Insee Conjoncture Nouvelle-AquitaineDes signes de reprise tangibles au 1er trimestre 2016

Caroline Geindre, Damien Noury, Virginie Régnier, Insee

Dans un contexte national d’accélération de l’activité au 1er trimestre 2016, la reprise se confirme en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. L’emploi salarié marchand poursuit sa croissance mais à un rythme plus modéré que fin 2015, pénalisé par la chute de l’intérim. Le taux de chômage se stabilise à 9,6 %. La demande d’emploi stagne, celle des jeunes continue de baisser. Le nombre de logements autorisés à la construction reste bien orienté et celui des logements commencés repart à la hausse. L’hôtellerie réalise son meilleur premier trimestre depuis au moins six ans, avec une fréquentation dopée par la clientèle étrangère. Le nombre de créations d’entreprises continue d’augmenter, notamment grâce au dynamisme des créations d’entreprises classiques. Le nombre de défaillances d’entreprises diminue de nouveau et se replie fortement dans l’industrie.

Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine
No 4
Paru le :Paru le21/07/2016
Caroline Geindre, Damien Noury, Virginie Régnier, Insee
Insee Conjoncture Nouvelle-Aquitaine No 4- Juillet 2016

Hausse modérée de l'emploi salarié

Au 1er trimestre 2016, l'emploi salarié marchand non agricole continue de progresser en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC), de 0,2 % après + 0,3 % au 4e trimestre 2015, soit un gain de près de 2 200 emplois sur un trimestre. L'emploi bénéficierait toujours des politiques d'allègement du coût du travail : le pacte de responsabilité, le CICE et plus récemment le dispositif Embauche PME. C'est le quatrième trimestre consécutif de hausse de l'emploi, une dynamique que n'avait pas connue la région depuis le 3e trimestre 2011 (figure 1). Néanmoins, la croissance de l’emploi est inférieure à celle de la France métropolitaine (+ 0,3 %) emmenée par les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 0,9 %), Pays de la Loire (+ 0,8 %) et Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (+ 0,6 %). Elle place l'ALPC au 9e rang des régions. Sur un an, l'emploi régional croît de 1,1 %, proche du niveau national (+ 1,0 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,93 100,07
T3 2005 99,99 100,18
T4 2005 100,42 100,34
T1 2006 100,46 100,45
T2 2006 101,15 101
T3 2006 101,86 101,36
T4 2006 101,79 101,46
T1 2007 102,98 102,26
T2 2007 103,17 102,5
T3 2007 103,61 102,82
T4 2007 103,58 103,03
T1 2008 104,08 103,35
T2 2008 103,58 102,91
T3 2008 103,17 102,63
T4 2008 102,5 101,82
T1 2009 101,38 100,78
T2 2009 100,93 100,3
T3 2009 100,69 100,05
T4 2009 100,92 100,12
T1 2010 101,05 100,02
T2 2010 101,06 100,05
T3 2010 101,33 100,31
T4 2010 101,49 100,52
T1 2011 101,66 100,8
T2 2011 102,07 101,05
T3 2011 102,19 100,99
T4 2011 101,82 100,95
T1 2012 102,09 100,97
T2 2012 101,81 100,82
T3 2012 101,6 100,61
T4 2012 101,52 100,35
T1 2013 101,67 100,34
T2 2013 101,12 100,02
T3 2013 101,44 100,22
T4 2013 101,61 100,34
T1 2014 101,38 100,19
T2 2014 101,38 100,19
T3 2014 100,96 99,88
T4 2014 100,9 99,97
T1 2015 100,8 99,9
T2 2015 101,12 100,15
T3 2015 101,43 100,38
T4 2015 101,76 100,68
T1 2016 101,94 100,94
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Au 1er trimestre 2016 en ALPC, l'emploi diminue de 0,2 % dans l'industrie après une stabilisation fin 2015 (figure 2). Il conforte sa croissance dans le seul secteur de la « fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac » (+ 0,7 % après + 0,5 %). Tous les autres secteurs industriels perdent des emplois, en particulier celui de la « fabrication d'éléments électriques, électroniques, informatiques ; fabrication de machines » (– 0,6 %) touché par de nombreuses liquidations judiciaires, notamment en Charente-Maritime (plus de 200 destructions nettes d'emploi pour ce département dans ce secteur).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,16 99,43 99,98 99,82
T3 2005 102,2 98,43 100,15 100,01
T4 2005 103,53 98,38 100,54 100,19
T1 2006 104,98 97,62 100,77 100,43
T2 2006 106,61 97,73 101,29 100,88
T3 2006 107,97 97,65 102,17 101,42
T4 2006 109,01 97,13 102,36 101,39
T1 2007 110,38 97,1 103,25 102,18
T2 2007 110,79 96,92 103,73 102,65
T3 2007 112,18 96,66 104,43 103,47
T4 2007 113,1 96,57 104,4 103,53
T1 2008 113,82 96,57 104,87 103,96
T2 2008 113,7 96,13 104,72 103,68
T3 2008 113,88 95,85 104,4 103,27
T4 2008 113,25 95 104,5 103,01
T1 2009 111,54 94,09 103,95 102,29
T2 2009 110,69 93,05 103,65 101,97
T3 2009 109,96 91,85 103,71 101,51
T4 2009 109,15 91,17 104,25 101,73
T1 2010 108,61 90,8 104,35 101,86
T2 2010 108,53 90,26 104,28 101,69
T3 2010 107,97 90,03 104,77 101,93
T4 2010 107,47 89,83 104,89 101,77
T1 2011 107,37 89,72 105,41 102,23
T2 2011 107,05 89,95 106,02 102,49
T3 2011 106,77 89,87 106,19 102,72
T4 2011 106,47 89,63 106,13 102,77
T1 2012 106,39 89,58 106,44 102,66
T2 2012 105,9 89,25 106,36 102,51
T3 2012 105,72 89,23 106,31 102,35
T4 2012 105,55 89,3 106,38 102,1
T1 2013 104,77 89,06 106,58 102,14
T2 2013 104,03 88,76 106,09 101,67
T3 2013 103,83 88,57 106,47 101,73
T4 2013 103,26 88,55 106,65 101,96
T1 2014 102,91 88,33 106,64 101,89
T2 2014 102,15 88,04 106,8 101,9
T3 2014 100,91 87,91 106,61 101,69
T4 2014 99,57 87,57 106,73 101,55
T1 2015 98,54 87,44 106,96 101,67
T2 2015 97,97 87,19 107,36 101,87
T3 2015 97,41 86,92 107,89 102,08
T4 2015 97,18 86,88 108,24 102,18
T1 2016 96,83 86,73 108,8 102,28
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

