Insee Conjoncture Pays de la Loire1ᵉʳ semestre 2020 - Recul inédit de l’emploi au premier trimestre Note de conjoncture régionale - 1ᵉʳ trimestre 2020

Charles Battesti, Nathalie Cloarec, Guillaume Coutard (Insee)

Dans un contexte d’épidémie de Covid-19, l’emploi salarié baisse fortement dans les Pays de la Loire au 1ᵉʳ trimestre 2020 : – 2,1 %, après + 0,7 % au 4ᵉ trimestre 2019. En particulier, la chute de l’intérim est spectaculaire. Le recours à l’activité partielle bondit pendant la période de confinement. Sur sa lancée, le taux de chômage recule de 0,1 point par rapport au trimestre précédent, à 6,7 % de la population active. Les créations d’entreprises reculent très nettement tandis que la baisse des défaillances s’accentue. La consommation d’électricité chute surtout dans le secteur industriel. Depuis le 11 mai, l’activité économique reprend progressivement. La perte d’activité serait de 13 % au mois de juin dans la région. Depuis la fin du confinement, la reprise des transactions bancaires est nette (entre + 3 % et + 10 % selon les semaines par rapport à 2019).

Insee Conjoncture Pays de la Loire
No 30
Paru le :Paru le10/07/2020
Charles Battesti, Nathalie Cloarec, Guillaume Coutard (Insee)
Insee Conjoncture Pays de la Loire No 30- Juillet 2020

Net recul de l’emploi salarié

Au 1ᵉʳ trimestre 2020, dans les Pays de la Loire, l’emploi salarié recule de 2,1 %. Cette baisse est similaire à celle observée en France (– 2,0 %). La région compte ainsi 1,44 million d’emplois salariés, soit une perte de plus de 31 000 emplois sur le trimestre. Sur un an, dans les Pays de la Loire, l’emploi recule légèrement moins qu’en France (respectivement – 1,1 % et – 1,2 %).

L’emploi fléchit dans tous les départements de la région. La baisse est plus forte en Mayenne (– 2,5 %, après + 1,2 % au 4ᵉ trimestre 2019). En Vendée, l’emploi recule de 2,2 %, après + 0,8 % au trimestre précédent. En Maine-et-Loire et dans la Sarthe, il baisse de 2,1 % et le repli est de 2,0 % en Loire-Atlantique.

L’emploi dans le secteur privé recule fortement (– 2,7 % dans la région et – 2,5 % en France). En revanche, l’emploi public augmente (+ 0,2 %) alors qu’il est en léger repli en France (– 0,1 %). Sur un an, l’emploi privé diminue dans la région (– 1,6 %, comme en France). L’emploi public progresse de 0,8 % dans la région, davantage qu’en France (+ 0,2 %).

