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Insee Conjoncture Guyane · Janvier 2024 · n° 27
Insee Conjoncture GuyaneEn Guyane, la situation sur le marché de l'emploi est en demi-teinte Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2023

Valentine Chieze Devivier, Eric Mével (Insee)

En Guyane, au troisième trimestre 2023, le tertiaire non marchand (hors intérim) porte la croissance de l'emploi salarié, tandis que les autres secteurs connaissent une stagnation ou une baisse. L’emploi intérimaire diminue après avoir augmenté au trimestre précédent. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi repart à la hausse. Le taux de chômage s'établit à 12,4 % de la population active. La fréquentation des établissements hôteliers continue d’être portée par la clientèle d’affaires. Les créations d’entreprises diminuent.

Insee Conjoncture Guyane
No 27
Paru le :Paru le10/01/2024

L’emploi salarié poursuit sa progression

Au troisième trimestre 2023, le nombre d’emplois salariés poursuit sa croissance (+0,5 %, après +0,4 % au trimestre précédent), soit 370 emplois supplémentaires (figure 1). Les effectifs salariés de la fonction publique portent la croissance de l’emploi salarié (+0,9 %, soit 290 emplois supplémentaires). Les effectifs salariés du privé sont plus nombreux (+0,2 %).

Avec 2 090 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 2,9 % à celui du troisième trimestre 2022.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié demeure stable ce trimestre (+0,1 %) et augmente sur un an (+0,8 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 101,3 100,3 100,7 100,3
2ᵉ trim. 2018 102,1 100,3 101,7 100,5
3ᵉ trim. 2018 101,7 100,2 101,0 100,5
4ᵉ trim. 2018 102,8 100,6 101,5 100,9
1ᵉ trim. 2019 103,9 101,1 102,7 101,5
2ᵉ trim. 2019 104,9 101,3 104,0 101,8
3ᵉ trim. 2019 105,5 101,7 104,7 102,2
4ᵉ trim. 2019 106,6 102,1 105,9 102,6
1ᵉ trim. 2020 105,5 100,2 103,5 100,2
2ᵉ trim. 2020 104,8 99,8 103,1 100,0
3ᵉ trim. 2020 106,6 101,8 105,2 102,2
4ᵉ trim. 2020 108,6 101,8 108,1 102,1
1ᵉ trim. 2021 110,7 102,6 111,2 103,2
2ᵉ trim. 2021 112,2 103,8 112,5 104,7
3ᵉ trim. 2021 114,3 104,6 115,3 105,6
4ᵉ trim. 2021 115,5 105,0 116,5 106,2
1ᵉ trim. 2022 116,1 105,3 117,0 106,6
2ᵉ trim. 2022 117,7 105,7 119,6 107,1
3ᵉ trim. 2022 118,0 106,1 119,3 107,7
4ᵉ trim. 2022 119,1 106,4 121,6 108,0
1ᵉ trim. 2023 120,3 106,7 122,8 108,4
2ᵉ trim. 2023 120,8 106,8 123,2 108,5
3ᵉ trim. 2023 121,4 107,0 123,5 108,6
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire non marchand (hors intérim) porte la croissance de l’emploi salarié

Le secteur tertiaire non marchand (hors intérim) porte la croissance de l’emploi salarié au troisième trimestre 2023 (+1,0 %, soit 380 emplois supplémentaires). Le secteur emploie désormais 38 040 salariés (figure 2).

En revanche, les effectifs salariés dans la construction hors intérim baissent (-0,6 %, soit 30 emplois de moins) pour s’établir à 4 730 salariés, après treize trimestres de progression.

