millau 16,6 2 696
5311 Redon 16,5 2 595
8305 Mauriac 16,5 1 044
2501 Bayeux 16,1 2 173
5218 La Roche-sur-Yon 16,0 14 334
0103 Marie-Galante 16,0 369
4308 Gray 15,9 1 213
7312 Castres - Mazamet 15,7 5 663
7308 Cahors 15,7 4 083
7210 Marmande 15,7 3 577
9114 Céret 15,7 2 386
5316 Ploërmel 15,7 1 770
9313 Draguignan 15,6 4 607
5310 Fougères 15,6 3 330
4304 Pontarlier 15,6 2 512
5201 Ancenis 15,6 2 428
5207 Saumur 15,4 4 175
4106 Verdun 15,4 2 598
9304 Gap 15,3 4 972
8204 Annonay 15,3 2 385
0205 Le Nord-Caraibe 15,3 672
5205 Angers 15,2 23 961
9301 Digne-les-Bains 15,2 3 308
4306 Lons-le-Saunier 15,1 6 260
7401 Tulle 15,1 3 321
9104 Alès 15,0 4 861
7209 Agen 14,9 7 544
7305 Villefranche-de-Rouergue 14,9 1 400
5406 Saintes – Saint-Jean-d'Angély 14,7 5 083
4102 Lunéville 14,7 1 263
3116 Cambrai 14,6 6 357
5301 Dinan 14,6 3 327
2513 L'Aigle 14,6 1 369
7313 Montauban 14,5 8 953
0102 Basse-Terre 14,5 2 887
4303 Morteau 14,5 1 417
5318 Vannes 14,3 14 459
5309 Quimper 14,3 14 387
5308 Morlaix 14,3 2 947
7302 Saint-Girons 14,3 1 101
5206 Cholet 14,2 10 498
7307 Auch 14,2 4 568
5317 Pontivy 14,2 2 552
5216 Fontenay-le-Comte 14,2 2 525
0060 Saint-Étienne 14,0 28 780
8207 Romans-sur-Isère 14,0 3 515
4208 Mulhouse 13,9 18 999
8208 Valence 13,9 17 070
2512 Flers 13,9 4 064
5408 Rochefort 13,8 3 687
7310 Tarbes - Lourdes 13,7 9 289
5412 Bressuire 13,7 3 014
3113 La Flandre - Lys 13,6 4 079
9101 Carcassonne 13,4 4 883
2610 Le Creusot - Montceau 13,4 3 726
9309 Arles 13,4 3 099
5209 Laval 13,3 10 419
2103 Châlons-en-Champagne 13,3 4 957
7211 Villeneuve-sur-Lot 13,3 3 095
7206 Pauillac 13,3 1 750
7309 Figeac 13,3 1 593
9109 Clermont-l'Hérault - Lodève 13,2 1 437
3121 Arras 13,1 10 733
2504 Lisieux 13,1 2 618
0106 L'Est - Grande-Terre 13,1 1 553
0402 Besançon 13,0 13 677
7212 Bayonne 13,0 13 248
0402 Le Nord 13,0 10 475
5313 Saint-Malo 13,0 4 468
2506 Avranches 13,0 3 452
5203 Nantes 12,9 53 720
2403 Vierzon 12,9 1 537
2405 Châteaudun 12,9 1 286
8306 Saint-Flour 12,9 1 168
7301 Foix - Pamiers 12,8 4 100
2204 Laon 12,8 3 587
4107 Metz 12,7 21 075
7214 Pau 12,7 14 125
3112 Dunkerque 12,7 10 596
5403 Angoulême 12,7 10 475
2607 Autun 12,7 1 058
2507 Cherbourg-en-Cotentin 12,6 7 612
5208 Segré 12,6 1 959
2502 Caen 12,5 20 533
5315 Lorient 12,5 10 387
0050 Mont-de-Marsan 12,5 6 315
4111 Thionville 12,5 6 137
3125 Calais 12,5 5 309
8212 Roanne 12,5 5 176
5314 Vitré 12,5 2 535
5304 Loudéac 12,5 1 560
2402 Saint-Amand-Montrond 12,5 1 039
2105 Reims 12,4 15 196
5213 Le Mans 12,3 16 397
4112 Épinal 12,3 6 215
5217 Les Herbiers 12,3 2 798
2206 Soissons 12,2 3 076
4103 Nancy 12,1 21 709
5413 Poitiers 12,1 13 785
9106 Nîmes 12,1 13 161
2207 Beauvais 12,1 8 921
