Insee
Insee Conjoncture Bretagne · Janvier 2022 · n° 37
Insee Conjoncture Bretagne3e trimestre 2021 : la reprise d’activité se confirme, l’emploi salarié reste solide Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2021

Valérie Mariette, Agnès Palaric (Insee)

La reprise d’activité observée en juin 2021 se prolonge au 3e trimestre et les transactions par carte bancaire effectuées en Bretagne restent soutenues.

Entre fin juin et fin septembre 2021, l’emploi salarié breton augmente de nouveau (+0,6 %) et se situe nettement au-dessus de son niveau de fin 2019 (+1,7 %). Il le dépasse dans chaque grand secteur d’activité à l’exception de l’intérim.

Au 3e trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi baisse, plus fortement parmi les jeunes. Le taux de chômage est stable, au plus bas niveau des régions françaises.

Les autorisations de construction et les mises en chantier prospèrent en Bretagne, davantage qu’au niveau national. L’activité estivale des hôtels et des restaurants se rapproche de celle de 2019. Le nombre de créations d’entreprises fléchit, tandis que les défaillances restent en recul.

Insee Conjoncture Bretagne
No 37
Paru le :Paru le13/01/2022

La reprise d’activité se confirme pendant l’été et en octobre

Le rebond de l’activité, observé en juin 2021 avec la réouverture des commerces « non-essentiels » puis des cafés et restaurants, se prolonge durant l’été et jusqu’en octobre 2021. Mesurée par le nombre d’heures rémunérées par les employeurs (hors chômage partiel), l’activité de juin à octobre dépasse d’environ 2 % son niveau de 2019 en Bretagne (figure 1). Durant cette même période en France (hors Mayotte), l’activité est similaire – voire légèrement inférieure – à son niveau d’avant-crise. Dans la région, l’activité dans l’hébergement-restauration retrouve son niveau de 2019 à partir de juillet, alors qu’elle demeure en deçà d’environ 5 % en France. De même, l’activité dans l’industrie bretonne est proche de son niveau de 2019, tandis qu’en France elle se situe en retrait d’environ 3 %.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Bretagne Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 0,5 2,8 5,5 2,3 1,2 2,0 1,9
févr. 2020 1,6 3,2 6,0 2,3 0,8 2,2 1,8
mars 2020 -7,5 -30,5 -37,3 -10,9 -5,5 -12,7 -13,3
avr. 2020 -22,3 -49,7 -82,0 -28,9 -16,2 -30,6 -33,2
mai 2020 -14,9 -15,3 -73,4 -17,4 -10,2 -18,8 -22,4
juin 2020 -6,6 -4,1 -31,8 -5,9 -3,4 -7,1 -10,3
juil. 2020 -4,4 -2,0 -13,8 -3,5 -1,5 -4,0 -6,8
août 2020 -1,9 -0,9 -10,4 -2,4 -0,8 -2,6 -4,5
sept. 2020 -3,0 -0,8 -9,6 -1,6 0,4 -2,0 -4,4
oct. 2020 -2,2 -1,9 -12,0 -1,2 0,0 -1,9 -4,8
nov. 2020 -2,4 -0,6 -60,8 -7,5 -0,7 -7,3 -9,8
déc. 2020 -1,8 -1,3 -59,9 -2,2 1,4 -4,3 -6,7
janv. 2021 -1,5 8,4 -46,1 0,0 2,5 -1,3 -5,2
févr. 2021 -0,3 3,2 -57,2 -0,2 3,5 -2,0 -5,4
mars 2021 1,0 4,2 -56,5 0,4 5,4 -1,2 -5,1
avr. 2021 -1,3 4,1 -63,6 -3,6 2,8 -4,7 -7,8
mai 2021 -1,7 1,3 -43,9 -1,2 3,8 -2,8 -5,7
juin 2021 1,3 5,4 -10,0 3,2 5,7 2,5 -0,5
juil. 2021 -0,5 2,3 2,7 2,3 4,2 1,9 -0,8
août 2021 0,1 -3,1 0,0 2,2 4,8 1,6 -0,2
sept. 2021 -0,3 4,2 0,6 3,6 5,5 2,8 0,5
oct. 2021 0,4 2,0 2,7 2,6 3,2 2,1 -0,1
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Bretagne

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Les transactions par carte bancaire restent soutenues durant l’été et l’automne

Avertissement

Les données utilisées proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par carte bancaire, à l’exception des transactions CB en vente à distance (internet). Elles sont issues d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité.

Les montants hebdomadaires des transactions par carte bancaire CB effectuées en face à face sont fortement rythmés par les mesures sanitaires (figure 2). De mi-mai à mi-juin 2021, avec la levée progressive des restrictions, ces montants se sont envolés de 21 % par rapport à la même période en 2019 en Bretagne (+13 % en France). Durant l’été 2021, ils dépassent en moyenne de 14 % le niveau de 2019 dans la région, davantage qu’au cours de l’été 2020 (+10 %). Ce surcroît estival de transactions est de nouveau plus prononcé en Bretagne que dans l’ensemble du pays (+10 % en 2021 ; +7 % en 2020). En octobre et novembre, les transactions bancaires restent plus dynamiques en Bretagne (+13 % en moyenne) qu’au niveau national (+8 %). Un pic de transactions est visible durant la semaine du pont du jeudi 11 novembre (+22 %).

