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Insee Flash Provence-Alpes-Côte d'Azur · Avril 2025 · n° 111
Insee Flash Provence-Alpes-Côte d'AzurUne natalité qui décline, une population qui vieillit Bilan démographique 2024

Nicolas Cochez (Insee)

Au 1er janvier 2025, Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 5,24 millions d’habitants. Sur les dix dernières années, la population progresse en moyenne de 0,5 % par an, plus vite qu’en France métropolitaine (+0,3 %).

En 2024, les naissances diminuent, mais moins fortement qu’en 2023. Il faut remonter à 1983 pour observer un nombre de naissances aussi faible. Depuis deux ans, ce recul est plus marqué qu’en France métropolitaine. La fécondité s’établit ainsi à 1,67 enfant par femme alors qu’elle était supérieure à 2 enfants il y a dix ans.

La population régionale vieillit mais le nombre de décès baisse à nouveau, après la forte hausse observée durant la crise sanitaire. Depuis 2022, l’espérance de vie à la naissance croît nettement, pour dépasser son niveau d’avant-crise sanitaire.

Le solde des naissances et des décès est négatif pour la cinquième année consécutive.

Insee Flash Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 111
Paru le :Paru le29/04/2025
Insee - Bilan démographique 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Publication rédigée par :Nicolas Cochez (Insee)

5 240 000 habitants au 1er janvier 2025

Selon les estimations provisoires de population, 5 240 000 personnes habitent en Provence-Alpes-Côte d’Azur au 1er janvier 2025, soit près de 8 % de la population de France métropolitaine (sources). Avec 2 090 000 habitants, les Bouches-du-Rhône concentrent à elles seules 39,9 % de la population régionale. Suivent les départements du Var et des Alpes-Maritimes, avec respectivement 1 136 000 habitants et 1 130 000 habitants, soit 21,7 % et 21,6 % de la population régionale. Le département de Vaucluse (574 000 habitants) représente 10,9 % des habitants de la région ; les départements des Alpes-de-Haute-Provence (170 000) et des Hautes-Alpes (142 000) environ 6 % à eux deux.

La baisse de la natalité se confirme

Depuis 2014, le nombre de naissances ne cesse de diminuer en Provence-Alpes-Côte d’Azur comme en France métropolitaine. Jusqu’en 2022, la baisse était de moindre ampleur dans la région. Ce n’est plus le cas en 2023 et 2024. Le recul par rapport à l’année précédente atteint 7,4 % en 2023 (recul de 6,9 % en France métropolitaine) et 2,6 % en 2024 (1,6 % en France métropolitaine).

En 2024, 49 600 bébés sont nés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit 9 400 de moins qu’en 2014 (-17 % sur la période). Sur les seules trois dernières années, la baisse est de 11 %. Il faut remonter à 1983 – époque où la région ne comptait que 4,0 millions d’habitants – pour observer un nombre de naissances aussi faible.

En 2023, le taux de natalité de Provence-Alpes-Côte d’Azur était de 9,8 pour 1 000 habitants, pour la première fois sous la barre des 10 ‰ depuis les cinquante dernières années. Le mouvement s’amplifie en 2024. On comptabilise désormais 9,5 naissances pour 1 000 habitants ; il y en avait 11,9 en 2014 et encore 10,6 en 2022.

Tous les départements de la région sont concernés par le recul du nombre de naissances. Au cours des dix dernières années, la baisse atteint 15 % dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-de-Haute-Provence. Elle est encore plus prononcée dans les trois autres départements de la région : 19 % dans les Alpes-Maritimes, 20 % dans les Hautes-Alpes et 23 % en Vaucluse, soit quasiment un quart de naissances en moins pour ce département par rapport à 2014. En 2024, les Bouches-du-Rhône sont le seul département de la région à conserver un taux de natalité supérieur à 10 pour 1 000, avec 10,7 naissances pour 1 000 habitants. Les taux de natalité les plus faibles sont enregistrés dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes (7,7 ‰).

Les femmes font moins d’enfants qu’il y a dix ans

L’évolution du nombre de naissances est déterminée d’une part, par le nombre de femmes dites en âge de procréer (de 15 à 49 ans), et d’autre part, par leur fécondité. Entre 2010 et 2019, la baisse du nombre de naissances était la conséquence à la fois d’une baisse de la population des femmes en âge de procréer et d'une diminution de leur fécondité. Le premier facteur n’est désormais plus en cause : de 2021 à 2024, la population féminine âgée de 15 à 49 ans augmente. C’est également vrai pour la population des femmes de 20 à 40 ans (les plus fécondes) qui ne diminue plus depuis 2018. La baisse du nombre de naissances s’explique donc désormais par le seul recul de la fécondité.