3114 Douai 12,1 8 007
0401 L'Est 12,1 2 935
2508 Coutances 12,1 1 886
2303 Pont-Audemer 12,1 1 443
2603 Dijon 12,0 19 047
9115 Perpignan 12,0 11 830
2511 Argentan 12,0 1 339
8211 Vienne - Roussillon 11,0 6 575
5215 Challans 11,0 3 666
2417 Montargis 11,0 3 568
9303 Briançon 11,0 1 456
2505 Vire Normandie 11,0 1 363
2418 Orléans 10,0 17 420
0059 Avignon 10,0 16 025
1110 Mantes-la-Jolie 10,0 3 674
9107 Agde - Pézenas 10,0 1 806
5312 Rennes 11,9 35 581
4108 Forbach 11,9 6 160
9407 Ghisonaccia - Aléria 11,9 507
2606 Nevers 11,8 4 613
1107 Nemours 11,8 1 299
5202 Châteaubriant 11,8 1 228
5409 La Rochelle 11,7 9 361
0057 Brive-la-Gaillarde 11,7 6 575
9103 Narbonne 11,7 4 689
7404 Limoges 11,6 13 732
2102 Troyes 11,6 10 811
5204 Saint-Nazaire 11,6 10 342
4115 Neufchâteau 11,6 1 711
9111 Montpellier 11,5 28 177
2302 Évreux 11,5 7 528
8206 Montélimar 11,5 6 402
3117 Maubeuge 11,5 6 220
1104 Meaux 11,5 4 102
9312 Salon-de-Provence 11,5 3 343
4205 Strasbourg 11,4 29 411
4207 Colmar 11,4 8 188
7306 Saint-Gaudens 11,4 1 723
5212 La Flèche 11,4 1 546
2410 Chinon 11,4 1 394
3122 Lens - Hénin 11,3 11 113
4104 Bar-le-Duc 11,3 2 226
2412 Tours 11,2 20 061
9315 Toulon 11,2 18 954
8216 Chambéry 11,2 11 588
2101 Charleville-Mézières 11,2 7 216
2104 Épernay 11,2 4 017
5303 Lannion 11,2 2 538
9406 Corte 11,2 400
3123 Béthune - Bruay 11,1 7 737
2612 Auxerre 11,1 7 190
2413 Blois 11,1 6 942
2409 Châteauroux 11,1 5 643
4302 Belfort - Montbéliard - Héricourt 10,9 11 817
2209 Abbeville 10,9 2 020
8310 Clermont-Ferrand 10,8 20 949
2210 Amiens 10,8 14 023
0201 Le Centre agglomération 10,8 8 171
9302 Manosque 10,8 2 314
0204 Le Centre-Atlantique 10,8 1 116
3110 Roubaix - Tourcoing 10,7 14 437
3124 Saint-Omer 10,7 4 053
5402 Châtellerault 10,7 2 585
0203 Le Sud 10,7 943
0302 Kourou 10,7 839
9310 Marseille - Aubagne 10,6 50 362
2614 Sens 10,6 2 879
2611 Le Charolais 10,6 2 407
2201 Château-Thierry 10,6 1 736
2203 La Thiérache 10,6 1 525
3111 Lille 10,5 39 702
3126 Boulogne-sur-mer 10,5 5 123
8301 Montluçon 10,5 3 255
8210 Grenoble 10,4 31 233
8218 Annecy 10,4 11 399
0404 Le Sud 10,4 7 037
2401 Bourges 10,4 6 284
5404 Jonzac - Barbezieux-Saint-Hilaire 10,4 1 691
2202 Tergnier 10,4 1 360
1108 Provins 10,4 1 064
3115 Valenciennes 10,3 11 154
2404 Chartres 10,3 7 859
5401 Thouars - Loudun 10,3 1 822
2208 Compiègne 10,2 6 349
2106 Chaumont - Langres 10,2 3 461
2107 Vitry-le-François - Saint-Dizier 10,2 3 078
0052 Cosne - Clamecy 10,2 1 851
8219 Le Genevois Français 10,1 8 492
8222 Le Chablais 10,1 3 064
9316 Cavaillon - Apt 10,1 2 286
8214 Lyon 9,9 77 780
2307 Rouen 9,9 28 298
2205 Saint-Quentin 9,9 3 828
2301 Bernay 9,9 1 387
7204 Bordeaux 9,8 46 690