Figure 2Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

en %
Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année semaine premier jour de la semaine Bretagne France entière
2020 2 06/01/2020 4,5 3,3
2020 3 13/01/2020 5,9 4,1
2020 4 20/01/2020 8,6 6,9
2020 5 27/01/2020 5,9 4,5
2020 6 03/02/2020 5,8 2,8
2020 7 10/02/2020 7,5 2,3
2020 8 17/02/2020 7,1 4,0
2020 9 24/02/2020 2,1 0,0
2020 10 02/03/2020 4,2 4,1
2020 11 09/03/2020 10,8 8,3
2020 12 16/03/2020 -33,1 -40,5
2020 13 23/03/2020 -53,3 -57,9
2020 14 30/03/2020 -50,2 -54,4
2020 15 06/04/2020 -43,0 -46,6
2020 16 13/04/2020 -47,3 -48,4
2020 17 20/04/2020 -41,2 -41,5
2020 18 27/04/2020 -44,7 -44,9
2020 19 04/05/2020 -32,8 -34,4
2020 20 11/05/2020 11,6 3,9
2020 21 18/05/2020 5,6 -1,2
2020 22 25/05/2020 7,9 2,9
2020 23 01/06/2020 6,8 2,5
2020 24 08/06/2020 13,8 4,3
2020 25 15/06/2020 17,7 7,2
2020 26 22/06/2020 3,7 -4,2
2020 27 29/06/2020 2,8 -1,5
2020 28 06/07/2020 12,1 6,0
2020 29 13/07/2020 15,7 8,7
2020 30 20/07/2020 15,3 12,1
2020 31 27/07/2020 8,2 5,8
2020 32 03/08/2020 12,6 15,5
2020 33 10/08/2020 11,3 12,4
2020 34 17/08/2020 15,4 11,0
2020 35 24/08/2020 9,8 4,9
2020 36 31/08/2020 9,1 6,0
2020 37 07/09/2020 9,5 5,4
2020 38 14/09/2020 8,8 4,6
2020 39 21/09/2020 7,3 0,8
2020 40 28/09/2020 4,7 0,9
2020 41 05/10/2020 7,6 2,4
2020 42 12/10/2020 10,4 7,3
2020 43 19/10/2020 8,9 2,2
2020 44 26/10/2020 -1,2 -2,4
2020 45 02/11/2020 -32,5 -33,5
2020 46 09/11/2020 -27,0 -29,7
2020 47 16/11/2020 -25,4 -28,4
2020 48 23/11/2020 -24,5 -27,0
2020 49 30/11/2020 13,2 4,7
2020 50 07/12/2020 2,6 -1,7
2020 51 14/12/2020 -2,4 -7,7
2020 52 21/12/2020 -4,2 -1,7
2020 53 28/12/2020 1,5 -3,3
2021 1 04/01/2021 1,2 -5,5
2021 2 11/01/2021 2,9 -6,3
2021 3 18/01/2021 10,8 4,4
2021 4 25/01/2021 11,0 3,0
2021 5 01/02/2021 1,7 -7,2
2021 6 08/02/2021 -4,5 -6,3
2021 7 15/02/2021 7,5 -4,3
2021 8 22/02/2021 3,7 -6,6
2021 9 01/03/2021 7,7 0,1
2021 10 08/03/2021 8,4 -1,9
2021 11 15/03/2021 14,8 1,9
2021 12 22/03/2021 -8,1 -21,6
2021 13 29/03/2021 26,5 4,6
2021 14 05/04/2021 -19,6 -24,5
2021 15 12/04/2021 -11,2 -15,5
2021 16 19/04/2021 -8,1 -13,0
2021 17 26/04/2021 -21,4 -22,8
2021 18 03/05/2021 -3,1 -7,7
2021 19 10/05/2021 1,5 -10,2
2021 20 17/05/2021 22,5 11,5
2021 21 24/05/2021 13,8 12,0
2021 22 31/05/2021 14,6 9,4
2021 23 07/06/2021 27,5 17,4
2021 24 14/06/2021 25,2 14,5
2021 25 21/06/2021 2,8 -2,8
2021 26 28/06/2021 9,4 6,3
2021 27 05/07/2021 15,5 13,0
2021 28 12/07/2021 16,5 7,5
2021 29 19/07/2021 18,8 15,1
2021 30 26/07/2021 12,3 6,4
2021 31 02/08/2021 14,8 15,6
2021 32 09/08/2021 15,0 15,3
2021 33 16/08/2021 17,8 10,2
2021 34 23/08/2021 11,9 5,3
2021 35 30/08/2021 14,5 9,6
2021 36 06/09/2021 15,1 10,1
2021 37 13/09/2021 15,7 10,2
2021 38 20/09/2021 9,5 5,1
2021 39 27/09/2021 10,1 5,2
2021 40 04/10/2021 16,9 13,0
2021 41 11/10/2021 16,0 14,6
2021 42 18/10/2021 7,1 7,3
2021 43 25/10/2021 17,5 11,9
2021 44 01/11/2021 12,4 4,2
2021 45 08/11/2021 21,9 12,1
2021 46 15/11/2021 12,5 7,2
2021 47 22/11/2021 4,5 -2,4
2021 48 29/11/2021 9,9 2,4
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

Figure 2Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019

  • Note : transactions par carte bancaire CB en face-à-face qui n'incluent pas la vente à distance (internet). Les traits pointillés permettent d'identifier les périodes pendant lesquelles les commerces « non-essentiels » étaient fermés sur l'ensemble du territoire métropolitain. Le trait vertical plein indique la dernière semaine de 2020.
  • Champ : France.
  • Sources : Cartes bancaires CB, Calculs Insee.

L’emploi salarié continue à progresser

Entre fin juin et fin septembre 2021, l’emploi salarié total progresse de 0,6 % en Bretagne, un peu plus qu’en France hors Mayotte (+0,4 %) (figure 3). En trois mois, la région compte 7 300 créations nettes d’emplois. Néanmoins, la hausse diffère selon les départements. Elle atteint 0,9 % dans le Morbihan (+2 200 emplois), 0,7 % en Ille-et-Vilaine (+3 100) et 0,6 % dans le Finistère (+1 800). Dans les Côtes-d’Armor, l’emploi est quasi stable (+0,1 %).

