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Insee Focus · Mai 2021 · n° 238
Insee FocusAu premier trimestre 2021, 22 % des ménages déclarent une baisse de revenus par rapport à mars 2020

Marie Clerc, Stéphane Legleye, Amandine Nougaret (Insee)

Avec la baisse de la consommation induite par les confinements, la part des ménages déclarant des difficultés pour boucler leur budget est en baisse depuis un an. Au premier trimestre 2021, 22 % des ménages déclarent néanmoins que leurs revenus ont diminué par rapport à mars 2020, soit deux fois plus que ceux qui déclarent qu’ils ont augmenté (9 %). Les pertes moyennes de revenu sont de plus supérieures aux gains (– 290 euros par mois et par unité de consommation, contre + 226 euros). Les ménages aux revenus modestes, mais aussi les jeunes de moins de 35 ans ou les indépendants, rapportent plus fréquemment des pertes et notamment de montants plus importants. À l’inverse, les ménages comprenant un fonctionnaire ou, dans une moindre mesure, un salarié du privé déclarent moins souvent une diminution de revenu.

Insee Focus
No 238
Paru le :Paru le27/05/2021

Moins de ménages en difficulté financière depuis un an

Depuis mars 2020, la part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves a diminué : elle est de 20 % en mars 2021, soit 4 points de moins qu’un an auparavant (figure 1). Elle a baissé continûment de mars à juin 2020, puis a rebondi progressivement jusqu’en novembre sans toutefois retrouver le niveau d’avant-crise, et diminue à nouveau depuis décembre. Cette baisse des difficultés financières durant les confinements découle en grande partie des restrictions de consommation ; elle ne reflète pas l’évolution des .

La part des ménages déclarant mettre de l’argent de côté a évolué presque symétriquement : hausse durant le premier confinement, baisse modérée jusqu’en décembre puis faible augmentation depuis le début de l’année 2021. En mars 2021, 44 % des ménages déclarent ainsi mettre de l’argent de côté, soit 4 points de plus qu’un an auparavant. La part des ménages « bouclant juste leur budget » est quant à elle restée stable depuis mars 2020 (36 %). Au-delà de ces moyennes, d’importantes disparités existent néanmoins selon le profil des ménages.

Figure 1 - Part des ménages déclarant mettre de côté, boucler juste leur budget ou s’endetter/tirer sur leurs réserves

en %
Figure 1 - Part des ménages déclarant mettre de côté, boucler juste leur budget ou s’endetter/tirer sur leurs réserves (en %) - Lecture : en mars 2021, 44 % des ménages déclarent mettre de l’argent de côté.
Met de côté Boucle juste son budget S'endette ou tire sur ses réserves
2018 Janvier 37 37 26
Février 37 37 26
Mars 35 40 25
Avril 36 39 25
Mai 36 39 25
Juin 37 38 25
Juillet 38 37 25
Août 39 35 26
Septembre 36 38 26
Octobre 36 38 26
Novembre 35 39 26
Décembre 32 40 28
2019 Janvier 33 40 27
Février 35 38 27
Mars 37 38 25
Avril 37 37 26
Mai 38 37 25
Juin 39 37 24
Juillet 39 36 25
Août 40 35 25
Septembre 39 36 25
Octobre 38 35 27
Novembre 36 39 25
Décembre 37 36 27
2020 Janvier 36 39 25
Février 38 37 25
Mars 40 36 24
Avril 42 37 21
Mai 44 37 19
Juin 46 36 18
Juillet 45 37 18
Août 44 37 19
Septembre 43 38 19
Octobre 43 38 19
Novembre 42 36 22
Décembre 43 36 21
2021 Janvier 44 35 21
Février 45 34 21
Mars 44 36 20
  • Lecture : en mars 2021, 44 % des ménages déclarent mettre de l’argent de côté.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Figure 1 - Part des ménages déclarant mettre de côté, boucler juste leur budget ou s’endetter/tirer sur leurs réserves

  • Lecture : en mars 2021, 44 % des ménages déclarent mettre de l’argent de côté.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Les indépendants davantage en difficulté financière durant les deux premiers confinements

La proportion de ménages avec au moins un indépendant qui déclarent s’endetter a particulièrement augmenté pendant les deux premiers confinements : elle est passée de 13 % à 32 % à la suite du premier (de mars à mai) et de 20 % à 30 % à la suite du deuxième (d’octobre 2020 à janvier 2021) (figure 2a). À l’inverse, la part de ménages comportant au moins un fonctionnaire, ou dans une moindre mesure un salarié du privé, qui déclarent s’endetter, a baissé pendant ces périodes, ces ménages étant même plus nombreux à mettre de l’argent de côté (figure 2b).