La baisse de l'emploi s'accentue dans la construction au 1er trimestre 2016 (– 0,4 %), après s'être atténuée au trimestre précédent (– 0,2 %). La région perd ainsi plus de 400 emplois dans ce secteur. Néanmoins sur un an, suivant la tendance nationale, le déclin se réduit dans la région : – 1,7 % après – 2,5 % au 4e trimestre 2015.

Au 1er trimestre 2016, l'emploi dans le commerce reste bien orienté en ALPC : + 0,1 % comme au trimestre précédent (+ 260 postes), taux inférieur toutefois au niveau national (+ 0,3 %). Sur un an, la hausse se poursuit, elle est de 0,6 % dans la région et de 1,0 % en France métropolitaine.

L'emploi accélère dans les services marchands hors intérim au 1er trimestre dans la région (+ 0,7 % après + 0,4 %). Ce secteur gagne près de 3 900 emplois, dont quatre sur dix relèvent de l'hébergement-restauration. Ce dernier connaît un essor vif de 1,9 %, en lien avec la hausse de fréquentation hôtelière observée ce trimestre. Les autres secteurs progressent également, notamment celui des activités financières et d'assurance (+ 1,1 %). Sur un an, l'emploi dans les services marchands hors intérim se renforce, + 2,3 % soit 11 850 emplois de plus.

Chute dans l'intérim

Au 1er trimestre 2016, l'emploi s'enraye dans l'intérim (– 2,1 %) après trois trimestres consécutifs de hausse, soit une perte de 1 100 emplois (figure 3). Celui-ci pénalise la croissance de l'emploi salarié marchand régional qui progresse de 0,3 % sans l'intérim. Au niveau national, la croissance de l'emploi intérimaire ralentit (+ 0,3 % après + 3,3 %). Sur un an, l'intérim soutient toujours la croissance en emploi dans la région (+ 10,1 %), comme au niveau national (+ 10,5 %).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,16 99,86
T3 2005 102,1 101,93
T4 2005 103,95 102,6
T1 2006 102,21 101,7
T2 2006 107,03 107,36
T3 2006 108,69 107,31
T4 2006 104,41 105,31
T1 2007 117,99 114,94
T2 2007 115,45 112,47
T3 2007 114,04 110,87
T4 2007 111,57 109,72
T1 2008 115,3 114,35
T2 2008 107,91 106,28
T3 2008 103,55 99,93
T4 2008 91,98 86,9
T1 2009 82,03 73,86
T2 2009 83,96 75,59
T3 2009 86,8 79,59
T4 2009 90,88 84,27
T1 2010 96,71 88,79
T2 2010 101,82 93,33
T3 2010 104 97,12
T4 2010 109,09 100,81
T1 2011 106,05 101,31
T2 2011 106,47 101,53
T3 2011 108,31 100,54
T4 2011 101,89 96,4
T1 2012 104,66 95,18
T2 2012 102,15 91,82
T3 2012 97,91 88,16
T4 2012 94,85 85,7
T1 2013 99,17 88,45
T2 2013 96,64 87,21
T3 2013 100,7 89,11
T4 2013 104,04 91,06
T1 2014 100,37 89,18
T2 2014 101,83 91,33
T3 2014 98,19 87,84
T4 2014 100,39 90,86
T1 2015 97,82 89,87
T2 2015 103,07 93,2
T3 2015 105,95 96,22
T4 2015 110 99,44
T1 2016 107,68 99,78
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Le taux de chômage se stabilise

Au 1er trimestre 2016, le taux de chômage se stabilise en ALPC et s'élève à 9,6 % de la population active. En France métropolitaine, il se maintient à 9,9 % comme au trimestre précédent (figure 4).