1114 Étampes 9,8 1 480
7202 Périgueux 9,7 6 648
8213 Villefranche-sur-Saône 9,7 6 441
8209 Bourgoin-Jallieu 9,7 6 165
7208 Dax 9,7 4 667
5219 Les Sables-d'Olonne 9,7 1 682
7203 Sarlat-la-Canéda 9,7 1 235
5405 Cognac 9,6 2 532
5407 Royan 9,6 1 947
4109 Sarrebourg 9,6 1 766
8217 La Maurienne 9,6 1 434
2604 Montbard 9,6 925
2608 Chalon-sur-Saône 9,5 5 706
4105 Commercy 9,5 860
9307 Nice 9,4 19 879
9317 Orange 9,4 2 303
4114 Saint-Dié-des-Vosges 9,4 2 035
5210 La Mayenne 9,4 1 461
9308 Aix-en-Provence 9,3 14 501
0101 Pointe-à-Pitre 9,3 7 316
9108 Béziers 9,3 5 479
9112 Sète 9,2 2 200
2509 Granville 9,2 1 259
0403 L'Ouest 9,1 5 292
2305 Dieppe - Caux maritime 9,1 3 370
8311 Issoire 9,1 1 178
9403 Sartène - Propriano 9,1 268
9404 Bastia 9,0 3 357
4113 Remiremont 9,0 2 235
0061 Toulouse 8,9 49 260
1105 Melun 8,9 10 642
0053 Mâcon 8,8 4 340
7205 Libourne 8,8 3 082
2414 Romorantin-Lanthenay 8,8 1 221
2609 Louhans 8,8 774
2415 Vendôme 8,7 1 569
5214 Sablé-sur-Sarthe 8,7 1 241
8221 Le Mont Blanc 8,6 2 180
8303 Vichy 8,5 3 075
4209 Saint-Louis 8,5 2 333
2613 Avallon 8,5 597
4305 Dole 8,4 1 727
0206 Le Nord-Atlantique 8,4 327
2306 Le Havre 8,3 11 090
8312 Thiers 8,3 1 020
4201 Haguenau 8,2 4 560
7207 La Teste-de-Buch 8,2 2 749
2416 Gien 8,2 1 836
8203 Oyonnax 8,1 1 908
2406 Dreux 8,0 2 137
0055 La Vallée de la Bresle - Vimeu 7,9 2 230
8309 Ambert 7,9 488
0301 Cayenne 7,8 3 055
4204 Sélestat 7,8 1 865
2419 Pithiviers 7,8 1 126
0054 Nogent-le-Rotrou 7,8 978
1115 Évry 7,7 10 106
0202 Le Sud-Caraibe 7,7 1 019
2601 Beaune 7,6 1 512
2211 Péronne 7,6 1 226
9306 Menton - Vallée de la Roya 7,6 1 141
4307 Saint-Claude 7,6 1 068
1117 Créteil 7,5 12 947
9401 Ajaccio 7,5 2 953
8220 La Vallée de l'Arve 7,5 1 720
9105 Bagnols-sur-Cèze 7,5 1 582
1112 Rambouillet 7,5 1 419
8201 Ambérieu-en-Bugey 7,4 1 904
1101 Paris 7,3 249 931
2304 Vernon - Gisors 7,3 2 313
1103 Coulommiers 7,3 935
8215 La Tarentaise 7,2 3 756
9405 Calvi - L'Île-Rousse 7,2 360
9311 Istres - Martigues 7,0 3 358
4203 Saverne 7,0 1 655
1119 Cergy 6,9 9 466
1111 Poissy 6,8 4 584
4110 Sarreguemines 6,8 1 928
0056 Roissy - Sud Picardie 6,6 33 732
4202 Molsheim - Obernai 6,4 2 662
9314 Fréjus - Saint-Raphaël 6,1 3 197
1116 Saclay 6,0 29 647
2503 Honfleur 6,0 1 097
1118 Orly 5,9 12 698
9305 Cannes - Antibes 5,8 8 751
0303 Saint-Laurent 5,4 381
4206 Wissembourg 5,3 444
2408 Issoudun 5,3 385
1102 Marne-la-Vallée 5,1 7 596
9402 Porto-Vecchio 5,1 463
1106 Montereau-Fault-Yonne 4,9 544
5211 La Ferté-Bernard 4,8 591
1113 Plaisir 3,6 647
  • Champ : postes non annexes des zones d’emploi de la Nouvelle-Aquitaine dans leur intégralité, incluant quelques communes de l’Occitanie.
  • Source : Insee, Clap 2015

