Comptes nationaux trimestriels au deuxième trimestre 2021 Comptes de la Nation en base 2014 - Résultats détaillés

Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le :Paru le31/08/2021
Insee Résultats- Août 2021

Au deuxième trimestre 2021 le pouvoir d’achat du RDB des ménages rebondit (+0,6 %) en lien avec le dynamisme du PIB (+1,1 %) Comptes nationaux trimestriels - résultats détaillés - deuxième trimestre 2021

Au deuxième trimestre 2021, le produit intérieur brut (PIB) en volume se redresse (+1,1 %), après une stabilité au trimestre précédent (0,0 %). Le PIB comble ainsi un quart de l’écart restant fin 2020 par rapport à son niveau d’avant-crise : il est inférieur de 3,2 % au niveau du quatrième trimestre 2019, contre 4,3 % aux deux trimestres précédents.

La demande intérieure finale (hors stocks) contribue positivement à l’évolution du PIB ce trimestre (+ 1,2 point). En particulier, la formation brute de capital fixe (FBCF) accélère nettement (+2,4 % après +0,4 %), et dépasse pour la première fois son niveau d’avant-crise (+1,4 % en écart au T4 2019). Les dépenses de consommation des ménages se redressent également (+1,0 % après 0,0 %), mais restent nettement en deçà de leur niveau d’avant-crise (–5,9 % par rapport au T4 2019).

Les importations croissent plus fortement (+1,7 %) que les exportations (+1,0 %) : le commerce extérieur contribue donc négativement à la croissance du PIB (–0,2 point). Les échanges extérieurs demeurent en retrait par rapport à leur niveau d’avant-crise : –5,8 % pour les importations et –9,5 % pour les exportations. Enfin, les variations de stocks contribuent positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,1 point).

* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).

Avertissement

Les Résultats Détaillés des comptes nationaux du deuxième trimestre 2021 poursuivent les modifications méthodologiques mises en œuvre lors des précédentes publications pour prendre en compte les effets de la crise sanitaire et économique actuelle, ainsi que les mesures de politique économique mises en place pour les contenir. Étant donné les fortes évolutions des derniers trimestres, les écarts au niveau du quatrième trimestre (T4) 2019 peuvent rendre mieux compte de l’activité que les évolutions au trimestre le trimestre. Certains tableaux ont donc été dédoublés pour présenter à la fois les évolutions trimestrielles (T/T-1) et les écarts au T4 2019, qui remplacent les glissements annuels présentés jusqu’alors.

Au deuxième trimestre 2021, le produit intérieur brut (PIB) en volume se redresse (+1,1 %), après une stabilité au trimestre précédent (0,0 %). Le PIB comble ainsi un quart de l’écart restant fin 2020 par rapport à son niveau d’avant-crise : il est inférieur de 3,2 % au niveau du quatrième trimestre 2019, contre 4,3 % aux deux trimestres précédents.

La demande intérieure finale (hors stocks) contribue positivement à l’évolution du PIB ce trimestre (+ 1,2 point). En particulier, la formation brute de capital fixe (FBCF) accélère nettement (+2,4 % après +0,4 %), et dépasse pour la première fois son niveau d’avant-crise (+1,4 % en écart au T4 2019). Les dépenses de consommation des ménages se redressent également (+1,0 % après 0,0 %), mais restent nettement en deçà de leur niveau d’avant-crise (–5,9 % par rapport au T4 2019).

Les importations croissent plus fortement (+1,7 %) que les exportations (+1,0 %) : le commerce extérieur contribue donc négativement à la croissance du PIB (–0,2 point). Les échanges extérieurs demeurent en retrait par rapport à leur niveau d’avant-crise : –5,8 % pour les importations et –9,5 % pour les exportations. Enfin, les variations de stocks contribuent positivement à la croissance du PIB ce trimestre (+0,1 point).

* Les volumes sont mesurés aux prix de l’année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).