Recul du tertiaire marchand, mais moindre qu’en France

Dans le secteur tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié recule au 1ᵉʳ trimestre 2020 (– 0,7 %, après + 1,0 %). La baisse est encore plus marquée en France (– 1,3 %). Ainsi, dans la région, 4 280 emplois ont été perdus dans ce secteur. Les secteurs de l’hébergement et de la restauration (– 3,2 %) et autres activités de services (– 2,5 %) contribuent principalement à la perte d’emplois observée.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Pays de la Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Pays de la Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,33 100,2 100,41 100,27
T2 2011 100,52 100,3 100,52 100,4
T3 2011 100,47 100,25 100,63 100,41
T4 2011 100,49 100,3 100,58 100,43
T1 2012 100,6 100,32 100,75 100,4
T2 2012 100,65 100,29 100,69 100,33
T3 2012 100,53 100,14 100,44 100,07
T4 2012 100,68 100,03 100,62 99,95
T1 2013 100,67 100,04 100,59 99,91
T2 2013 100,3 99,92 100,13 99,66
T3 2013 100,68 100,09 100,44 99,81
T4 2013 101,08 100,37 100,79 99,95
T1 2014 100,98 100,41 100,64 99,9
T2 2014 101,28 100,44 100,91 99,93
T3 2014 101,13 100,34 100,66 99,77
T4 2014 101,1 100,43 100,6 99,83
T1 2015 101,11 100,38 100,65 99,78
T2 2015 101,52 100,61 101,12 99,99
T3 2015 101,77 100,7 101,45 100,12
T4 2015 102,1 100,89 101,86 100,35
T1 2016 102,57 101,06 102,43 100,54
T2 2016 103,01 101,32 102,94 100,84
T3 2016 103,36 101,6 103,21 101,15
T4 2016 103,74 101,7 103,67 101,29
T1 2017 104,32 102,1 104,36 101,79
T2 2017 104,8 102,44 104,95 102,22
T3 2017 105,49 102,7 105,84 102,63
T4 2017 106,18 103,08 106,63 103,18
T1 2018 106,4 103,27 106,88 103,41
T2 2018 106,39 103,32 106,93 103,56
T3 2018 106,65 103,43 107,23 103,7
T4 2018 106,97 103,73 107,56 104,05
T1 2019 107,36 104,1 108,01 104,51
T2 2019 107,65 104,33 108,28 104,75
T3 2019 107,7 104,52 108,36 104,96
T4 2019 108,46 104,91 109,24 105,48
T1 2020 106,16 102,85 106,32 102,82
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Pays de la Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Pays de la Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,1 100 100,81 100,15
T2 2011 100,18 100,11 100,97 100,36
T3 2011 99,78 100,4 101,19 100,01
T4 2011 99,58 100,48 101,16 100,14
T1 2012 99,49 100,47 101,73 100,09
T2 2012 98,54 100,74 102 100,63
T3 2012 98,36 100,83 102,19 101,03
T4 2012 97,66 100,51 102,32 101,09
T1 2013 97,57 100,2 102,27 101,07
T2 2013 96,63 100 101,82 101,02
T3 2013 96,07 100,23 102,15 101,65
T4 2013 94,57 99,94 102,62 102,27
T1 2014 93,87 100,13 102,48 102,33
T2 2014 93,35 99,97 102,62 102,67
T3 2014 92,27 99,55 102,82 102,89
T4 2014 90,99 99,28 103,16 103,09
T1 2015 89,7 99,02 103,35 103,1
T2 2015 89,11 98,8 103,83 103,43
T3 2015 88,74 98,66 104,07 103,54
T4 2015 88,28 98,63 104,58 103,65
T1 2016 88,42 98,74 105,43 103,74
T2 2016 88,62 98,71 106 104,07
T3 2016 88,32 98,77 106,55 104,44
T4 2016 88,29 99,19 106,7 104,51
T1 2017 88,6 99,35 107,37 104,66
T2 2017 89,03 99,97 107,72 104,6
T3 2017 89,27 100,41 108,49 104,61
T4 2017 90,31 100,72 109,3 104,68
T1 2018 90,45 101,12 109,76 104,68
T2 2018 90,78 101,44 110,25 104,35
T3 2018 90,87 102 110,6 104,59
T4 2018 91,27 102,34 111,18 104,72
T1 2019 91,57 103,05 111,77 104,76
T2 2019 91,93 102,92 112,25 104,95
T3 2019 92,29 103,09 112,46 104,72
T4 2019 92,82 103,5 113,53 105,11
T1 2020 92,53 103,27 112,73 104,91
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Pays de la Loire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi recule également dans tous les autres secteurs à l’exception de l’information et communication (+ 1,1 %) et des activités financières et d’assurance (+ 0,6 %). Le repli est plus fort en Mayenne et en Vendée (– 1,3 %) ; il est moindre en Loire-Atlantique (– 0,4 %). Sur un an, l’emploi dans le tertiaire marchand s’accroît cependant de 0,9 % alors qu’il est stable en France.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Pays de la Loire France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 99,77 101,1
T2 2011 99,43 101,55
T3 2011 98,61 100,12
T4 2011 98,43 99,38
T1 2012 95,09 94,98
T2 2012 90,42 91,98
T3 2012 85,36 88,02
T4 2012 84,16 85,4
T1 2013 86,21 88,18
T2 2013 84,93 87,16
T3 2013 87,15 89,79
T4 2013 89,78 90,3
T1 2014 86,61 89,35
T2 2014 91,7 91,19
T3 2014 89,01 88,91
T4 2014 88,38 90,14
T1 2015 90,35 89,76
T2 2015 94,08 93,42
T3 2015 99,18 96,99
T4 2015 104,97 99,62
T1 2016 108,35 99,28
T2 2016 111,25 102,22
T3 2016 114,44 105,53
T4 2016 118,43 110,82
T1 2017 122,93 115,41
T2 2017 129,27 120,31
T3 2017 138,11 124,34
T4 2017 145,79 130,81
T1 2018 143,17 129,56
T2 2018 139,24 127,87
T3 2018 140,06 127,8
T4 2018 137,57 126,52
T1 2019 137,9 127,35
T2 2019 139,03 126,92
T3 2019 139,51 126,54
T4 2019 141,49 126,07
T1 2020 87,72 75,17
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le nombre d’intérimaires, comptabilisés dans le secteur tertiaire quel que soit le secteur dans lequel ils effectuent leur mission, dégringole (– 38,0 %, après +1,4 % au 4ᵉ trimestre 2019). En France, la chute est encore plus marquée (– 40,4 %). Ainsi, dans la région, près de 25 000 emplois sont perdus dans ce secteur sur le trimestre, soit 80 % des emplois régionaux perdus, alors que l’intérim représente moins de 3 % de l’emploi total. L’intérim fléchit particulièrement en Maine-et-Loire (– 45,9 %). Dans les quatre autres départements, la baisse varie de – 38,6 % à – 35,4 %. Sur un an, l’emploi intérimaire recule très fortement dans la région, un peu moins qu’en France (respectivement – 36,4 % et – 41,0 %).

