Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes ·
Novembre 2021 · n° 135
Un actif en emploi sur cinq exerce une mission vitale pour les besoins du quotidien Travailleurs-clés
En Auvergne-Rhône-Alpes, 639 000 personnes exercent un métier-clé, en répondant aux besoins du quotidien de la population (se soigner, se nourrir, etc.). Lors du premier confinement de 2020, ces travailleurs-clés ont poursuivi leur activité sur leur lieu de travail. Au nombre de 35, ces métiers-clés peuvent être répartis en quatre niveaux d’exposition au risque sanitaire. Trois travailleurs-clés sur dix exercent ainsi un métier parmi les plus exposés. Plus présents en dehors des grandes agglomérations, notamment à l’ouest de la région, ces emplois sont bien plus souvent occupés par des femmes. Le nombre de travailleurs-clés a significativement augmenté entre 2013 et 2018 (+ 4 %), deux fois plus vite que les autres actifs en emploi de la région.
- Trois travailleurs-clés sur dix ont les métiers les plus exposés en période de crise sanitaire
- Des travailleurs-clés plus présents hors des métropoles
- Des emplois féminisés
- 24 000 travailleurs-clés supplémentaires entre 2013 et 2018
- Encadré - Les travailleurs-clés utilisent majoritairement leur voiture pour aller travailler
639 000 travailleurs-clés résident en Auvergne-Rhône-Alpes en 2018. Ils représentent 19 % des actifs en emploi de la région (contre 21 % en France de province) (figure 1). Ils répondent aux besoins fondamentaux de la population et ont poursuivi leur activité sur leur lieu de travail lors du premier confinement lié à la crise sanitaire de 2020.
Auvergne-Rhône-Alpes est la région de province où la proportion de travailleurs-clés parmi les actifs en emploi est la plus faible. Cela s’explique par son taux élevé de fonctions métropolitaines (conception-recherche, prestations intellectuelles, etc.) – qui ne nécessitent pas de contact direct avec le public. Pour la même raison, en Île-de-France, les travailleurs-clés comptent pour seulement 14 % des actifs. En revanche, leur part atteint 23 % en Bretagne, région où ils sont le plus représentés.
tableauFigure 1 – Part des travailleurs-clés parmi les actifs en emploi, par région
Code région | Région | Part des travailleurs-clés parmi les actifs en emploi |
---|---|---|
53 | Bretagne | 22,9 |
94 | Corse | 21,9 |
75 | Nouvelle-Aquitaine | 21,4 |
27 | Bourgogne-Franche-Comté | 21,3 |
32 | Hauts-de-France | 21,3 |
28 | Normandie | 21,2 |
44 | Grand Est | 20,9 |
76 | Occitanie | 20,9 |
93 | Provence-Alpes-Côte d'Azur | 20,4 |
52 | Pays de la Loire | 19,9 |
24 | Centre-Val de Loire | 19,8 |
84 | Auvergne-Rhône-Alpes | 19,0 |
11 | Île-de-France | 14,0 |
- Lecture : en Auvergne-Rhône-Alpes, la part des travailleurs-clés parmi les actifs en emploi est de 19,0 %.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
graphiqueFigure 1 – Part des travailleurs-clés parmi les actifs en emploi, par région

- Lecture : en Auvergne-Rhône-Alpes, la part des travailleurs-clés parmi les actifs en emploi est de 19,0 %.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
Trois travailleurs-clés sur dix ont les métiers les plus exposés en période de crise sanitaire
Les travailleurs-clés peuvent être répartis en 35 métiers-clés, qui appartiennent aux sphères sanitaire, alimentaire, utilitaire et logistique, et en 4 niveaux de risque d’exposition à partir de l’activité professionnelle principale (figure 2).
