En Bourgogne-Franche-Comté, la fréquentation hôtelière est quasi stable au 3^e trimestre 2019

Au cours du troisième trimestre 2019, la fréquentation hôtelière en Bourgogne-Franche-Comté est relativement stable par rapport au même trimestre de l'année précédente (figure 1). Elle diminue de 0,2 %, pénalisée par le repli de la clientèle non résidente. En France métropolitaine, la fréquentation croît de 0,3 %. Cette légère hausse est portée par la province. En effet, en Île-de-France, l’activité se contracte de 1,3 point à cause du recul de la clientèle non résidente. La Bourgogne-Franche-Comté se classe au neuvième rang métropolitain pour l’évolution de ses nuitées, derrière l’Occitanie, stable et devant les Hauts-de-France, en baisse.

En Bourgogne-Franche-Comté, la fréquentation des non- résidents diminue de 2,6 %. Les touristes venus de Belgique, d’Allemagne et des Pays-Bas ont le plus séjourné dans les hôtels de la région, comme les années précédentes (figure 2). Toutefois, leurs nuitées baissent pour la troisième année consécutive. La fréquentation des résidents britanniques est en fort repli (- 11,7 %) et peine à atteindre les 80 000 nuitées. En revanche, la fréquentation chinoise progresse de 5,4 %, avec plus de 79 000 nuitées enregistrées de juillet à septembre. Elle reste toutefois très en dessous des 109 000 nuitées enregistrées au troisième trimestre 2015. La fréquentation des résidents suisses progresse également pour atteindre son plus haut score des cinq dernières années.

Dans les départements de la région, les évolutions de fréquentation sont contrastées (figure 3). Les nuitées diminuent en Côte-d’Or, dans la Nièvre, la Haute-Saône et l’Yonne. Dans ces départements, à l’image de ce qui se passe en Île-de-France, la hausse de la clientèle résidente ne parvient pas à compenser la baisse de la clientèle non résidente. La fréquentation augmente de 2,9 % dans le Territoire de Belfort, conséquence d’une double hausse de la clientèle résidente et non résidente. Elle progresse également dans le Jura et le Doubs, respectivement de 1,7 % et de 1,1 %. La fréquentation hôtelière est quasiment stable en Saône-et-Loire. Dans ce département, l’augmentation de la clientèle résidente réussit à compenser la baisse des nuitées de la clientèle non résidente.

Le taux d’occupation moyen des hôtels de la région progresse de 1,1 point (figure 4). Il augmente plus particulièrement dans l’hôtellerie économique (1 et 2 étoiles) mais connaît une légère érosion dans l’hôtellerie haut de gamme (- 0,5 point).