Insee Analyses Occitanie ·
Mars 2022 · n° 114Trois ménages sur dix qui s’installent dans un nouveau logement en Occitanie en sont
propriétaires
En Occitanie, six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale. La proportion de propriétaires augmente avec l’âge et est plus importante lorsqu’il y a plusieurs revenus dans le ménage. En 2018, 12 % des résidences principales ont changé d’occupants. Dans trois cas sur dix, les nouveaux occupants sont propriétaires. Les emménagements en tant que propriétaires sont plus fréquents en s’éloignant des villes-centres et de leur pôle. Les prix des biens immobiliers sont parfois très élevés au regard des revenus des habitants, limitant ainsi leur capacité d’achat. L’accès à la propriété est particulièrement difficile dans l’aire de Montpellier, plus encore que dans celle de Toulouse.
- Peu de propriétaires parmi les familles monoparentales et les ménages les plus jeunes
- À Toulouse et Montpellier, seulement un emménagement sur sept en tant que propriétaire
- Le revenu du ménage, déterminant pour accéder à la propriété
- Des appartements plus chers dans les couronnes que dans les pôles, contrairement aux maisons
- Encadré - Quelles possibilités pour un ménage d’acheter sur son territoire de résidence ?
En Occitanie, 59 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale en 2018. Les propriétaires sont plus nombreux dans les territoires hors attraction des villes, où plus de 70 % des ménages sont propriétaires de leur logement. Les zones très touristiques, comme les communautés de communes (CC) de montagne Pyrénées catalanes, Pyrénées Cerdagne ou Aure-Louron, ou encore la communauté de communes des Albères, de la côte Vermeille et de l’Illibéris, font exception avec moins de 60 % de propriétaires. D’une façon générale, la part des propriétaires diminue en se rapprochant des pôles (figure 1). Les propriétaires sont également moins nombreux dans les aires d’attraction de Toulouse et de Montpellier ainsi que sur le littoral.
graphiqueFigure 1 – Taux de propriétaires selon le zonage en aire d’attraction des villes
Il y a 50 ans, 52 % des ménages possédaient leur résidence principale en Occitanie. La part de propriétaires atteignait déjà presque 70 % dans les communes qui sont aujourd’hui encore hors attraction des villes, mais était inférieure à 50 % dans les aires de Nîmes, Perpignan, Montpellier et Toulouse. L’accès à la propriété s’est développée sur tous les types de territoires, hors attraction des villes mais aussi dans les villes et dans leurs couronnes, dans les années 70 et 80, soutenue par les politiques publiques en faveur du logement. Cet essor s’est ensuite essoufflé. La part des propriétaires recule même légèrement depuis 2008, en particulier dans les pôles urbains. Niveau des prix de l’immobilier, pouvoir d’achat et composition des ménages, concentration de l’immobilier entre les mains de multi propriétaires, constituent des freins à l’achat de sa résidence principale.
Peu de propriétaires parmi les familles monoparentales et les ménages les plus jeunes
Si l’accès à la propriété s’est largement généralisé chez les couples depuis les années 70, passant de 52 % à 73 %, c’est l’inverse pour les familles monoparentales : 33 % sont propriétaires en 2018 contre 42 % en 1968. Pour les personnes seules, la proportion est stable sur cinquante ans : un peu moins de la moitié sont propriétaires de leur résidence principale.
Il y a de moins en moins de personnes seules et de familles monoparentales propriétaires en couronnes et dans les territoires hors influence des villes, mais davantage de personnes seules propriétaires dans les pôles. La part des propriétaires parmi les familles monoparentales recule fortement dans les pôles de Toulouse et de Montpellier, hormis dans les deux villes-centres où le taux de familles monoparentales propriétaires reste quasi stable autour de 24 %.
La part de propriétaires augmente logiquement avec l’âge de la personne de référence du ménage : 25 % pour les moins de 35 ans, 50 % pour les 35 à 49 ans, 68 % pour les 50-64 ans et jusqu’à 78 % pour les plus de 64 ans.
