Insee
Insee Analyses Hauts-de-France · Février 2025 · n° 188
Insee Analyses Hauts-de-FranceEn 2021, 348 000 personnes immigrées résident en Hauts-de-France

Jérôme Fabre, Laurent Lefèvre (Insee)

5,8 % de la population des Hauts-de-France est constituée d’immigrés, c’est-à-dire de personnes nées étrangères à l’étranger, une proportion bien moindre qu’en France métropolitaine (10,2 %). La progression du nombre d’immigrés limite le déclin démographique régional : sans leur contribution, la population des Hauts-de-France aurait diminué quatre fois plus entre 2015 et 2021 (−0,8 % contre −0,2 %). Quel que soit leur niveau de diplôme, les immigrés sont plus fréquemment au chômage. Lorsqu’ils sont en emploi, ils occupent des postes soit à forte qualification (enseignants, médecins hospitaliers…), soit à faible qualification (nettoyeurs, aides soignants, agents de sécurité…), souvent dans des métiers en tension où les employeurs peinent à recruter. Les immigrés arrivés le plus récemment, plus diplômés, sont davantage confrontés au chômage et au déclassement professionnel que les immigrés de longue date.

Insee Analyses Hauts-de-France
No 188
Paru le :Paru le18/02/2025
Insee - En 2021, 348 000 personnes immigrées résident en Hauts-de-France.
Publication rédigée par :Jérôme Fabre, Laurent Lefèvre (Insee)

5,8 % d’immigrés en Hauts-de-France en 2021

En 2021, un peu plus de 348 000 personnes résident en Hauts-de-France, soit 5,8 % de la population (10,2 % en France métropolitaine et 7,8 % en France de province) (figure 1). Près de 35 % d’entre eux ont acquis la nationalité française (soit 122 360 immigrés), une part proche de celle de France métropolitaine (37 %).

Figure 1Décomposition de la population vivant en Hauts-de-France selon le lieu de naissance et la nationalité en 2021

Décomposition de la population vivant en Hauts-de-France selon le lieu de naissance et la nationalité en 2021 - Lecture : 348 150 immigrés vivent dans les Hauts-de-France, soit 5,8 % de la population régionale (en France métropolitaine, cette part est de 10,2 %)
Population Hauts-de-France Hauts-de-France (en %) France métropolitaine (en %)
Population totale 5 995 290 100,0 100,0
Français 5 733 730 95,6 92,5
Français de naissance et français par acquisition nés en France 5 611 370 93,6 88,8
Français par acquisition nés hors de France (1) 122 360 2,0 3,7
Étrangers 261 560 4,4 7,5
Étrangers nés hors de France (2) 225 790 3,8 6,4
Étrangers nés en France 35 770 0,6 1,0
Immigrés (1 + 2) 348 150 5,8 10,2
  • Note : En raison des arrondis, la somme des valeurs par population peut légèrement différer des sommes intermédiaires.
  • Lecture : 348 150 immigrés vivent dans les Hauts-de-France, soit 5,8 % de la population régionale (en France métropolitaine, cette part est de 10,2 %)
  • Source : recensement de la population 2021, exploitation principale au lieu de résidence.

Figure 1Décomposition de la population vivant en Hauts-de-France selon le lieu de naissance et la nationalité en 2021

  • Note : En raison des arrondis, la somme des valeurs par population peut légèrement différer des sommes intermédiaires.
  • Lecture : 348 150 immigrés vivent dans les Hauts-de-France, soit 5,8 % de la population régionale (en France métropolitaine, cette part est de 10,2 %)
  • Source : recensement de la population 2021, exploitation principale au lieu de résidence.

La part des immigrés dans la population régionale a moins progressé qu’en moyenne nationale depuis 1990 : elle est ainsi passée de 4,8 % à 5,8 % en 2021, soit une hausse d’un peu plus de 73 000 personnes. En France métropolitaine, la proportion d’immigrés dans la population a augmenté quant à elle de 2,8 points, passant de 7,4 % à 10,2 %, contre +6,5 points en Île-de-France, région où la hausse est la plus marquée.

