Insee Conjoncture Occitanie ·
Juin 2023 · n° 37Bilan économique 2022 - Occitanie Croissance modérée après le fort rebond de 2021
Après le fort rebond de 2021, l’activité économique ralentit nettement en 2022 sous l’effet de la crise énergétique et d’une forte inflation. Néanmoins, l’emploi salarié résiste et augmente de 1,4 % sur un an en Occitanie. Cette résilience est portée par le redécollage de la filière aéronautique. La Haute-Garonne, très affectée par la crise sanitaire, est ainsi le département le plus dynamique de la région en 2022. Les départements plus agricoles subissent les conséquences de la sécheresse et de la hausse des coûts des intrants. La fréquentation touristique bénéficie de la levée des restrictions sanitaires et dépasse son niveau d’avant-crise au cours de l’été. En revanche, l’activité ralentit nettement dans la construction et le commerce, secteurs affectés par la hausse des prix et des taux d’intérêt.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2022 publiés par l'Insee.
Transports - Le trafic aérien redécolle, les immatriculations de véhicules reculent Bilan économique 2022
Pierre Defarge Lacroix (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement)
En 2022, le trafic aérien de passagers s’intensifie nettement, stimulé par le fort rebond du trafic international et le dynamisme des compagnies à bas coût. Les immatriculations de véhicules neufs reculent, contraintes par une baisse de l’offre et de la demande. Après avoir rebondi et dépassé leurs niveaux d’avant-crise en 2021, les flux de véhicules lourds sur le réseau autoroutier régional évoluent modérément. Le fret maritime régional porté par le port de Sète progresse encore cette année.
Les données d’immatriculations sont calculées sur un champ homogène avec les données de parc publiées. Toutes les immatriculations sont prises en compte, à l’exception des immatriculations provisoires et transit temporaire. Des corrections aux séries diffusées en 2022 sur ce nouveau champ ont également été apportées afin de refléter les caractéristiques des véhicules lors de leur première immatriculation. En effet, certains véhicules avaient été dénombrés selon leurs caractéristiques et localisation actuelles qui pouvaient être, dans certains cas, différentes de celles de leur première immatriculation (par exemple, un véhicule utilitaire léger immatriculé en 2015 puis revendu en 2017 comme voiture avait été comptabilisé comme voiture particulière en 2015). Ces véhicules sont désormais reclassés dans leur catégorie initiale.
Fin des restrictions de circulation et reprise marquée du trafic aérien international
En 2022, le trafic aérien régional s’établit à 10,4 millions de passagers. Il augmente de 85,5 % par rapport à 2021 (figure 1) et atteint les trois quarts de son niveau d’avant-crise. La fréquentation des lignes nationales augmente de 44,8 % sur la période. Le trafic international enregistre un fort rebond (+158,2 %) par rapport à l’année précédente et représente la moitié des passagers des aéroports d’Occitanie, comme avant la pandémie. Les compagnies aériennes à bas coût augmentent leur part de marché de dix points par rapport à 2021 et retrouvent quasiment leur fréquentation de 2019. Leur dynamisme contribue fortement à la reprise du trafic aérien de passagers (figure 2).
tableauFigure 1 – Passagers des aéroports par type de ligne
Type de ligne | Occitanie | France entière | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Passagers 2022 (nombre) | Évolution entre 2021 et 2022 | Évolution entre 2019 et 2022 | Évolution annuelle moyenne entre 2016 et 2021 ¹ | Évolution entre 2021 et 2022 | Évolution entre 2019 et 2022 | Évolution annuelle moyenne entre 2016 et 2021 ¹ | |
Lignes nationales ² | 5 194 055 | 44,8 | -22,4 | -10,1 | 39,2 | -17,8 | -8,4 |
Lignes internationales | 5 203 015 | 158,2 | -22,8 | -17,7 | 128,2 | -19,4 | -16,1 |
Transit | 11 555 | 52,5 | -52,7 | -26,5 | 56,5 | -33,7 | -20,5 |
Total | 10 408 625 | 85,5 | -22,7 | -13,3 | 92,6 | -19,0 | -13,5 |
dont lignes à bas coût (low cost) | 6 054 034 | 124,4 | -1,0 | -8,6 | 107,0 | -1,9 | -8,7 |
Part des lignes à bas coût (low cost) (%) | 58,2 | /// | /// | /// | /// | /// | /// |
- ¹ : évolution qui aurait été observée pour le trafic passager des aéroports, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- ² : la fréquentation des aéroports français comptabilise les passagers embarqués ou débarqués. Ainsi, tous les passagers ayant effectué un vol national à l’intérieur du périmètre défini (France métropolitaine et DROM) sont comptés deux fois. Par exemple, un passager Bordeaux-Lyon est compté une fois au départ de Bordeaux et une fois à l’arrivée à Lyon.