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Bretagne Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bretagne Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,6 100,2 100,7 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,7 100,3 100,7 100,4
3ᵉ trim. 2011 100,4 100,2 100,4 100,4
4ᵉ trim. 2011 100,5 100,3 100,6 100,4
1ᵉ trim. 2012 100,6 100,3 100,6 100,4
2ᵉ trim. 2012 100,4 100,3 100,4 100,3
3ᵉ trim. 2012 100,3 100,1 100,0 100,1
4ᵉ trim. 2012 100,2 100,0 100,0 99,9
1ᵉ trim. 2013 100,1 100,0 99,7 99,9
2ᵉ trim. 2013 99,4 99,9 98,9 99,7
3ᵉ trim. 2013 100,2 100,1 99,4 99,8
4ᵉ trim. 2013 100,5 100,4 99,9 99,9
1ᵉ trim. 2014 100,7 100,4 99,9 99,9
2ᵉ trim. 2014 100,8 100,4 100,0 99,9
3ᵉ trim. 2014 100,6 100,3 99,8 99,8
4ᵉ trim. 2014 100,8 100,4 99,9 99,8
1ᵉ trim. 2015 100,9 100,4 100,2 99,8
2ᵉ trim. 2015 101,3 100,6 100,5 100,0
3ᵉ trim. 2015 101,4 100,7 100,8 100,1
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,9 101,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,0 101,1 101,6 100,5
2ᵉ trim. 2016 102,3 101,3 101,9 100,8
3ᵉ trim. 2016 102,5 101,6 102,2 101,1
4ᵉ trim. 2016 102,7 101,7 102,4 101,3
1ᵉ trim. 2017 103,3 102,1 103,2 101,8
2ᵉ trim. 2017 103,7 102,4 103,8 102,2
3ᵉ trim. 2017 103,9 102,7 104,1 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,5 103,1 104,8 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,7 103,2 105,0 103,4
2ᵉ trim. 2018 104,8 103,3 105,3 103,6
3ᵉ trim. 2018 105,0 103,4 105,5 103,8
4ᵉ trim. 2018 105,3 103,7 106,0 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,8 104,1 106,6 104,6
2ᵉ trim. 2019 106,2 104,4 107,1 104,9
3ᵉ trim. 2019 106,4 104,5 107,3 105,1
4ᵉ trim. 2019 106,9 104,8 108,0 105,5
1ᵉ trim. 2020 104,8 102,9 105,2 102,9
2ᵉ trim. 2020 104,7 102,0 105,2 102,2
3ᵉ trim. 2020 106,4 103,6 107,0 103,8
4ᵉ trim. 2020 106,6 103,5 107,0 103,6
1ᵉ trim. 2021 107,2 104,2 108,1 104,4
2ᵉ trim. 2021 108,2 105,5 109,2 106,0
3ᵉ trim. 2021 108,8 105,9 109,8 106,5
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Ces évolutions confirment le redressement entamé dès le 3e trimestre 2020 dans la région. Fin septembre 2021, l’emploi salarié dépasse de 1,7 % son niveau de fin décembre 2019 (+21 600 emplois). En France, la hausse est moins prononcée (+1,0 %). L’Ille-et-Vilaine (+9 100 emplois), le Morbihan (+5 300) et les Côtes-d’Armor (+3 700) dépassent nettement leur niveau d’avant-crise, autour de +2 %. Dans le Finistère, la progression est moins marquée (+1,1 % soit +3 500 emplois).

L’emploi intérimaire poursuit sa reprise

Entre fin juin et fin septembre 2021, l’emploi intérimaire croît de 1,7 % en Bretagne (+800 emplois). La hausse est similaire à celle du niveau national (+1,6 %) (figure 4).

Ventilé par secteur utilisateur, le nombre d’intérimaires augmente dans l’ensemble des secteurs au 3e trimestre. Il rebondit dans la construction (+2,0 % après deux trimestres de baisse), ralentit dans le tertiaire marchand (+2,7 % après +5,8 %) et se maintient dans l’industrie.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,8 101,1
2ᵉ trim. 2011 100,8 101,5
3ᵉ trim. 2011 97,6 100,1
4ᵉ trim. 2011 98,4 99,4
1ᵉ trim. 2012 95,1 95,0
2ᵉ trim. 2012 89,8 92,0
3ᵉ trim. 2012 86,2 88,0
4ᵉ trim. 2012 86,7 85,4
1ᵉ trim. 2013 88,2 88,2
2ᵉ trim. 2013 81,0 87,2
3ᵉ trim. 2013 88,8 89,8
4ᵉ trim. 2013 91,1 90,3
1ᵉ trim. 2014 89,1 89,3
2ᵉ trim. 2014 92,4 91,2
3ᵉ trim. 2014 90,4 88,9
4ᵉ trim. 2014 91,1 90,1
1ᵉ trim. 2015 90,7 89,7
2ᵉ trim. 2015 93,6 93,4
3ᵉ trim. 2015 94,1 97,0
4ᵉ trim. 2015 98,8 99,6
1ᵉ trim. 2016 97,0 99,2
2ᵉ trim. 2016 98,3 102,2
3ᵉ trim. 2016 106,2 105,5
4ᵉ trim. 2016 106,6 110,7
1ᵉ trim. 2017 112,6 115,4
2ᵉ trim. 2017 119,6 120,3
3ᵉ trim. 2017 119,9 124,3
4ᵉ trim. 2017 128,8 130,7
1ᵉ trim. 2018 125,0 129,6
2ᵉ trim. 2018 123,6 127,7
3ᵉ trim. 2018 121,8 127,6
4ᵉ trim. 2018 125,4 126,3
1ᵉ trim. 2019 126,6 127,5
2ᵉ trim. 2019 125,9 126,6
3ᵉ trim. 2019 125,5 126,0
4ᵉ trim. 2019 127,9 125,8
1ᵉ trim. 2020 82,4 75,4
2ᵉ trim. 2020 99,1 92,1
3ᵉ trim. 2020 120,0 112,8
4ᵉ trim. 2020 121,0 119,0
1ᵉ trim. 2021 122,7 119,9
2ᵉ trim. 2021 123,4 122,8
3ᵉ trim. 2021 125,6 124,7
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Par rapport à fin décembre 2019, l’emploi intérimaire breton reste inférieur de 1,8 % à son niveau d’avant-crise, avec 800 emplois de moins. En France, il s’en rapproche davantage (–0,8 %).