tableauFigure 2 – Répartition et évolution des travailleurs-clés par métier selon le niveau de risque d’exposition en Auvergne-Rhône-Alpes
Métiers-clés par groupe selon le niveau d'exposition |
Effectifs | Répartition (en %) |
Évolution entre 2013 et 2018 (en %) |
---|---|---|---|
Groupe 1 – Métiers en contact avec des patients en milieu hospitalier | |||
Total | 184 100 | 28,8 | 6 |
infirmiers hospitaliers | 67 400 | 10,5 | 6 |
aides-soignants | 56 800 | 8,9 | 6 |
agents hospitaliers | 42 500 | 6,7 | 2 |
médecins hospitaliers | 17 400 | 2,7 | 8 |
Groupe 2 – Métiers en contact principalement avec des patients hors du milieu hospitalier ¹ | |||
Ensemble | 134 700 | 21,1 | 6 |
dont aides à domicile, auxiliaires de vie | 55 600 | 8,7 | 0 |
masseurs-kinésithérapeutes | 24 700 | 3,9 | 26 |
pharmaciens ou préparateurs en pharmacie | 18 900 | 3,0 | -3 |
médecins libéraux | 15 000 | 2,4 | 2 |
Groupe 3 – Métiers en contact fréquent avec principalement des clients ou des collègues ² | |||
Ensemble | 223 600 | 35,0 | 3 |
dont caissiers ou vendeurs dans les commerces « essentiels » | 81 300 | 12,7 | 11 |
techniciens « essentiels » | 31 500 | 4,9 | 3 |
agents de propreté | 28 900 | 4,5 | -1 |
employés et ouvriers alimentaires hors chaîne du froid | 14 700 | 2,3 | 2 |
boulangers, pâtissiers | 13 500 | 2,1 | -6 |
employés et ouvriers alimentaires dans la chaîne du froid | 11 200 | 1,8 | 0 |
Groupe 4 – Métiers en contact occasionnel avec principalement des clients ou des collègues ³ | |||
Ensemble | 96 700 | 15,1 | 0 |
dont routiers | 37 100 | 5,8 | -1 |
livreurs | 23 100 | 3,6 | 4 |
forces de l’ordre | 20 000 | 3,1 | 10 |
facteurs | 14 400 | 2,3 | -12 |
Ensemble des travailleurs-clés | 639 100 | 100,0 | 4 |
Autres actifs occupés | 2 717 200 | // | 2 |
Ensemble des actifs occupés | 3 356 300 | // | 3 |
- 1 : figurent aussi dans ce groupe, les dentistes et les sages-femmes, dont les effectifs sont inférieurs à 10 000.
- 2 : figurent aussi dans ce groupe, les conducteurs de transport public, les éboueurs, les buralistes, les pompiers, les bouchers, les chauffeurs de taxi, les ambulanciers, les surveillants de prison, les vétérinaires, les ouvriers dans l’industrie « essentielle », les charcutiers et le personnel funéraire.
- 3 : figurent aussi dans ce groupe, les cuisiniers de collectivité et les exploitants de station-service.
- Lecture : les agents hospitaliers, au nombre de 42 500, représentent 6,7 % des travailleurs-clés ; leurs effectifs ont progressé de 2 % entre 2013 et 2018.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
Les 184 000 travailleurs-clés les plus exposés en période de crise sanitaire, comme celle liée à la Covid-19, sont ceux en contact direct avec des patients et qui exercent en milieu hospitalier. Ils représentent 6 % des actifs et 29 % des travailleurs-clés de la région. Ce sont notamment les infirmiers hospitaliers, deuxième métier le plus représenté parmi les travailleurs-clés (11 % d’entre eux), les aides-soignants (9 %), les agents hospitaliers (7 %) et les médecins hospitaliers (3 %).
Après ceux exerçant à l’hôpital, les travailleurs-clés les plus exposés lors de la crise de la Covid-19 sont ceux qui travaillent en contact avec des patients en dehors du milieu hospitalier, par exemple les aides à domicile, les kinésithérapeutes ou les pharmaciens. Au nombre de 135 000, ils font partie des métiers du sanitaire et du social et représentent 4 % des actifs et 21 % des travailleurs-clés. Les aides à domicile et auxiliaires de vie sont les plus représentés dans ce groupe (9 % des travailleurs-clés).
Viennent ensuite les professions qui sont souvent en contact avec des clients ou des collègues, dans les commerces, services ou travaux dits « essentiels » (c’est-à-dire dans les besoins vitaux du quotidien, de l’alimentation, des transports et de la sécurité). Elles concernent 224 000 actifs, et représentent 35 % des travailleurs-clés de la région. Les vendeurs et caissiers des commerces « essentiels » , les techniciens « essentiels » et les agents de propreté font par exemple partie de cette catégorie. En Auvergne-Rhône-Alpes, 81 000 actifs sont vendeurs et caissiers des commerces « essentiels ». Il s’agit du métier le plus représenté parmi les travailleurs-clés, soit 13 % d’entre eux.
Enfin, les travailleurs-clés occasionnellement en contact avec des clients ou des collègues sont au nombre de 97 000, soit 3 % des actifs et 15 % des travailleurs-clés. Les routiers, les livreurs et les forces de l’ordre font notamment partie de cette catégorie.
La répartition des travailleurs-clés par métier-clé et par niveau de risque d’exposition de la région est très proche de celle de la France de province.