56 % des immigrés sont originaires d’Afrique

Les immigrés résidant dans les Hauts-de-France sont majoritairement originaires d’Afrique et plus particulièrement d’Algérie et du Maroc. En 2021, un peu plus de la moitié d’entre eux sont issus de ce continent, soit la plus forte proportion de France métropolitaine (figure 2). La part des immigrés en provenance d'Afrique a significativement progressé entre 1990 et 2021 (+18 points en région et +11 points en France métropolitaine). En particulier, celle d’immigrés nés en Algérie et au Maroc a augmenté de 5,2 points.

Les immigrés originaires de Belgique sont nombreux en raison de la proximité géographique (6,7 % contre 1,8 % en France métropolitaine). A contrario, l’immigration issue des autres pays d’Europe est moins importante qu’en France métropolitaine (22,9 % contre 31,7 % hors immigrés originaires de Belgique).

Figure 2Répartition des immigrés en Hauts-de-France selon leur origine géographique

(en %)
Répartition des immigrés en Hauts-de-France selon leur origine géographique ((en %)) - Lecture : en 2021, 18,4 % des immigrés en Hauts-de-France et 13,0 % en France métropolitaine sont originaires d’Algérie.
Origine géographique Hauts-de-France France métropolitaine
Afrique 56,1 47,0
Algérie 18,4 13,0
Maroc 18,3 12,3
Autres pays d'Afrique 7,6 8,2
Afrique centrale ou guinéenne* 4,7 4,3
Afrique sahélienne** 4,0 4,4
Tunisie 3,1 4,7
Europe 29,6 33,6
Portugal 7,1 8,9
Belgique 6,7 1,8
Autres pays de l’Union européenne 6,4 7,5
Italie et Espagne 5,9 7,9
Autres pays d'Europe 3,5 7,5
Asie 11,6 14,9
Autres pays d'Asie 8,8 11,2
Turquie 2,9 3,7
Amérique 2,7 4,5
Autres pays d'Amérique et Océanie 2,7 4,5
Ensemble 100,0 100,0
  • * Côte d'Ivoire, Congo (Brazzaville), République démocratique du Congo
  • ** Sénégal, Mauritanie, Guinée, Mali
  • Note : En raison des arrondis, la somme des valeurs par population peut légèrement différer des sommes intermédiaires.
  • Lecture : en 2021, 18,4 % des immigrés en Hauts-de-France et 13,0 % en France métropolitaine sont originaires d’Algérie.
  • Source : Insee, recensement de la population 2021, exploitation principale au lieu de résidence.

La progression du nombre d'immigrés limite le déclin démographique

Entre 1990 et 2021, la région a affiché une croissance démographique parmi les plus faibles (+3,7%), la population immigrée contribuant pour 1,3 point à cette évolution. Sur la même période, la population de la France métropolitaine a progressé de 15,6%,la population immigrée y contribuant pour 4,4 points.

Plus récemment, entre 2015 et 2021, la population régionale a baissé de 0,2 %. Si le nombre d’immigrés n’avait pas varié sur la période, ce recul aurait toutefois été beaucoup plus net (−0,8 %). Sur cette période, l’immigration a ainsi limité le déclin démographique régional, comme dans les autres régions dont la population diminue (Bourgogne-Franche-Comté, Normandie et Centre-Val de Loire).

Le chômage touche davantage les populations immigrées

La population active régionale a légèrement décru entre 2015 et 2021 (−0,2 %) malgré la progression de celle immigrée (+14,9 %). Le recul aurait été plus marqué sans immigration, de −1,0 %. En France métropolitaine, la population active a augmenté de 1,4 %, sous le seul effet des immigrés (+11,7 %), la population active non immigrée ayant quasiment stagné sur cette période (+0,2 %).