Figure 4Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
T1 2005 7,9 8,3
T2 2005 8,0 8,4
T3 2005 8,2 8,6
T4 2005 8,2 8,7
T1 2006 8,3 8,7
T2 2006 8,1 8,6
T3 2006 8,0 8,5
T4 2006 7,5 8,0
T1 2007 7,6 8,1
T2 2007 7,3 7,8
T3 2007 7,2 7,6
T4 2007 6,7 7,1
T1 2008 6,5 6,8
T2 2008 6,7 7,0
T3 2008 6,8 7,1
T4 2008 7,1 7,4
T1 2009 7,8 8,2
T2 2009 8,4 8,8
T3 2009 8,4 8,8
T4 2009 8,6 9,1
T1 2010 8,5 9,0
T2 2010 8,5 8,9
T3 2010 8,5 8,8
T4 2010 8,5 8,8
T1 2011 8,5 8,8
T2 2011 8,4 8,7
T3 2011 8,6 8,8
T4 2011 8,8 9,0
T1 2012 8,9 9,1
T2 2012 9,1 9,3
T3 2012 9,1 9,4
T4 2012 9,4 9,7
T1 2013 9,6 10,0
T2 2013 9,7 10,0
T3 2013 9,6 9,9
T4 2013 9,4 9,8
T1 2014 9,4 9,8
T2 2014 9,4 9,8
T3 2014 9,7 10,0
T4 2014 9,8 10,1
T1 2015 9,8 10,0
T2 2015 9,8 10,1
T3 2015 9,9 10,2
T4 2015 9,6 9,9
T1 2016 9,6 9,9
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé

Dans la région, le taux de chômage se stabilise dans la moitié des départements. Il diminue de 0,1 point en Charente-Maritime, en Gironde, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques alors qu'il augmente de 0,1 point en Corrèze et en Lot-et-Garonne.

Sur un an, le taux de chômage régional se replie de 0,2 point. Le recul s'observe dans neuf départements, en particulier en Dordogne, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques (– 0,3 point). Il se maintient toujours en Haute-Vienne mais augmente en Corrèze (+ 0,2 point) et en Lot-et-Garonne (+ 0,1 point).

La demande d’emploi des jeunes en baisse

Au 1er trimestre 2016, la demande d’emploi stagne en ALPC après une hausse de 0,7 % au 4e trimestre 2015. Fin mars 2016, plus de 495 000 demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C (données corrigées des variations saisonnières) sont inscrits à Pôle emploi. Au niveau national, la demande d’emploi se rétracte pour la première fois depuis le 1er trimestre 2008, – 0,4 %.

Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans recule de 1,5 % au 1er trimestre 2016, une baisse continue entamée depuis le 3e trimestre 2015, soit 1 800 demandeurs d'emploi en moins sur cette période. En revanche, les nombres de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus et de longue durée continuent de s’accroître au 1er trimestre (respectivement + 1,0 % et + 0,7 %) mais de manière moins soutenue que fin 2015.

La demande d’emploi diminue sur un trimestre en Haute-Vienne (– 1,9 %), en Creuse et Corrèze (– 1,4 %) et en Charente-Maritime (– 0,7 %). Elle stagne dans les Pyrénées-Atlantiques et augmente particulièrement dans les Landes (+ 1,6 %).

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi continue de s’accroître : + 3,2 % par rapport à fin mars 2015 dans la région et + 3,0 % en France métropolitaine.