Les emplois salariés du tertiaire marchand (hors intérim) et de l’industrie (hors intérim) restent stables et emploient respectivement 23 370 et 4 960 salariés.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,2 102,1 101,4 101,1
2ᵉ trim. 2018 102,4 102,4 102,3 101,7
3ᵉ trim. 2018 101,9 101,2 101,8 101,7
4ᵉ trim. 2018 101,0 102,0 102,7 103,5
1ᵉ trim. 2019 103,6 104,2 102,8 105,0
2ᵉ trim. 2019 106,4 105,5 103,7 105,7
3ᵉ trim. 2019 111,6 107,1 103,3 106,3
4ᵉ trim. 2019 113,7 107,0 104,4 107,6
1ᵉ trim. 2020 113,2 106,4 102,7 108,3
2ᵉ trim. 2020 115,0 105,9 101,2 107,2
3ᵉ trim. 2020 116,5 106,9 102,4 109,0
4ᵉ trim. 2020 117,0 107,3 106,0 109,8
1ᵉ trim. 2021 120,1 109,3 108,9 111,2
2ᵉ trim. 2021 121,8 112,0 109,3 113,3
3ᵉ trim. 2021 127,0 111,5 112,0 114,5
4ᵉ trim. 2021 129,3 111,5 113,1 115,9
1ᵉ trim. 2022 132,1 112,7 113,8 116,7
2ᵉ trim. 2022 134,3 113,6 116,1 117,7
3ᵉ trim. 2022 135,1 113,9 115,9 118,3
4ᵉ trim. 2022 139,1 115,3 117,7 118,5
1ᵉ trim. 2023 143,2 117,4 118,3 119,5
2ᵉ trim. 2023 147,3 117,2 118,1 120,2
3ᵉ trim. 2023 146,4 117,1 118,2 121,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Guyane

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total hors intérim.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire diminue après un trimestre précédent dynamique

Au troisième trimestre 2023, l’emploi intérimaire diminue de 0,6 %, après avoir augmenté au deuxième trimestre (+ 2,0 %). Le secteur de l’intérim emploie désormais 2 110 individus (figure 3).

L’emploi intérimaire progresse de 6,1 % sur un an (soit 120 emplois supplémentaires). En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,1 % sur le trimestre et recule de 5,0 % sur un an.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 102,0 100,9
2ᵉ trim. 2018 107,3 99,8
3ᵉ trim. 2018 101,2 99,7
4ᵉ trim. 2018 96,9 96,4
1ᵉ trim. 2019 98,1 100,1
2ᵉ trim. 2019 99,7 99,8
3ᵉ trim. 2019 102,1 99,2
4ᵉ trim. 2019 100,5 96,6
1ᵉ trim. 2020 69,4 59,5
2ᵉ trim. 2020 81,6 72,9
3ᵉ trim. 2020 92,9 88,6
4ᵉ trim. 2020 103,7 91,2
1ᵉ trim. 2021 112,1 93,7
2ᵉ trim. 2021 113,4 97,1
3ᵉ trim. 2021 120,5 98,0
4ᵉ trim. 2021 117,5 102,4
1ᵉ trim. 2022 109,4 100,8
2ᵉ trim. 2022 115,6 99,2
3ᵉ trim. 2022 112,3 100,7
4ᵉ trim. 2022 118,3 101,2
1ᵉ trim. 2023 117,5 98,5
2ᵉ trim. 2023 119,9 97,7
3ᵉ trim. 2023 119,1 95,6
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement sur l’emploi

Pour la publication de l’emploi salarié au troisième trimestre 2023, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) ont été calées sur les Estimations annuelles d’emploi de fin 2021, qui ont été révisées en septembre 2023, avec pour principal impact de légèrement abaisser le niveau de l’emploi salarié à partir de 2021. En conséquence, les Estimations trimestrielles d’emploi (ETE) sont davantage révisées sur le passé qu’habituellement (voir note méthodologique).

Le taux de chômage s'établit à 12,4 % de la population active guyanaise

Au troisième trimestre 2023, le taux de chômage au sens du BIT atteint 12,4 % de la population active en Guyane (figure 4). Le taux de chômage lissé demeure stable depuis le quatrième trimestre 2022, après une baisse de 1,6 point entre le premier trimestre 2021 et le troisième trimestre 2022.

En France (hors Mayotte), le taux de chômage s'établit à 7,4 % de la population active ce trimestre.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Guyane Taux de chômage « lissé » - Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 20,5 20,7 9,0
1ᵉ trim. 2018 18,0 19,6 9,3
2ᵉ trim. 2018 19,3 18,9 9,1
3ᵉ trim. 2018 19,5 18,6 8,9
4ᵉ trim. 2018 19,1 18,9 8,8
1ᵉ trim. 2019 17,6 19,5 8,8
2ᵉ trim. 2019 19,9 19,7 8,4
3ᵉ trim. 2019 20,4 19,5 8,3
4ᵉ trim. 2019 19,6 18,7 8,2
1ᵉ trim. 2020 16,5 17,5 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,4 16,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 19,3 15,6 9,0
4ᵉ trim. 2020 20,5 15,1 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,3 14,8 8,2
2ᵉ trim. 2021 13,0 14,5 7,9
3ᵉ trim. 2021 17,7 14,2 7,9
4ᵉ trim. 2021 14,2 13,9 7,5
1ᵉ trim. 2022 15,5 13,6 7,4
2ᵉ trim. 2022 12,8 13,4 7,4
3ᵉ trim. 2022 14,1 13,2 7,2
4ᵉ trim. 2022 10,9 13,1 7,2
1ᵉ trim. 2023 13,6 13,1 7,1
2ᵉ trim. 2023 13,2 13,1 7,2
3ᵉ trim. 2023 12,4 13,0 7,4
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Les inscriptions à Pôle Emploi repartent à la hausse