Par secteur utilisateur, le nombre d’intérimaires est inférieur de 6,0 % au nombre observé fin décembre 2019 dans la construction (–500 emplois). Dans l’industrie, il demeure également en dessous (–3,9 % soit –800). Cet écart à l’avant-crise concerne au premier chef la fabrication de matériels de transport (–64,5 % par rapport à fin 2019, soit –1 100), dans un contexte de pénurie mondiale de semi-conducteurs pour l’industrie automobile. Dans le tertiaire marchand, le nombre d’intérimaires est comparable à celui de fin 2019 mais la situation est très hétérogène. Les activités financières et d’assurance (–27,8 %) et le sous-secteur de l’information et communication (–23,7 %) ont perdu chacun une centaine d’emplois depuis fin 2019. En revanche, le transport a gagné 200 emplois intérimaires au cours de cette période (+5,3 %).

Le tertiaire marchand freiné par la baisse dans l’hébergement-restauration

Entre fin juin et fin septembre 2021, l’emploi salarié breton dans le tertiaire marchand hors intérim ralentit : +0,6 % (+3 000 emplois), après +1,6 % au trimestre précédent (figure 5). En France, il ralentit aussi (+0,8 % ce trimestre après +2,2 %). Dans la région, l’emploi recule uniquement dans le sous-secteur de l’hébergement-restauration (–2,0 % soit 900 emplois de moins), après le net rebond du 2e trimestre.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,7 100,2 100,8 100,5
2ᵉ trim. 2011 100,0 100,2 100,8 100,5
3ᵉ trim. 2011 100,0 100,5 101,1 100,3
4ᵉ trim. 2011 99,8 100,6 101,3 100,3
1ᵉ trim. 2012 99,3 100,2 101,6 100,5
2ᵉ trim. 2012 98,8 100,1 101,5 100,7
3ᵉ trim. 2012 98,1 99,9 101,5 101,1
4ᵉ trim. 2012 97,9 99,5 101,4 100,7
1ᵉ trim. 2013 97,1 99,2 101,2 100,8
2ᵉ trim. 2013 96,3 98,4 100,7 100,8
3ᵉ trim. 2013 96,1 98,6 101,0 102,1
4ᵉ trim. 2013 95,1 98,3 101,2 102,2
1ᵉ trim. 2014 94,4 98,0 101,5 102,8
2ᵉ trim. 2014 93,6 98,1 101,6 102,8
3ᵉ trim. 2014 92,7 98,2 101,4 102,8
4ᵉ trim. 2014 91,9 98,2 101,8 103,0
1ᵉ trim. 2015 91,3 98,0 102,0 103,4
2ᵉ trim. 2015 90,7 98,0 102,4 103,7
3ᵉ trim. 2015 90,5 98,3 102,9 103,5
4ᵉ trim. 2015 90,7 98,2 103,2 103,4
1ᵉ trim. 2016 90,6 98,7 103,8 103,5
2ᵉ trim. 2016 90,6 98,7 104,2 103,7
3ᵉ trim. 2016 90,6 98,6 104,5 103,4
4ᵉ trim. 2016 90,5 98,6 104,9 103,5
1ᵉ trim. 2017 91,2 98,7 105,4 103,5
2ᵉ trim. 2017 92,0 99,2 106,1 103,5
3ᵉ trim. 2017 91,6 99,3 106,7 103,4
4ᵉ trim. 2017 92,4 99,3 107,1 103,5
1ᵉ trim. 2018 93,2 99,4 107,6 103,5
2ᵉ trim. 2018 93,4 99,0 108,6 103,2
3ᵉ trim. 2018 93,8 99,2 109,2 103,1
4ᵉ trim. 2018 94,1 99,6 109,5 103,0
1ᵉ trim. 2019 95,6 99,9 110,3 103,0
2ᵉ trim. 2019 96,1 100,0 111,1 103,0
3ᵉ trim. 2019 96,4 100,5 111,5 103,1
4ᵉ trim. 2019 96,9 100,5 112,4 103,0
1ᵉ trim. 2020 97,2 100,1 110,8 103,0
2ᵉ trim. 2020 97,4 99,4 109,7 102,3
3ᵉ trim. 2020 98,3 99,6 110,9 103,8
4ᵉ trim. 2020 99,0 99,8 110,7 104,4
1ᵉ trim. 2021 101,0 100,6 111,7 104,3
2ᵉ trim. 2021 101,6 101,0 113,4 104,7
3ᵉ trim. 2021 101,8 101,5 114,1 105,2
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bretagne

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Depuis fin 2019, l’emploi tertiaire marchand hors intérim augmente de 1,5 % dans la région (+7 700 emplois), légèrement plus qu’au niveau national (+1,1 %). La hausse provient essentiellement des secteurs de l’information et communication (+5,7 % soit 1 800 emplois créés), des services aux entreprises hors intérim (+4,5 % soit +4 700) et du commerce (+2,1 % soit +3 200). À l’inverse, l’hébergement-restauration demeure en dessous de son niveau d’avant-crise (–5,5 % soit –2 700).