Des travailleurs-clés plus présents hors des métropoles
Les travailleurs-clés sont plus présents dans les départements de l’ouest et du sud de la région (figure 3). Près d’un quart des actifs sont des travailleurs-clés dans l’Allier et le Cantal (25 %), la Haute-Loire (24 %) et l’Ardèche (23 %) et un cinquième dans la Drôme et le Puy-de-Dôme (20 %), alors qu’ils comptent pour 18 % dans l’Ain et l’Isère et 17 % dans le Rhône. Ces taux sont ainsi supérieurs à la moyenne régionale dans les départements les plus ruraux de la région. Ils sont moins représentés dans les métropoles. Si la part de travailleurs-clés est plus élevée dans l’ouest de la région, qui est moins peuplé, leurs effectifs sont nettement plus importants à l’est, avec par exemple 131 000 travailleurs-clés dans le Rhône.
tableauFigure 3 – Nombre et part de travailleurs-clés parmi les actifs en emploi, par établissement public de coopération intercommunale (EPCI)
code EPCI | Libellé EPCI | Nombre de travailleurs-clés | Part de travailleurs-clés parmi les actifs en emploi |
---|---|---|---|
200000172 | Faucigny-Glières | 2 449 | 19,1 |
200011773 | Annemasse-les Voirons-Agglomération | 7 990 | 19,9 |
200016905 | Le Pays de Lamastre | 548 | 21,8 |
200018166 | Le Grésivaudan | 7 827 | 17,2 |
200023299 | Cœur de Tarentaise | 692 | 15,8 |
200023372 | La Vallée de Chamonix-Mont-Blanc | 967 | 14,6 |
200029999 | Rives de l'Ain - Pays du Cerdon | 1 106 | 16,6 |
200030658 | Le Trièves | 806 | 18,6 |
200033116 | Cluses-Arve et Montagnes | 3 048 | 14,5 |
200034098 | Les Montagnes du Giffre | 1 028 | 17,1 |
200034882 | Pays du Mont-Blanc | 4 009 | 18,5 |
200035129 | Cèze Cévennes | 1 348 | 24,2 |
200035202 | Charlieu-Belmont | 2 194 | 22,6 |
200035723 | Ventoux Sud | 681 | 18,8 |
200035731 | Roannais Agglomération | 8 428 | 22,8 |
200039808 | Les Gorges de l'Ardèche | 1 278 | 24,1 |
200039824 | Ardèche des Sources et Volcans | 871 | 25,9 |
200039832 | Pays des Vans en Cévennes | 687 | 23,3 |
200040111 | Cœur de Chartreuse | 1 646 | 22,4 |
200040350 | Bugey Sud | 2 806 | 20,5 |
200040459 | Montélimar Agglomération | 5 541 | 21,4 |
200040491 | Porte de Drômardèche | 3 567 | 19,0 |
200040509 | Le Crestois et de Pays de Saillans Cœur de Drôme | 1 357 | 23,1 |
200040566 | L'Ouest Rhodanien | 4 266 | 20,9 |
200040574 | Beaujolais Pierres Dorées | 3 494 | 14,6 |
200040590 | Villefranche Beaujolais Saône | 5 153 | 18,0 |
200040657 | La Matheysine | 1 481 | 19,9 |
200040681 | Enclave des Papes-Pays de Grignan | 1 889 | 22,3 |
200040715 | Grenoble-Alpes-Métropole | 31 458 | 17,1 |
200040798 | Val Vanoise | 474 | 9,7 |
200041010 | Cœur de Savoie | 3 275 | 19,9 |
200041366 | Rhône Crussol | 2 828 | 19,8 |
200041465 | Val Eyrieux | 1 105 | 22,4 |
200042497 | Dombes Saône Vallée | 3 162 | 17,2 |
200042901 | Drôme Sud Provence | 3 184 | 19,2 |
200042935 | Haut - Bugey Agglomération | 4 337 | 17,1 |
200046977 | Métropole de Lyon | 96 284 | 16,4 |
200059392 | Bièvre Isère | 4 326 | 18,6 |
200065886 | Loire Forez Agglomération | 9 784 | 21,3 |
200065894 | Forez-Est | 5 855 | 21,8 |
200066587 | Les Monts du Lyonnais | 3 186 | 20,3 |
200066637 | Hautes Terres Communauté | 1 061 | 22,8 |
200066660 | Saint-Flour Communauté | 2 283 | 22,6 |
200066678 | La Châtaigneraie Cantalienne | 2 254 | 25,8 |
200066793 | Le Grand Annecy | 16 381 | 17,4 |
200067551 | Thonon Agglomération | 8 296 | 20,8 |
200067627 | Billom Communauté | 2 555 | 22,5 |
200067767 | Le Royans-Vercors | 877 | 22,3 |
200067817 | Saône-Beaujolais | 3 791 | 18,8 |
200068229 | Les Baronnies en Drôme Provençale | 1 601 | 21,9 |