Entre 2015 et 2021, la baisse du régional (−2,3 points) a concerné à la fois les non immigrés (−2,4 points) et les immigrés (−3,5 points). Le taux de chômage de ces derniers s’est toutefois maintenu à un niveau bien plus élevé que celui des non immigrés (24,8 % contre 14,1 %). En 2021, les immigrés des Hauts-de-France ont le taux de chômage le plus important, juste devant celui de la Normandie (24,5 %) et supérieur de 5,4 points à celui de France métropolitaine.

Les immigrés possèdent plus souvent un diplôme du supérieur

Parmi les travailleurs immigrés, 24 % déclarent n’avoir aucun diplôme français ou étranger (figure 3). Cette part est presque deux fois plus élevée que celle des non immigrés (13 %). En revanche, la part des personnes déclarant posséder un diplôme d’enseignement supérieur est identique pour les travailleurs immigrés et non immigrés (respectivement 41 % et 40 %). Les en France sont même plus souvent diplômés de l’enseignement supérieur (52 %) que les non immigrés.

Le plus fort taux de chômage des immigrés ne s’explique donc qu’en partie par les qualifications. À niveau de diplôme équivalent, le chômage est systématiquement plus fort pour les immigrés et ce constat s’accentue à mesure que le niveau de diplôme s’élève : pour les non diplômés, le taux de chômage des immigrés est supérieur de 5 points à celui des non immigrés. Pour les diplômés du supérieur, cette différence atteint 12 points.

Le chômage touche particulièrement les immigrés les plus récents, alors même qu’ils sont très diplômés : 39 % d’entre eux sont à la recherche d’un emploi. Cette part s’élève à 32 % pour les diplômés du supérieur (contre 6,4 % pour leurs homologues non immigrés).

Figure 3Répartition des diplômes des immigrés et non immigrés en Hauts-France en 2021

Répartition des diplômes des immigrés et non immigrés en Hauts-France en 2021 - Lecture : 41 % des actifs occupés immigrés ont au minimum un diplôme de niveau bac+2. Ils sont 52 % parmi les immigrés arrivés en France depuis moins de 6 ans
Diplôme Population immigrée Population non immigrée
Population immigrée – arrivée depuis moins de 6 ans Population immigrée – arrivée depuis 6 ans ou plus Population immigrée Population non immigrée
Aucun diplôme et BEPC 21 25 24 13
CAP BEP 11 18 17 25
Baccalauréat, Brevet professionnel ou équivalent 17 18 18 23
Diplôme de l’enseignement supérieur 52 39 41 40
Ensemble 100 100 100 100
  • Note : En raison des arrondis, la somme des valeurs par population peut légèrement différer de 100.
  • Lecture : 41 % des actifs occupés immigrés ont au minimum un diplôme de niveau bac+2. Ils sont 52 % parmi les immigrés arrivés en France depuis moins de 6 ans
  • Champ : actifs en emploi de 15 à 64 ans.
  • Source : recensement de la population 2021, exploitation principale au lieu de résidence.

Figure 3Répartition des diplômes des immigrés et non immigrés en Hauts-France en 2021

  • Note : En raison des arrondis, la somme des valeurs par population peut légèrement différer de 100.
  • Lecture : 41 % des actifs occupés immigrés ont au minimum un diplôme de niveau bac+2. Ils sont 52 % parmi les immigrés arrivés en France depuis moins de 6 ans
  • Champ : actifs en emploi de 15 à 64 ans.
  • Source : recensement de la population 2021, exploitation principale au lieu de résidence.

Les immigrés occupent des métiers très peu qualifiés ou au contraire très qualifiés

En 2021, les professions exercées par les immigrés mobilisent d’un côté peu de qualifications (nettoyeurs, aides à domicile, agents de sécurité…) ou, de l’autre, d’importantes qualifications (ingénieurs développement en informatique, médecins hospitaliers sans activité libérale, professeurs agrégés, certifiés du secondaire, enseignants de l’enseignement supérieur…).