Au troisième trimestre 2023, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 24 600. Parmi elles, 20 240 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 4 370 exercent une activité réduite (catégories B, C). Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) augmente de 0,3 % ce trimestre après avoir diminué de 0,8 % le trimestre précédent (figure 5). Sur un an, ce nombre progresse de 0,4 %.

La hausse du nombre de demandeurs d’emploi est de même ampleur pour les hommes (+ 0,2 %) et pour les femmes (+ 0,4 %). Elle concerne plus particulièrement les moins de 25 ans (+1,2 %) et les 50 ans et plus (+0,5 %) tandis que le nombre de demandeurs d’emploi de 25 à 49 ans reste stable. La demande d’emploi de longue durée diminue de 3,4 %. Celle-ci concentre 26,5 % des demandeurs d’emploi (catégorie A, B, C).

En France (hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi augmente également sur le trimestre (+0,2 %) et baisse sur un an (-1,3 %).

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guyane France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 99,8 100,1
2ᵉ trim. 2018 101,3 100,2
3ᵉ trim. 2018 101,7 100,1
4ᵉ trim. 2018 100,7 99,9
1ᵉ trim. 2019 101,8 99,8
2ᵉ trim. 2019 99,1 99,1
3ᵉ trim. 2019 96,7 98,0
4ᵉ trim. 2019 94,9 97,1
1ᵉ trim. 2020 93,6 97,0
2ᵉ trim. 2020 94,1 102,9
3ᵉ trim. 2020 96,6 102,2
4ᵉ trim. 2020 93,3 101,6
1ᵉ trim. 2021 93,5 101,6
2ᵉ trim. 2021 93,7 100,7
3ᵉ trim. 2021 93,1 98,5
4ᵉ trim. 2021 94,5 95,7
1ᵉ trim. 2022 94,7 93,3
2ᵉ trim. 2022 94,6 91,8
3ᵉ trim. 2022 95,9 91,4
4ᵉ trim. 2022 95,3 90,8
1ᵉ trim. 2023 96,8 90,5
2ᵉ trim. 2023 96,0 90,1
3ᵉ trim. 2023 96,3 90,2
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.
Avertissement sur les DEFM

Une expérimentation d’accompagnement renforcé vers l’emploi des bénéficiaires du RSA (BRSA) a été initiée en avril 2023 dans 18 territoires de France. Elle conduit à enregistrer progressivement à Pôle emploi l’ensemble des BRSA de ces territoires. Selon leur situation, ceux-ci sont orientés vers un des trois parcours suivants : emploi, socio-professionnel, ou social. Les BRSA orientés vers les parcours emploi et socio-professionnel sont comptabilisés dans les statistiques de demandeurs d’emploi. Les BRSA orientés vers le parcours social, plus éloignés de l’emploi, ne le sont pas. Fin septembre 2023, cette expérimentation concerne environ 8 200 personnes dont 6 500, orientées vers un parcours emploi ou socio-professionnel, sont comptabilisées comme demandeurs d’emploi. Les 18 territoires concernés se situent dans les départements de l’Aisne, la Somme, La Réunion, l’Yonne, l’Aveyron, le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Creuse, la Côte d’Or, l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Loire-Atlantique, le Loiret, le Rhône, les Vosges, les Pyrénées-Atlantiques et les Yvelines.

Des informations complémentaires sont disponibles sur la dernière publication Ouvrir dans un nouvel ongletDares Indicateurs.

La clientèle d’affaires continue de porter la fréquentation hôtelière

Au troisième trimestre 2023, les hôtels de Guyane enregistrent 112 400 nuitées, soit une hausse de 12,3 % comparée au même trimestre de l’année précédente (après +8,7 % au deuxième trimestre 2023) (figure 6).