En 2024, l’ s’établit à 1,67 enfant par femme (figure 1). C’est plus qu’en France métropolitaine (1,59 enfant par femme) mais bien moins qu’en 2014 (2,06 enfants par femme). Sur trois ans, la baisse est particulièrement forte : la fécondité était encore de 1,90 enfant par femme en 2021.

Figure 1Indicateur conjoncturel de fécondité et taux de fécondité par groupe d’âge depuis 2004 en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Indicateur conjoncturel de fécondité et taux de fécondité par groupe d’âge depuis 2004 en Provence-Alpes-Côte d’Azur - Lecture : En 2024, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,67 enfant par femme. Le taux de fécondité des femmes de 30 à 34 ans est de 11,9 enfants pour 100 femmes de cette tranche d’âge.
Année Indicateur conjoncturel de fécondité Taux de fécondité (en nombre de naissances pour 100 femmes de chaque groupe d’âge)
15 à 24 ans 25 à 29 ans 30 à 34 ans 35 à 39 ans 40 à 50 ans
2004 1,88 2,2 11,2 12,8 6,7 1,0
2010 2,05 2,2 11,7 14,2 8,0 1,2
2014 2,06 2,0 11,5 14,1 8,6 1,3
2019 1,95 1,6 10,2 13,7 8,6 1,4
2024 1,67 1,2 8,1 11,9 8,0 1,4
  • Note : Données 2024 provisoires.
  • Lecture : En 2024, l’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,67 enfant par femme. Le taux de fécondité des femmes de 30 à 34 ans est de 11,9 enfants pour 100 femmes de cette tranche d’âge.
  • Sources : Insee, recensements et estimations de population, statistiques et estimations d’état civil.

En 2024 toutes les classes d’âge sont concernées par la baisse de la fécondité, y compris les femmes de 30 ans ou plus, dont la fécondité n’avait pas diminué dans les années précédant la crise sanitaire. Le des femmes de 30 à 34 ans baisse à un niveau jamais atteint depuis 1999. Sur dix ans, il passe de 14,1 enfants pour 100 femmes en 2014 à 11,9 en 2024. Après une longue hausse, le taux de fécondité des femmes de 35 à 39 ans s’était stabilisé au cours des années 2010. Il est désormais en baisse, passant de 9,0 enfants pour 100 femmes en 2021 à 8,0 enfants en 2024. Celui des femmes de 40 ans ou plus, en hausse depuis les années 1980, cesse de progresser. Le taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans s’inscrit quant à lui dans une longue tendance à la baisse. Il s’était stabilisé au cours des années 2000 et au début des années 2010 mais il diminue à nouveau nettement depuis 2014. En 2024, 100 femmes âgées de 25 à 29 ans donnent naissance à 8,1 enfants, contre 11,5 en 2014.

En 2024, l’ poursuit sa hausse tendancielle et s’élève à 31,1 ans, un niveau proche de celui de France métropolitaine (31,2 ans). Il était inférieur à 30 ans jusqu’au début des années 2000.

Un quart de la population a au moins 65 ans

La population régionale est plus âgée qu’en moyenne nationale. Au 1er janvier 2025, les 65 ans ou plus représentent un quart des habitants (25 % contre 22 % en France métropolitaine), tandis que les moins de 20 ans sont proportionnellement moins nombreux (respectivement 22 % et 24 %, figure 2). Le vieillissement de la population est également plus marqué en Provence-Alpes-Côte d’Azur, du fait principalement du nombre croissant de personnes âgées d’au moins 75 ans. Entre 2015 et 2025, leur part dans la population progresse plus vite qu’en France métropolitaine (+2,3 points contre +1,5). Inversement, la part des plus jeunes diminue, au même rythme dans la région et en France métropolitaine (-1,7 point pour les moins de 20 ans). Depuis 2020, les personnes âgées d’au moins 65 ans sont plus nombreuses que les moins de 20 ans, ce qui n’est pas encore le cas en France métropolitaine. Quant aux 25 à 59 ans, leur part diminue de 1,7 point en dix ans, un rythme proche de celui observé en France métropolitaine (-1,8 point).