- Note : données brutes.
- /// : absence de donnée due à la nature des choses.
- Source : Union des aéroports français.
tableauFigure 2 – Évolution du nombre de passagers des aéroports - Occitanie
National ¹ | International | À bas coût (low cost) | |
---|---|---|---|
2016 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
2017 | 105,1 | 121,2 | 132,2 |
2018 | 107,1 | 127,7 | 140,7 |
2019 | 109,6 | 126,5 | 144,9 |
2020 | 44,9 | 31,4 | 46,0 |
2021 | 58,7 | 37,8 | 63,9 |
2022 | 85,0 | 97,7 | 143,5 |
- ¹ : la fréquentation des aéroports français comptabilise les passagers embarqués ou débarqués. Ainsi, tous les passagers ayant effectué un vol national à l’intérieur du périmètre défini (France métropolitaine et DROM) sont comptés deux fois. Par exemple, un passager Bordeaux-Lyon est compté une fois au départ de Bordeaux et une fois à l’arrivée à Lyon.
- Source : Union des aéroports français.
graphiqueFigure 2 – Évolution du nombre de passagers des aéroports - Occitanie
Avec sept millions de passagers en 2022, l’aéroport de Toulouse-Blagnac représente 68 % du trafic aérien d’Occitanie. Portée par la nette reprise du trafic des lignes internationales (+150,6 %), sa fréquentation progresse de 84,1 % par rapport à 2021 mais demeure néanmoins en retrait de 26,9 % par rapport à 2019 (figure 3).
tableauFigure 3 – Passagers des aéroports de Toulouse-Blagnac et Montpellier-Méditerranée en 2022
Lignes / Transit | Toulouse-Blagnac | Montpellier-Méditerranée | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Passagers 2022 (nombre) | Évolution entre 2021 et 2022 (%) | Évolution entre 2019 et 2022 (%) | Évolution annuelle moyenne entre 2016 et 2021 1 (%) | Passagers 2022 (nombre) | Évolution entre 2021 et 2022 (%) | Évolution entre 2019 et 2022 (%) | Évolution annuelle moyenne entre 2016 et 2021 1 (%) | |
Lignes nationales | 3 546 990 | 46,2 | -26,9 | -11,9 | 1 130 387 | 37,3 | -11,4 | -4,8 |
Lignes internationales | 3 480 929 | 150,6 | -26,6 | -16,8 | 629 131 | 127,6 | -4,4 | -14,8 |
Transit | 9 231 | 43,4 | -59,7 | -27,8 | 1 569 | 62,9 | 34,0 | -14,1 |
Total | 7 037 150 | 84,1 | -26,9 | -13,9 | 1 761 087 | 60,0 | -9,0 | -8,0 |
dont lignes à bas coût | 3 457 989 | 104,9 | -17,2 | -8,3 | 1 213 359 | 99,2 | 61,5 | 1,1 |
Part des lignes à bas coût (%) | 49,1 | /// | /// | /// | 68,9 | /// | /// | /// |
- 1 : évolution qui aurait été observée pour le trafic passager des aéroports, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- /// : absence de donnée due à la nature des choses.
- Source : union des aéroports français.
Le trafic des lignes nationales représente la moitié du trafic total de la plateforme. Il augmente de 46,2 % sur l’année. Les liaisons vers les deux aéroports parisiens (2,4 millions de passagers) représentent un tiers du trafic de l’aéroport. La fréquentation des compagnies à bas coût, qui représente la moitié du trafic de l’aéroport, augmente de 104,9 % par rapport à 2021. Ces compagnies gagnent cinq points de part de marché en un an.
L’aéroport de Montpellier-Méditerranée accueille 1,8 million de passagers en 2022, soit 17 % du trafic aérien régional. Sa fréquentation augmente fortement par rapport à l’année précédente (+60 %), ce qui lui permet d’atteindre 91 % de ses résultats de 2019. Le trafic national, majoritaire, progresse de 37,3 %. L’international affiche une forte reprise (+127,6 %) et rattrape quasiment son niveau de 2019. La fréquentation des destinations européennes y est en hausse de 105,4 % mais ce sont les lignes hors Europe qui enregistrent la plus forte progression (+152 %). Le nombre d’usagers des compagnies à bas coût double par rapport à 2021 pour atteindre 69 % du trafic total de l’aéroport, soit 13 points de plus que l’année précédente.