Figure 2a – Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon la présence d’au moins un indépendant, fonctionnaire ou salarié du privé dans le ménage

en %
Figure 2a – Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon la présence d’au moins un indépendant, fonctionnaire ou salarié du privé dans le ménage (en %) - Lecture : en mars 2021, 13 % des ménages comprenant au moins un fonctionnaire déclarent s’endetter ou tirer sur ses réserves.
Au moins un fonctionnaire Au moins un indépendant Au moins un salarié du privé
2018 Janvier 22 19 22
Février 19 29 25
Mars 22 22 23
Avril 20 23 20
Mai 19 22 23
Juin 21 20 21
Juillet 23 26 25
Août 27 18 21
Septembre 25 33 23
Octobre 24 33 19
Novembre 23 27 25
Décembre 28 21 26
2019 Janvier 22 20 23
Février 21 22 24
Mars 18 17 23
Avril 19 23 25
Mai 25 26 23
Juin 25 25 24
Juillet 24 25 23
Août 23 20 23
Septembre 21 23 22
Octobre 25 28 22
Novembre 20 24 19
Décembre 21 29 25
2020 Janvier 22 22 21
Février 23 21 20
Mars 25 13 18
Avril 18 29 17
Mai 14 32 19
Juin 11 27 17
Juillet 13 14 16
Août 13 17 17
Septembre 14 18 19
Octobre 19 20 18
Novembre 18 26 19
Décembre 17 27 20
2021 Janvier 12 30 18
Février 14 30 21
Mars 13 27 18
  • Lecture : en mars 2021, 13 % des ménages comprenant au moins un fonctionnaire déclarent s’endetter ou tirer sur ses réserves.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Figure 2a – Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon la présence d’au moins un indépendant, fonctionnaire ou salarié du privé dans le ménage

  • Lecture : en mars 2021, 13 % des ménages comprenant au moins un fonctionnaire déclarent s’endetter ou tirer sur ses réserves.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Endettement et épargne dépendent du niveau de revenu

Quel que soit le niveau de revenu, les difficultés financières ont baissé pendant le premier confinement, même si elles sont restées bien plus fréquentes pour les ménages modestes. La part des ménages modestes (sources) déclarant s’endetter ou devoir tirer sur leurs réserves est passée de 44 % début 2020 à moins de 35 % de mai à octobre 2020, la baisse étant plus faible pour les ménages aisés (de 14 % à 8 % au plus bas) (figure 3).

Figure 3 - Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon leur revenu par unité de consommation

en %
Figure 3 - Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon leur revenu par unité de consommation (en %) - Lecture : en mars 2021, 36 % des ménages appartenant aux 20 % les plus modestes (1ᵉʳ cinquième de revenu par unité de consommation) déclarent s’endetter ou tirer sur leurs réserves.
1ᵉʳ cinquième (20 % les plus modestes) 2ᵉ cinquième 3ᵉ cinquième 4ᵉ cinquième 5ᵉ cinquième (20 % les plus aisés) Ensemble
2018 Janvier 43 27 23 21 14 26
Février 40 28 27 19 17 26
Mars 39 33 22 17 16 25
Avril 33 30 22 20 19 25
Mai 33 28 23 24 16 25
Juin 41 25 24 20 14 25
Juillet 36 29 25 21 17 25
Août 42 30 27 15 16 26
Septembre 40 27 24 20 21 26
Octobre 42 26 25 18 18 26
Novembre 38 34 23 22 15 26
Décembre 45 29 28 23 15 28
2019 Janvier 47 34 21 18 15 27
Février 47 31 26 17 14 27
Mars 44 25 27 18 12 25
Avril 45 27 27 19 13 26
Mai 45 26 26 16 13 25
Juin 40 25 23 20 15 24
Juillet 38 31 23 17 14 25
Août 36 29 26 19 15 25
Septembre 41 25 23 21 14 25
Octobre 43 29 25 21 16 27
Novembre 47 26 20 17 15 25
Décembre 40 33 23 21 18 27
2020 Janvier 44 28 23 16 16 25
Février 44 32 19 15 14 25
Mars 44 30 19 15 12 24
Avril 38 25 21 11 13 22
Mai 34 23 20 12 11 20
Juin 33 21 16 11 8 18
Juillet 33 22 15 11 8 18
Août 32 24 17 12 11 19
Septembre 34 20 16 11 14 19
Octobre 33 27 16 11 9 19
Novembre 38 29 16 16 11 22
Décembre 37 29 16 14 10 21
2021 Janvier 37 27 15 15 11 21
Février 37 29 15 12 13 21
Mars 36 27 15 12 10 20
  • Note : les ménages sont classés selon leur revenu par unité de consommation.
  • Lecture : en mars 2021, 36 % des ménages appartenant aux 20 % les plus modestes (1ᵉʳ cinquième de revenu par unité de consommation) déclarent s’endetter ou tirer sur leurs réserves.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Figure 3 - Part des ménages déclarant s’endetter ou tirer sur leurs réserves selon leur revenu par unité de consommation