Figure 2Pyramide des âges de la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur aux 1er janvier 2015 et 2025

(en %)
Pyramide des âges de la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur aux 1er janvier 2015 et 2025 ((en %)) - Lecture : Les hommes de 23 ans représentent 0,54 % de la population totale au 1er janvier 2025 et 0,55 % au 1er janvier 2015.
Âge 2025 2015
Hommes Femmes Hommes Femmes
0 0,46 0,43 0,58 0,55
1 0,45 0,43 0,57 0,53
2 0,49 0,46 0,56 0,53
3 0,49 0,46 0,56 0,54
4 0,49 0,46 0,59 0,56
5 0,51 0,49 0,59 0,55
6 0,50 0,47 0,60 0,57
7 0,52 0,49 0,58 0,56
8 0,54 0,51 0,59 0,57
9 0,57 0,53 0,58 0,55
10 0,58 0,55 0,58 0,55
11 0,59 0,56 0,58 0,56
12 0,59 0,56 0,58 0,56
13 0,58 0,55 0,60 0,56
14 0,62 0,57 0,62 0,59
15 0,61 0,57 0,60 0,57
16 0,61 0,56 0,59 0,56
17 0,59 0,55 0,58 0,55
18 0,58 0,54 0,58 0,55
19 0,55 0,51 0,58 0,54
20 0,53 0,50 0,56 0,53
21 0,52 0,49 0,53 0,51
22 0,52 0,50 0,56 0,53
23 0,54 0,50 0,55 0,54
24 0,54 0,53 0,55 0,54
25 0,52 0,52 0,55 0,55
26 0,52 0,53 0,54 0,56
27 0,51 0,52 0,55 0,54
28 0,53 0,54 0,54 0,57
29 0,53 0,53 0,56 0,57
30 0,51 0,54 0,54 0,58
31 0,52 0,55 0,54 0,58
32 0,55 0,58 0,59 0,61
33 0,55 0,60 0,59 0,62
34 0,58 0,61 0,60 0,64
35 0,58 0,63 0,55 0,61
36 0,59 0,63 0,57 0,60
37 0,58 0,62 0,57 0,60
38 0,60 0,64 0,56 0,59
39 0,59 0,64 0,57 0,59
40 0,58 0,62 0,61 0,62
41 0,57 0,62 0,64 0,68
42 0,61 0,65 0,66 0,71
43 0,61 0,65 0,66 0,70
44 0,63 0,68 0,67 0,70
45 0,59 0,62 0,65 0,69
46 0,59 0,62 0,65 0,70
47 0,58 0,61 0,65 0,70
48 0,57 0,59 0,68 0,72
49 0,58 0,61 0,67 0,73
50 0,61 0,62 0,68 0,74
51 0,63 0,67 0,68 0,72
52 0,66 0,69 0,65 0,69
53 0,65 0,69 0,64 0,69
54 0,66 0,69 0,64 0,69
55 0,63 0,68 0,63 0,69
56 0,64 0,68 0,62 0,67
57 0,62 0,69 0,61 0,68
58 0,66 0,70 0,61 0,66
59 0,65 0,72 0,59 0,67
60 0,66 0,73 0,60 0,67
61 0,64 0,71 0,59 0,65
62 0,61 0,68 0,60 0,66
63 0,61 0,67 0,59 0,66
64 0,60 0,68 0,62 0,70
65 0,60 0,67 0,60 0,68
66 0,57 0,66 0,62 0,68
67 0,57 0,66 0,62 0,70
68 0,55 0,64 0,58 0,68
69 0,54 0,64 0,48 0,55
70 0,55 0,64 0,47 0,55
71 0,52 0,63 0,47 0,54
72 0,52 0,64 0,44 0,51
73 0,51 0,62 0,39 0,46
74 0,53 0,64 0,38 0,46
75 0,51 0,65 0,36 0,43
76 0,51 0,62 0,36 0,44
77 0,50 0,62 0,33 0,42
78 0,46 0,59 0,33 0,43
79 0,36 0,47 0,32 0,42
80 0,35 0,46 0,30 0,42
81 0,33 0,44 0,29 0,40
82 0,30 0,41 0,27 0,40
83 0,26 0,36 0,25 0,37
84 0,24 0,34 0,23 0,37
85 0,21 0,32 0,19 0,33
86 0,21 0,31 0,17 0,31
87 0,17 0,28 0,15 0,28
88 0,16 0,28 0,13 0,26
89 0,14 0,25 0,11 0,24
90 0,12 0,23 0,09 0,20
91 0,10 0,20 0,07 0,18
92 0,09 0,18 0,06 0,16
93 0,06 0,15 0,05 0,13
94 0,05 0,12 0,04 0,11
95 0,04 0,10 0,02 0,06
96 0,02 0,08 0,01 0,04
97 0,02 0,05 0,01 0,03
98 0,01 0,04 0,00 0,02
99 ou plus 0,02 0,09 0,01 0,06
Total 47,97 52,10 47,95 52,07
  • Lecture : Les hommes de 23 ans représentent 0,54 % de la population totale au 1er janvier 2025 et 0,55 % au 1er janvier 2015.
  • Sources : Insee, recensements et estimations de population.