Au 3e trimestre 2021, l’emploi progresse de 0,5 % dans le secteur en Bretagne (+2 200 emplois), alors qu’il est quasi stable au niveau national (+0,1 %). Depuis fin 2019, 8 900 emplois sont créés dans ce secteur, soit une progression de 2,1 % (+1,5 % en France), portée majoritairement par les sous-secteurs de l’enseignement (+4,6 % soit +3 900 emplois depuis fin 2019) et de la santé (+4,4 % soit +3 800 emplois).

En hausse dans l’industrie, l’emploi ralentit dans la construction

L’emploi salarié dans l’industrie bretonne poursuit sa progression au 3e trimestre 2021 (+0,5 % soit +800 emplois). Il se maintient ou augmente dans chaque sous-secteur. En France, l’emploi industriel est de nouveau quasi stable ce trimestre (+0,1 %).

L’industrie bretonne dépasse le niveau atteint fin 2019 de 1,0 % (+1 800 emplois), tandis qu’au niveau national, l’emploi demeure inférieur de 1,3 % à son niveau d’avant-crise. Cependant, la situation est très hétérogène selon les sous-secteurs dans la région. L’emploi est encore très éloigné de son niveau d’avant-crise dans la fabrication de matériels de transport (–3,9 % soit –400 emplois) et la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines (–1,5 % soit –300), secteurs freinés par les difficultés d’approvisionnement. Il le dépasse dans l’industrie agroalimentaire, très présente en Bretagne, avec 1 300 emplois créés depuis le début de la crise (+1,7 %).

Dans la construction, l’emploi ralentit de nouveau en Bretagne au 3e trimestre : +0,2 % (soit +100) après +0,6 % au trimestre précédent et +2,1 % au 1er trimestre. Au niveau national, il baisse pour la première fois depuis 2016 (–0,2 %). Néanmoins, l’emploi dans la construction dépasse largement son niveau d’avant-crise dans la région (+5,1 % par rapport à fin 2019 soit +3 700 emplois) et en France (+4,5 %).

Dans l’agriculture, l’emploi salarié progresse de 1,4 % au 3e trimestre, soit 400 emplois de plus en trois mois. Il devient supérieur de 1,1 % à son niveau de fin décembre 2019 (+300 emplois). En France, l’emploi baisse de 0,6 % en trois mois et de 0,8 % par rapport à la fin 2019.

Le taux de chômage reste bas

En Bretagne, pour le quatrième trimestre consécutif, le taux de chômage est quasiment stable (figure 6). Il s’établit à 6,5 % de la population active au 3e trimestre 2021 et demeure le plus faible taux régional. En Ille-et-Vilaine, il reste sous la barre des 6 % (5,8 %). Il s’établit à 6,7 % dans le Morbihan, à 6,8 % dans le Finistère et à 7,0 % dans les Côtes-d'Armor. En France hors Mayotte, le taux de chômage est quasi stable, à 8,1 % de la population active (Avertissement sur le marché du travail).

Figure 6Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Bretagne France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 7,5 9,2
1ᵉ trim. 2011 7,4 9,2
2ᵉ trim. 2011 7,3 9,1
3ᵉ trim. 2011 7,5 9,2
4ᵉ trim. 2011 7,6 9,3
1ᵉ trim. 2012 7,8 9,5
2ᵉ trim. 2012 8,1 9,7
3ᵉ trim. 2012 8,2 9,8
4ᵉ trim. 2012 8,6 10,2
1ᵉ trim. 2013 8,7 10,3
2ᵉ trim. 2013 8,9 10,5
3ᵉ trim. 2013 8,8 10,3
4ᵉ trim. 2013 8,6 10,1
1ᵉ trim. 2014 8,7 10,1
2ᵉ trim. 2014 8,6 10,2
3ᵉ trim. 2014 8,8 10,3
4ᵉ trim. 2014 9,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 8,8 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 8,9 10,4
4ᵉ trim. 2015 8,8 10,2
1ᵉ trim. 2016 8,8 10,2
2ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
3ᵉ trim. 2016 8,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 8,6 10,0
1ᵉ trim. 2017 8,1 9,6
2ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,0 9,5
4ᵉ trim. 2017 7,5 9,0
1ᵉ trim. 2018 7,7 9,3
2ᵉ trim. 2018 7,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 7,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 7,2 8,7
1ᵉ trim. 2019 7,2 8,7
2ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 7,0 8,4
4ᵉ trim. 2019 6,7 8,1
1ᵉ trim. 2020 6,5 7,8
2ᵉ trim. 2020 6,3 7,2
3ᵉ trim. 2020 7,7 9,1
4ᵉ trim. 2020 6,6 8,0
1ᵉ trim. 2021 6,6 8,1
2ᵉ trim. 2021 6,5 8,0
3ᵉ trim. 2021 6,5 8,1
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.
Avertissement sur le marché du travail

La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (en particulier par le recours au chômage partiel et les situations d’arrêt maladie, comptabilisés dans l’emploi). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi.

L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données durant la phase de montée en charge du dispositif.

Le nombre de demandeurs d’emploi baisse

Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) diminue de nouveau en Bretagne au 3e trimestre 2021 (–7,6 %), pour la cinquième fois consécutive. Cette baisse est plus importante qu’en France hors Mayotte (–5,5 %).

En intégrant les demandeurs d’emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), dont le nombre augmente de 4,7 % sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C à Pôle emploi au 3e trimestre 2021 recule de 2,0 % en Bretagne (–1,9 % en France). Tous les départements bretons sont concernés par cette baisse, particulièrement le Morbihan (–2,6 %), comme au trimestre précédent.