À Toulouse et Montpellier, seulement un emménagement sur sept en tant que propriétaire
En Occitanie, 12 % des résidences principales (sur 2,7 millions) ont changé d’occupant en 2018. La rotation augmente avec la taille de l’aire d’attraction, et à mesure que l’on se rapproche des villes-centres (figure 2). Le taux de déménagement est ainsi de 1,2 à 1,5 fois plus élevé dans les pôles que dans les couronnes. Dans les communes de Toulouse et de Montpellier, les résidences principales sont en majorité des appartements et les habitants sont plus souvent des étudiants ou des jeunes actifs. Cela explique une forte rotation qui dépasse 17 % dans ces deux grandes villes, soit deux fois plus que dans les territoires hors d’attraction des villes (9 %).
tableauFigure 2 – Proportion de ménages ayant emménagé en 2018 selon le statut d’occupation du logement et le type d’espace
Emménagement en tant que propriétaire | Emménagement en tant que locataire | Nouveaux propriétaires | Nouveaux locataires | Stables | |
---|---|---|---|---|---|
Communes hors attraction des villes | 3,7 | 5,5 | 7 624 | 11 351 | 185 963 |
Pôles des petites aires | 3,0 | 9,2 | 7 577 | 23 340 | 222 304 |
Couronnes des petites aires | 3,7 | 4,9 | 7 180 | 9 556 | 178 195 |
Petites aires (moins de 50 000 hab.) | 3,3 | 7,3 | 14 757 | 32 896 | 400 499 |
Pôles des aires moyennes | 2,7 | 11,2 | 7 057 | 29 321 | 225 972 |
Couronnes des aires moyennes | 3,8 | 5,8 | 14 258 | 22 084 | 343 802 |
Aires moyennes (50 000 à moins de 200 000 hab.) | 3,3 | 8,0 | 21 315 | 51 405 | 569 774 |
Pôles des aires de Perpignan et Nîmes | 2,9 | 10,7 | 4 110 | 15 298 | 123 445 |
Couronnes des aires de Perpignan et Nîmes | 4,5 | 7,2 | 9 995 | 16 006 | 195 998 |
Grandes aires de Perpignan et Nîmes | 3,9 | 8,6 | 14 105 | 31 304 | 319 443 |
Ville de Toulouse | 2,5 | 15,2 | 6 021 | 36 983 | 200 352 |
Reste du pôle de Toulouse | 3,1 | 10,2 | 3 327 | 11 078 | 94 327 |
Couronne de l’aire de Toulouse | 3,9 | 7,2 | 11 266 | 20 641 | 255 637 |
Ville de Montpellier | 2,7 | 14,8 | 3 631 | 19 906 | 111 060 |
Reste du pôle de Montpellier | 4,6 | 12,6 | 1 435 | 3 925 | 25 712 |
Couronne de l’aire de Montpellier | 4,5 | 7,9 | 8 357 | 14 685 | 163 512 |
Très grandes aires de Toulouse et Montpellier | 3,4 | 10,8 | 34 037 | 107 218 | 850 600 |
Occitanie | 3,5 | 8,8 | 91 838 | 234 174 | 2 326 279 |
- Lecture : 9,2 % des résidences principales situées dans les communes hors attraction des villes ont changé d’occupants en 2018. 5,5 % des ménages y ont emménagé en tant que locataires et 3,7 % en tant que propriétaires.
- Source : Insee, Fidéli 2019
graphiqueFigure 2 – Proportion de ménages ayant emménagé en 2018 selon le statut d’occupation du logement et le type d’espace
Dans la région, 37 % des déménagements en 2018 s’opèrent sans changer de commune de résidence. Dans les grandes aires d’attraction, la part des changements de résidence principale qui se font au sein de la même commune est encore plus forte. En particulier, dans les pôles de Toulouse, Montpellier, Nîmes et Perpignan, plus de la moitié des nouveaux ménages habitaient déjà la même commune.
Trois ménages sur dix qui s’installent dans un nouveau logement en sont propriétaires. Mais les disparités sont fortes selon les territoires : la part des emménagements qui se font en tant que propriétaires est plus forte dans les territoires hors attraction des villes et dans les couronnes que dans les pôles. Elle est a contrario particulièrement faible dans les communes de Toulouse et de Montpellier où les propriétaires ne sont que 15 % environ parmi les ménages qui ont emménagé dans ces communes en 2018.
Le revenu du ménage, déterminant pour accéder à la propriété
Les ménages emménageant en tant que propriétaires en 2018 en Occitanie ont un revenu médian plus élevé de 40 % que ceux emménageant en location. L’écart est encore plus marqué dans les pôles, quelle que soit leur taille, et jusqu’à 60 % dans les communes de Toulouse et de Montpellier.