Produit intérieur brut - Volume aux prix de l'année précédente chaînés - Série CVS-CJO

Produit intérieur brut - Volume aux prix de l'année précédente chaînés - Série CVS-CJO
PIB
2005-T1 492235
2005-T2 493158
2005-T3 495663
2005-T4 499490
2006-T1 503323
2006-T2 508372
2006-T3 508445
2006-T4 512455
2007-T1 516273
2007-T2 520209
2007-T3 522087
2007-T4 523265
2008-T1 525369
2008-T2 523109
2008-T3 521675
2008-T4 514059
2009-T1 505641
2009-T2 505125
2009-T3 505958
2009-T4 509458
2010-T1 511327
2010-T2 513920
2010-T3 517254
2010-T4 520922
2011-T1 526092
2011-T2 526244
2011-T3 528171
2011-T4 529072
2012-T1 529585
2012-T2 528730
2012-T3 529766
2012-T4 529380
2013-T1 529342
2013-T2 532807
2013-T3 532886
2013-T4 535440
2014-T1 535834
2014-T2 536507
2014-T3 539242
2014-T4 539658
2015-T1 542169
2015-T2 542292
2015-T3 544219
2015-T4 544976
2016-T1 548330
2016-T2 547491
2016-T3 548625
2016-T4 551514
2017-T1 555939
2017-T2 560558
2017-T3 564187
2017-T4 568901
2018-T1 569014
2018-T2 571072
2018-T3 573556
2018-T4 577351
2019-T1 581096
2019-T2 584113
2019-T3 585059
2019-T4 582826
2020-T1 549625
2020-T2 475479
2020-T3 563880
2020-T4 557738
2021-T1 557995
2021-T2 564170

Produit intérieur brut - Volume aux prix de l'année précédente chaînés - Série CVS-CJO

  • Source : Insee

Le PIB et ses composantes en volumes chaînés

variations en %, données CVS-CJO
Le PIB et ses composantes en volumes chaînés (variations en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2020 2021 (acquis)
PIB 18,6 -1,1 0,0 1,1 -8,0 4,8
Importations 16,6 1,5 1,2 1,7 -12,2 6,0
Dép. conso. ménages 18,3 -5,5 0,0 1,0 -7,2 1,7
Dép. conso. APU* 18,1 -0,6 -0,4 0,6 -3,2 4,8
FBCF totale 26,2 2,5 0,4 2,4 -8,9 11,4
dont ENF** 28,2 1,6 1,1 1,9 -8,1 11,9
dont Ménages 28,8 6,9 -1,3 4,1 -12,2 14,8
dont APU* 18,1 0,5 -0,5 1,3 -4,4 5,9
Exportations 21,1 4,4 0,0 1,0 -16,1 5,9
Contributions :
Demande intérieure finale hors stocks 20,2 -2,5 0,0 1,2 -6,7 4,8
Variations de stocks -2,3 0,6 0,4 0,1 -0,2 0,2
Commerce extérieur 0,6 0,8 -0,4 -0,2 -1,1 -0,1
  • * APU : administrations publiques
  • ** ENF : entreprises non financières
  • Les volumes sont mesurés aux prix de l'année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).
  • Source : Insee

Le PIB et ses composantes en volumes chaînés – évolutions par rapport au T4 2019

variations en %, données CVS-CJO
Le PIB et ses composantes en volumes chaînés – évolutions par rapport au T4 2019 (variations en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2
PIB -3,3 -4,3 -4,3 -3,2
Importations -9,8 -8,5 -7,3 -5,8
Dép. conso. ménages -1,4 -6,8 -6,8 -5,9
Dép. conso. APU* 1,6 1,0 0,6 1,2
FBCF totale -3,8 -1,3 -1,0 1,4
FBCF des ENF** -2,2 -0,6 0,5 2,3
FBCF des ménages -7,0 -0,6 -1,9 2,2
FBCF des APU* -1,1 -0,6 -1,1 0,2
Exportations -14,1 -10,4 -10,4 -9,5
  • * APU : administrations publiques
  • ** ENF : entreprises non financières
  • Les volumes sont mesurés aux prix de l'année précédente chaînés et corrigés des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables (CVS-CJO).
  • Source : Insee

Production, consommation et FBCF : principales composantes

variations en %, données CVS-CJO
Production, consommation et FBCF : principales composantes (variations en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2020 2021 (acquis)
Production branche 18,0 -0,5 0,3 1,5 -8,5 5,4
Biens 17,9 1,9 0,2 0,4 -10,8 5,7
Ind. manufacturière 22,1 2,2 0,5 0,0 -13,0 6,5
Construction 39,9 -0,3 1,1 2,5 -13,0 12,9
Services marchands 15,6 -1,6 0,2 2,3 -8,2 4,4
Services non marchands 18,4 -0,4 0,2 0,0 -3,4 5,4
Consommation des ménages 18,3 -5,5 0,0 1,0 -7,2 1,7
Alimentaire -2,4 0,7 0,5 -1,8 3,0 -1,3
Énergie 16,1 -3,3 3,3 0,8 -7,3 5,6
Biens fabriqués 38,4 -8,0 0,3 -4,6 -8,4 3,1
Services 21,5 -7,6 -1,0 4,1 -11,1 1,0
FBCF 26,2 2,5 0,4 2,4 -8,9 11,4
Produits manufacturés 35,3 -1,4 0,7 0,7 -11,1 10,6
Construction 46,3 -0,1 1,3 3,1 -14,2 14,9
Services marchands 5,3 8,0 -0,8 2,5 -1,3 8,4
  • Source : Insee