200068542 | Les Balcons du Dauphiné | 5 792 | 16,8 |
200068567 | Les Vals du Dauphiné | 5 207 | 19,3 |
200068674 | Grand Lac | 5 961 | 18,0 |
200068765 | Le Sisteronais-Buëch | 2 218 | 23,9 |
200068781 | Valence Romans Agglo | 17 298 | 19,7 |
200068997 | Arlysère | 5 090 | 19,4 |
200069110 | Le Grand Chambéry | 11 365 | 20,0 |
200069169 | Dômes Sancy Artense | 1 148 | 20,3 |
200069177 | Mond'Arverne Communauté | 3 662 | 19,9 |
200069193 | La Dombes | 3 413 | 19,2 |
200070118 | Val de Saône Centre | 1 718 | 17,8 |
200070308 | Mâconnais Beaujolais Agglomération | 6 686 | 21,2 |
200070340 | Haute-Maurienne Vanoise | 710 | 17,4 |
200070407 | Pays d'Issoire | 4 590 | 19,6 |
200070431 | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | 3 521 | 19,0 |
200070464 | Cœur de Maurienne Arvan | 1 128 | 18,0 |
200070555 | La Veyle | 2 413 | 23,6 |
200070712 | Thiers Dore et Montagne | 2 939 | 21,4 |
200070753 | Riom Limagne et Volcans | 5 566 | 19,3 |
200070761 | Ambert Livradois Forez | 2 230 | 22,0 |
200070852 | Usses et Rhône | 1 854 | 18,4 |
200071033 | Jabron-Lure-Vançon-Durance | 394 | 17,8 |
200071082 | Montluçon Communauté | 6 264 | 28,7 |
200071140 | Moulins Communauté | 6 126 | 24,3 |
200071199 | Plaine Limagne | 1 968 | 22,3 |
200071215 | Chavanon Combrailles et Volcans | 1 193 | 22,6 |
200071363 | Vichy Communauté | 6 761 | 23,1 |
200071371 | Bresse et Saône | 2 421 | 21,3 |
200071389 | Saint-Pourçain Sioule Limagne | 3 035 | 24,1 |
200071405 | Ardèche Rhône Coiron | 2 150 | 24,3 |
200071413 | Privas Centre Ardèche | 3 835 | 23,0 |
200071470 | Entr'Allier Besbre et Loire | 2 142 | 23,2 |
200071496 | Le Bocage Bourbonnais | 1 401 | 26,4 |
200071512 | Commentry Montmarault Néris Communauté | 2 433 | 26,1 |
200071751 | Le Bassin de Bourg-en-Bresse | 11 719 | 21,3 |
200071884 | Le Grand Charolais | 3 644 | 24,8 |
200071967 | Pays d'Évian Vallée d'Abondance | 4 269 | 22,0 |
200072007 | La Montagne d'Ardèche | 517 | 26,9 |
200072015 | Annonay Rhône Agglo | 4 213 | 22,0 |
200072080 | Le Pays de Saint-Éloy | 1 241 | 22,4 |
200072098 | Combrailles Sioule et Morge | 1 555 | 18,5 |
200073096 | Arche Agglo | 5 225 | 21,4 |
200073245 | Le Bassin d'Aubenas | 3 636 | 25,2 |
200073393 | Les Rives du Haut-Allier | 1 581 | 25,0 |
200073401 | Mézenc-Loire-Meygal | 1 165 | 24,7 |
200073419 | Le Puy-en-Velay | 8 136 | 24,7 |
200073427 | Marches du Velay-Rochebaron | 2 946 | 22,1 |
200077014 | Vienne Condrieu | 6 416 | 16,8 |
200085728 | Brioude Sud Auvergne | 1 674 | 24,3 |
200085751 | Entre Bièvre et Rhône | 5 383 | 19,3 |
240100610 | La Côtière à Montluel | 1 630 | 13,5 |
240100750 | Le Pays de Gex | 6 727 | 14,1 |
240100800 | Miribel et du Plateau | 1 519 | 14,0 |
240100883 | La Plaine de l'Ain | 5 833 | 16,7 |
240100891 | Le Pays Bellegardien (CCPB) | 1 669 | 17,5 |
240300491 | Le Pays de Lapalisse | 926 | 27,6 |
240300558 | Le Pays de Tronçais | 668 | 27,1 |
240300566 | Le Val de Cher | 452 | 19,9 |
240300657 | Le Pays d'Huriel | 652 | 22,0 |
240700302 | Le Pays Beaume-Drobie | 800 | 25,0 |
240700617 | Val de Ligne | 535 | 27,3 |
240700716 | Le Val d'Ay | 600 | 24,3 |
240700815 | Berg et Coiron | 663 | 21,9 |
240700864 | Le Rhône aux Gorges de l'Ardèche | 1 487 | 21,1 |
241500230 | Le Bassin d'Aurillac | 5 596 | 25,2 |
241500255 | Le Pays Gentiane | 891 | 33,3 |
241500271 | Le Pays de Mauriac | 728 | 26,4 |
241501055 | Sumène - Artense | 746 | 23,0 |
241501089 | Cère et Goul en Carladès | 477 | 22,6 |
241501139 | Le Pays de Salers | 757 | 22,9 |
242600252 | Le Val de Drôme en Biovallée | 2 702 | 20,3 |