Les autres aéroports régionaux (Perpignan-Rivesaltes, Tarbes-Lourdes, Carcassonne-Salvaza, ...) affichent aussi de bons résultats en 2022 avec des hausses marquées notamment à l’international. La fréquentation des compagnies à bas coût y est aussi en nette augmentation.
Fléchissement du fret aérien
En 2022, le transport aérien de fret et postal s’établit à 51 800 tonnes pour la région, soit 70 % des tonnages de 2019. Il recule de 3,9 % par rapport à 2021. Dans l’aéroport de Toulouse–Blagnac, le transport de marchandises (45 800 tonnes de marchandises traitées en 2022) baisse de 3,8 % par rapport à l’année précédente et de 32,7 % par rapport à 2019. Grâce au dynamisme de 2021 et en dépit d’un repli de 4,6 % cette année, le fret de l’aéroport de Montpellier-Méditerranée (6 100 tonnes) reste assez proche de ses résultats de 2019 (-2,8 %).
Baisse des ventes de véhicules neufs
En 2022, dans un contexte de ruptures d’approvisionnement de certains composants et de regain de l’inflation, les immatriculations de véhicules neufs (toutes catégories confondues) reculent de 9,7 % dans la région par rapport à 2021, se tenant à -26,9 % des résultats de 2019. Le niveau national affiche des tendances similaires. Ce repli des ventes concerne l’ensemble des départements d’Occitanie (figure 4).
tableauFigure 4 – Immatriculation de véhicules neufs par département et type de véhicule
Zonage | Nombre d’immatriculations en 2022 | Évolution (%) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble ¹ | Dont véhicules particuliers | Dont véhicules utilitaires légers ² | Dont véhicules industriels à moteur ³ | 2021 - 2022 | 2019 - 2022 | Évolution annuelle moyenne 2016 - 2021 * | |
Ariège | 3 290 | 2 563 | 624 | 65 | -13,8 | -35,8 | -7,3 |
Aude | 9 220 | 7 483 | 1 555 | 150 | -10,2 | -32,3 | -2,1 |
Aveyron | 6 659 | 4 814 | 1 559 | 216 | -11,5 | -28,2 | -2,4 |
Gard | 20 494 | 16 049 | 4 010 | 383 | -10,3 | -22,8 | -0,9 |
Haute-Garonne | 41 005 | 31 964 | 7 387 | 1 452 | -5,5 | -25,6 | -2,1 |
Gers | 4 636 | 3 640 | 882 | 101 | -12,2 | -26,9 | -2,6 |
Hérault | 31 762 | 25 618 | 5 507 | 602 | -9,3 | -25,6 | -0,6 |
Lot | 3 949 | 3 125 | 723 | 72 | -13,4 | -23,9 | -2,9 |
Lozère | 1 514 | 1 109 | 309 | 65 | -12,1 | -29,1 | -2,8 |
Hautes-Pyrénées | 5 138 | 3 979 | 1 033 | 106 | -10,8 | -34,3 | -4,6 |
Pyrénées-Orientales | 13 636 | 11 250 | 2 024 | 294 | -13,5 | -29,0 | 0,7 |
Tarn | 9 253 | 7 442 | 1 559 | 242 | -15,5 | -31,0 | -2,3 |
Tarn-et-Garonne | 6 003 | 4 486 | 1 287 | 187 | -6,4 | -21,8 | -1,7 |
Occitanie | 156 559 | 123 522 | 28 459 | 3 935 | -9,7 | -26,9 | -1,7 |
France entière | 1 988 206 | 1 576 950 | 358 893 | 46 171 | -9,9 | -29,3 | -2,8 |
- ¹ : y compris immatriculations de transports en commun.
- ² : camionnettes et véhicules automoteurs spécialisés <= 3,5 t de PTAC.
- ³ : camions, véhicules automoteurs spécialisés > 3,5 t de PTAC et tracteurs routiers.
- * : évolution qui aurait été observée pour les immatriculations de véhicules neufs, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris). Ces données ne comprennent pas les véhicules immatriculés en transit temporaire (TT), importés en transit (IT), de l’administration civile de l’État, militaires, ainsi que les immatriculations provisoires (plaques W ou WW).
- Source : SDES, Rsvero.