Production, consommation et FBCF : principales composantes – évolutions par rapport au T4 2019

variations en %, données CVS-CJO
Production, consommation et FBCF : principales composantes – évolutions par rapport au T4 2019 (variations en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2
Production branche -4,0 -4,5 -4,2 -2,8
Biens -6,4 -4,6 -4,4 -4,0
Ind. manufacturière -8,0 -6,0 -5,5 -5,5
Construction -3,9 -4,1 -3,1 -0,7
Services marchands -4,6 -6,1 -5,9 -3,8
Services non marchands 1,8 1,4 1,6 1,7
Consommation des ménages -1,4 -6,8 -6,8 -5,9
Alimentaire 1,8 2,6 3,0 1,2
Énergie -1,8 -5,1 -2,0 -1,2
Biens fabriqués 4,6 -3,8 -3,5 -7,9
Services -5,4 -12,5 -13,4 -9,8
FBCF -3,8 -1,3 -1,0 1,4
Produits manufacturés -1,8 -3,2 -2,4 -1,7
Construction -4,5 -4,7 -3,5 -0,5
Services marchands -4,0 3,6 2,9 5,5
  • Source : Insee

Le revenu disponible brut des ménages rebondit au deuxième trimestre 2021

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages rebondit au deuxième trimestre (+0,8 % après –0,1 %) et reste ainsi très au-dessus de son niveau d’avant-crise (+2,7 % par rapport au quatrième trimestre 2019). La masse salariale reçue par les ménages accélère (+1,1 % après +0,4 %) : l’emploi total repart à la hausse (+0,5 % après 0,0 %), en lien avec le rebond de l’activité, et le salaire moyen par tête (SMPT) accélère légèrement (+0,6 % après +0,4 %). Au total, la masse salariale se rapproche ainsi nettement de son niveau d’avant-crise (–0,6 % en écart au T4 2019, après –1,8 % au trimestre précédent). Les cotisations sociales salariales accélèrent également (+0,7 % après +0,5 %), alors que les prestations sociales rebondissent légèrement (+0,3 % après –0,6 %), notamment sous l’effet des prestations chômage et arrêts maladie, tandis que les montants versés au titre de l’activité partielle diminuent de nouveau.

Au deuxième trimestre 2021, les prix de la consommation des ménages ralentissent, après la nette hausse du trimestre précédent (+0,2 % après +0,8 %). In fine, le pouvoir d’achat du RDB des ménages rebondit (+0,6 % après –0,9 %) : il est supérieur de 1,4 % à son niveau d’avant-crise. Mesuré par unité de consommation pour être ramené à un niveau individuel, il augmente de 0,5 % (après –1,0 %).

Le taux d’épargne des ménages diminue pour le deuxième trimestre consécutif, en raison du rebond de la consommation et malgré la hausse du RDB, mais la baisse reste limitée : le taux d’épargne atteint 21,4 % après 21,6 % au premier trimestre 2021 ; il reste très au-dessus de son niveau moyen de 2019 (15,0 %).

Revenu disponible brut et ratios des comptes des ménages

variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
Revenu disponible brut et ratios des comptes des ménages (variations t/t-1, en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2020 2021 (acquis)
RDB 1,9 1,9 -0,1 0,8 1,0 2,7
RDB (pouvoir d'achat) 1,7 1,9 -0,9 0,6 0,4 1,7
RDB par uc* (pouvoir d'achat) 1,6 1,7 -1,0 0,5 0,0 1,4
RDB ajusté (pouvoir d'achat) 6,2 0,8 -0,7 0,7 -1,1 2,4
Taux d'épargne (niveau) 16,3 22,4 21,6 21,4 21,4
Taux d'épargne financière (niveau) 6,6 11,9 11,2 10,5 12,2
  • * uc : unité de consommation
  • nd : non disponible à la première estimation
  • Source : Insee

Les heures travaillées accélèrent au deuxième trimestre 2021

Le nombre total d’heures travaillées augmente de +1,2 % au deuxième trimestre (après +0,3 %) : le recours au dispositif d’activité partielle diminue et l’emploi total se redresse. Le volume total d’heures travaillées reste toutefois largement en deçà de son niveau d’avant-crise (–5,4 % par rapport au quatrième trimestre 2019, après –6,6 % au premier trimestre).