Les six professions les plus occupées par des immigrés relèvent des services aux entreprises et aux particuliers. Ainsi, le nettoyage de locaux industriels ou collectifs rassemble le plus d’immigrés en 2021. Les immigrés constituent par ailleurs une part importante de certaines professions scientifiques et de santé, de moindres effectifs : près de 25 % des chercheurs de la recherche publique, 20 % des vétérinaires libéraux ou salariés et 14 % des médecins libéraux spécialistes.

Les vingt professions les plus occupées par des immigrés rassemblent 31 % des immigrés en 2021 contre 38 % en 1990 (figure 4) ce qui témoigne d’une diversification. Les principales professions des immigrés étaient davantage concentrées dans les secteurs industriels, textiles et la construction. Les emplois très qualifiés s’avéraient moins fréquents qu’aujourd’hui.

Figure 4aLes 20 principales professions exercées par les immigrés en Hauts-de-France

Les 20 principales professions exercées par les immigrés en Hauts-de-France - Lecture : 3 519 immigrés occupent un emploi de nettoyeur. Ils représentent 14,3 % des effectifs de nettoyeurs de la région.
Principales professions Immigrés Part des actifs immigrés dans la famille professionnelle (en %)
Ouvriers non qualifiés du textile et de la tannerie-mégisserie 3 356 17,7
Nettoyeurs 2 952 8,4
Ouvriers non qualifiés de montage, de contrôle, etc. en mécanique 2 944 9,4
Maçons qualifiés 2 576 16,5
Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment 2 064 16,3
Manutentionnaires, agents non qualifiés des services d'exploitation des transports 1 684 5,8
Ouvriers non qualifiés des travaux publics et du travail du béton 1 652 15,7
Ouvriers non qualifiés de la chimie 1 512 10,3
Employés de maison et femmes de ménage chez des particuliers 1 496 9,3
Ouvriers non qualifiés de la métallurgie, du verre, de la céramique et des matériaux de construction 1 464 10,2
Ouvriers qualifiés du travail du béton 1 412 29,3
Ouvriers non qualifiés divers de type industriel et ouvriers mal désignés 1 336 8,2
Ouvriers du tri, de l'emballage, de l'expédition 1 308 5,4
Secrétaires 1 232 2,1
Conducteurs routiers et grands routiers (salariés) 1 128 3,2
Ouvriers non qualifiés de la confection 1 100 6,4
Conducteurs qualifiés de machine du textile et de la tannerie-mégisserie 984 13,3
Soudeurs qualifiés sur métaux 968 10,8
Mécaniciens qualifiés d'entretien d'équipements industriels 952 4,3
Ouvriers qualifiés de la métallurgie, du verre, de la céramique et des matériaux de construction 952 7,2
20 premières familles professionnelles 33 072 8,2
Part des 20 premières dans l’emploi 38,4 % //
  • Lecture : 3 519 immigrés occupent un emploi de nettoyeur. Ils représentent 14,3 % des effectifs de nettoyeurs de la région.
  • Champ : actifs en emploi de 15 à 64 ans.
  • Source : recensement de la population 2021, exploitation complémentaire au lieu de résidence.

Les immigrés diplômés du supérieur occupent plus souvent des emplois peu qualifiés

Les métiers surreprésentés chez les immigrés sont en grande partie les plus recherchés par les employeurs (sources) : agents d’entretien de locaux, ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires, aides à domicile et aides ménagères, employés polyvalents de cuisine, aides-soignants, serveurs de cafés, de restaurants, conducteurs routiers et grands routiers et agents de sécurité et de surveillance.