Des signes de reprise pour le bâtiment

En ALPC, le nombre de logements autorisés à la construction au cours des 12 derniers mois s’établit à 39 400 fin mars 2016. Il progresse de 1,0 % par rapport au cumul atteint fin décembre 2015, contre + 1,6 % au niveau national (figure 5).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 99,85 100,47
mars 2005 102,47 101,51
avril 2005 102,47 102,29
mai 2005 104,02 102,78
juin 2005 105,41 104,17
juil. 2005 106,49 105,05
août 2005 107,26 105,5
sept. 2005 107,73 106,35
oct. 2005 108,81 106,5
nov. 2005 108,96 106,97
déc. 2005 109,43 108,38
janv. 2006 108,96 109,42
févr. 2006 111,13 110,69
mars 2006 110,82 112,42
avril 2006 110,82 113,4
mai 2006 111,13 114,81
juin 2006 113,45 115,55
juil. 2006 111,44 116,39
août 2006 111,13 117,06
sept. 2006 109,74 116,57
oct. 2006 110,05 118
nov. 2006 109,89 118,96
déc. 2006 109,12 118,49
janv. 2007 109,89 117,9
févr. 2007 108,96 117,92
mars 2007 109,58 118,39
avril 2007 109,89 117,86
mai 2007 112,67 117,55
juin 2007 110,66 116,8
juil. 2007 111,9 117
août 2007 111,13 116,82
sept. 2007 110,05 116,53
oct. 2007 108,96 115,79
nov. 2007 108,5 113,69
déc. 2007 108,81 112,44
janv. 2008 106,96 112,22
févr. 2008 106,49 111,89
mars 2008 104,95 110,28
avril 2008 103,25 109,5
mai 2008 99,69 108,32
juin 2008 100,31 106,11
juil. 2008 98,3 103,66
août 2008 96,29 101,23
sept. 2008 94,74 99,67
oct. 2008 92,58 97,49
nov. 2008 89,18 95,63
déc. 2008 85,47 92,83
janv. 2009 83,46 90,05
févr. 2009 80,37 86,45
mars 2009 76,35 83,57
avril 2009 74,03 81,3
mai 2009 71,1 78,65
juin 2009 65,53 76,73
juil. 2009 62,6 75,6
août 2009 62,91 74,74
sept. 2009 62,91 74,11
oct. 2009 62,6 73,21
nov. 2009 62,13 73,38
déc. 2009 64,14 74,09
janv. 2010 64,61 74,74
févr. 2010 66,31 76,48
mars 2010 68,93 78,99
avril 2010 69,71 80,94
mai 2010 69,71 83,02
juin 2010 72,8 85,37
juil. 2010 75,89 87,56
août 2010 76,51 88,9
sept. 2010 76,82 90,44
oct. 2010 76,97 91,09
nov. 2010 78,83 91,6
déc. 2010 79,29 92,81
janv. 2011 80,99 94,32
févr. 2011 81,3 94,52
mars 2011 81,45 94,01
avril 2011 81,76 93,93
mai 2011 83,31 95,42
juin 2011 82,53 95,77
juil. 2011 83,46 96,34
août 2011 83,46 97,59
sept. 2011 84,7 99,35
oct. 2011 84,23 100,04
nov. 2011 84,54 101,12
déc. 2011 84,54 102,17
janv. 2012 83,46 101,98
févr. 2012 82,69 102,15
mars 2012 82,38 101,86
avril 2012 82,38 102,19
mai 2012 81,61 100,76
juin 2012 80,37 100,37
juil. 2012 78,67 99,53
août 2012 78,36 99,61
sept. 2012 77,59 97,59
oct. 2012 77,74 97,04
nov. 2012 76,82 96,02
déc. 2012 75,58 94,3
janv. 2013 77,59 94,48
févr. 2013 80,37 96
mars 2013 79,75 96,53
avril 2013 78,98 94,97
mai 2013 76,97 92,99
juin 2013 76,35 91,25
juil. 2013 73,72 89,25
août 2013 74,65 86,35
sept. 2013 73,57 84,74
oct. 2013 73,11 84,23
nov. 2013 72,02 83,39
déc. 2013 70,32 82,61
janv. 2014 66,46 80,51
févr. 2014 62,29 77,42
mars 2014 61,67 76,36
avril 2014 60,12 75,19
mai 2014 60,9 75,21
juin 2014 60,9 75,15
juil. 2014 60,74 75,44
août 2014 58,27 75,23
sept. 2014 57,19 75,42
oct. 2014 56,57 74,4
nov. 2014 56,26 73,54
déc. 2014 56,57 73,38
janv. 2015 56,41 72,97
févr. 2015 56,57 72,42
mars 2015 55,33 71,54
avril 2015 56,72 72,09
mai 2015 56,72 71,6
juin 2015 58,11 72,33
juil. 2015 58,27 72,11
août 2015 58,73 72,72
sept. 2015 59,51 73,09
oct. 2015 59,04 73,38
nov. 2015 59,97 74,85
déc. 2015 60,28 75,7
janv. 2016 60,59 76,05
févr. 2016 60,59 77,09
mars 2016 60,9 76,95
avril 2016 60,59 77,79
mai 2016 60,9 79,4
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2

Au niveau départemental, la Haute-Vienne et les Landes affichent les évolutions les plus élevées (respectivement + 13,5 % et + 9,4 %), le Lot-et-Garonne et la Vienne les plus fortes baisses (– 16,7 % et – 7,5 %).

En rythme annuel, le nombre de logements autorisés en ALPC augmente de 9,8 %, après un 2e semestre 2015 en hausse. Cette progression est portée essentiellement par le segment des logements collectifs (+ 24 %). Au niveau national, les autorisations demeurent également bien orientées (+ 7,6 %).