Avertissement

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

L’industrie et la construction en net repli également

L’emploi industriel régional recule au 1ᵉʳ trimestre (– 0,2 %, après + 0,4 %). En France, la baisse est plus importante (– 0,4 %). Il décroît dans tous les départements, mais avec des disparités : en net recul dans la Sarthe (– 0,7 %), il varie de – 0,1 % à – 0,2 % dans les quatre autres départements. L’emploi augmente dans les secteurs de la cokéfaction et raffinage (+ 0,4 %) et de la fabrication de matériels de transport (+ 0,3 %). En revanche, les secteurs de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de la fabrication d’autres équipements industriels sont en net repli (respectivement – 0,5 % et – 0,6 %, comme en France). Sur un an, l’emploi industriel ligérien augmente de 0,2 % (– 0,3 % en France).

L’emploi dans la construction diminue dans la région comme en France (respectivement – 0,3 % et – 0,4 %). Il recule en Loire-Atlantique (– 0,7 %), en Mayenne (– 0,5 %), dans la Sarthe et en Vendée (– 0,3 %) mais progresse nettement en Maine-et-Loire (+ 0,6 %). Sur un an, l’emploi augmente dans la région (+ 1,0 %). En France, la hausse est plus dynamique dans ce secteur (+ 1,8 %).

Deux salariés sur cinq en chômage partiel, congé maladie ou garde d’enfants au plus fort de la crise

Dans la région, comme en France, le recours à l’activité partielle a été important, il est passé de moins de 0,4 % avant le confinement à près de 30 % début avril. Il reste ensuite à un niveau très élevé (près de 26 % fin avril). En moyenne, sur l’ensemble de la période, il a concerné moins d’un salarié sur cinq. Cette part est à peu près similaire dans tous les départements même s’il existe quelques disparités (plus faible en Mayenne, plus élevée en Vendée). Le secteur de la construction est particulièrement touché, avec près de 48 % de salariés en activité partielle au plus fort de la crise. Les arrêts pour congés maladie et gardes d’enfants ont concerné une personne sur dix au plus fort de la crise.

Dans les Pays de la Loire, en situation normale, environ 245 000 salariés débutent une période d’emploi entre le 17 mars et le 10 mai soit 15,9 % des salariés. La région fait ainsi partie des territoires qui pourraient être relativement plus impactés par la crise sanitaire. Le poids de l’intérim dans la région explique cette plus grande exposition.