Figure 4Une présence plus marquée au nord-est de la régionEffectif et part des salariés de l’ESS selon la zone d’emploi au 31/12/2015

  • Champ : postes non annexes des zones d’emploi de la Nouvelle-Aquitaine dans leur intégralité, incluant quelques communes de l’Occitanie.
  • Source : Insee, Clap 2015

Les associations, premiers employeurs de l’économie sociale

Composante principale de l’économie sociale et réparties au sein de 18 100 établissements sur l’ensemble du territoire régional, les associations comptent 162 400 salariés, soit 139 600 ETP. Elles contribuent à l’activité économique et au bien-être non monétaire (qualité de vie, lien social, citoyenneté, etc.).

Les établissements de l’économie sociale de la Nouvelle-Aquitaine sont de taille moins importante que la moyenne nationale (9,9 salariés par établissement contre 10,7). Cette moyenne masque de fortes disparités : les associations emploient 9 salariés en moyenne, moins que les mutuelles (21 salariés) et surtout les fondations (54 salariés) ; dans le social ou la santé, l’effectif moyen atteint 26 salariés, soit treize fois plus que dans le domaine de la culture ou du sport.

Le secteur de l’action sociale et de l’hébergement social et médico-social occupe une place prépondérante avec plus de 88 000 salariés (54 % des emplois associatifs). Les associations sont présentes dans les secteurs de l’aide à domicile, de l’aide par le travail et de l’accueil de jeunes enfants. Elles gèrent aussi des structures spécialisées dans l’hébergement pour personnes âgées ou handicapées. Entre 2005 et 2015, les emplois relevant de l’accueil et l’hébergement des personnes (jeunes enfants, personnes âgées et personnes handicapées) se développent à un rythme bien plus soutenu dans la région qu’en France de province ; ceux de l’aide à domicile, progressent également, mais selon une dynamique moindre (figure 5).

Figure 5D’importantes créations d’emplois dans l’accueil des personnes, l’éducation et les services aux entreprisesÉvolution moyenne de l’emploi et performance par rapport à la France de province, des domaines d’activité de l’ESS, entre 2005 et 2015

D’importantes créations d’emplois dans l’accueil des personnes, l’éducation et les services aux entreprises - Lecture : L’Éducation a gagné 250 emplois par an entre 2005 et 2015, c’est 190 de plus que s’il avait connu les mêmes évolutions qu’en province.
Effectif 2015 Performance annuelle face à la province (en effectif) Évolution de l’emploi 2010-2015 (moyenne annuelle)
Social : aide à domicile et autres 54 669 -146 532
Social : accueil des personnes 32 972 187 1 174
Éducation 25 074 189 250
Coopératives de crédit 16 647 57 65
Services aux entreprises 14 625 64 611
Services aux particuliers 13 609 21 22
Coopératives : autres 11 245 -60 81
Mutuelles : code des assurances 10 271 163 132
Coopératives du domaine agricole 9 186 31 204
Santé 8 728 97 174
Mutuelles : code de la mutualité 7 501 -25 179
Fondation 5 907 95 268
  • Lecture : L’Éducation a gagné 250 emplois par an entre 2005 et 2015, c’est 190 de plus que s’il avait connu les mêmes évolutions qu’en province.
  • Source : Insee, Clap 2005 et 2015