Le taux de marge des entreprises se replie un peu ce trimestre

Au deuxième trimestre 2021, le taux de marge des sociétés non financières (SNF) diminue légèrement : il s’établit à 35,4 % après 35,9 % au premier trimestre. Il reste bien au-dessus de son niveau des années précédentes. La valeur ajoutée des SNF et leur masse salariale versée évoluant de concert, la baisse du deuxième trimestre est principalement due à la diminution des versements du Fonds de solidarité aux entreprises.

Ratios des comptes des sociétés non financières

niveaux en %, données CVS-CJO
Ratios des comptes des sociétés non financières (niveaux en %, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2020
Taux de marge 30,7 34,2 35,9 35,4 31,7
Taux d'investissement 25,2 25,6 25,8 25,9 24,6
Taux d'épargne 21,1 26,0 26,2 26,1 21,8
Taux d'autofinancement 83,7 101,5 101,8 100,7 88,6
  • nd : non disponible à la première estimation
  • Source : Insee

Le besoin de financement des administrations publiques diminue un peu mais reste à un niveau très élevé

Au deuxième trimestre 2021, le besoin de financement des administrations publiques (APU) diminue de nouveau, de 0,2 point. Il s’établit à 9,6 % du PIB, après 9,8 % au premier trimestre 2021, et 9,1 % en 2020. Cette amélioration du déficit public provient d’une légère hausse des recettes (+0,2 %) liée au rebond de l’activité économique (hausse des recettes de TVA et des cotisations sociales). Les dépenses sont quant à elle stables, la hausse des dépenses de fonctionnement et d’investissement étant compensée par la légère baisse des aides versées aux agents économiques.

Dépenses, recettes et besoin de financement des administrations publiques

niveaux, données CVS-CJO
Dépenses, recettes et besoin de financement des administrations publiques (niveaux, données CVS-CJO)
2020 T3 2020 T4 2021 T1 2021 T2 2020
En milliards d'euros
Dépenses totales 350,2 370,2 371,6 371,4 1419,9
Recettes totales 316 306,8 312,5 313,1 1210,9
Capacité (+) ou besoin (–) de financement -34,2 -63,4 -59 -58,3 -209
En % de PIB
Capacité (+) ou besoin (–) de financement -5,7 -10,6 -9,8 -9,6 -9,1
  • nd : non disponible à la première estimation
  • Source : Insee

Révisions

L’estimation de la croissance du PIB au deuxième trimestre 2021 est révisée à la hausse de 0,2 point. Cette révision tient à l’intégration de nouvelles données et à la révision des indicateurs existants. En revanche, l’acquis de croissance du PIB pour 2021 n’est pas révisé (+4,8 %). Par ailleurs, dans le cadre de la notification de la dette et du déficit des administrations publiques auprès de l’Union européenne, les comptes annuels sont mis à jour chaque année à la fin du mois d’août, afin de tenir compte des dernières données des comptes des administrations de sécurité sociale et des révisions pouvant affecter le compte de l’ensemble des administrations publiques. Les tableaux annuels de finances publiques ont ainsi été actualisés et sont accessibles au lien suivant.

Pour en savoir plus

Prochaine publication : le 29 octobre 2021 à 07h30

Avertissement

Comptes nationaux trimestriels

Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques

Sources

Les comptes trimestriels fournissent un ensemble cohérent d'indicateurs qui constitue une vue globale de l'activité économique récente.

Des séries longues portant sur les principaux agrégats des comptes trimestriels sont disponibles. Elles sont classées en huit catégories :

  • Produit Intérieur Brut (PIB) et ses composantes ;
  • Biens et services ;
  • Consommation des ménages ;
  • Échanges extérieurs ;
  • Branches ;
  • Secteurs institutionnels ;
  • Revenu disponible et pouvoir d'achat des ménages ;
  • Finances publiques.

Dans chaque catégorie sont disponibles :

  • des fichiers synthétiques extrayant des principaux comptes l'information utile à l'analyse conjoncturelle
  • parfois, un ou deux fichiers récapitulatifs de l'ensemble des données.