Figure 2Pyramide des âges de la population de Provence-Alpes-Côte d’Azur aux 1er janvier 2015 et 2025

  • Lecture : Les hommes de 23 ans représentent 0,54 % de la population totale au 1er janvier 2025 et 0,55 % au 1er janvier 2015.
  • Sources : Insee, recensements et estimations de population.

En 2024, le nombre de décès continue de baisser

En 2024, 53 100 habitants de la région sont décédés. C’est 600 de moins que l’année précédente (-1,1 %), après une baisse encore plus forte en 2023 (-3 300 décès, soit -5,8 %). En 2023 et 2024, les épidémies de grippe et les épisodes caniculaires n’ont pas été particulièrement meurtriers dans la région. Comme au niveau national, l’épidémie de Covid perdure mais avec une incidence très faible sur la mortalité. Le nombre de décès reste toutefois supérieur à celui observé avant la crise sanitaire (+1 600 par rapport à 2019, soit +3,1 %), en raison du vieillissement de la population.

Dans tous les départements de la région, les décès sont plus nombreux en 2024 qu’avant la crise sanitaire, en particulier dans les Alpes-Maritimes (+4 %) et le Var (+5 %), où la population âgée a nettement augmenté ces dernières années.

Sur un an, entre 2023 et 2024, le nombre de décès recule dans quatre départements de la région. Il baisse de 2 % dans les Alpes-Maritimes et le Var, de 1 % dans les Hautes-Alpes et en Vaucluse. Le nombre de décès est stable dans les Bouches-du-Rhône et augmente de 1 % dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Le taux de mortalité, qui avait fortement augmenté durant la crise sanitaire (passant de 10,1 décès pour 1 000 habitants en 2019 à 11,3 en 2021), revient en 2024 (10,2 ‰) à un niveau proche de celui de 2019. En raison d’une population plus âgée, il est supérieur en Provence-Alpes Côte d’Azur à celui enregistré en France métropolitaine (9,5 ‰).

Le rebond de l’espérance de vie se poursuit

En 2024, l’ continue son rebond, amorcé en 2022. Après un repli durant la crise sanitaire, elle est repassée en 2023 au-dessus des niveaux observés en 2019, pour les hommes comme pour les femmes. L’espérance de vie des hommes a gagné trois mois en 2024, soit un an et quatre mois depuis 2021 ; celle des femmes a gagné un mois en 2024, soit onze mois depuis 2021. Ainsi, l’espérance de vie des hommes est de 80 ans et 8 mois en 2024. Celle des femmes est de 86 ans. L’espérance de vie régionale demeure plus élevée qu’en France métropolitaine, de sept mois pour les hommes et de quatre mois pour les femmes.

Le de Provence-Alpes-Côte d’Azur augmente. Il demeure toutefois inférieur à celui de France métropolitaine. Dans la région, pour 1 000 naissances vivantes, 3,3 enfants décèdent avant leur premier anniversaire sur la période 2021-2023 (3,6 en France métropolitaine).

En 2024, les décès demeurent plus nombreux que les naissances

En dix ans, entre les 1er janvier 2015 et 2025, la région a gagné en moyenne 23 400 habitants par an, soit une croissance annuelle de 0,5 %, un rythme supérieur à celui de France métropolitaine (0,3 %). L’essor démographique est relativement constant sur la période. Depuis 2020, il s’explique uniquement par le , c’est-à-dire par l’excédent des installations dans la région sur les départs (pour comprendre). Depuis cinq ans, les naissances sont en effet moins nombreuses que les décès.

Ainsi, depuis 2020, le de Provence-Alpes-Côte d’Azur est négatif (figure 3). Ce déficit survient après une période de baisse tendancielle de ce solde, passant de +13 000 par an au début des années 2010 à +5 000 en 2019. Les décès ont pour la première fois dépassé les naissances en 2020. Depuis, le solde naturel est négatif. Le déficit naturel se creuse en 2024, passant de 2 800 en 2023 à 3 500. En France, le solde naturel demeure légèrement positif mais se réduit nettement depuis 2020. En 2024, seules trois régions de France métropolitaine conservent un excédent naturel : l’Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France.

