Insee Conjoncture GuyaneUne reprise qui se confirme, sauf dans la construction Note de conjoncture régionale - 1ᵉʳ trimestre 2019

Floraline Cratère

Au premier trimestre 2019, le repli léger de l’emploi salarié est dû au retournement de l’emploi intérimaire. Sur un an, Il reste cependant en hausse, porté par la croissance démographique et par le dynamisme du secteur tertiaire hors intérim. L’hôtellerie et la restauration sont en pleine expansion avec une hausse record de la fréquentation touristique. Le secteur de la construction peine à s’adapter à une demande importante mais irrégulière. Les créations d’entreprises augmentent fortement, comme durant les trois derniers trimestres.

Insee Conjoncture Guyane
No 6
Paru le :Paru le16/07/2019
Floraline Cratère
Insee Conjoncture Guyane No 6- Juillet 2019

Emploi salarié : un léger repli

Au premier trimestre 2019, en Guyane, l’emploi salarié est en léger repli de 0,2 %, après sept trimestres consécutifs de hausse (figure 1). Contributeur de la baisse ce trimestre, l’emploi salarié privé recule (– 0,9 %) mais les créations d’emplois dans le secteur public augmentent de 0,9 %. Le secteur public pèse 42 % de l’effectif salarié en Guyane. Les projets de recrutements très importants annoncés en 2019 par les entreprises dans l’enquête « Besoin en main d’œuvre » de Pôle Emploi ne sont pour le moment pas concrétisés.

Sur un an, stimulé par la croissance démographique, l’emploi salarié reste dynamique : 1 700 emplois ont été créés soit + 3,3 %, portant ainsi le nombre total à 54 000 emplois à la fin du premier trimestre 2019. Les créations nettes d’emplois sont réparties de façon équilibrée entre le secteur privé et le secteur public avec des hausses respectives de 3,2 % et de 3,4 %.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié est en hausse sur un an (+ 0,9 %) essentiellement stimulé par la sphère privée.

L’emploi dans les services non marchands continue sa progression au premier trimestre 2019 (+ 1,4 %) (figure 2). Entre les premiers trimestres 2018 et 2019, il croît au même rythme que sur la même période, un an auparavant (+ 4,2 %). Ce secteur regroupe un peu plus de la moitié des effectifs salariés en Guyane, principalement dans l’enseignement, l’administration publique, la santé ou l’action sociale.

Le secteur tertiaire marchand hors intérim progresse aussi de 1,4 % ce trimestre et de 4 % sur un an. Les services aux entreprises, ainsi que l’hôtellerie et la restauration, concentrent l’essentiel de la hausse sur un an. Dans le transport, l’entreposage, le commerce et la réparation d’automobiles et de motos les emplois salariés sont également en croissance sur la période.

Les effectifs salariés dans l’industrie progressent légèrement ce trimestre (+ 0,4 %) et davantage sur un an (+ 1,4 %).