Les emménagements en étant propriétaires se font trois fois sur quatre dans des maisons. Dans les communes de Toulouse et de Montpellier l’emménagement dans une maison se fait presque aussi souvent avec le statut de propriétaire que locataire. En revanche, 90 % des emménagements en appartement se font en location.
Des appartements plus chers dans les couronnes que dans les pôles, contrairement aux maisons
Sur la période 2014-2018, hors constructions neuves, 345 000 logements ont été vendus en Occitanie. Les maisons représentent 60 % des transactions dans l’ensemble de la région, mais seulement 29 % dans les aires d’attraction de Toulouse ou de Montpellier où les ventes d’appartements sont plus nombreuses. Les ventes de maisons s’effectuent en tout premier lieu dans les couronnes (61 % des ventes) et plus rarement dans les territoires hors attraction des villes (12 % des ventes).
Plus l’aire d’attraction des villes est peuplée, plus le prix des maisons est élevé. Le prix moyen des transactions pour les maisons est plus élevé en se rapprochant des villes-centres. Les maisons se vendent plus cher dans la ville de Toulouse que dans celle de Montpellier (30 000 euros en plus sur le prix moyen constaté), mais c’est le contraire dans leur périphérie. Le prix moyen par pièce dans ces deux villes est deux fois plus élevé que celui observé dans les petites et moyennes aires et dans les territoires hors attraction des villes. Dans ces derniers, certaines zones touristiques de montagne ou du département du Lot se distinguent avec des prix plus élevés qu’en moyenne.
Pour les appartements, le prix moyen au m² est également nettement plus élevé dans les deux grandes aires de Toulouse et de Montpellier. Si les prix de vente sont quasi équivalents dans les deux villes-centres (2 500 à 2 600 € le m²), ils sont plus élevés dans le reste de l’aire de Montpellier (de 2 900 dans la couronne à 3 000 € le m² dans le pôle hors ville-centre), que dans l’aire de Toulouse où le prix de vente au m² des appartements anciens s’étend de 2 000 à 2 300 € à mesure que l’on se rapproche de la ville-centre. En dehors des aires d’attraction de Toulouse et Montpellier, le prix moyen d’un appartement ne diminue pas avec la taille de l’aire, contrairement à ce qui est observé pour les maisons : en effet, le prix moyen au m² est plus élevé dans certaines communes hors influence des villes et dans les pôles de moins de 50 000 habitants. C’est le cas dans certaines zones touristiques, sur le littoral méditerranéen ou dans certaines zones de montagne à l’écart des grandes villes où le marché de l’immobilier est attractif, donc avec des prix plus élevés (figures complémentaires).
Encadré - Quelles possibilités pour un ménage d’acheter sur son territoire de résidence ?
Illustration pour les couples locataires de moins de 46 ans avec un enfant, sous hypothèses de conditions d’emprunt et selon les prix de vente dans l’immobilier ancien constatés entre 2014 et 2018 sur leur territoire de résidence (méthodologie)
73 % des couples locataires dont le référent fiscal a moins de 46 ans et ayant un enfant pourraient acquérir un appartement de 63 m² sur le territoire où ils vivent s’ils consacraient pendant vingt ans 30 % de leur revenu à leur logement et sous certaines hypothèses d’apport personnel et de conditions d’emprunt (figure 3). L’accès à la propriété serait en revanche beaucoup plus difficile sur les communes de Toulouse et Montpellier, et plus globalement sur l’ensemble de l’aire de Montpellier où seulement 45 % des ménages ayant ce profil seraient en capacité de financer l’achat d’un appartement.