Par classe d’âge, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C au 3e trimestre diminue davantage parmi les jeunes de moins de 25 ans (–6,2 %) et dans une moindre mesure les 25 à 49 ans (–1,6 %). La demande d’emploi des 50 ans ou plus baisse de 0,6 % au 3e trimestre, après deux trimestres de hausse (+0,2 % et +0,8 %). En parallèle, le nombre d’inscrits en catégorie A, B ou C depuis plus d’un an, qui représentent près de la moitié des inscrits, recule de 3,3 % au 3e trimestre 2020.

Depuis le 4e trimestre 2019, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A diminue de 3,6 % en Bretagne, tandis qu’en France il retrouve son niveau d’avant-crise (–0,1 %). En intégrant les catégories B et C, la demande d’emploi augmente de 1,0 %, à un rythme inférieur au niveau national (+2,2 %). La hausse reste plus prononcée en Ille-et-Vilaine (+2,8 %) qu’ailleurs : +0,7 % dans le Finistère, +0,5 % dans les Côtes-d’Armor. Dans le Morbihan, le nombre de demandeurs d’emploi diminue de 0,8 % par rapport au 4e trimestre 2019.

Depuis le début de la crise sanitaire, la hausse du nombre d’inscrits à Pôle Emploi est plus marquée parmi les seniors (+4,4 %). La demande d’emploi augmente légèrement pour les 25 à 49 ans (+0,3 %) tandis qu’elle baisse de 2,7 % parmi les jeunes.

Dans la construction neuve, les perspectives et l’activité restent favorables

En Bretagne, 33 000 logements ont été autorisés à la construction entre octobre 2020 et septembre 2021. Ce cumul sur douze mois augmente de 6,9 % par rapport à celui de juillet 2020 à juin 2021 (figure 7). En France hors Mayotte, la tendance est également à la hausse (+5,8 %).

Sur un an, 7 200 permis de construire de plus ont été délivrés en Bretagne par rapport au cumul d’octobre 2019 à septembre 2020. Les autorisations de construction progressent ainsi plus largement dans la région (+27,9 %) qu’au niveau national (+15,9 %), particulièrement dans le Finistère (+36,4 %).

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Bretagne France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 101,9 101,6
févr. 2011 101,9 101,8
mars 2011 100,0 101,2
avr. 2011 101,5 101,0
mai 2011 102,3 102,6
juin 2011 101,9 102,9
juil. 2011 104,6 103,1
août 2011 106,8 104,3
sept. 2011 108,7 105,9
oct. 2011 110,3 106,6
nov. 2011 110,3 107,5
déc. 2011 110,6 108,6
janv. 2012 111,4 108,4
févr. 2012 113,3 108,6
mars 2012 114,1 108,6
avr. 2012 112,5 109,1
mai 2012 110,3 107,7
juin 2012 108,4 107,2
juil. 2012 104,6 106,4
août 2012 102,7 106,7
sept. 2012 101,5 104,5
oct. 2012 99,2 104,0
nov. 2012 98,5 102,9
déc. 2012 101,1 101,1
janv. 2013 101,1 101,3
févr. 2013 101,9 102,8
mars 2013 102,7 103,1
avr. 2013 102,3 101,4
mai 2013 100,8 99,4
juin 2013 100,4 97,7
juil. 2013 99,6 95,7
août 2013 97,3 92,5
sept. 2013 94,7 91,0
oct. 2013 93,9 90,4
nov. 2013 91,6 89,6
déc. 2013 85,9 88,7
janv. 2014 82,1 86,6
févr. 2014 77,6 83,5
mars 2014 73,0 82,6
avr. 2014 72,2 81,4
mai 2014 71,9 81,4
juin 2014 70,7 81,4
juil. 2014 69,6 81,8
août 2014 69,6 81,6
sept. 2014 69,2 81,8
oct. 2014 66,5 80,9
nov. 2014 66,5 80,0
déc. 2014 66,9 79,9
janv. 2015 66,5 79,7
févr. 2015 65,8 79,2
mars 2015 66,5 78,3
avr. 2015 67,3 79,2
mai 2015 68,4 78,7
juin 2015 70,3 79,6
juil. 2015 70,3 79,4
août 2015 72,6 80,3
sept. 2015 73,0 81,1
oct. 2015 73,8 81,7
nov. 2015 74,5 83,7
déc. 2015 75,3 84,9
janv. 2016 77,6 85,3
févr. 2016 82,1 86,7
mars 2016 84,4 87,0
avr. 2016 86,3 88,0
mai 2016 87,5 90,0
juin 2016 86,3 90,4
juil. 2016 87,8 91,5
août 2016 87,8 92,5
sept. 2016 90,5 94,7
oct. 2016 93,2 95,4
nov. 2016 94,7 96,3
déc. 2016 95,8 97,3
janv. 2017 95,8 98,1
févr. 2017 93,5 98,3
mars 2017 95,4 100,4
avr. 2017 93,9 100,2
mai 2017 94,3 101,0
juin 2017 96,6 102,1
juil. 2017 97,7 103,4
août 2017 100,4 103,9
sept. 2017 100,8 104,1
oct. 2017 101,1 104,6
nov. 2017 101,9 103,7
déc. 2017 101,9 103,4
janv. 2018 103,4 103,5
févr. 2018 103,4 104,1
mars 2018 102,3 102,8
avr. 2018 103,0 102,8
mai 2018 104,2 102,6
juin 2018 103,4 101,2
juil. 2018 103,8 99,9
août 2018 99,6 99,5
sept. 2018 100,0 98,5
oct. 2018 98,9 98,4
nov. 2018 97,7 98,2
déc. 2018 97,7 96,8
janv. 2019 95,8 96,5
févr. 2019 96,6 95,0
mars 2019 94,7 94,4
avr. 2019 93,5 94,7
mai 2019 92,8 94,1
juin 2019 90,9 93,9
juil. 2019 92,4 94,4
août 2019 93,9 93,5
sept. 2019 91,6 92,2
oct. 2019 94,3 92,8
nov. 2019 95,1 92,8
déc. 2019 97,0 94,5
janv. 2020 99,2 95,1
févr. 2020 99,2 96,2
mars 2020 100,4 96,0
avr. 2020 98,9 91,5
mai 2020 95,8 88,2
juin 2020 94,7 87,2
juil. 2020 93,9 85,0
août 2020 93,5 84,5
sept. 2020 98,1 84,7
oct. 2020 97,0 83,4
nov. 2020 99,2 83,7
déc. 2020 99,2 82,8
janv. 2021 98,5 82,1
févr. 2021 99,2 81,9
mars 2021 101,9 82,8
avr. 2021 107,2 87,3
mai 2021 112,2 91,0
juin 2021 117,1 92,8
juil. 2021 120,9 95,6
août 2021 124,7 96,6
sept. 2021 125,5 98,2
oct. 2021 125,5 98,5
nov. 2021 128,5 98,4
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