La construction peine à redémarrer au premier trimestre 2019 (– 0,3 %, après – 2,1 %). Sur un an, les emplois dans ce secteur sont en baisse – 0,9 %, marquant une rupture avec la reprise amorcée fin 2017.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Guyane Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Guyane Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 101,65 100,19 103,32 100,26
T2 2011 100,97 100,32 102,54 100,44
T3 2011 103,14 100,23 105,65 100,39
T4 2011 102,49 100,3 105,84 100,42
T1 2012 103,28 100,3 106,48 100,38
T2 2012 104,63 100,27 107,91 100,32
T3 2012 103,48 100,13 105,5 100,07
T4 2012 104,21 100,03 106,11 99,94
T1 2013 104,28 99,96 105,86 99,82
T2 2013 104,33 99,84 106,28 99,57
T3 2013 105,11 100,04 104,79 99,76
T4 2013 106,46 100,37 106,34 99,95
T1 2014 107 100,41 105,86 99,9
T2 2014 107,14 100,43 106,52 99,94
T3 2014 108,26 100,31 107,45 99,75
T4 2014 108,76 100,43 107,75 99,83
T1 2015 110,25 100,38 108,43 99,78
T2 2015 109,02 100,62 106,62 100,01
T3 2015 109,73 100,68 106,37 100,1
T4 2015 110,35 100,89 107,88 100,35
T1 2016 110,26 101,03 108,54 100,52
T2 2016 109,01 101,31 107,44 100,84
T3 2016 108,04 101,58 106,9 101,13
T4 2016 108,97 101,71 109,04 101,28
T1 2017 105,85 102,09 104,1 101,73
T2 2017 107,48 102,46 106,96 102,18
T3 2017 109,15 102,66 108,41 102,47
T4 2017 110,16 103,06 110,74 103,04
T1 2018 112,23 103,23 113,06 103,28
T2 2018 113,2 103,31 114,82 103,44
T3 2018 113,63 103,46 115 103,63
T4 2018 116,12 103,74 117,84 103,99
T1 2019 115,93 104,13 116,72 104,49
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 106,01 101,47 100,86 101,12
T2 2011 105,28 100,59 98,3 101,84
T3 2011 111,32 102,11 101,72 103,15
T4 2011 112,93 102,27 101,18 102,61
T1 2012 114,47 104,62 102,73 102,91
T2 2012 115,12 108,47 103,82 103,37
T3 2012 111,77 110,47 101,45 102,73
T4 2012 112,16 111,03 102,31 103,07
T1 2013 114,09 112,87 103,27 102,88
T2 2013 113,16 113,46 103,86 102,49
T3 2013 108,78 110,1 103,41 105,37
T4 2013 107,04 112,29 105,55 107,24
T1 2014 107,27 111,83 104,85 109,05
T2 2014 102,77 111,06 106,92 108,79
T3 2014 99,16 112,9 107,26 110,46
T4 2014 97,07 113,89 108,21 111,22
T1 2015 97,14 113,22 108,34 113,88
T2 2015 91,77 111,51 107,66 113,17
T3 2015 90,7 109,7 107,2 115,29
T4 2015 90,19 109,88 108,3 115,33
T1 2016 86,3 110,55 107,59 114,67
T2 2016 82,7 110,15 107,14 113,93
T3 2016 83,79 111,32 104,94 111,91
T4 2016 84,72 112,61 106,06 112
T1 2017 83,5 109,24 102,59 110,8
T2 2017 88,39 109,29 104,39 110,82
T3 2017 89,8 112,47 103,94 112,67
T4 2017 93,25 113,17 105,21 112,38
T1 2018 96,56 114,58 108,09 113,84
T2 2018 97,17 115,89 108,66 114,36
T3 2018 98,04 115,63 109,84 115,29
T4 2018 95,98 115,71 110,82 117,04
T1 2019 95,66 116,19 112,42 118,64
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Guyane

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Aux Antilles, l’emploi salarié est en progression

En Martinique, la croissance de l’emploi salarié est moins forte qu’au trimestre précédent, mais demeure tout de même importante : + 1,3 % ce trimestre, après + 1,5 % au quatrième trimestre 2018 (figure 3). Cette hausse concerne tous les secteurs : + 1,2 % dans la construction, + 0,7 % dans l’industrie, + 1,7 % dans le tertiaire marchand hors intérim, + 1,2 % dans le tertiaire non marchand et + 0,8 % dans l’intérim.

Sur un an, le rythme des créations nettes d’emplois s’accélère (+ 2,6 % entre les premiers trimestres 2018 et 2019, contre + 1,6 % un an auparavant). Hormis le secteur tertiaire non marchand, dont la progression est modérée (+ 0,7 %), tous les autres secteurs progressent fortement : + 2,8 % pour l’industrie, + 3,4 % pour la construction, + 3,9 % pour le tertiaire marchand hors intérim et jusqu’à + 17,7 % pour l’intérim.

En Guadeloupe, au premier trimestre 2019, l’emploi salarié est stable (+ 0,1 %) après avoir progressé de 0,9 % au dernier trimestre 2018. Le nombre d’emplois créés est positif depuis six trimestres consécutifs. Seul le secteur de l’intérim est en recul ce trimestre avec – 11,8 %, soit 250 emplois en moins. Ces pertes sont compensées par la forte hausse dans le secteur de la construction (+ 2,3 %) et celles, plus modérées, dans les secteurs de l’industrie (+ 0,4 %), du tertiaire marchand hors intérim (+ 0,5 %) et du tertiaire non marchand (+ 0,1 %).

Sur un an, la Guadeloupe a ainsi gagné 1 600 emplois, soit une progression de 1,4 % par rapport au premier trimestre 2018. Le secteur tertiaire non marchand est stable ,alors que la construction (+ 5,7 %), l’industrie (+ 5,4 %) et le tertiaire marchand hors intérim (+ 2,2 %) sont nettement en hausse. Le recul de l’emploi intérimaire est moins marqué sur l’année (-3,4 %).

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2018 T4 2019 T1
Guadeloupe 0,9 0,1
Martinique 1,5 1,3
Guyane 2,2 -0,2
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Emplois intérimaires : une forte baisse

En Guyane, le secteur intérimaire connaît une chute d’effectifs au premier trimestre 2019 : – 29,4 % après une hausse exceptionnelle de 37,8 % au quatrième trimestre 2018 (figure 4). L’emploi intérimaire se retrouve ainsi à un niveau inférieur à celui du troisième trimestre 2018. Cette forte baisse de l’emploi intérimaire (– 700 emplois) est à l’origine du repli de l’effectif salarié en Guyane au premier trimestre.