Figure 3Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2004 et 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2004 et 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Année Nombre de naissances Nombre de décès Solde naturel
2004 55 746 43 390 12 356
2005 56 205 45 402 10 803
2006 57 816 43 806 14 010
2007 57 408 44 940 12 468
2008 58 828 45 448 13 380
2009 58 491 45 777 12 714
2010 59 724 45 927 13 797
2011 59 040 45 274 13 766
2012 59 764 47 638 12 126
2013 60 034 47 042 12 992
2014 59 656 46 802 12 854
2015 58 775 49 896 8 879
2016 57 846 49 731 8 115
2017 57 286 51 072 6 214
2018 56 506 50 759 5 747
2019 56 289 51 482 4 807
2020 54 885 55 613 -728
2021 55 664 58 163 -2 499
2022 54 985 57 044 -2 059
2023 50 909 53 712 -2 803
2024 49 600 53 100 -3 500
  • Note : Données 2024 provisoires.
  • Source : Insee, statistiques et estimations de l’état civil.

Figure 3Évolution du nombre des naissances et des décès et du solde naturel entre 2004 et 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Note : Données 2024 provisoires.
  • Source : Insee, statistiques et estimations de l’état civil.
Publication rédigée par :Nicolas Cochez (Insee)

Pour comprendre

Le solde migratoire d’une année est mesuré indirectement par différence entre l’évolution de la population mesurée à deux recensements successifs et le solde naturel déduit de l’état civil. Les évolutions de ce solde migratoire peuvent refléter des fluctuations des entrées et des sorties, mais également l’aléa de sondage du recensement. Le dernier recensement disponible étant celui du 1er janvier 2022, les soldes migratoires de 2022, 2023 et 2024 sont estimés provisoirement par la moyenne des trois derniers soldes connus.

Publication rédigée par :Nicolas Cochez (Insee)

Sources

Les statistiques d’état civil sur les naissances et les décès sont issues d’une exploitation des informations transmises par les mairies à l’Insee. Les naissances et décès sont comptabilisés respectivement au lieu de domicile de la mère et du défunt (évènements dits domiciliés). Pour l’année 2024, les données sont provisoires.

Le recensement de la population sert de base aux estimations annuelles de population. Il en fixe les niveaux de référence pour les années où il est disponible. Pour les années 2023 et suivantes, les estimations de population sont provisoires : la population du recensement 2022 est actualisée au moyen d’estimations du solde naturel et du solde migratoire apparent ainsi que d’un ajustement. Cet ajustement a été introduit pour tenir compte d’une part de la rénovation du questionnaire de l’enquête annuelle de recensement en 2018, et d’autre part des évolutions de protocole de la collecte du recensement et des évolutions démographiques exceptionnelles dues à la crise sanitaire. Une explication détaillée est disponible en téléchargement sur la page « Conseils pour l’utilisation des résultats statistiques ».

Définitions

L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) mesure le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l’année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Le taux de fécondité à un âge donné (ou pour une tranche d’âges) est le nombre d’enfants nés vivants des femmes de cet âge au cours de l’année, rapporté à la population moyenne de l’année des femmes de même âge.

L’âge conjoncturel moyen à l’accouchement est un âge calculé pour une génération fictive de femmes qui auraient à chaque âge la fécondité observée pour les femmes du même âge l’année considérée.

L’espérance de vie à la naissance représente la durée de vie moyenne d’une génération fictive soumise aux conditions de mortalité par âge de l’année considérée.

Le taux de mortalité infantile d’une année donnée est le rapport entre le nombre d’enfants décédés dans leur première année et l’ensemble des enfants nés vivants de cette même année.

Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui se sont installées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont parties au cours d'une période. Ce concept est indépendant de la nationalité.

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.

Pour en savoir plus

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(2) Ouvrir dans un nouvel ongletLes principaux résultats de l'étude en vidéo.

(3) Thélot H., « Bilan démographique 2024 : En 2024, la fécondité continue de diminuer, l’espérance de vie se stabilise », Insee Première no 2033, janvier 2025.

(4) Robert-Bobée I., Tavan C., « L’espérance de vie, un calcul certes fictif, mais très utile », le blog de l'Insee, janvier 2025.

(5) Boyadjian M., Sanzeri O., « Populations de référence 2022 : 5 170 000 habitants en Provence-Alpes-Côte d’Azur au 1ᵉʳ janvier 2022 », Insee Flash Provence-Alpes-Côte d’Azur no 110, décembre 2024.

(6) Blanpain N., « Un enfant sur 250 meurt avant l’âge d’un an en France », Insee Première no 2048, avril 2025.