Au 1er trimestre en ALPC, en cumul sur 12 mois, les mises en chantier totalisent 34 700 logements. Le nombre de logements commencés repart ainsi à la hausse (+ 2,4 % après – 1,2 %) (figure 6). En France métropolitaine, il poursuit sa croissance quasiment au même rythme qu’au trimestre précédent (+ 1,1 %). Dans la région, il progresse dans sept départements, et plus particulièrement en Charente-Maritime (+ 15,0 %) et dans les Pyrénées-Atlantiques (+ 7,9 %). À l'inverse, cinq départements s'orientent à la baisse, avec un repli plus marqué en Creuse, Haute-Vienne et Lot-et-Garonne.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,36 100,44
mars 2005 103,68 101,6
avril 2005 105,43 102,22
mai 2005 108,91 104,47
juin 2005 109,69 105,5
juil. 2005 111,43 105,82
août 2005 113,18 106,49
sept. 2005 115,12 108,07
oct. 2005 116,67 109,18
nov. 2005 117,44 109,28
déc. 2005 118,41 110,64
janv. 2006 118,02 110,86
févr. 2006 118,6 111,53
mars 2006 119,19 112,31
avril 2006 119,57 113,43
mai 2006 119,57 113,77
juin 2006 120,54 114,96
juil. 2006 120,54 115,35
août 2006 119,96 115,92
sept. 2006 118,99 115,7
oct. 2006 118,99 116,44
nov. 2006 119,57 117,42
déc. 2006 117,44 117,05
janv. 2007 117,44 117,08
févr. 2007 116,86 117,05
mars 2007 115,89 116,78
avril 2007 115,5 116,49
mai 2007 113,57 116,04
juin 2007 111,63 115,75
juil. 2007 114,73 117,3
août 2007 113,37 116,56
sept. 2007 114,53 116,49
oct. 2007 114,53 117
nov. 2007 114,34 116,36
déc. 2007 114,92 116,16
janv. 2008 114,53 115,89
févr. 2008 114,34 115,84
mars 2008 113,18 114,44
avril 2008 112,79 113,15
mai 2008 113,37 111,38
juin 2008 112,79 109,23
juil. 2008 108,72 106,32
août 2008 107,95 105,4
sept. 2008 105,43 103,36
oct. 2008 102,33 100,22
nov. 2008 98,06 96,99
déc. 2008 95,74 94,6
janv. 2009 92,05 91,31
févr. 2009 88,57 88,01
mars 2009 85,08 85,81
avril 2009 81,4 83,96
mai 2009 77,13 81,98
juin 2009 75,39 80,5
juil. 2009 75 80,53
août 2009 74,22 80,63
sept. 2009 71,12 79,37
oct. 2009 70,35 78,75
nov. 2009 71,9 80,16
déc. 2009 73,06 82,35
janv. 2010 72,48 82,45
févr. 2010 72,29 82,95
mars 2010 74,03 84,21
avril 2010 75,78 84,87
mai 2010 77,71 86,3
juin 2010 79,26 87,54
juil. 2010 79,26 88,2
août 2010 80,43 89,04
sept. 2010 82,75 91,44
oct. 2010 85,47 94,3
nov. 2010 86,05 96,84
déc. 2010 86,82 98,45
janv. 2011 88,18 99,8
févr. 2011 89,53 100,77
mars 2011 91,67 101,7
avril 2011 91,28 101,92
mai 2011 92,44 102,99
juin 2011 91,09 101,73
juil. 2011 91,67 101,26
août 2011 92,64 100,69
sept. 2011 91,47 100,2
oct. 2011 90,12 99,14
nov. 2011 92,05 100,99
déc. 2011 93,41 102,37
janv. 2012 93,02 101,8
févr. 2012 92,64 101,78
mars 2012 91,86 102,15
avril 2012 90,31 100,99
mai 2012 87,4 99,01
juin 2012 85,27 99,36
juil. 2012 84,11 98,99
août 2012 81,78 98,62
sept. 2012 81,78 97,14
oct. 2012 81,59 96,5
nov. 2012 78,49 92,74
déc. 2012 76,94 91,88
janv. 2013 77,13 92,2
févr. 2013 76,94 92,89
mars 2013 76,36 92,52
avril 2013 77,91 93,95
mai 2013 80,43 94,87
juin 2013 81,78 94,92
juil. 2013 81,01 94,72
août 2013 81,2 94,2
sept. 2013 79,65 94,08
oct. 2013 77,52 92,74
nov. 2013 77,71 91,73
déc. 2013 75,78 89,07
janv. 2014 75 88,38
févr. 2014 74,81 86,65
mars 2014 73,45 84,95
avril 2014 73,84 83,96
mai 2014 70,74 82,7
juin 2014 70,54 81,98
juil. 2014 70,54 81,69
août 2014 70,54 81,47
sept. 2014 70,35 80,8
oct. 2014 70,93 80,48
nov. 2014 70,54 80,53
déc. 2014 71,32 81,12
janv. 2015 70,54 80,63
févr. 2015 69,19 80,73
mars 2015 68,41 80,58
avril 2015 67,44 80,03
mai 2015 67,25 79,81
juin 2015 66,09 80,23
juil. 2015 65,31 80,03
août 2015 64,92 80,38
sept. 2015 66,47 81,27
oct. 2015 65,7 81,59
nov. 2015 65,5 81,76
déc. 2015 65,7 82,38
janv. 2016 67,25 82,75
févr. 2016 67,25 83,32
mars 2016 67,25 83,24
avril 2016 66,86 83,61
mai 2016 67,64 84,33
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Sur un an, la baisse du nombre de logements commencés s'atténue fortement en ALPC (– 1,6 % après – 7,1 %).