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Pays de la Loire France hors Mayotte
T4 2010 7,6 9,2
T1 2011 7,5 9,1
T2 2011 7,4 9,1
T3 2011 7,5 9,2
T4 2011 7,6 9,4
T1 2012 7,8 9,5
T2 2012 8 9,7
T3 2012 8,1 9,8
T4 2012 8,4 10,1
T1 2013 8,6 10,3
T2 2013 8,8 10,5
T3 2013 8,7 10,3
T4 2013 8,6 10,1
T1 2014 8,6 10,2
T2 2014 8,7 10,2
T3 2014 8,8 10,3
T4 2014 9 10,4
T1 2015 8,9 10,3
T2 2015 9,1 10,5
T3 2015 9 10,4
T4 2015 8,8 10,2
T1 2016 8,8 10,2
T2 2016 8,5 10
T3 2016 8,3 9,9
T4 2016 8,4 10
T1 2017 8 9,6
T2 2017 7,9 9,5
T3 2017 7,9 9,5
T4 2017 7,3 9
T1 2018 7,5 9,2
T2 2018 7,5 9,1
T3 2018 7,4 9
T4 2018 7,1 8,7
T1 2019 7,2 8,7
T2 2019 7 8,4
T3 2019 7,1 8,4
T4 2019 6,8 8,1
T1 2020 6,7 7,8
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Le taux de chômage recule de 0,1 point

Au 1ᵉʳ trimestre 2020, le taux de chômage baisse de 0,1 point dans la région et s’établit à 6,7 % de la population active. En France, il est de 7,8 % (– 0,3 point). La région affiche toujours un des plus faibles taux des régions françaises derrière la Bretagne, et à égalité avec la région Bourgogne-Franche Comté. Le taux de chômage baisse de 0,3 point dans la Sarthe, de 0,2 point en Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire et en Vendée et de 0,1 point en Mayenne.

Cependant, suite à la crise sanitaire, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A bondit dans la région, avec une hausse de 32,6 % entre mars et avril 2020. Il recule légèrement en mai (– 5,3 %). On dénombre ainsi 222 070 demandeurs d’emplois de catégorie A en mai.

Avertissement sur le marché du travail

Au premier trimestre 2020, le taux de chômage au sens du BIT diminue de 0,3 point en France (hors Mayotte), une baisse en « trompe-l’œil ». Cette baisse du taux de chômage résulte d’un fort recul du nombre de personnes sans emploi se déclarant disponibles ou en recherche active d’emploi pendant le confinement. Cette période a en effet fortement affecté les comportements de recherche active d’emploi (pour les personnes sans emploi dont le secteur d’activité privilégié est à l’arrêt par exemple), ainsi que la disponibilité des personnes (contrainte de garde d’enfant par exemple). Au total, le chômage au sens du BIT est donc plus faible pendant cette période de confinement, sans que cela ne traduise une amélioration du marché du travail. Pour en savoir plus, cf. la note d’éclairage associée à la publication nationale sur la période de confinement. Par ailleurs, sont compris dans l’emploi les salariés qui, avec la crise sanitaire, se sont trouvés en situation de chômage partiel ou d’arrêt-maladie (y compris pour garde d’enfant). Enfin, l’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

L’activité économique reprend progressivement depuis le 11 mai

En prenant en compte la structure régionale, la perte d’activité dans les Pays de la Loire serait au mois de juin de 13 %, comme en France. La situation s’est largement améliorée depuis le début de la crise : la perte d’activité était estimée à 17 % pour le mois de mars. La poursuite de la reprise de l’activité économique s’observe dans l’ensemble des branches dans lesquelles l’activité est autorisée. L’industrie et la construction continuent de peser de manière plus importante qu’en France sur la reprise. Elles contribuent respectivement à – 2,4 % et – 2,0 % à la réduction d’activité soit entre 0,2 et 0,5 point de plus qu’en France, notamment en raison d’une perte encore conséquente dans la fabrication de matériel de transport (– 41 %) et dans la fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques (– 16 %). Dans les Pays de la Loire, la contribution des services marchands à la baisse d’activité est de – 6,6 %, soit 0,6 point de moins qu’en France en raison du moindre poids relatif du transport-entreposage et de l’hébergement-restauration encore touchés par la crise (respectivement – 28 % et – 20 %) et du poids des activités scientifiques et techniques qui se rapprochent d’une activité normale (– 13 %).

