Insee Flash Normandie · Décembre 2025 · n° 156

Au 3^e trimestre 2025, le taux de chômage est quasi stable à 7,3 % en Normandie

Le taux de chômage est quasi stable en Normandie au 3^e trimestre 2025 (+0,1 point) et s’établit à 7,3 % de la population active (figure 1). Il est inférieur au niveau observé en France métropolitaine (7,5 %). Sur la période, le taux de chômage augmente légèrement dans six des treize régions métropolitaines, notamment au sud du pays (+0,2 point en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine). La Normandie demeure la 5^e région la plus touchée par le chômage, derrière l’Île-de-France et devant le Grand Est. Les Hauts-de-France et l’Occitanie (9,2 %) restent les deux régions les plus affectées. À l’inverse, les Pays de la Loire (6,2 %) et la Bretagne (6,3 %) présentent toujours les taux de chômage les plus faibles de France métropolitaine.

Par rapport au 3^e trimestre 2024, le taux de chômage augmente légèrement, en Normandie comme en France métropolitaine (+0,2 point et +0,3 point ; figure 2). Dans la région, la hausse est plus marquée dans l’Orne et en Seine-Maritime où le taux progresse de 0,4 point. La Manche connaît une quasi-stabilité (+0,1 point) alors que le Calvados et l’Eure se situent dans la moyenne régionale (+0,2 point). Avec un taux de chômage de 5,4 %, la Manche reste le département normand le moins touché par le chômage et figure parmi les trois départements français les plus épargnés, derrière le Cantal et la Lozère tous deux sous les 5 %. Le Calvados (6,9 %) se situe au 35^e rang des départements métropolitains, devant l’Eure (7,2 %, 48^e rang) et l’Orne (7,3 %, 55^e rang). Avec 8,5 % de la population active au chômage, la Seine-Maritime demeure le département normand le plus affecté par le chômage et se place au 79^e rang national.

Les zones d’emploi de la Manche affichent toujours les taux de chômage les plus faibles de Normandie, de 4,7 % à Avranches à 5,7 % à Coutances (figure 3). Seule la zone d’emploi de Granville fait exception avec un taux de 6,5 %. Au centre de la région, les zones d’emploi d’Honfleur Pont-Audemer (6,0 %) et de Lisieux (6,1 %) demeurent relativement épargnées. À l’opposé, les zones d’emploi les plus affectées par le chômage se concentrent au sud et à l’est de la région, notamment à L’Aigle (8,0 %) ou à Rouen (8,7 %). La zone d’emploi du Havre enregistre toujours le taux de chômage le plus élevé de la région (9,2 %).

Sur un an, le taux de chômage reste globalement stable dans la plupart des zones d’emploi normandes (figure 4). Toutefois, les zones d’emploi de Rouen (+0,6 point), d’Argentan et de L’Aigle (+0,7 point) sont confrontées à une hausse sensible du taux de chômage. Dans une moindre mesure, les zones d’emploi de Nogent-le-Rotrou, Yvetot-Vallée du Commerce, Vire Normandie ou encore Coutances sont également affectées par une augmentation de ce taux (+0,3 point), ainsi que celle de Saint-Lô (+0,4 point).