La clientèle étrangère dope la fréquentation hôtelière

Après quatre trimestres consécutifs de hausse, le nombre de nuitées dans les hôtels d’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes poursuit sa croissance au 1er trimestre 2016 : + 5,7 %, par rapport au 1er trimestre 2015 (figure 7). Les effets de calendrier contribuent en partie à ce bon résultat : un jour de plus en février (2016 étant bissextile) et le week-end de Pâques en mars au lieu d’avril les années précédentes. Avec 2,5 millions de nuitées enregistrées, non seulement la fréquentation est au plus haut pour un premier trimestre, mais elle l’est aussi pour chacun des mois de janvier à mars 2016, depuis au moins six ans.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
T1 2011 2,7094990748378174 2,2455296988236904
T2 2011 7,125601143581028 3,118357539041192
T3 2011 3,332502330421215 3,0256743767917547
T4 2011 2,9339342640430974 4,643769783473398
T1 2012 0,2782576987523921 2,3624045764267207
T2 2012 -5,217685962001365 -0,7817130068028603
T3 2012 -1,2374234040507304 -0,7592137658719297
T4 2012 0,7956086673287807 0,30393408277045164
T1 2013 3,8107730202638153 -0,39239682185379654
T2 2013 0,5399634600069664 -0,7465023691316598
T3 2013 0,07045282758351339 0,09029170044515399
T4 2013 0,8076933943606383 -0,5644496415199138
T1 2014 -4,015329057654936 -2,85235793715239
T2 2014 -2,0457460400762426 -0,7980936572239198
T3 2014 -1,3673792487374168 -1,6063850425588522
T4 2014 -1,5390328581588462 -0,7375650233675307
T1 2015 3,770576556302322 2,4484776357299944
T2 2015 5,781974859237284 1,9306724791269951
T3 2015 4,839441520126979 3,301374690924051
T4 2015 6,2964781566007 -1,2733203931827362
T1 2016 5,664919449375354 1,9023637524163426
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Au 1er trimestre 2016, plus d’un tiers de la hausse de fréquentation hôtelière est imputable à la clientèle étrangère, alors que celle-ci représente 10 % des nuitées. L'essor de la fréquentation étrangère s'affirme, avec + 23 % de nuitées sur un an. En six ans, le nombre de nuitées étrangères s’est accru de plus de moitié. Néanmoins, la clientèle française est le principal moteur de la croissance de la fréquentation avec un nombre de nuitées en hausse de 4 % sur un an.

Au 1er trimestre 2016, le département de la Gironde porte à lui seul plus de 40 % de la croissance des nuitées de la région, avec une augmentation des nuitées de 8,0 % sur un an. La fréquentation de tous les départements de la région est en hausse, à l’exception de celle de Dordogne quasi stable.

Nouvelle hausse des créations d’entreprises

Au 1er trimestre 2016 en ALPC, le nombre de créations d’entreprises augmente de nouveau après une fin d’année 2015 bien orientée (+ 3,7 % après + 1,3 %) (figure 8). Ainsi, 11 620 entreprises ont été créées entre janvier et mars 2016. Cette hausse résulte de la timide reprise des immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 1,0 %) et de la progression des immatriculations d'entreprises classiques (+ 5,6 %). En France métropolitaine, le nombre de créations totales progresse davantage (+ 5,1 %), grâce notamment à la bonne tenue des créations de micro-entrepreneurs.

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes hors micro-entr. France métro. hors micro-entr. Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes y/c micro-entr. France métro. y/c micro-entr.
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 94,14 95,23 117,33 117,71
T3 2009 94,4 93,61 100,77 108,11
T4 2009 98,84 99,46 109,4 119,91
T1 2010 96,43 96,2 119,75 134,24
T2 2010 96,94 99,75 107,9 118,84
T3 2010 95,5 98,3 98,9 108,74
T4 2010 96,12 97,29 99,05 114,4
T1 2011 92,67 96,15 96,85 108,67
T2 2011 93,76 94,34 100,47 105,28
T3 2011 91,95 96,22 89,27 100,01
T4 2011 95,36 96,55 93,28 105,73
T1 2012 87,61 91,86 102,5 112,65
T2 2012 83,75 88,45 96,01 105,29
T3 2012 86,24 89,58 93,08 100,28
T4 2012 89,15 90,6 89,34 102,55
T1 2013 100,33 97,12 99,95 107,54
T2 2013 101,05 97,81 98,39 102,99
T3 2013 100,76 98,87 93,16 98,73
T4 2013 106,4 101,94 100,56 104,96
T1 2014 103,23 100,16 100,75 109,55
T2 2014 101,4 100,53 99,05 104,91
T3 2014 100 99,68 97,56 103,27
T4 2014 101,22 101,02 95,04 106,93
T1 2015 107,04 107,19 97,03 103,63
T2 2015 114,11 112,74 92,91 99
T3 2015 119,73 115,93 91,83 99
T4 2015 122,07 118,15 92,99 103,18
T1 2016 128,87 120,07 96,46 108,46
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CVS-CJO), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene)

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CVS-CJO), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene)

Sur un an, le nombre de créations totales s'oriente à la baisse dans la région (– 0,6 %). Le dynamisme des immatriculations d’entreprises hors micro-entrepreneurs (+ 20,4 %) ne suffit pas à compenser la chute des immatriculations de micro-entrepreneurs (– 22,0 %). En France métropolitaine, après quatre trimestres défavorables, les créations d’entreprises repartent à la hausse (+ 4,7 %), la baisse des créations de micro-entrepreneurs s'avérant de moindre ampleur que dans la région ALPC (– 3,6 %).