242600492 | Dieulefit-Bourdeaux | 835 | 23,3 |
242600534 | Le Diois | 838 | 18,4 |
243800604 | Porte de l'Isère (C.A.P.I) | 7 382 | 16,3 |
243800745 | L'Oisans | 807 | 15,2 |
243800935 | Lyon Saint Exupéry en Dauphiné | 2 147 | 17,0 |
243800984 | Le Pays Voironnais | 7 362 | 18,5 |
243801024 | Le Massif du Vercors | 994 | 18,2 |
243801073 | Bièvre Est | 1 656 | 16,9 |
243801255 | Les Collines du Nord Dauphiné | 1 823 | 15,9 |
244200614 | Les Vals d'Aix et Isable | 511 | 21,1 |
244200622 | Les Monts du Pilat | 1 447 | 22,5 |
244200630 | Le Pays entre Loire et Rhône | 1 203 | 21,8 |
244200770 | Saint-Étienne Métropole | 32 564 | 22,2 |
244200820 | Le Pays d'Urfé | 390 | 18,9 |
244200895 | Le Pilat Rhodanien | 1 709 | 22,8 |
244300307 | Le Pays de Montfaucon | 656 | 19,7 |
244301016 | Les Sucs | 1 749 | 23,0 |
244301099 | Auzon Communauté | 741 | 20,4 |
244301107 | Le Haut-Lignon | 745 | 24,0 |
244301123 | Les Pays de Cayres et de Pradelles | 611 | 29,7 |
244301131 | Loire et Semène | 1 927 | 22,1 |
246300701 | Clermont Auvergne Métropole | 23 046 | 19,8 |
246300966 | Le Massif du Sancy | 837 | 19,9 |
246301097 | Entre Dore et Allier | 1 739 | 21,1 |
246900575 | L'Est Lyonnais (CCEL) | 2 720 | 14,2 |
246900625 | Le Pays de l'Arbresle (CCPA) | 2 781 | 16,1 |
246900724 | Les Vallons du Lyonnais (CCVL) | 2 380 | 16,9 |
246900740 | Le Pays Mornantais (COPAMO) | 2 233 | 16,5 |
246900757 | La Vallée du Garon (CCVG) | 2 160 | 16,0 |
246900765 | Le Pays de l'Ozon | 1 741 | 14,7 |
247300015 | Les Vallées d'Aigueblanche | 679 | 20,4 |
247300254 | Haute-Tarentaise | 1 352 | 15,3 |
247300262 | Yenne | 655 | 20,1 |
247300361 | Le Canton de la Chambre | 647 | 19,5 |
247300452 | Maurienne Galibier | 444 | 17,6 |
247300528 | Val Guiers | 1 129 | 21,9 |
247300668 | Le Lac d'Aiguebelette (CCLA) | 472 | 18,0 |
247300676 | Porte de Maurienne | 609 | 22,0 |
247300817 | Les Versants d'Aime | 752 | 14,9 |
247400047 | La Vallée Verte | 900 | 22,5 |
247400112 | Le Pays de Cruseilles | 1 517 | 18,3 |
247400567 | Fier et Usses | 1 340 | 17,1 |
247400583 | Arve et Salève | 1 940 | 20,2 |
247400617 | Les Vallées de Thônes | 1 614 | 16,8 |
247400666 | Les Quatre Rivières | 1 979 | 21,0 |
247400682 | Le Haut-Chablais | 1 104 | 16,2 |
247400690 | Le Genevois | 3 938 | 16,9 |
247400724 | Le Pays Rochois | 2 703 | 19,6 |
247400740 | Rumilly Terre de Savoie | 2 685 | 18,5 |
247400773 | Les Sources du Lac d'Annecy | 1 296 | 20,2 |
248400335 | Vaison Ventoux | 1 273 | 20,2 |
- Lecture : dans le bassin d’Aurillac, la part des travailleurs-clés atteint 25 % ; ils représentent 5 600 individus.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
graphiqueFigure 3 – Nombre et part de travailleurs-clés parmi les actifs en emploi, par établissement public de coopération intercommunale (EPCI)

- Lecture : dans le bassin d’Aurillac, la part des travailleurs-clés atteint 25 % ; ils représentent 5 600 individus.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
Cette disparité spatiale est en partie liée à la répartition des activités dans la région. Les métiers de l’urgence, ou ceux qui permettent d’assurer les besoins vitaux du quotidien (dans les domaines de la santé, de l’alimentation, des transports et de la sécurité notamment), sont plus représentés à l’ouest de la région. A contrario, ils le sont moins à l’est où les fonctions métropolitaines sont plus présentes, notamment dans les métropoles ou dans le sillon alpin. Elles s’accompagnent d’une part élevée de cadres, dont les activités, davantage télétravaillables, réduisent leur risque d’exposition.