La fréquentation touristique en provenance de la France est le principal moteur de cette hausse avec 14,7 % de nuitées supplémentaires sur un an. Ainsi, la clientèle en provenance de la France représente 90,9 % des nuitées dans l’hôtellerie guyanaise (102 300 nuitées). En revanche, les nuitées des touristes en provenance de l’étranger diminuent de 7,3 % pour s'établir à 10 100 nuitées.

La clientèle de loisirs poursuit sa baisse (-5,4 %), à l’inverse de la clientèle d’affaires qui demeure dynamique (+23,7 %). La clientèle d’affaires représente 66,9 % des nuitées dans l’hôtellerie.

La durée moyenne de séjour dans l’hôtellerie augmente à 2,4 jours sur un an (+0,3 jour). Le taux d’occupation des établissements augmente à 51,2 % (+ 3,9 points), principalement du fait de la hausse du nombre de logements occupés.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guyane France
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 98,7 100,9
2ᵉ trim. 2018 99,5 101,2
3ᵉ trim. 2018 99,5 101,8
4ᵉ trim. 2018 106,5 102,1
1ᵉ trim. 2019 112,0 102,0
2ᵉ trim. 2019 116,6 102,6
3ᵉ trim. 2019 117,5 102,7
4ᵉ trim. 2019 121,5 103,0
1ᵉ trim. 2020 89,4 82,9
2ᵉ trim. 2020 71,2 58,9
3ᵉ trim. 2020 64,2 47,8
4ᵉ trim. 2020 47,0 33,6
1ᵉ trim. 2021 63,5 40,9
2ᵉ trim. 2021 71,3 47,9
3ᵉ trim. 2021 75,4 53,2
4ᵉ trim. 2021 86,0 64,6
1ᵉ trim. 2022 91,9 74,0
2ᵉ trim. 2022 101,2 90,1
3ᵉ trim. 2022 105,8 96,4
4ᵉ trim. 2022 106,5 99,5
1ᵉ trim. 2023 111,8 102,7
2ᵉ trim. 2023 114,0 104,0
3ᵉ trim. 2023 117,3 102,9
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2017.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Les créations d’entreprises diminuent

Le nombre de créations d’entreprises diminue de 0,7 % au troisième trimestre 2023, soit 850 créations, après une hausse de 8,2 % le trimestre précédent (figure 7). Cette baisse s’explique par une diminution des immatriculations de micro-entrepreneurs (-0,4 %) mais également de celles d’entreprises classiques (-1,0 %). Plus d’une nouvelle immatriculation sur deux est faite sous le régime des micro-entrepreneurs (53,1 %). Au niveau national, le nombre total de créations d’entreprises augmente de 6,3 %.

La hausse des créations d’entreprises dans la construction (+8,7 %) et les services (+0,5 %) ne compense pas la baisse enregistrée dans le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration (-5,0 %) et de l’industrie (-7,8 %).

Le nombre de nouvelles entreprises est supérieure de 13,7 % à son niveau de l’an passé du fait d’une hausse des immatriculations de micro-entrepreneurs (+24,7 %) et dans une moindre mesure, de celles classiques (+3,4 %). Au niveau national, le nombre total de créations d’entreprises est en augmentation de 3,1 % sur la même période.

Au troisième trimestre 2023, le nombre de défaillances d’entreprises cumulées sur un an diminue (-17,1 %, soit 58 défaillances).