Au 1er trimestre 2016, les créations d’entreprises reculent de 0,3 % dans l’industrie et de 0,2 % dans le secteur regroupant le commerce, les transports et l’hébergement-restauration. Elles progressent dans le secteur des services (+ 6,2 %) et plus modestement dans la construction (+ 3,7 %). Sur un an, les créations totales n’augmentent que dans le secteur des services.

En rythme annuel, les créations totales cumulées d'avril 2015 à mars 2016 baissent dans tous les départements, à l'exception de la Gironde et des Pyrénées-Atlantiques proches de la stabilité (– 0,1 %). Le recul est particulièrement marqué en Charente (– 11,9 %) et en Lot-et-Garonne (– 9,6 %).

En ALPC, le nombre de défaillances d'entreprises jugées au cours des douze derniers mois s'établit à 5 300 fin mars 2016. Il diminue de nouveau : – 5,5 % par rapport au cumul atteint fin décembre 2015, et – 9,6 % par rapport à celui de fin mars 2015 (figure 9). En France métropolitaine, le recul des défaillances s'avère plus modéré sur un trimestre (– 3,0 %) comme sur un an (– 4,0 %).

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,91 100,52
mars 2005 100,57 100,57
avril 2005 101,89 101,22
mai 2005 102,63 102,01
juin 2005 102,39 102,31
juil. 2005 100,69 102,08
août 2005 99,9 101,95
sept. 2005 99,31 102,18
oct. 2005 99,52 101,8
nov. 2005 99,69 101,61
déc. 2005 100,65 101,36
janv. 2006 98,9 100,49
févr. 2006 96,58 99,45
mars 2006 95,26 98,95
avril 2006 93,37 97,81
mai 2006 93,56 97,16
juin 2006 93,25 96,75
juil. 2006 95,43 96,78
août 2006 96,53 97
sept. 2006 96,84 97,05
oct. 2006 97,51 97,57
nov. 2006 98,66 98,29
déc. 2006 99,59 98,95
janv. 2007 101,48 99,82
févr. 2007 104,41 101,14
mars 2007 105,36 102
avril 2007 106,66 102,72
mai 2007 107,76 103,16
juin 2007 107,73 103,95
juil. 2007 109 105,07
août 2007 108,79 104,94
sept. 2007 109,46 104,96
oct. 2007 110,13 105,76
nov. 2007 110,56 105,6
déc. 2007 109,03 105,6
janv. 2008 109,89 105,64
févr. 2008 110,1 106,13
mars 2008 110,15 105,69
avril 2008 111,99 107,12
mai 2008 109,67 106,87
juin 2008 111,71 106,86
juil. 2008 113,19 107,4
août 2008 113,36 107,64
sept. 2008 114,94 109,11
oct. 2008 116,73 110,52
nov. 2008 118,67 111,76
déc. 2008 124,23 114,05
janv. 2009 125,62 115,7
févr. 2009 127,29 117,52
mars 2009 132,03 121,05
avril 2009 134,5 122,8
mai 2009 137,9 124,71
juin 2009 137,71 126,52
juil. 2009 138,26 128
août 2009 139,36 128,98
sept. 2009 141,06 130,67
oct. 2009 140,48 130,38
nov. 2009 140,65 130,96
déc. 2009 137,56 130,57
janv. 2010 136,82 130,72
févr. 2010 137,11 130,53
mars 2010 136,1 130,65
avril 2010 133,11 129,35
mai 2010 133,73 129,3
juin 2010 135,17 129,4
juil. 2010 134,79 128,48
août 2010 134,04 128,63
sept. 2010 132,85 127,41
oct. 2010 131,75 126,45
nov. 2010 130,09 125,86
déc. 2010 130,12 124,77
janv. 2011 129,81 124,84
févr. 2011 129,66 124,8
mars 2011 130,62 123,95
avril 2011 130,28 123,42
mai 2011 131,41 125,01
juin 2011 130,62 123,63
juil. 2011 129,38 122,91
août 2011 130,48 122,95
sept. 2011 130 122,44
oct. 2011 130,43 122,53
nov. 2011 131,12 122,76
déc. 2011 129,88 122,57
janv. 2012 132,8 123,52
févr. 2012 132,18 123,51
mars 2012 129,95 122,56
avril 2012 130,76 122,9
mai 2012 128,73 121,24
juin 2012 127,84 121,36
juil. 2012 129,35 122,97
août 2012 128,78 122,83
sept. 2012 127,6 122,24
oct. 2012 130,26 124,24
nov. 2012 131,79 124,54
déc. 2012 133,18 125,94
janv. 2013 131,27 125,66
févr. 2013 131,36 125,49
mars 2013 131 125,31
avril 2013 132,82 126,73
mai 2013 133,9 127
juin 2013 134,88 127,46
juil. 2013 135,65 128,46
août 2013 135,65 128,29
sept. 2013 137,49 129,3
oct. 2013 136,84 129,27
nov. 2013 136,84 129
déc. 2013 137,73 129,05
janv. 2014 137,99 129,18
févr. 2014 138,64 130,34
mars 2014 139,81 130,34
avril 2014 141,44 130,61
mai 2014 140,32 129,98
juin 2014 140,89 130,22
juil. 2014 139,77 130,27
août 2014 139,14 130,33
sept. 2014 140 130,76
oct. 2014 140,6 130,65
nov. 2014 140,17 130,86
déc. 2014 137,01 129,15
janv. 2015 138,23 129,89
févr. 2015 138,38 129,73
mars 2015 140,68 132,16
avril 2015 138,71 132,26
mai 2015 135,82 129,57
juin 2015 137,18 131,48
juil. 2015 138,02 130,93
août 2015 137,61 130,4
sept. 2015 136,17 130,63
oct. 2015 133,83 128,85
nov. 2015 132,51 129,2
déc. 2015 134,69 130,85
janv. 2016 131,89 129,29
févr. 2016 130,28 128,64
mars 2016 126,98 126,9
  • Note : données mensuelles brutes au 22 juin 2016, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 22 juin 2016, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France

