Insee Flash Normandie · Juillet 2022 · n° 119

Le chômage se stabilise en Normandie au 1^er trimestre 2022 à moins de 7 %

En Normandie, le taux de chômage se stabilise au 1^er trimestre 2022 après la forte baisse observée au cours du trimestre précédent. Il reste très proche du taux national qui diminue légèrement (6,9 % en Normandie contre 7,1 % en France métropolitaine). Selon les régions, le taux de chômage varie de 5,8 % en Bretagne à 8,7 % en Occitanie et dans les Hauts-de-France (figure 1). La Normandie se positionne au 8^e rang des régions métropolitaines, devant l’Île-de-France (7,0 %) et le Grand Est (7,1 %), dont les niveaux restent très proches. Trois régions (Provence-Alpes-Côte d’Azur, Hauts-de-France et Occitanie) dépassent les 8 %. Le taux de chômage progresse légèrement dans deux régions depuis le trimestre précédent : en Corse (+ 0,2 point) et en Centre-Val de Loire (+ 0,1 point). Parmi les autres régions, la situation est stable pour trois d’entre elles (Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté et Normandie), le taux diminue très légèrement pour les autres (- 0,2 point au maximum).

Le taux de chômage varie de 5,0 % à 7,9 % selon les départements de la région (figure 2). Avec un taux de 5 % la situant au 5^e rang des départements ayant les taux les plus faibles de France métropolitaine, la Manche reste en Normandie le département le moins touché par le chômage. En revanche, l’Eure et la Seine-Maritime sont moins épargnés et figurent même parmi les départements les plus concernés (respectivement 7,1 % et 7,9 %), aux 59^e et 77^e rangs nationaux. Le Calvados et l’Orne se situent à un niveau plus médian avec des taux de chômage de 6,3 % et 6,5 %.

Par rapport au 1^er trimestre 2021, le taux de chômage diminue de façon relativement homogène dans les différents départements normands. La baisse est cependant un peu moins prononcée dans la Manche et l’Orne (- 0,8 point). Comme pour l’ensemble de la Normandie, le taux de chômage décroît de 0,9 point dans l’Eure et en Seine-Maritime, et diminue davantage dans le Calvados (- 1,1 point).

La partie ouest de la région est la moins touchée par le chômage (figure 3). Dans l’ensemble des zones d’emploi de la Manche, le taux de chômage est plutôt faible (de 4,6 % à Saint-Lô à 6,0 % à Granville), comme dans les zones d’emploi de Nogent-le-Rotrou, de Lisieux et de Honfleur-Pont-Audemer (inférieur à 6 %). Les zones d’emploi situées à l’est de la région sont en revanche davantage touchées, en particulier celle du Havre, seule zone d’emploi dont le taux de chômage dépasse les 9 %.

Hormis les zones d’emploi de Saint-Lô et Vire Normandie, le taux de chômage recule ou reste stable sur tout le territoire normand par rapport au trimestre précédent. La baisse est néanmoins plus prononcée à Honfleur-Pont-Audemer (- 0,4 point) et dans la partie normande de la Vallée de la Bresle – Vimeu (- 0,3 point).

Sur un an, le chômage recule également dans toutes les zones d’emploi normandes (figure 4), de 0,5 point (Dreux et Alençon) à 1,9 point (La Vallée de la Bresle – Vimeu). Les évolutions les plus faibles se concentrent davantage à l’ouest de la région et notamment dans la Manche, territoire où les taux sont déjà les plus bas en Normandie. Le reflux est moins marqué au sein des zones d’emploi ayant des taux de chômage plus élevés qu’à l’échelle régionale (- 0,8 point pour Le Havre, Rouen et Évreux contre - 0,9 point en Normandie).