Figure 5D’importantes créations d’emplois dans l’accueil des personnes, l’éducation et les services aux entreprisesÉvolution moyenne de l’emploi et performance par rapport à la France de province, des domaines d’activité de l’ESS, entre 2005 et 2015

  • Lecture : L’Éducation a gagné 250 emplois par an entre 2005 et 2015, c’est 190 de plus que s’il avait connu les mêmes évolutions qu’en province.
  • Source : Insee, Clap 2005 et 2015

25 100 salariés travaillent dans l’enseignement privé. Il s’agit le plus souvent de petites structures, investies dans la formation initiale (18 200 salariés), l’apprentissage, la formation professionnelle et continue (3 900 salariés). Toutefois, l’éducation constitue un gisement d’emplois moins important dans la région que pour nos voisines de l’ouest : 15,4 % des salariés des associations de l’ESS, soit une part de cinq points inférieure à celle observée dans les Pays de la Loire (21,4 %) ou en Bretagne (20,8 %).

Les services aux entreprises occupent 6,5 % des salariés de l’ESS. Une majorité des emplois dans le secteur de la mise à disposition de ressources humaines relève d’une association (65,7 %). Un salarié sur huit des activités comptables en fait partie.

Une association sur trois appartient au domaine de la culture et des loisirs ou à celui des sports. Néanmoins, ces secteurs recourent plus fréquemment au bénévolat et ne regroupent donc qu’un emploi associatif sur quatorze.

Les fondations peu présentes, mais localement importantes

Moins présentes qu’en moyenne nationale, les fondations sont implantées dans un tiers des zones d’emploi de la région. Elles accueillent moins de 3 % des salariés et 7 % des établissements de l’ESS de Nouvelle-Aquitaine. Comme les associations, elles opèrent dans les secteurs de la santé et de l’hébergement social et médico-social. Un tiers de leurs salariés dépend d’une fondation dont le siège est situé hors de la région, principalement dans la région capitale.

Néanmoins, localement leur poids peut être important : la fondation John Bost (zone d’emploi de Bergerac) ou celle de l’hôpital Bagatelle (zone d’emploi de Bordeaux) ainsi que la fondation Jacques Chirac (zone d’emploi d’Ussel) sont parmi les premiers employeurs locaux. À elles trois, elles occupent un salarié sur deux des fondations de l’ESS dans la région.

Davantage de coopératives qu’en province

Les coopératives (de crédit, agricoles et centrales d’achats) sont relativement plus présentes en Nouvelle-Aquitaine : avec 37 100 salariés, elles emploient 17 % des salariés néo-aquitains relevant du champ de l’ESS, contre 14 % en France de province.

Comme ailleurs, si les coopératives de crédit telles que le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel ou la Caisse d’Épargne, rassemblent le plus de salariés, leur poids est inférieur à celui de la province (respectivement 45 % et 53 % de l’emploi des coopératives). Toutefois, hors coopératives de crédit, l’effectif salarié recule de 1,7 % par rapport à 2010.

Du fait de l’importance de l’agriculture dans le tissu local, les coopératives agricoles sont aussi très actives : elles emploient 9 200 salariés en Nouvelle-Aquitaine comme, par exemple, Alliance Forêts Bois, Charentes Alliance, Arc Atlantique pour la viande porcine et Maïsadour pour les céréales. Deux de leurs salariés sur trois relèvent du commerce de gros et un sur cinq de l’industrie agro-alimentaire. Compte tenu de la moindre spécialisation dans le lait et la viande, les coopératives agricoles sont relativement moins nombreuses qu’en Bretagne (5,7 % des salariés) ou dans le vignoble champenois.

L’économie sociale est peu active dans l’industrie et la construction malgré l’existence des sociétés coopératives de production (Scop), des structures qui sont gérées par leurs salariés, tout en admettant des apports de capitaux extérieurs. Dans les coopératives de production, figurent notamment l’école de conduite française (ECF), Avenir Électrique de Limoges et la Société Ouvriers Plombiers Couvreurs Zingueurs qui représentent un cinquième des 3 100 salariés de cet ensemble.