En dépit d’un rebond enregistré entre les mois d’août et de novembre, les ventes de véhicules particuliers neufs dans la région baissent de 6 % sur l’année et de 27,4 % par rapport à 2019 (figure 5).
tableauFigure 5 – Évolution du nombre d'immatriculations de véhicules particuliers neufs
Occitanie | France entière | |
---|---|---|
2016 | 100,0 | 100,0 |
2017 | 106,6 | 104,7 |
2018 | 110,4 | 107,9 |
2019 | 111,9 | 109,6 |
2020 | 87,2 | 82,2 |
2021 | 86,5 | 82,9 |
2022 | 81,3 | 76,5 |
- Note : données brutes.
- Champ : les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris). Ces données ne comprennent pas les véhicules immatriculés en transit temporaire (TT), importés en transit (IT), de l’administration civile de l’État, militaires, ainsi que les immatriculations provisoires (plaques W ou WW).
- Source : SDES, Rsvero.
graphiqueFigure 5 – Évolution du nombre d'immatriculations de véhicules particuliers neufs
Avec une hausse de 31,5 % des nouvelles immatriculations par rapport à 2021, la motorisation électrique confirme son dynamisme. Néanmoins, de 2016 à 2021, les ventes de voitures électriques avaient progressé de 51,3 % par an en moyenne. Leur part de marché s’établit à 15,7 % des immatriculations de voitures neuves en 2022 contre 11,2 % en 2021. Les ventes de voitures neuves à motorisations hybrides rechargeables et non rechargeables continuent de progresser (+8,4 %) mais à un rythme plus contenu que sur les cinq années précédentes durant lesquelles elles suivaient la même tendance que l’électrique (+51,3 % par an en moyenne). Elles augmentent leur part de marché de quatre points par rapport à 2021 et représentent 30 % des immatriculations de véhicules particuliers neufs.
Ces hausses de l’électrique et de l’hybride se font au détriment des motorisations diesel thermique (-31,5 %) et essence thermique (-14,1 %). Le nombre d’immatriculations de véhicules neufs à moteur thermique continue à diminuer. Néanmoins, ce type de motorisation reste encore majoritaire (51 % du marché). Les motorisations au gaz naturel représentent 3,6 % du marché. Ce sont principalement des véhicules à bicarburation essence et GPL dont les ventes augmentent de 11,5 % dans la région cette année. Au niveau national, les résultats sont comparables.
Après un rebond en 2021 qui les ramenait quasiment à leurs résultats prépandémiques, les ventes des véhicules utilitaires légers neufs chutent de 23,8 % en 2022 par rapport à 2021 et de 27,1 % par rapport à 2019. Comme le reste du marché automobile, cette catégorie de véhicules pâtit de la baisse de l’offre liée à la pénurie de composants mais aussi d’une baisse de la demande consécutive à l’augmentation du prix du diesel. Les immatriculations de véhicules utilitaires à motorisation électrique ou essence thermique progressent respectivement de 6,6 % et 21 % tandis que le diesel recule de 26,9 %. Il représente néanmoins encore 87 % des véhicules utilitaires légers immatriculés en 2022. Au niveau national, les ventes de véhicules utilitaires légers baissent de 19,3 % par rapport à 2021 et de 26,8 % par rapport à 2019.
Les immatriculations de véhicules industriels neufs progressent faiblement en 2022 dans la région (+1,9 %, soit 73 véhicules de plus qu’en 2021). Elles restent inférieures de 10,4 % à leur niveau de 2019. À l’échelon national, elles restent stables à -19,5 % du niveau de 2019. Les ventes de tracteurs routiers neufs, qui représentent 50 % du marché des véhicules industriels régional, augmentent de 13,3 %, proche de la tendance nationale. Les immatriculations de camions de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (39 % de la catégorie) baissent de 5,8 % dans la région, contre -9,8 % sur la France entière. Les immatriculations de véhicules automoteurs spécialisés (VASP) dont le poids total autorisé en charge dépasse 3,5 tonnes (11 % du marché) reculent de 12,6 % sur l’année dans la région et de 11,8 % à l’échelon national.
Un trafic poids-lourds en deux temps en 2022
Après un premier semestre 2022 en hausse par rapport à l’année précédente, le trafic des véhicules lourds se replie au deuxième semestre sur l’ensemble des autoroutes de la région. Les évolutions annuelles varient de -0,7 % (A68) à +2,4 % (A9 Narbonne - Espagne) suivant les tronçons par rapport à 2021 (figure 6).
tableauFigure 6 – Évolution du trafic routier de poids lourds sur le réseau autoroutier
Tronçon en Occitanie | Intensité kilométrique | Évolution entre 2021 et 2022 |
---|---|---|
A 9 centre | 12600 | 1,9 |
A 9 nord | 10680 | 1,6 |
A 9 sud | 11250 | 2,4 |
A 20 | 3030 | 0 |
A 54 | 7660 | -0,6 |
A 61 | 5550 | 2,2 |
A 62 | 4040 | 1 |
A 64 | 2220 | 2,3 |
A 64N | 3050 | -0,3 |
A 66 | 650 | -7,1 |
A 68 | 2780 | -0,7 |
A 75 centre | 2940 | 1,8 |
A 75 nord | 2520 | ns |
A 75 sud | 2680 | ns |
A 750 | 1570 | ns |
- ns = non significatif.