tableauFigure 3 – Simulation des possibilités d’accès à la propriété pour un ménage-type sur son territoire de résidence
Cas-type retenu : couples de moins de 46 ans avec un enfant, locataires | Revenu médian (€) | Prix moyen d’achat (€) | Part des ménages pouvant devenir propriétaire sur leur territoire de résidence (%) | ||
---|---|---|---|---|---|
Maison 3 pièces | Appartement 63 m² | Maison 3 pièces | Appartement 63 m² | ||
Communes hors attraction des villes | 33 400 | 102 300 | 119 700 | 87 | 79 |
Pôles des petites aires | 31 800 | 110 100 | 119 700 | 81 | 75 |
Couronnes des petites aires | 34 900 | 104 700 | 75 600 | 90 | 97 |
Petites aires (moins de 50 000 hab.) | 33 200 | 107 400 | 119 700 | 85 | 84 |
Pôles des aires moyennes | 31 700 | 115 800 | 100 800 | 73 | 81 |
Couronnes des aires moyennes | 34 800 | 109 800 | 119 700 | 88 | 84 |
Aires moyennes (50 à moins de 200 000 hab.) | 33 600 | 111 600 | 100 800 | 82 | 83 |
Pôles des aires de Perpignan et Nîmes | 31 300 | 155 100 | 94 500 | 48 | 85 |
Couronnes des aires de Perpignan et Nîmes | 35 000 | 141 900 | 144 900 | 72 | 71 |
Grandes aires de Perpignan et Nîmes | 33 700 | 144 900 | 107 100 | 62 | 77 |
Ville de Toulouse | 36 600 | 228 600 | 163 800 | 28 | 58 |
Reste du pôle de Toulouse | 39 800 | 180 000 | 144 900 | 58 | 78 |
Couronne de l’aire de Toulouse | 38 600 | 148 800 | 126 000 | 78 | 88 |
Ville de Montpellier | 33 500 | 206 100 | 157 500 | 29 | 53 |
Reste du pôle de Montpellier | 38 400 | 225 300 | 189 000 | 31 | 49 |
Couronne de l’aire de Montpellier | 35 900 | 183 900 | 182 700 | 44 | 45 |
Très grandes aires de Toulouse et Montpellier | 37 200 | 174 600 | 163 800 | 47 | 65 |
Occitanie | 35 100 | 134 400 | 138 600 | 64 | 73 |
- Lecture : en Occitanie, 73 % (respectivement 64 %) des couples de moins de 46 ans (âge du référent fiscal) avec un enfant locataires auraient la possibilité d’acquérir un appartement de 63 m² (resp. une maison de 3 pièces) au prix moyen sur leur territoire sous les hypothèses retenues. En Occitanie, le prix d’achat moyen d’une maison de 3 pièces s’établit à 134 400 euros contre 138 600 euros pour un appartement de 63 m². Les couples locataires de moins de 46 ans avec un enfant ont un revenu disponible (après impôts et redistribution) annuel médian de 35 100 euros.
- Sources : Insee, Fidéli 2019 ; DGFiP – DVF traitements Insee
L’acquisition d’une maison de 3 pièces, au prix moyen constaté sur chaque territoire, serait possible pour 64 % de ces mêmes ménages. Selon les territoires, les disparités seraient plus marquées que pour les appartements. En effet, si plus de 80 % de ces ménages pourraient acquérir une maison dans les communes hors attraction des villes ou dans les aires de moins de 200 000 habitants, cette proportion baisse à mesure que la taille de l’aire augmente. Elle atteint 62 % dans celles de Nîmes et Perpignan et seulement 47 % dans celles de Toulouse et Montpellier. En particulier, seuls environ 30 % des couples de moins de 46 ans avec un enfant pourraient acheter une maison de 3 pièces dans la ville de Toulouse ou le pôle de Montpellier y compris la ville-centre. La couronne de Montpellier serait même inaccessible pour une majorité des ménages ayant ce profil et qui y résident.
Pour comprendre
Une illustration de la capacité des ménages à acquérir un bien immobilier sur leur territoire de résidence est proposée. Elle s’appuie sur le choix d’un ménage-type et sur un certain nombre d’hypothèses quant aux conditions d’emprunt. Les ménages retenus sont les couples locataires âgés de moins de 46 ans (âge du référent fiscal), avec un enfant. Le type de ménage retenu offre le profil le plus susceptible de souhaiter s’engager dans un projet d’acquisition, et également les revenus les plus favorables à cette acquisition.
Pour calculer la capacité d’achat immobilier de ces ménages, les hypothèses suivantes ont été posées pour s’approcher des conditions d’accession observées : taux d’effort de 30 %, taux d’apport de 10 %, emprunt d’une durée de 20 ans, au taux de 2,41 %, frais de notaire de 8 % et surface habitable conforme à l’indice de peuplement des logements de l’Insee : 63 m² pour les couples avec un enfant (trois pièces). Les résultats sont bien évidemment très sensibles aux hypothèses retenues.
Sources
La base Saphir (système d’analyse de la population par l’historique des recensements) est un fichier de données harmonisées des recensements réalisés entre 1968 et 2018, permettant leur comparaison ainsi que des analyses sur de longues périodes.
La base Fideli (fichier démographique sur les logements et les individus) assemble des données d’origine fiscale (fichier de la taxe d’habitation, fichier des propriétés bâties, fichiers d’imposition des personnes et fichier des déclarations de revenus) et contient notamment des informations sur les logements, leurs habitants et les revenus qu’ils perçoivent.