Figure 5L’activité économique reprend progressivement depuis le 11 maiBaisse d’activité et contribution des différents secteurs dans les Pays de la Loire (en %)

L’activité économique reprend progressivement depuis le 11 mai
Agriculture, sylviculture et pêche Industrie Construction Services marchands Services non marchands Ensemble
Mars -0,1 -2,7 -3,1 -8,2 -2,6 -16,7
Avril -0,3 -5,5 -4,0 -14,8 -5,6 -30,3
Mai -0,2 -3,4 -3,1 -11,1 -4,3 -22,1
Juin -0,1 -2,4 -2,0 -6,6 -1,5 -12,7
  •  Source : calculs Insee à partir de sources diverses.

Figure 5L’activité économique reprend progressivement depuis le 11 maiBaisse d’activité et contribution des différents secteurs dans les Pays de la Loire (en %)

  •  Source : calculs Insee à partir de sources diverses.

La consommation électrique est le reflet de l’activité des ménages et des entreprises pendant la période de confinement et dans les semaines qui suivent la reprise. Entre mi-mars et fin mai, la consommation des ménages reste supérieure de 6 % par rapport au niveau estimé de consommation en raison du télétravail et du maintien à domicile des personnes en activité partielle ou garde d’enfants.

Pour les entreprises, la baisse brutale de l’activité économique se reflète dans la chute de la consommation d’électricité. La consommation des entreprises qui utilisent des compteurs « faible puissance » comme « forte puissance » chute pendant le confinement pour atteindre son niveau le plus bas durant la dernière semaine de mars (respectivement – 25 % et – 27 % par rapport au niveau moyen estimé de consommation). L’industrie connaît les plus fortes baisses de consommation (– 25 % en moyenne au cours de la seconde quinzaine de mars) alors que la baisse est un peu moins forte dans le tertiaire (– 18 %) et plus modérée dans l’agriculture (– 10 %). Depuis le 11 mai, dans les Pays de la Loire comme en France, la reprise est progressive même si les niveaux de consommation restent encore inférieurs à leurs niveaux habituels (entre – 5 % et – 13 %).

Figure 6La consommation d'électricité par les entreprises chute de près de 30 % fin marsÉcart par rapport au niveau moyen de consommation par secteur, corrigé des températures, des jours ouvrés et des mois (en%)

La consommation d'électricité par les entreprises chute de près de 30 % fin mars
Date Hors résidentiel (faible puissance) Hors résidentiel (forte puissance) Résidentiel
02 -0,3 -0,4 -2,1
03 0,7 0,2 -2,9
04 2,4 3,1 -0,3
05 2,2 1,9 -0,5
06 0,4 0,8 -1,3
07 1,9 -0,3 2,2
08 -2,9 -1,9 -3,1
09 -5,0 -2,1 -1,2
10 9,9 3,1 13,1
11 3,1 -0,1 5,9
12 -19,8 -18,1 5,1
13 -24,5 -27,0 1,2
14 -19,9 -23,4 12,0
15 -19,2 -19,6 7,8
16 -20,1 -18,3 1,0
17 -19,4 -16,5 6,6
18 -19,7 -16,7 3,9
19 -11,7 -11,6 16,1
20 -11,4 -12,9 0,6
21 -11,9 -9,4 6,7
22 -10,9 -5,1 4,9
  • Source : données Enedis – Calculs Insee.

Figure 6La consommation d'électricité par les entreprises chute de près de 30 % fin marsÉcart par rapport au niveau moyen de consommation par secteur, corrigé des températures, des jours ouvrés et des mois (en%)

  • Source : données Enedis – Calculs Insee.

Les transactions bancaires augmentent plus fortement dans les Pays de la Loire

Comme dans toutes les régions de France métropolitaine, les transactions par carte bancaire ont fortement reculé dans les Pays de la Loire pendant les semaines de confinement (entre – 35 % et – 38 % selon les semaines). Depuis la fin du confinement (semaine 20), la reprise des transactions est nette. Les dépenses sont même supérieures aux semaines équivalentes en 2019 entre + 3 % et + 10 % selon les semaines. La reprise est plus forte dans les Pays de la Loire qu’en France (entre 3 et 6 points de plus). Avec la reprise, certaines dépenses sont reparties à la hausse : dépenses de carburants, achats de matériels de transport, achats de biens d’équipements, restauration-hôtellerie. En revanche, les dépenses des ménages en produits agroalimentaires perdent de leur dynamisme, en lien avec le retour progressif du travail sur site et la réouverture des restaurants et des établissements scolaires.