- Sources : Autoroutes du Sud de la France – DIR Massif central.
graphiqueFigure 6 – Évolution du trafic routier de poids lourds sur le réseau autoroutier
Les intensités kilométriques de trafic annuelles s’échelonnent de 650 à 12 600 véhicules lourds par jour et par kilomètre suivant les sections d’autoroutes. Elles sont supérieures de 2,3 % (A9 Nord) à 6,7 % (A9 Narbonne - Espagne) à leurs valeurs d’avant-crise.
L’autoroute A9 enregistre les plus fort trafics (de 10 680 à 12 600 poids lourds par jour et par kilomètre) en hausse de 1,6 % entre Orange et Montpellier, de 1,9 % de Montpellier à Narbonne et de 2,4 % entre Narbonne et la frontière espagnole par rapport à 2021.
Le trafic des autoroutes A61 entre Toulouse et Narbonne (5 550 véhicules par jour et par kilomètre) et A64 (2 220 poids lourds par jour et par kilomètre) progresse respectivement de 2,2 % et 2,3 % sur un an.
Sur les autres autoroutes de la région, la circulation des poids lourds évolue peu par rapport à 2021.
Dynamisme du fret maritime et recul léger du trafic croisières et ferries
Le trafic de marchandises des trois ports maritimes de commerce poursuit sa progression en 2022. Avec 7,2 millions de tonnes traitées, il affiche une hausse de 7,3 % par rapport à 2021 et de 15,5 % par rapport à 2019 (figure 7).
tableauFigure 7 – Évolution du trafic maritime de marchandises (Sète – Port-Vendres – Port-la-Nouvelle)
Port | Fret en tonnes 2022 | Évolution entre 2021 et 2022 (%) | Évolution entre 2019 et 2022 (%) | Évolution annuelle moyenne entre 2016 et 2021 1 (%) |
---|---|---|---|---|
Port de Sète | 5 314 400 | 10,0 | 23,5 | 5,8 |
Port-la-Nouvelle | 1 537 081 | -0,4 | -4,4 | -3,2 |
Port-Vendres | 312 548 | 2,9 | 8,2 | 2,1 |
Total 3 ports | 7 164 029 | 7,3 | 15,5 | 2,8 |
- 1 : évolution qui aurait été observée pour le trafic maritime de marchandises, pour chaque année de la période considérée, en supposant une évolution identique chaque année.
- Sources : ports de Sète, de Port-Vendres, de Port-la-Nouvelle.
Sur la période 2016 – 2021, le trafic de marchandises a augmenté de 2,8 % par an en moyenne. Les importations sont largement majoritaires (73 % des tonnages). Le port de Sète enregistre cette année un nouveau record de trafic qui porte cette hausse. Il concentre 74 % du fret portuaire régional, celui de Port-la-Nouvelle 22 % et celui de Port-Vendres 4 %.
Le trafic de passagers (croisières et ferries) des ports de Sète et de Port-Vendres recule de 4,1 % en 2022 avec 212 000 passagers (dont 207 000 à Sète), accroissant encore le retrait persistant depuis 2019 (-38,2 %).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Sources
Définitions
Immatriculations de véhicules neufs
Les immatriculations de véhicules neufs sont issues du répertoire statistique des véhicules routiers (Rsvero) qui recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre-mer compris). Les immatriculations provisoires de véhicules neufs et celles des véhicules en transit temporaire ne sont pas comptabilisées.
L’intensité kilométrique (nombre de véhicules par jour et par kilomètre) permet de suivre les évolutions de la circulation par autoroute ou par portion d’autoroute.
Pour en savoir plus
(1) « Ouvrir dans un nouvel ongletNote de conjoncture 4ᵉ trimestre 2022 et bilan annuel 2022 », Note de conjoncture des transports en Occitanie, Observatoire régional des transports.
L’intensité kilométrique (nombre de véhicules par jour et par kilomètre) permet de suivre les évolutions de la circulation par autoroute ou par portion d’autoroute.