Sur un trimestre, les défaillances reculent dans tous départements de la région, à l'exception de la Dordogne où elles augmentent très légèrement. Le repli est particulièrement marqué dans la Vienne (– 13,2 %) et en Charente-Maritime (– 11,5 %). Avec 1 500 défaillances jugées depuis mars 2015, la Gironde représente 28 % du total des défaillances en ALPC.

Les défaillances régionales se replient notamment dans l'industrie (– 10,2 %) et le soutien aux entreprises (– 9,1 %). Les défaillances dans la construction et le commerce reculent dans une moindre mesure (– 6,6 % et – 4,0 %) et représentent encore près d'une défaillance sur deux en ALPC. Elles diminuent aussi sensiblement dans l'hébergement-restauration (– 4,5 %). Seules les défaillances dans l'information-communication et dans les activités immobilières continuent d'augmenter, mais moins fortement que fin 2015.

La croissance française accélère au premier trimestre 2016 (+ 0,6 %)

En France, l’activité bénéficie d’impulsions extérieures. Le baril de pétrole reste mi-2016 environ moitié moins cher que mi-2014, ce qui contribue à une inflation encore faible, et stimule le pouvoir d’achat des ménages. Celui-ci est soutenu par la diffusion de l’accélération de l’activité à l’emploi. Avec le bas coût du pétrole, les entreprises redressent leur taux de marge, ce qui, couplé à la baisse des taux d’intérêt, améliore les conditions de financement de l’investissement productif. Celui-ci serait le principal facteur de l’accélération de l’activité en 2016. Au premier trimestre, des facteurs temporaires ont joué : rebond des dépenses de chauffage, de celles de services auparavant affectées par les attentats du 13 novembre ou préparation de l’Euro 2016 de football. Ainsi, au premier trimestre 2016, le produit intérieur brut (PIB) en volume accélère : + 0,6 %, après + 0,4 % au dernier trimestre 2015. En 2016, la croissance s’élèverait à + 1,6 %, sa plus forte hausse depuis 2011. L’accélération de l’activité et les politiques d’allègement du coût du travail stimuleraient l’emploi qui augmenterait de 210 000 en 2016. Le taux de chômage "France entière" baisserait à 9,8 % de la population active en fin d’année et à 9,5 % en France métropolitaine.

La reprise s’auto-entretient dans la zone euro

Dans les pays émergents, l’activité est restée atone au premier trimestre 2016, après avoir beaucoup ralenti en 2015. Le produit intérieur brut du Brésil a continué de se contracter. En revanche, l’activité s’est stabilisée en Russie après plusieurs trimestres de recul. En Chine, l’activité a encore nettement ralenti et les importations ont fortement reculé. Au total, les importations des économies émergentes ont fortement diminué au premier trimestre, et le commerce mondial s’est contracté.

Au premier trimestre 2016, les exportations des économies avancées ont été déprimées par le manque de demande en provenance des pays émergents, ce qui a pesé sur la croissance. Dans la zone euro, l’activité a accéléré nettement, tirée par la production industrielle. Avec l’essoufflement des impulsions externes qui ont porté la croissance en 2015, comme la dépréciation de l’euro et la chute des prix du pétrole, les moteurs internes prennent le relais. Stimulée par une nouvelle progression de l’emploi et des salaires, la consommation privée continue en effet de soutenir l’activité, si bien que la reprise s’auto-entretient dans la zone euro.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale de juin 2016 « La reprise s'auto-entretient dans la zone euro »

Tableau de bord de la conjoncture régionale

Geindre C., « Au premier trimestre 2016, toujours plus d’emplois en ALPC », Insee Flash Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes n°12, juillet 2016.

Geindre C., « Le chômage se stabilise en ALPC au 1 er trimestre 2016 », Insee Flash Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes n°13, juillet 2016.