  • Note : les ménages sont classés selon leur revenu par unité de consommation.
  • Lecture : en mars 2021, 36 % des ménages appartenant aux 20 % les plus modestes (1ᵉʳ cinquième de revenu par unité de consommation) déclarent s’endetter ou tirer sur leurs réserves.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme.

Sur un an, une perte de revenu déclarée de 8 % pour les ménages les plus modestes, contre 1 % pour les plus aisés

Malgré la baisse de la part de ménages en difficulté financière depuis un an, au premier trimestre 2021, 22 % des ménages déclarent que leur revenu mensuel a diminué d’au moins 50 euros par rapport à celui de mars 2020 ; cette baisse s’élève en moyenne à 290 euros par mois par . 11 % des ménages concernés par une baisse de revenus ont dû souscrire un nouveau crédit ou renégocier leurs crédits en cours (y compris immobilier) et 29 % ont reçu une aide publique ou de la part de leurs proches (contre 17 % parmi l’ensemble des ménages).

À l’inverse, 9 % des ménages déclarent une hausse de revenu supérieure à 50 euros ; la hausse est en moyenne de 226 euros par unité de consommation. Pour 69 % des ménages, le revenu a varié de moins de 50 euros par mois. Au total, d'après leurs déclarations, les ménages auraient enregistré une baisse d’une quarantaine d’euros par unité de consommation en moyenne.

Les déclarent plus souvent une baisse de revenus que les ménages aisés (29 % contre 17 %) et moins souvent une hausse (6 % contre 14 %). La diminution de revenu est ainsi plus forte pour les ménages modestes : – 8 % du niveau d’avant-crise pour les ménages modestes, contre – 1 % pour les aisés (figure 4).

Figure 4 - Baisse de revenus depuis mars 2020 selon le revenu par unité de consommation

en %
Figure 4 - Baisse de revenus depuis mars 2020 selon le revenu par unité de consommation (en %) - Lecture : parmi les 20 % des ménages les plus modestes, au premier trimestre 2021, 29 % déclarent que leur revenu a baissé d’au moins 50 euros par mois depuis mars 2020. Le revenu par unité de consommation des 20 % les plus modestes a baissé en moyenne de 8 %.
1ᵉʳ cinquième (20 % les plus modestes) 2ᵉ cinquième 3ᵉ cinquième 4ᵉ cinquième 5ᵉ cinquième (20 % les plus aisés)
Part des ménages indiquant une baisse* de revenus depuis mars 2020 29 26 17 19 17
Évolution du revenu depuis mars 2020 – 8 – 5 – 1 – 2 – 1
  • * : part des ménages indiquant une baisse supérieure à 50 euros par mois.
  • Note : les ménages sont classés selon leur revenu par unité de consommation.
  • Lecture : parmi les 20 % des ménages les plus modestes, au premier trimestre 2021, 29 % déclarent que leur revenu a baissé d’au moins 50 euros par mois depuis mars 2020. Le revenu par unité de consommation des 20 % les plus modestes a baissé en moyenne de 8 %.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme, vagues entrantes de janvier à mars 2021 empilées.

Figure 4 - Baisse de revenus depuis mars 2020 selon le revenu par unité de consommation

  • * : part des ménages indiquant une baisse supérieure à 50 euros par mois.
  • Note : les ménages sont classés selon leur revenu par unité de consommation.
  • Lecture : parmi les 20 % des ménages les plus modestes, au premier trimestre 2021, 29 % déclarent que leur revenu a baissé d’au moins 50 euros par mois depuis mars 2020. Le revenu par unité de consommation des 20 % les plus modestes a baissé en moyenne de 8 %.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme, vagues entrantes de janvier à mars 2021 empilées.

Les baisses de revenus depuis mars 2020 touchent davantage les indépendants et les jeunes

Les ménages composés d’au moins un indépendant déclarent moins souvent que leurs revenus sont stables par rapport à mars 2020 (47 % contre 69 % pour l’ensemble des ménages) et plus souvent qu’ils ont baissé (37 % contre 22 %).

Les jeunes ont également été davantage affectés par la crise. La part des ménages déclarant un revenu stable par rapport à mars 2020 croît très nettement avec l’âge de la , passant de 52 % entre 25 et 34 ans à 91 % à partir de 75 ans (figure 5). La tendance est inverse pour la part des ménages déclarant une baisse de revenus (de 32 % à 9 %).