Au sein des vingt professions les plus exercées par les immigrés, ces derniers sont toujours plus diplômés que les non immigrés. Les immigrés occupent en particulier davantage que les autres des emplois peu qualifiés malgré l’obtention d’un diplôme d’enseignement supérieur. Par exemple, la part de titulaires d’un diplôme de niveau bac +2 ou supérieur s’élève à 9 % chez les nettoyeurs immigrés (contre 5 % des nettoyeurs non immigrés), 16 % chez les aides à domicile immigrés (contre 7 %), 24 % chez les agents de sécurité immigrés (contre 13 %) et 35 % chez les aides-soignants immigrés (contre 19 %).

Ces situations de déclassement sont encore plus fréquentes pour les immigrés arrivés depuis moins de 6 ans : la proportion de diplômés dans les professions peu qualifiées peut être jusqu’à 2,6 fois supérieure chez les immigrés récents que dans l’ensemble de la population immigrée. Ainsi, près de la moitié des aides-soignants, et près de la moitié des assistants maternels immigrés depuis moins de 6 ans disposent d’un diplôme du supérieur.

Publication rédigée par :Jérôme Fabre, Laurent Lefèvre (Insee)
Publication rédigée par :Jérôme Fabre, Laurent Lefèvre (Insee)

Sources

Cette étude repose sur l’exploitation complémentaire du recensement de la population de 2021 de l’Insee.

Les exploitations concernant l’emploi couvrent l’ensemble des personnes de 15 à 64 ans.

Les professions des actifs occupés sont analysées au niveau détaillé en 486 postes.

L’enquête Besoins en Main-d’œuvre, réalisée à l’initiative de Pôle Emploi, mesure les intentions de recrutement des employeurs, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements. Elle permet notamment d’anticiper les difficultés de recrutement, et d’informer sur la situation du marché du travail [2021 ; pour en savoir plus (6)].

Définitions

Un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. Cela inclut les personnes ayant acquis la nationalité française, mais exclut les Français de naissance nés à l’étranger et résidant en France, et les étrangers nés en France.

La qualité d’immigré est permanente : un individu continue à appartenir à la population immigrée même s’il devient français par acquisition. C’est le pays de naissance, et non la nationalité à la naissance, qui définit l’origine géographique d’un immigré.

Les populations étrangère et immigrée ne se confondent pas totalement : un immigré n’est pas nécessairement étranger et réciproquement, certains étrangers sont nés en France (essentiellement des mineurs).

À la différence de celle d’immigré, la qualité d’étranger ne perdure pas toujours tout au long de la vie : on peut, sous réserve que la législation en vigueur le permette, devenir français par acquisition.

Les immigrés arrivés le plus récemment sont des personnes immigrées ayant déclaré, au Recensement 2021, être arrivée en France (quel que soit le lieu) au cours des six dernières années.

Le taux de chômage au sens du recensement de la population est la proportion du nombre de chômeurs au sens du recensement dans la population active au sens du recensement.

La population active regroupe les personnes en emploi et les personnes au chômage.

Pour en savoir plus

(1) Rouhban O., « En 2023, 3,5 millions d’immigrés nés en Afrique vivent en France », Insee Première no 2010, août 2024.

(2) Maury S., Sénigout É., « Immigrés en emploi en Auvergne-Rhône-Alpes : souvent dans le tertiaire et la construction, et en situation de déclassement », Insee Analyses Rhône-Alpes no 169, novembre 2023.

(3) Collard A., Ménard B., « Une moindre insertion professionnelle pour les immigrés récents », Insee Analyses Centre-Val de Loire no 101, octobre 2023.

(4) Fidani G., Sanzeri O., Zampini C. (Insee), Belle R., Meyer V. (Dreets), « Les immigrés plus éloignés de l’emploi surtout les femmes », Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d’Azur no 119, septembre 2023.

(5) L’essentiel sur... les immigrés et les étrangers, Chiffres-clés, août 2024.

(6) Ouvrir dans un nouvel ongletEnquête Besoins en Main d’Oeuvre 2021, Région Hauts-de-France.