Figure 7Les transactions bancaires augmentent plus fortement dans les Pays de la LoireÉvolution des montants de transactions par rapport à la même semaine de l’année précédente (en %)

Les transactions bancaires augmentent plus fortement dans les Pays de la Loire
Semaine Pays de la Loire France entière
2 3,72 3,31
3 4,45 4,15
4 6,70 6,86
5 3,63 4,55
6 3,00 2,79
7 5,78 2,36
8 3,77 4,04
9 -0,94 0,02
10 3,56 4,09
11 9,49 8,28
12 -38,41 -40,29
13 -56,36 -57,90
14 -53,64 -54,39
15 -45,96 -46,53
16 -49,88 -48,39
17 -42,36 -41,33
18 -46,24 -44,75
19 -35,06 -34,22
20 9,15 3,59
21 3,02 -2,05
22 7,84 1,91
23 6,55 1,98
24 10,23 3,84
25 6,80 3,53
  • Source : Cartes bancaires CB - Calculs Insee.

Figure 7Les transactions bancaires augmentent plus fortement dans les Pays de la LoireÉvolution des montants de transactions par rapport à la même semaine de l’année précédente (en %)

  • Source : Cartes bancaires CB - Calculs Insee.
Avertissement - Précisions concernant les données sur les transactions bancaires

Elles proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par cartes bancaires. Elles sont tirées d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité. Les données utilisées concernent tout détenteur de carte bancaire CB sur le territoire français, ce qui, outre les ménages, peut recouvrir aussi des entreprises. Ces données ne recouvrent pas les transactions réalisées par d’autres moyens de paiement (espèces, chèque, ticket restaurant, etc.). À l’inverse des données utilisées à l’échelle nationale, les données départementales intègrent certaines transactions non assimilables à de la consommation (dons à des associations, etc.). Les transactions à distance (notamment celles sur internet) ne sont pas prises en compte.

Les créations d'entreprises en net repli, la baisse des défaillances s’accentue

Au 1ᵉʳ trimestre 2020, 7 780 entreprises sont créées dans les Pays de la Loire, soit une baisse de 14,1 % par rapport au trimestre précédent. Il s'agit de la plus forte baisse enregistrée depuis 20 ans. Au niveau national, les créations d’entreprises diminuent de manière moins marquée (– 10,8 %). Les créations d’entreprises individuelles et de sociétés reculent nettement dans la région (– 9,3 %), soit une baisse proche du niveau national (– 8,8 %). Les immatriculations de micro-entrepreneurs diminuent encore plus nettement dans la région (– 20,1 %), tandis qu’elles baissent plus modérément au plan national (– 13,2 %).

Dans les Pays de la Loire, les créations d’entreprises reculent fortement dans les services et dans une moindre mesure dans la construction, le commerce, les transports et l’hébergement-restauration. Elles diminuent légèrement dans l’industrie.