Figure 5 – Répartition des évolutions de revenus depuis mars 2020 selon l’âge de la personne de référence du ménage

en %
Figure 5 – Répartition des évolutions de revenus depuis mars 2020 selon l’âge de la personne de référence du ménage (en %) - Lecture : parmi les ménages dont la personne de référence a entre 25 et 34 ans, 32 % déclarent une baisse de revenu d’au moins 50 euros depuis mars 2020, 16 % une hausse d’au moins 50 euros et 52 % aucune variation supérieure à 50 euros.
25-34 ans 35-44 ans 45-54 ans 55-64 ans 65-74 ans 75 ans ou plus
Baisse 32 23 23 26 15 9
Stable 52 60 64 68 83 91
Hausse 16 17 12 6 2 0
Ensemble 100 100 100 100 100 100
  • Note : baisse ou hausse de revenu de plus de 50 euros par mois.
  • Lecture : parmi les ménages dont la personne de référence a entre 25 et 34 ans, 32 % déclarent une baisse de revenu d’au moins 50 euros depuis mars 2020, 16 % une hausse d’au moins 50 euros et 52 % aucune variation supérieure à 50 euros.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme, vagues entrantes de janvier à mars 2021 empilées.

Figure 5 – Répartition des évolutions de revenus depuis mars 2020 selon l’âge de la personne de référence du ménage

  • Note : baisse ou hausse de revenu de plus de 50 euros par mois.
  • Lecture : parmi les ménages dont la personne de référence a entre 25 et 34 ans, 32 % déclarent une baisse de revenu d’au moins 50 euros depuis mars 2020, 16 % une hausse d’au moins 50 euros et 52 % aucune variation supérieure à 50 euros.
  • Champ : ménages vivant en logement ordinaire en France métropolitaine.
  • Source : Insee, enquête Camme, vagues entrantes de janvier à mars 2021 empilées.
Publication rédigée par :Marie Clerc, Stéphane Legleye, Amandine Nougaret (Insee)

Sources

Afin de suivre l’opinion des ménages habitant en France métropolitaine sur leur environnement économique et sur leur situation personnelle, l’Insee réalise une enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages (Camme). Le questionnaire a été plusieurs fois adapté afin d’interroger les ménages sur leurs conditions de vie durant le confinement et sur les éventuelles conséquences de la crise sanitaire sur leur revenu. Plus de 1 600 ménages répondent tous les mois à l’enquête.

Les variations de revenu mensuel relativement à mars 2020 ont été questionnées à partir de janvier 2021 ; 11 niveaux ont été saisis par les enquêteurs : stabilité (variation comprise entre – 50 et + 50 euros) ; hausse ou baisse de 50 à 99 euros, de 100 à 199, de 200 à 499, de 500 à 999, de 1 000 euros ou plus.

Définitions

Les revenus mensuels renseignés dans l’enquête Camme sont déclarés spontanément par l’enquêté lors de la collecte. Les précisions suivantes peuvent être apportées par l’enquêteur : « Prendre en compte tous les types de revenus : salaires, pensions de retraite, allocations chômage, prestations familiales, etc. Il faut indiquer le montant avant prélèvement de l’impôt à la source ». Ces données déclaratives correspondraient davantage à un revenu primaire ou un salaire, plutôt qu’au revenu disponible mesuré habituellement.

Pour comparer les revenus de ménages de compositions différentes, le revenu est divisé par le nombre d’unités de consommation (UC) : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

Les ménages modestes correspondent aux 20 % des ménages ayant le revenu corrigé du nombre d’unités de consommation le plus faible (ou premier cinquième) ; les ménages aisés à ceux ayant les 20 % des revenus les plus élevés.

Dans l’enquête Camme, la personne de référence du ménage est la personne de référence au sens fiscal. Cette notion est différente de celle traditionnellement retenue dans les enquêtes auprès des ménages.

Pour en savoir plus

Insee, « En avril 2021, la confiance des ménages est stable », Informations Rapides n° 110, avril 2021.

Firlej A., Pawlowski É., « Des conséquences financières du premier confinement plus ou moins marquées selon les territoires », Insee Première n° 1850, avril 2021.

Givord P., Silhol J., « Confinement : des conséquences économiques inégales selon les ménages », Insee Première n° 1822, octobre 2020.

Albouy V., Legleye S., « Conditions de vie pendant le confinement : des écarts selon le niveau de vie et la catégorie socioprofessionnelle », Insee Focus n° 197, juin 2020.