D’octobre 2020 à septembre 2021, 26 800 logements ont été mis en chantier en Bretagne. L’activité résiste toujours dans la région (+3,3 % par rapport au cumul de juillet 2020 à juin 2021), dans un contexte de stabilité au niveau national. Sur un an, les mises en chantier de logements augmentent davantage en Bretagne (+27,2 % par rapport au cumul d’octobre 2019 à septembre 2020) qu’en France hors Mayotte (+7,6 %). À l’échelle des départements bretons, la hausse est particulièrement soutenue dans les Côtes-d’Armor (+46,4 %) et le Morbihan (+38,5 %).

L’activité touristique se rapproche de la normale

Au 3e trimestre 2021, les hôtels bretons enregistrent un nombre de nuitées qui se rapproche de celui de 2019 (–4 %), après une fréquentation réduite de près de moitié au premier semestre 2021. Le regain de l’activité hôtelière en Bretagne est nettement plus prononcé qu’à l’échelle nationale, qui présente un déficit de fréquentation de 18 % par rapport au 3e trimestre 2019. Parallèlement à la fréquentation, le chiffre d’affaires de l’hôtellerie bretonne se redresse vivement (figure 8). Il dépasse son niveau de 2019 tout au long de l’été et culmine à +8 % en août. Au niveau national, il demeure inférieur à son niveau d’avant-crise (–20 % en juillet et –8 % en août).

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Bretagne Restauration - Bretagne Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 3,1 2,7 4,5 5,4
févr. 2019 4,0 5,5 5,3 11,4
mars 2019 6,0 8,4 2,8 7,5
avr. 2019 10,6 5,0 6,3 7,0
mai 2019 -3,1 2,0 -1,4 5,8
juin 2019 7,6 7,8 10,5 8,4
juil. 2019 8,1 -0,1 2,3 5,4
août 2019 3,5 7,4 4,8 9,1
sept. 2019 0,4 1,1 3,5 4,5
oct. 2019 0,3 3,5 0,2 6,5
nov. 2019 -0,3 4,5 0,8 8,8
déc. 2019 3,5 1,6 5,1 4,9
janv. 2020 4,8 4,8 7,9 8,6
févr. 2020 4,3 3,1 3,9 3,4
mars 2020 -64,3 -57,5 -59,0 -54,7
avr. 2020 -92,6 -93,3 -89,2 -90,0
mai 2020 -90,8 -75,7 -88,7 -72,9
juin 2020 -54,9 -23,0 -72,1 -28,8
juil. 2020 -10,6 2,4 -44,5 -8,0
août 2020 -3,6 -2,8 -25,2 -5,8
sept. 2020 -11,9 -3,0 -44,6 -8,7
oct. 2020 -15,0 -8,7 -50,9 -18,7
nov. 2020 -77,6 -67,5 -77,6 -63,3
déc. 2020 -65,0 -59,3 -69,2 -54,8
janv. 2021 -57,6 -60,2 -67,7 -55,9
févr. 2021 -55,7 -62,8 -66,1 -57,9
mars 2021 -57,6 -65,9 -68,8 -59,0
avr. 2021 -76,8 -67,4 -75,2 -60,4
mai 2021 -46,3 -49,8 -62,7 -40,6
juin 2021 -15,7 -11,0 -46,5 -7,0
juil. 2021 1,8 9,4 -20,0 7,8
août 2021 8,3 -2,3 -8,0 3,3
sept. 2021 5,0 0,4 -16,1 2,7
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 8Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Dans les restaurants bretons, le chiffre d’affaires réalisé en juillet dépasse de 9 % le niveau de 2019 (+8 % en France). En août et septembre, il repasse à un niveau inférieur ou égal à celui de 2019 en Bretagne, tandis qu’il se situe à +3 % au niveau national.

Les créations d’entreprises fléchissent

Au 3e trimestre 2021, 8 400 entreprises ont été créées en Bretagne. Ce nombre baisse de 9,9 % par rapport au trimestre précédent, après la forte hausse de 9,1 % au 2e trimestre (figure 9). Les immatriculations de micro-entrepreneurs représentent 6 créations sur 10. En France, la baisse au 3e trimestre est moins prononcée que dans la région (–4,4 %).

Depuis le 4e trimestre 2019, le nombre d’entreprises créées en Bretagne augmente de 10,9 %, hausse similaire à celle observée en France (+10,7 %). Dans la région, les créations de sociétés ou entreprises individuelles (+15,1 %) augmentent plus que les immatriculations de micro-entrepreneurs (+8,2 %). En France, le contraste est moins marqué (+11,3 % pour les micro-entrepreneurs, +9,6 % pour les autres entreprises nouvellement créées).