D’autre part, la part des personnes âgées de 75 ans et plus est supérieure à l’ouest de la région, particulièrement dans l’Allier et dans le Cantal, où ces personnes représentent 14 % de la population (contre 10 % en moyenne régionale). Cette part est également supérieure en Haute-Loire, en Ardèche, dans la Drôme et dans la Loire (entre 11 % et 12 %). Les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), dont les personnels font partie des travailleurs-clés, y sont donc plus implantés, tout comme les aides à domicile (pour en savoir plus). Par ailleurs, les métiers de l’économie sociale et solidaire (ESS), qui comptent de nombreux travailleurs-clés, sont plus représentés dans le sud de la région, peu dense, notamment en Ardèche, dans la Drôme et en Haute-Loire (pour en savoir plus).
Des emplois féminisés
Les travailleurs-clés sont bien plus souvent des femmes (60 % alors qu’elles représentent 48 % des actifs en emploi de la région). Ces proportions sont similaires à celles de la France de province. Les métiers du sanitaire et du social (les deux catégories les plus exposées lors des crises sanitaires) sont majoritairement féminins (à l’exception des dentistes et des médecins libéraux). C’est particulièrement le cas pour les sages-femmes, les aides à domicile et auxiliaires de vie, les aides-soignants et les infirmiers hospitaliers, qui sont, dans plus de 9 cas sur 10, des femmes. Les caissiers ou vendeurs dans les commerces « essentiels » et agents de propreté sont aussi plus souvent des femmes (7 sur 10). En revanche, quelques métiers parmi les travailleurs-clés sont très peu féminisés. Par exemple, moins de 10 % des routiers, pompiers, bouchers, ouvriers dans l’industrie « essentielle », livreurs et éboueurs sont des femmes.
Les catégories socioprofessionnelles d’employés et d’ouvriers sont surreprésentées parmi les travailleurs-clés. Ainsi, les employés représentent 42 % des travailleurs-clés, soit 16 points de plus que dans l’ensemble des actifs en emploi de la région. La proportion d’ouvriers est aussi un peu supérieure (23 % des travailleurs-clés, soit 3 points de plus que dans l’ensemble des actifs en emploi). En revanche, la part des cadres et professions intellectuelles supérieures, par exemple, n’est que de 8 %, soit 10 points de moins que dans l’ensemble des actifs en emploi d’Auvergne-Rhône-Alpes.
24 000 travailleurs-clés supplémentaires entre 2013 et 2018
Le nombre de travailleurs-clés augmente de 4 % entre 2013 et 2018. Cette hausse est deux fois plus rapide que pour les autres actifs en emploi de la région. Le nombre de travailleurs-clés de la région augmente également deux fois plus vite qu’en France de province.
L’augmentation de 24 000 travailleurs-clés en cinq ans provient surtout des métiers de la santé humaine et de l’action sociale (figure 4). Représentant la moitié des travailleurs-clés en 2018, leur nombre a crû de 6 % en cinq ans (+ 17 000 personnes). Plus précisément, les effectifs des masseurs-kinésithérapeutes augmentent de 5 000 entre 2013 et 2018 (+ 26 %), soit une hausse supérieure de 4 points à celle de la France de province. Cette forte augmentation s’observe également au niveau national (pour en savoir plus). Elle provient en premier lieu du maintien à un niveau élevé des quotas d’entrée en institut de formation de masso-kinésithérapie. Ces quotas ont, en effet, été fortement relevés depuis 2005, notamment pour accompagner le vieillissement de la population (les personnes de plus de 75 ans consomment cinq fois plus de soins de kinésithérapie que les autres). En outre, les arrivées de professionnels diplômés à l’étranger restent importantes. Le nombre d’infirmiers hospitaliers augmente de 4 000 entre 2013 et 2018 (+ 6 %), celui des aides soignants de 3 500 (+ 6 %) et celui des médecins hospitaliers de 1 300 (+ 8 %).
tableauFigure 4 – Évolution du nombre de travailleurs-clés selon le groupe d’exposition, entre 2013 et 2018
Groupe des métiers en contact | Évolution 2013-2018 |
---|---|
avec des patients en milieu hospitalier (groupe 1) | 5,6 |
principalement avec des patients hors du milieu hospitalier (groupe 2) | 5,8 |
fréquent avec principalement des clients ou des collègues (groupe 3) | 3,1 |
occasionnel avec principalement des clients ou des collègues (groupe 4) | 0,2 |
- Avertissement : ces évolutions ne prennent pas en compte les probables effets de la crise sanitaire, celle-ci ayant débuté au printemps 2020.
- Lecture : entre 2013 et 2018, le nombre de travailleurs-clés exerçant des métiers en contact avec des patients en milieu hospitalier, a augmenté de 5,6 %.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
graphiqueFigure 4 – Évolution du nombre de travailleurs-clés selon le groupe d’exposition, entre 2013 et 2018

- Avertissement : ces évolutions ne prennent pas en compte les probables effets de la crise sanitaire, celle-ci ayant débuté au printemps 2020.