Au sein des autres coopératives, la majorité des salariés sont employés par des centrales d’achats. La Fédération nationale des coopératives de consommateurs en est un des piliers à travers des enseignes comme Coop Atlantique (43 % des salariés de cette sous-famille) et les groupements de commerçants comme Système U centrale régionale.

La présence emblématique des mutuelles à Niort

Les mutuelles sont surreprésentées dans la région. Elles regroupent des services non financiers comme les assurances, les complémentaires santé ou des établissements d’accueil médico-social. Elles contribuent plus qu’en province à l’emploi de l’ESS (8 % des salariés ESS contre 6 %). Cette spécificité s’explique par la présence, dans la zone de Niort, des sièges sociaux de grandes mutuelles d’assurance comme la Maif (présente depuis 1934), la Macif, Groupama ou la Maaf.

L’emploi est fortement polarisé et majoritairement localisé dans le bastion historique de Niort (37 % des salariés des mutuelles) et dans la ville de Bordeaux (un salarié sur dix). Ces entreprises sont aussi présentes hors de la région (encadré 2).

Les trois quarts des mutuelles à vocation nationale sont régies par le code de la mutualité et le dernier quart par le code des assurances. Cette dernière catégorie occupe, fin 2015, une majorité de salariés alors qu’au niveau national, les mutuelles régies par le code de la mutualité concentrent deux tiers des salariés.

Plus de femmes et une échelle des salaires comparable à celle du reste du privé

En 2015, l’économie sociale emploie 67 % de femmes (+ 2,1 points par rapport à 2005). Elles sont majoritaires dans toutes les familles, sauf dans les coopératives. Dans le reste de l’économie, seuls 48 % des emplois sont occupés par des femmes, fin 2015.

Les seniors (de 55 ans et plus) représentent 14,1 % des salariés de l’ESS, davantage que dans le secteur privé hors ESS (13,1 %) mais moins que dans la fonction publique régionale (18,1 %). L’impératif de renouvellement du personnel, induit par les nombreux départs à la retraite des prochaines années, notamment parmi les cadres, constitue un des enjeux majeurs de l’ESS à moyen terme.

En 2015, 10 % des salariés de l’économie sociale gagnent moins de 7,4 euros nets de l’heure et 10 % gagnent plus de 18,7 euros. Le rapport entre ces deux seuils, indicatif de la dispersion des salaires, est identique à celui du privé (2,5 – figure 3). Cela s’explique par une part des cadres dans le « tiers secteur » (13,7 %) supérieure à celle du privé hors ESS (12,8 %), notamment au sein des coopératives et des mutuelles de 23,3 %.

Figure 3Une échelle des salaires comparable à celle du privéCaractéristiques de l’emploi et du salaire net horaire des postes principaux en Nouvelle-Aquitaine

Une échelle des salaires comparable à celle du privé
Famille Postes (en nombre) Femmes (en %) Plus de 55 ans (en %) Cadres (en %) Contrats en CDI (en %) Contrats à temps partiel(en %) Médiane du salaire horaire net (en €) Ratio interdécile (D9/D1)
Associations 204 674 70 14,1 10,6 59,6 41,0 9,8 2,3
Mutuelles 20 156 69 15,7 31,6 81,2 17,1 14,9 3,1
Coopératives 45 883 47 13,4 19,3 68,3 14,3 13,1 2,4
Fondations 7 213 76 15,1 9,1 72,2 23,2 10,9 2,0
Ensemble de l'économie sociale 277 926 67 14,1 13,7 63,0 34,5 10,6 2,5
Privé hors ESS 1 482 250 48 13,1 12,8 51,9 21,6 10,7 2,5
  • Champ : postes non annexes
  • Source : Insee, Clap 2015 - DADS 2015

Les entreprises néo-aquitaines de l’ESS emploient 16 600 salariés hors de la région

En Nouvelle-Aquitaine, les 22 600 établissements employeurs de l’ESS dépendent de 16 900 entreprises unités légales ; 16 500 d’entre elles ont leur siège social dans la région et, pour certaines, des implantations à l’extérieur de la région (par exemple les mutuelles d’assurances) : ces emplois extérieurs représentent 16 600 salariés, essentiellement dans les régions limitrophes et l’Île-de-France. De façon symétrique, 1 600 établissements néo-aquitains relèvent de 350 entreprises dont le siège social est implanté hors de la région (la moitié d’entre eux sont localisés en Île-de-France).