Figure 8Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Pays de la Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Pays de la Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 95,68 99,15 91,02 91,9
T2 2011 91,04 98,35 91,99 92,64
T3 2011 95,75 99,01 93,81 92,89
T4 2011 92,43 99,04 89,89 92,91
T1 2012 89,43 94,96 97,87 94,92
T2 2012 89,47 91,68 94,91 92,68
T3 2012 83,29 92,21 90,37 92,66
T4 2012 89,33 93,21 91,32 90,41
T1 2013 94,22 100,15 91,7 90,9
T2 2013 91,57 101,22 89,18 90,97
T3 2013 93,15 101,66 89,45 90,42
T4 2013 102,39 104,03 93,93 92,03
T1 2014 92,29 103,69 90,76 92,48
T2 2014 90,82 103,21 90,6 92,58
T3 2014 98,61 101,79 100,57 93,88
T4 2014 96 103,51 97,14 93,99
T1 2015 100,5 110,96 86,12 87,86
T2 2015 108,1 115,48 88,28 87,97
T3 2015 112,46 118,16 88,72 88,79
T4 2015 109,18 120,39 91,45 90,06
T1 2016 114,21 122,91 92,91 91,26
T2 2016 112,64 128,19 91,24 96,13
T3 2016 114,42 129,86 87,2 93,12
T4 2016 118,71 126,73 89,07 92,56
T1 2017 122,56 130,2 91,79 95,39
T2 2017 127,03 130,88 91,19 95,78
T3 2017 127,63 135,3 97,8 100,63
T4 2017 134,74 141,59 99,49 107,41
T1 2018 136,7 144,01 102,35 111,7
T2 2018 139,59 149,38 112,03 116,82
T3 2018 134,13 147,43 111,6 117,62
T4 2018 139,52 150,16 114,11 121,42
T1 2019 156,44 157,8 130,86 132,39
T2 2019 152,3 161,26 127,8 134,75
T3 2019 172,87 168,62 137,7 140,45
T4 2019 177,65 176,5 148,61 144,42
T1 2020 161,16 161 127,61 128,76
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Fin avril 2020, 1 853 défaillances d’entreprises sont enregistrées sur les 12 derniers mois dans les Pays de la Loire, après 1 990 fin mars. Elles diminuent très nettement au 1ᵉʳ trimestre 2020 (– 10,2 %), après un trimestre de baisse. Le recul des défaillances est également marqué en France (– 8,9 %). Dans la région, les défaillances d’entreprises reculent nettement dans les services aux particuliers, la construction, l’industrie, et le commerce. Par rapport au 1ᵉʳ trimestre 2019, le nombre de défaillances recule de 16,6 % dans les Pays de la Loire, soit davantage qu'au niveau national (– 13,8 %).

Figure 9Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Pays de la Loire France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 100,29 100,05
févr. 2011 99,82 100,01
mars 2011 98,05 99,36
avril 2011 98,63 98,97
mai 2011 98,81 100,3
juin 2011 97,84 99,27
juil. 2011 99,64 98,66
août 2011 100,25 98,73
sept. 2011 98,02 98,35
oct. 2011 98,27 98,49
nov. 2011 100,47 98,79
déc. 2011 100,25 98,61
janv. 2012 99,17 99,39
févr. 2012 100,47 99,42
mars 2012 100,22 98,69
avril 2012 99,28 98,95
mai 2012 97,95 97,57
juin 2012 97,12 97,65
juil. 2012 97,66 99
août 2012 97,44 98,83
sept. 2012 98,23 98,38
oct. 2012 99,46 99,98
nov. 2012 100,22 100,13
déc. 2012 102,05 101,27
janv. 2013 105,58 101,04
févr. 2013 105,91 100,84
mars 2013 106,34 100,65
avril 2013 109,87 101,76
mai 2013 110,77 102,02
juin 2013 110,91 102,37
juil. 2013 113,11 103,12
août 2013 112,54 103,02
sept. 2013 112,43 103,82
oct. 2013 113,11 103,76
nov. 2013 111,92 103,59
déc. 2013 112,28 103,65
janv. 2014 110,55 103,82
févr. 2014 111,53 104,8
mars 2014 110,7 104,77
avril 2014 109,8 104,96
mai 2014 109,87 104,53
juin 2014 109,33 104,7
juil. 2014 109,01 104,7
août 2014 108,75 104,71
sept. 2014 109,37 105
oct. 2014 110,16 104,8
nov. 2014 110,52 104,87
déc. 2014 107,93 103,43
janv. 2015 109,65 103,92
févr. 2015 108,83 103,76
mars 2015 109,8 105,63
avril 2015 110,66 105,72
mai 2015 108,93 103,53
juin 2015 111,49 104,99
juil. 2015 111,64 104,53
août 2015 111,38 104,12
sept. 2015 113,26 104,29
oct. 2015 111,06 102,87
nov. 2015 109,91 103,15
déc. 2015 112,07 104,44
janv. 2016 109,15 103,2
févr. 2016 106,59 102,56
mars 2016 107,31 101,22
avril 2016 104,25 100,17
mai 2016 104,68 102,61
juin 2016 103,64 101,2
juil. 2016 100,54 99,75
août 2016 100,68 99,61
sept. 2016 98,16 98,56
oct. 2016 96,87 98,25
nov. 2016 97,33 97,8
déc. 2016 95,82 96,21
janv. 2017 94,85 95,95
févr. 2017 94,42 95,01
mars 2017 93,8 94,82
avril 2017 93,8 93,56
mai 2017 94,92 93,54
juin 2017 92,69 92,43
juil. 2017 93,95 92,05
août 2017 92,94 92,12
sept. 2017 92,04 91,03
oct. 2017 90,85 90,71
nov. 2017 89,66 90,09
déc. 2017 88,76 90,29
janv. 2018 87,97 89,49
févr. 2018 88,4 89
mars 2018 85,05 87,94
avril 2018 84,69 88,15
mai 2018 83,36 87,27
juin 2018 84,4 87,32
juil. 2018 83,14 87,73
août 2018 83,25 88,2
sept. 2018 82,89 88,5
oct. 2018 85,34 89,38
nov. 2018 84,98 89,32
déc. 2018 85,91 89,45
janv. 2019 86,17 90,15
févr. 2019 85,34 90,08
mars 2019 86,02 89,75
avril 2019 85,95 89,98
mai 2019 86,2 89,77
juin 2019 84,19 88,96
juil. 2019 84,55 88,92
août 2019 83,9 87,82
sept. 2019 83,97 87,19
oct. 2019 81,41 86,2
nov. 2019 80,4 85,44
déc. 2019 79,97 84,96
janv. 2020 78,17 82,72
févr. 2020 76,3 81,26
mars 2020 72,01 77,62
avril 2020 66,75 72,28
  • Notes : données mensuelles brutes au 26 juin 2020, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 26 juin 2020, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Encadré 1 - Contexte international – Une récession mondiale soudaine et de grande ampleur