- Lecture : entre 2013 et 2018, le nombre de travailleurs-clés exerçant des métiers en contact avec des patients en milieu hospitalier, a augmenté de 5,6 %.
- Source : Insee, Recensement de la population 2018, exploitation complémentaire.
D’autres métiers ont également vu leurs effectifs augmenter significativement entre 2013 et 2018. C’est le cas des caissiers et vendeurs (8 000 personnes supplémentaires, soit + 11 %), comme des forces de l’ordre (+ 1 800 soit + 10 %).
Encadré - Les travailleurs-clés utilisent majoritairement leur voiture pour aller travailler
En 2017, les travailleurs-clés utilisent plus souvent leur voiture pour se rendre au travail que les autres actifs en emploi (78 %, soit 4 points de plus). En revanche, ils prennent moins souvent les transports en commun (9 %, soit 2 points de moins) et le vélo (2 %, contre 2,5 %). Ne pas avoir à se déplacer pour aller travailler est également légèrement moins fréquent chez les travailleurs-clés (3 %, soit 2 points de moins). Enfin, la proportion de travailleurs-clés qui marchent sur leur trajet domicile-travail (7 %) et de ceux qui y vont en deux-roues motorisés (1 %) est équivalente à celles des autres actifs en emploi. Ces résultats ne prennent toutefois pas en compte la crise sanitaire de 2020, qui a pu avoir un impact sur le mode de transport des individus.
La moitié des travailleurs-clés parcourent plus de 21 km pour se rendre sur leur lieu de travail, proche de la distance médiane des autres actifs. Ces constats sont identiques à ceux de la France de province. Un quart d’entre eux font un trajet de 6 km ou moins pour aller travailler, tandis que pour un quart d’entre eux, ce trajet est supérieur ou égal à 65 km (respectivement 6 km et 72 km pour les autres actifs en emploi de la région).
Alors que les distances domicile-travail médianes sont proches au sein de la famille des travailleurs-clés, leur mode de transport varie selon la catégorie socioprofessionnelle. Ceux qui se rendent le plus souvent au travail en voiture sont les professions intermédiaires (84 %) et les ouvriers (81 %), en partie parce qu’ils exercent plus souvent leur métier en horaires décalés et loin des centres-villes (pour en savoir plus) . Les travailleurs-clés employés et cadres ont moins recours à la voiture (respectivement 75 % et 74 %). Leur poste de travail, souvent situé en centre-ville, est en effet plus accessible que ceux des catégories socioprofessionnelles précédentes. Ils le rejoignent d’ailleurs plus fréquemment en transport en commun (10 %), en marchant (9 % pour les employés et 8 % pour les cadres) ou en vélo pour les cadres (5 %).
Les professionnels de santé utilisent plus les transports en commun pour aller travailler lorsqu’ils exercent à l’hôpital
Les distances domicile-travail et les modes de transport des travailleurs-clés du sanitaire et du social, qui sont les plus exposés lors d’une crise sanitaire, sont très hétérogènes selon les métiers. Ainsi, les trajets médians domicile-travail des médecins libéraux et hospitaliers sont plus courts que la moyenne des travailleurs-clés, et moitié moins que ceux des sages-femmes et des infirmiers hospitaliers (32 km). Parmi les médecins, les hospitaliers sont un peu plus nombreux à emprunter les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail (17 %, soit 8 points de plus que l’ensemble des travailleurs-clés), tandis que les médecins libéraux les empruntent peu (4 %). Ces derniers utilisent plus fréquemment la voiture (80 %, contre 64 % pour les premiers). A priori, cette différence ne provient pas de la distance médiane parcourue, puisqu’elle est équivalente, mais plutôt du fait que les hôpitaux sont plus souvent situés dans les villes, alors que les médecins libéraux peuvent exercer dans des zones plus isolées et moins desservies par les transports en commun. Les agents hospitaliers, les infirmiers hospitaliers et les sages-femmes empruntent, eux aussi, plus les transports en commun dans la mesure où ils travaillent dans des zones où ces derniers sont souvent plutôt développés (figure 5). Ce constat met en lumière l’enjeu du fonctionnement des transports en commun, particulièrement en cas de crise sanitaire, afin que les travailleurs-clés puissent continuer à se rendre à leur travail dans de bonnes conditions. Les professionnels du sanitaire et du social en libéral se déplacent fréquemment chez des patients pour leurs consultations et utilisent, par conséquent, plus souvent leur voiture. C’est le cas des sages-femmes ou des infirmiers libéraux par exemple. Ces trajets au cours de la journée ne sont pas pris en compte dans la distance domicile-travail. Les médecins hospitaliers sont les travailleurs-clés ayant le plus recours au vélo. Ce mode de transport est aussi plus souvent utilisé par les masseurs-kinésithérapeutes et les médecins libéraux qui parcourent une distance médiane domicile-travail inférieure à celle de l’ensemble des travailleurs-clés.