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2017))
Guyane hors micro-entrepreneurs France hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2017 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2018 116,3 99,8 116,0 104,5
2ᵉ trim. 2018 110,0 100,9 110,2 107,8
3ᵉ trim. 2018 103,3 98,9 104,6 108,6
4ᵉ trim. 2018 128,9 101,5 115,7 112,7
1ᵉ trim. 2019 135,2 107,2 126,6 123,3
2ᵉ trim. 2019 120,7 106,5 112,3 123,8
3ᵉ trim. 2019 113,3 105,8 111,8 126,4
4ᵉ trim. 2019 99,3 102,4 105,8 128,3
1ᵉ trim. 2020 84,8 97,7 92,6 118,8
2ᵉ trim. 2020 72,2 74,1 85,0 97,7
3ᵉ trim. 2020 123,0 112,2 140,5 150,4
4ᵉ trim. 2020 130,0 113,7 142,1 149,9
1ᵉ trim. 2021 144,8 116,4 168,1 155,9
2ᵉ trim. 2021 152,6 120,7 168,8 154,4
3ᵉ trim. 2021 146,7 114,9 170,1 145,1
4ᵉ trim. 2021 145,2 114,8 178,5 146,3
1ᵉ trim. 2022 130,7 116,2 167,4 152,8
2ᵉ trim. 2022 155,9 118,4 198,4 149,3
3ᵉ trim. 2022 142,2 120,7 172,5 154,1
4ᵉ trim. 2022 141,1 118,4 175,7 155,2
1ᵉ trim. 2023 150,7 108,9 182,4 147,7
2ᵉ trim. 2023 148,5 110,6 197,5 149,6
3ᵉ trim. 2023 147,0 112,4 196,1 159,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données CVS-CJO.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, SIDE.
Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d'entreprises doivent obligatoirement s'effectuer sur le guichet électronique des formalités d'entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d'entreprises, en raison notamment d'une modification des délais d'enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d'entreprises enregistrées sur les premiers mois de l'année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l'onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Encadré 1 - Contexte international - L’inflation est en repli dans l’ensemble des grandes économies occidentales

Au troisième trimestre 2023, l’économie mondiale a progressé en ordre dispersé : les économies chinoise et américaine ont, toutes les deux, accéléré alors que l’activité s’est légèrement contractée dans la zone euro. Le resserrement des politiques monétaires, entamé en 2022, aurait atteint un palier à la fin 2023 en lien avec le reflux de l’inflation. En effet, dans la plupart des économies occidentales, l’inflation baisse depuis début 2023 alors que la Chine se démarque par les pressions déflationnistes qui persistent. Malgré cette inflation encore élevée quoiqu’en repli, la consommation des ménages se montre relativement résistante dans la plupart des pays en 2023, excepté en Allemagne.

Encadré 2 - Contexte national - La croissance française hésitante au second semestre 2023

En France, les indicateurs avancés suggèrent que le reflux de l’inflation se poursuivrait au cours des prochains mois. Concernant l’activité économique, le PIB français a légèrement fléchi au troisième trimestre 2023 (-0,1 %). Si la consommation des ménages a rebondi, l’investissement des entreprises a en revanche décéléré et le commerce extérieur s’est dégradé, pesant sur l’évolution du PIB. En ce qui concerne le marché du travail, l’emploi a continué de progresser depuis début 2023 mais a tout de même ralenti dans le sillage de l’activité économique. Selon les enquêtes de conjoncture, la situation conjoncturelle demeure atone : dans ce contexte, le PIB serait stable au quatrième trimestre avant d’accélérer un peu au premier semestre 2024, à la faveur de la désinflation et malgré des taux d’intérêt élevés.

Publication rédigée par :Valentine Chieze Devivier, Eric Mével (Insee)

Avertissement

Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.

Définitions

Heures rémunérées :

Les heures rémunérées couvrent les heures travaillées ainsi que des heures non travaillées mais rémunérées par l’employeur, notamment pendant les congés payés. Les périodes de chômage partiel indemnisées par l’administration publique et non par l’employeur ne sont à ce titre pas comprises dans les heures rémunérées.

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Revenu de solidarité active / RSA :

Le revenu de solidarité active est une allocation qui complète les ressources initiales du foyer pour qu'elles atteignent le niveau d'un revenu garanti.

Le montant du revenu garanti varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d'enfant(s) à charge.

Remarque :

Le revenu de Solidarité active (RSA) se substitue au revenu minimum d'insertion (RMI) et à l'allocation parent isolé (API).

Le RSA est en vigueur depuis 2009 en métropole, depuis 2011 dans les départements et collectivités d’outre-mer (à l’exception de la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna où il n’est pas applicable) et depuis 2012 à Mayotte (selon des modalités spécifiques).

Prime d'activité :

La prime d’activité est un complément de revenus d’activité s’adressant aux travailleurs percevant des revenus modestes. Elle remplace depuis 2016 le revenu de solidarité active (RSA-activité) et la prime pour l’emploi (PPE).


Sa réglementation s’inscrit dans la continuité de celle du RSA-activité, mais présente cependant quelques spécificités, notamment pour les temps partiels (bonus modulable individuel).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.