La crise sanitaire a touché la majorité des pays du monde et la quasi-totalité des économies avancées, paralysant l’activité du fait des mesures d’endiguement mises en place. Dans les économies avancées, la chute de l’activité a débuté globalement à la mi-mars pour se prolonger au mois d’avril. Depuis lors, l’activité se rétablit graduellement dans les pays où l’épidémie a pu être maîtrisée, au rythme des calendriers d’allègement des mesures de restriction. L’environnement international reste toutefois très incertain, et ce durablement, d’autant que la menace d’une deuxième vague épidémique continue de planer dans certains pays.

Encadré 2 - Contexte national – Après avoir chuté lourdement pendant la période de confinement, l’activité se rétablit progressivement

Les mesures prises pour endiguer la propagation du Covid-19, notamment le confinement de la population entre le 16 mars et le 11 mai, ont entraîné une brusque chute de l’activité économique : pendant la période de confinement, elle se serait située à environ un tiers en deçà de la normale. La consommation des ménages a chuté dans des proportions similaires.

La sortie graduelle du confinement a permis le rebond de la consommation et le redémarrage plus progressif de l’activité. En juin, la consommation serait « seulement » de 3 % en deçà de son niveau d’avant crise. L’activité resterait plus dégradée, de 12 % inférieure à la normale en juin. La production industrielle, notamment, pâtirait d’une demande internationale en berne et d’importants stocks à écouler. Certains services en revanche auraient vu leur activité se redresser nettement en juin (hébergement-restauration). Au deuxième trimestre, le PIB aurait ainsi diminué de 17 %, après - 5,3 % au premier. La dynamique de reprise amorcée en mai puis juin anticiperait une baisse du PIB d’environ 9 % sur l’année 2020.

Pour en savoir plus

Point de conjoncture, Insee Conjoncture, juin 2020.

Bilan économique 2019 - Le dynamisme ligérien face à la crise, Insee Conjoncture Pays de la Loire, n° 29, juin 2020.

Impacts économiques de la crise sanitaire dans les Pays de la Loire - Une baisse d’activité moins sensible au fil des semaines, Insee Conjoncture Pays de la Loire, mai 2020.

Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncturel sur insee.fr.