tableauFigure 5 – Part d’utilisation des transports en commun dans les trajets domicile-travail et distance médiane parcourue par les métiers du secteur sanitaire et social
Mode de transport | Part d’utilisation des transports en commun (en %) |
Distance médiane (en km) |
---|---|---|
Infirmier libéral | 1,1 | 20 |
Médecin libéral | 3,5 | 15 |
Dentiste | 6,4 | 21 |
Masseur-kinésithérapeute | 7,1 | 18 |
Infirmier hospitalier | 7,6 | 32 |
Aide-soignant | 7,7 | 26 |
Pharmacien | 8,2 | 23 |
Sage-femme | 8,7 | 32 |
Agent hospitalier | 12 | 18 |
Aide à domicile | 13,9 | 11 |
Médecin hospitalier | 17,2 | 16 |
Travailleurs-clés | 8,6 | 21 |
- Lecture : 12 % des agents hospitaliers utilisent les transports en commun pour leurs trajets domicile-travail. Ils parcourent en moyenne 17,5 km.
- Source : Insee, Recensement de la population 2017, exploitation complémentaire.
graphiqueFigure 5 – Part d’utilisation des transports en commun dans les trajets domicile-travail et distance médiane parcourue par les métiers du secteur sanitaire et social

- Lecture : 12 % des agents hospitaliers utilisent les transports en commun pour leurs trajets domicile-travail. Ils parcourent en moyenne 17,5 km.
- Source : Insee, Recensement de la population 2017, exploitation complémentaire.
Sources
Les données sont celles du Recensement de la population de 2018, exploitation complémentaire. Les résultats de l’encadré sont issus de l’exploitation complémentaire du Recensement de la population de 2017. Le distancier Métric de l’Insee fournit, pour la première fois avec les données 2017, les distances routières entre lieu de résidence et lieu de travail avec plus de précision, notamment à l’intérieur des grandes communes. En effet, les adresses des lieux de résidence et de travail ont été géolocalisées.
Définitions
Les travailleurs-clés sont ceux qui ont assuré leurs fonctions en se rendant quotidiennement sur leur lieu de travail lors du premier confinement correspondant à la première vague de l’épidémie de Covid-19. Il s’agit des métiers de l’urgence ou de ceux qui permettent d’assurer les besoins vitaux du quotidien : santé, alimentation, transports et sécurité notamment. Si tout métier, toute activité professionnelle sont essentiels par leur existence même, puisqu’ils répondent à un besoin, ceux des travailleurs-clés s’avère indispensable en cas de crise sanitaire, technologique ou environnementale.
La grille des professions-clés a été définie par l’Observatoire régional de la santé (ORS) Île-de-France en combinant la liste réglementaire établie par le ministère de la Santé sur les activités autorisées (arrêté ministériel du 15 mars 2020) et d’autres listes pragmatiques (guides de bonnes pratiques par métier, conseil de l’Institut national de recherche et de sécurité) éditées au mois de mars 2020. Cette liste de 35 métiers revêt inévitablement une part d’arbitraire comme toute classification, mais elle permet notamment de repérer les travailleurs qui ont été les plus concernés par ces activités de l’urgence et des besoins vitaux lors du premier confinement.
Les fonctions métropolitaines sont des fonctions de gestion, de conception-recherche, de prestations intellectuelles, de commerce interentreprises et de culture et loisirs. Elles sont définies comme celles qui se concentrent davantage dans les plus grandes aires urbaines.
Lors du Recensement de la population, les personnes indiquent le mode de transport qu’elles utilisent le plus souvent pour aller travailler. Ainsi, l’intermodalité n’est pas prise en compte. La modalité de réponse « marche » prend aussi en compte les rollers et patinettes, la « voiture » intègre les camions et fourgonnettes, et le « vélo » inclut aussi ceux à assistance électrique. À compter du Recensement de la population 2017, établi à partir des collectes annuelles de 2015 à 2019, cette dernière modalité est désormais distinguée des « deux-roues motorisés » avec laquelle elle était regroupée précédemment.
Il n’est pas possible de différencier les sages-femmes exerçant en libéral et en cabinet dans cette étude.
Pour en savoir plus
« Plus d’un tiers des actifs parcourent moins de 5 km pour aller travailler » Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes n° 116, mars 2021.
« Économie sociale et solidaire : un soutien à l’emploi dans les territoires ruraux fragiles », Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes n° 107, octobre 2020.
« Des seniors dépendants de plus en plus nombreux d’ici 2050 », Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes n° 86, octobre 2019.
« Ouvrir dans un nouvel ongletD’ici à 2040, les effectifs de masseurs-kinésithérapeutes augmenteraient de 57 % soit bien plus que les besoins de soins », Études et Résultats n° 1075, juillet 2018.