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bretagne hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bretagne y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 94,8 98,9 92,0 91,9
2ᵉ trim. 2011 96,1 98,7 92,4 92,4
3ᵉ trim. 2011 99,0 99,6 97,0 92,9
4ᵉ trim. 2011 95,2 99,2 95,6 93,3
1ᵉ trim. 2012 97,3 95,4 98,3 94,6
2ᵉ trim. 2012 89,7 92,3 92,3 93,5
3ᵉ trim. 2012 89,6 92,6 92,1 93,4
4ᵉ trim. 2012 90,7 92,6 90,2 90,5
1ᵉ trim. 2013 98,3 100,1 94,3 90,9
2ᵉ trim. 2013 99,1 101,7 92,3 91,6
3ᵉ trim. 2013 101,0 101,9 90,8 90,4
4ᵉ trim. 2013 96,3 103,4 90,4 92,3
1ᵉ trim. 2014 99,4 103,3 91,8 92,6
2ᵉ trim. 2014 101,5 104,4 95,6 92,8
3ᵉ trim. 2014 98,5 103,0 96,8 94,5
4ᵉ trim. 2014 98,2 102,2 95,8 93,8
1ᵉ trim. 2015 92,3 93,6 88,7 88,0
2ᵉ trim. 2015 93,1 94,3 89,5 88,5
3ᵉ trim. 2015 97,4 97,4 90,5 89,2
4ᵉ trim. 2015 102,2 97,6 92,1 89,9
1ᵉ trim. 2016 101,6 102,1 92,2 92,3
2ᵉ trim. 2016 101,2 103,6 92,8 95,2
3ᵉ trim. 2016 102,9 102,5 90,5 93,5
4ᵉ trim. 2016 103,8 104,1 90,3 92,6
1ᵉ trim. 2017 100,7 104,5 92,0 95,3
2ᵉ trim. 2017 102,3 104,8 93,2 96,2
3ᵉ trim. 2017 104,1 107,0 94,3 101,5
4ᵉ trim. 2017 108,6 111,5 100,4 107,9
1ᵉ trim. 2018 109,0 111,8 105,0 112,1
2ᵉ trim. 2018 111,8 113,4 111,1 116,9
3ᵉ trim. 2018 110,1 111,6 114,5 117,5
4ᵉ trim. 2018 108,6 112,7 117,2 121,8
1ᵉ trim. 2019 119,5 121,6 127,2 133,9
2ᵉ trim. 2019 118,5 120,1 126,3 134,7
3ᵉ trim. 2019 120,8 120,8 134,1 138,7
4ᵉ trim. 2019 126,4 121,8 146,0 146,6
1ᵉ trim. 2020 126,5 115,4 125,9 130,2
2ᵉ trim. 2020 93,9 84,6 103,6 110,3
3ᵉ trim. 2020 143,8 131,4 157,0 167,1
4ᵉ trim. 2020 143,3 131,6 164,1 168,9
1ᵉ trim. 2021 145,6 135,3 164,8 172,3
2ᵉ trim. 2021 159,3 140,0 179,7 169,6
3ᵉ trim. 2021 145,6 133,5 162,0 162,2
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Entre octobre 2020 et septembre 2021, 1 000 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en Bretagne. Ce nombre diminue de 7,8 % par rapport au cumul observé au trimestre précédent (de juillet 2020 à juin 2021), davantage qu’en France (–4,9 %). Sur un an, la tendance reste aussi plus favorable dans la région (–35,2 %) qu’au niveau national (–24,6 %).

Encadré 1 - Contexte international – Reprise mondiale sous contraintes

Au troisième trimestre 2021, la reprise économique s’est poursuivie en Europe, sous l’effet notamment d’une demande intérieure dynamique, sauf en Espagne. Les difficultés de production et les tensions inflationnistes se font cependant sentir de plus en plus. Aux États-Unis, ces contraintes déjà vives et la diminution de l’effet des aides aux ménages ont pesé sur la consommation, provoquant un ralentissement de l’activité. En Chine, des pénuries d’électricité ainsi que l’apparition de foyers épidémiques ont conduit à des fermetures de moyens de production. Fin 2021, la persistance des contraintes d’approvisionnement, auxquelles s’ajoute l’incertitude sanitaire, continuerait d’affecter la croissance mondiale.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a retrouvé son niveau d’avant-crise au troisième trimestre 2021

L’activité a fortement progressé au troisième trimestre (+3,0 %), tirée par la réouverture des secteurs auparavant affectés par les restrictions sanitaires (hébergement-restauration, services de transport, services aux ménages…). La consommation des ménages a rebondi (+4,9 %) et les échanges extérieurs ont joué positivement sur la croissance, dans un contexte de reprise graduelle du tourisme international. Dans le même temps, les prix de l’énergie continuent de tirer l’inflation à la hausse et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se déclarer contraintes par des difficultés d’approvisionnement. Malgré ce contexte et l’incertitude sanitaire, la reprise se poursuivrait au quatrième trimestre, conduisant à une croissance du PIB de 6,7 % en 2021, après sa chute de 8,0 % en 2020.

Publication rédigée par :Valérie Mariette, Agnès Palaric (Insee)

Ce secteur comprend l’administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale.

Pour en savoir plus

Insee, « Tableau de bord de la conjoncture : Bretagne », Chiffres-clés

Insee, « Reprise sous contraintes », Note de conjoncture (2021, déc.)

Insee, « Au troisième trimestre 2021, l’emploi salarié progresse de 0,4 % », Informations rapides, n° 2021-317 (2021, déc.)

Insee, « Au troisième trimestre 2021, le taux d’emploi est au plus haut (67,5 %) et le taux chômage est quasi stable (8,1 %) », Informations rapides, n° 2021-295 (2021, nov.)