L’analyse des prix des transactions immobilières entre 2014 et 2018 a été réalisée à partir de la base de données DVF (demande de valeurs foncières) mise à disposition par la DGFiP. Il s’agit de prix « net vendeur » TVA incluse, hors frais d’agence immobilière et de notaire, à l’exclusion de la vente de mobilier (cuisine équipée par exemple) et de travaux éventuels à effectuer. Les données analysées n’incluent pas les transactions de logements neufs et sont redressées pour éliminer les transactions atypiques (biens « hors normes » tant par la surface que par le prix, inférieurs aux premiers millièmes des transactions ou au contraire supérieurs au 99e centile national).
Définitions
L'indice de peuplement des logements caractérise le degré d'occupation du logement, par comparaison entre le nombre de pièces qu'il comporte et le nombre de pièces nécessaires au ménage.
L'occupation d'un logement est définie ainsi :
- une pièce de séjour pour le ménage ;
- une pièce pour chaque personne de référence d'un ménage ;
- une pièce pour les autres personnes mariées ou remariées mais ne vivant pas en couple, veuves ou divorcées, ainsi que pour les célibataires de 19 ans ou plus ;
- pour les célibataires de moins de 19 ans, on compte une pièce pour deux enfants s'ils sont de même sexe ou ont moins de 7 ans, sinon, une pièce par enfant.
Exceptions : une personne seule dans un studio de plus de 25 m² est réputée satisfaire à la norme et les logements comportant autant de pièces que la norme sont considérés comme surpeuplés s'il y a moins de 18 m² par personne.
Remarques : la cuisine n'est comptée dans le nombre de pièces que si elle mesure plus de 12 m².
Un logement auquel il manque une pièce est en situation de surpeuplement modéré. S'il manque deux pièces ou plus, il est en surpeuplement accentué. À l'inverse, on parle de sous-peuplement modéré si le logement compte une pièce de plus que la norme, de sous-peuplement prononcé s'il compte deux pièces de plus et de sous-peuplement très accentué s'il compte au moins trois pièces de plus.
L’aire d’attraction d’une ville définit l’étendue de l’influence de cette ville sur les communes environnantes, mesurée par les déplacements domicile-travail. Une aire est composée d’un pôle, défini à partir de critères de densité de population et de seuils de population et d’emploi, et d’une couronne constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Le champ géographique retenu est celui de la région Occitanie. Il exclut ainsi les communes situées au-delà des limites régionales, bien que pouvant appartenir à l’aire d’attraction d’une ville de la région.
Un ménage désigne l’ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Un ménage peut être constitué d’une seule personne. Les caractéristiques d’un ménage (par exemple l’âge) sont assimilées à celles de la personne de référence (source Recensement) ou du référent fiscal du ménage (source Fideli). Celle-ci est déterminée à partir de la structure familiale du ménage et des caractéristiques des individus qui le composent.
Un ménage propriétaire de sa résidence principale désigne un ménage dont au moins un des occupants en est propriétaire.
Le revenu disponible (après impôts et redistribution) médian sépare la population des ménages en deux : la moitié a un revenu supérieur et l’autre moitié a un revenu inférieur.
Ensemble des outils d’encadrement et d’incitation qui influent sur l’activité du secteur et qui visent principalement à accroître le parc social, promouvoir l’accession à la propriété des ménages et favoriser l’investissement locatif privé.
Le taux (ou le seuil) de l'usure est le taux annuel effectif global (TAEG) maximal auquel un prêt peut être accordé : 2,41 % en octobre 2021 (Ouvrir dans un nouvel ongletsource).
Pour en savoir plus
« En 50 ans, le parc des résidences principales double et se modernise en Occitanie », Insee Flash Occitanie n° 110, août 2021
« 24 % des ménages détiennent 68 % des logements possédés par des particuliers », France Portrait social Édition 2021
« L’accès à la propriété en recul depuis la crise de 2008 », Insee Références Édition 2021
« Aires d’attraction des villes : des profils d’habitats et d’habitants variés », Insee Flash Occitanie n° 103, novembre 2020
« Paris et l’ouest parisien : des territoires quasiment inaccessibles à l’achat pour la majorité des locataires franciliens », Insee Analyses Île-de-France n° 113, janvier 2020
« Le nombre de ménages propriétaires a plus que doublé en 50 ans », Insee Flash Occitanie n° 90, juin 2019