Au total, seul un salarié de l’ESS régionale sur dix travaille dans un établissement dépendant d’un centre de décision extérieur à la région. Cette dépendance externe est quatre fois inférieure à celle prévalant pour l’emploi salarié marchand régional (44 %).

Pour comprendre

La loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 définit officiellement le périmètre de l’économie sociale et solidaire (ESS). Celle-ci comprend quatre familles traditionnelles en raison de leur régime juridique (associations, fondations, coopératives et mutuelles) adhérant aux mêmes principes :

  • poursuivre un but social autre que le seul partage des bénéfices ;
  • une lucrativité encadrée (notamment des bénéfices majoritairement consacrés au maintien et au développement de l’activité) ;
  • une gouvernance démocratique et participative.

Depuis un décret de juillet 2015, la loi reconnaît aux sociétés commerciales la possibilité d’obtenir la qualité d’entreprises de l’économie sociale et solidaire. Ces entreprises ne font pas encore partie du champ de l’étude.

L’économie sociale ne constitue pas un ensemble homogène. En sont exclus les administrations publiques, les organisations patronales et consulaires, les syndicats de salariés et les organisations politiques ou religieuses. Les associations peuvent tirer une part significative de leurs ressources de la vente de biens et services. Les coopératives regroupent des établissements de crédit ainsi que des sociétés non financières (coopératives agricoles, de production...). Les mutuelles englobent des unités légales produisant des services non financiers, comme les centres de soins médicaux et dentaires.

Le champ de l’étude concerne les établissements employeurs d’au moins un salarié au cours des années 2005-2015, ceux-ci étant obligatoirement inscrits au répertoire Sirene. Cela représente 16 500 entreprises de l’ESS dont le siège social est localisé en Nouvelle-Aquitaine en 2015. Le champ est réduit à proprement parler à l’économie sociale ; l’économie solidaire comportant une dimension d’insertion par l’activité économique. L’emploi non salarié et le bénévolat ne sont pas pris en considération dans l’étude bien qu’essentiels au dynamisme des activités des associations, des mutuelles et des coopératives. En France, 22,9 millions de personnes se déclarent membres d’au moins une association en 2013, soit plus de quatre personnes sur dix de 16 ans ou plus.

Les postes annexes, c’est-à-dire ne procurant pas un volume de travail et un niveau de rémunération « suffisants », ne sont pas pris en compte. Cela représente 112 000 des 390 000 postes régionaux de l’ESS occupés au cours de l’année 2015.

Enfin, une relative incertitude prévaut sur la localisation de la population ayant recours à l’aide à domicile car on ne connaît pas le lieu de résidence du bénéficiaire ; selon l’enquête nationale « Associations » de 2013, deux associations sur cinq opèrent au sein de leur commune.

Pour en savoir plus

Besson L., « Une sphère dynamique mais fragile. L’économie sociale et solidaire à La Réunion en 2015 », Insee Analyses Réunion n° 39, avril 2019.

Genebes L., « À Niort, les mutuelles assurent, le numérique aussi », Insee Analyses Nouvelle-Aquitaine n° 65, novembre 2018.

Coutard G., Deroin V., Loizeau P., « Économie sociale et solidaire : davantage ancrée dans la région, notamment les associations », Insee Analyses Pays de la Loire n° 52, octobre 2017.

Blanché F., Bourgoin A., « L’Économie Sociale et Solidaire en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes », Insee Flash Poitou-Charentes n° 19, octobre 2015.

Bisault L., Deroyon J., « L’économie sociale, des principes communs et beaucoup de diversité – 10 % de l’emploi salarié et 5 % de la valeur ajoutée », Insee Première n° 1522, novembre 2014.