Sur un an, le nombre de contrats d’intérim est également en baisse (– 4,5 %). La Guyane compte ainsi 1 700 intérimaires au 31 mars 2019. L’intérim en Guyane concerne pour moitié des emplois dans le BTP, pour 30 % dans le tertiaire et pour 20 % dans l’industrie.

Malgré une évolution en dents de scie, caractéristique de ce type d’emplois, le nombre d’intérimaires a progressé de 80 % depuis fin 2010.

Au niveau national, l’emploi intérimaire se redresse au premier trimestre 2019 (+ 1 %). Après avoir atteint des niveaux historiquement hauts en 2017, il s’est contracté en 2018, affichant un recul de 1,7 %.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guyane France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 111,72 101,11
T2 2011 110,77 101,55
T3 2011 110,67 100,12
T4 2011 91,97 99,37
T1 2012 84,05 95,02
T2 2012 112,35 91,98
T3 2012 111,62 88,02
T4 2012 120,06 85,39
T1 2013 100,53 88,23
T2 2013 102,01 87,16
T3 2013 104,65 89,79
T4 2013 87,33 90,28
T1 2014 80,04 89,42
T2 2014 77,19 91,24
T3 2014 87,12 88,9
T4 2014 82,05 90,08
T1 2015 87,75 89,85
T2 2015 84,37 93,55
T3 2015 81,73 96,97
T4 2015 96,73 99,52
T1 2016 130,52 99,36
T2 2016 108,45 102,54
T3 2016 139,07 105,55
T4 2016 152,06 110,58
T1 2017 104,96 115,46
T2 2017 136,33 120,89
T3 2017 163,15 124,41
T4 2017 185,11 130,43
T1 2018 189,12 129,52
T2 2018 207,71 128,72
T3 2018 185,53 127,95
T4 2018 255,76 126,03
T1 2019 180,57 127,25
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d'outre-mer (hors Mayotte) et à l'ensemble de l'emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Enfin, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Construction : une forte activité qui peine à créer des emplois durables

En début d’année 2019, les professionnels sont optimistes, en lien avec la perspective de chantiers importants. L’indice du climat des affaires est au plus haut depuis 2012, à 104,4 points. Les ventes de ciment redémarrent ce trimestre (+ 15,6 %) après une fin d’année 2018 difficile. Malgré cela, l’activité dans le secteur du BTP ne se traduit pas par des emplois durables : après un second semestre de forte activité qui a permis l’embauche d’un nombre record d’intérimaires, les entreprises s’adaptent à un volume de demandes instable dans le temps.

Avertissement

La présente note de conjoncture ne présente pas les données relatives aux permis de construire autorisés ou commencés en raison de problèmes de collecte des données. Cette statistique n’est actuellement pas robuste en Guyane. L’activité du secteur de la construction peut être analysée via les ventes de ciment et le suivi des appels d’offres publiés effectué par la Cellule Économique Régionale de la Construction.

Fréquentation touristique : un niveau record

Dans la continuité de la très bonne année 2018, le nombre de nuitées dans les hôtels, classés ou non, augmente de 13,5 % au premier trimestre 2019 par rapport au premier trimestre 2018 (figure 5). L’activité des hôtels est à un niveau record depuis 2010. Cette forte hausse de la fréquentation peut s’expliquer en partie par le nombre croissant de passagers à l’aéroport sur le trimestre, la bonne tenue de l’activité spatiale, ainsi que par les retombées des différentes campagnes de communication engagées en 2018 pour promouvoir la destination.

Au premier trimestre 2019, les nuitées ont plus que doublé dans les hôtels d’entrée de gamme (1 ou 2 étoiles) alors que les hôtels de moyenne gamme (3 étoiles) ont été moins fréquentés (– 7 %) en raison notamment d’une offre de chambres plus réduite. Le haut de gamme (4 ou 5 étoiles) progresse (+ 8 %).

Les touristes non résidents en France ont été quatre fois plus nombreux à choisir des hébergements d’entrées de gamme. Ils ont également privilégié le moyen de gamme. La clientèle résidente, qui comprend la France Métropolitaine et les DOM, a principalement porté son choix sur les hôtels de 1, 2 ou 3 étoiles.

Le taux d’occupation (65,3 %) augmente de 5,6 points par rapport au premier trimestre 2018. Sur la période, l’augmentation du nombre des chambres offertes (+ 2 %) masque des disparités selon le type d’hôtel. Si l’offre a beaucoup progressé dans les hôtels de 1 ou 2 étoiles, elle diminue dans les hôtels de moyenne gamme. Ces résultats expliquent la forte progression des nuitées dans les hôtels d’entrée de gamme. L’offre de chambres dans le haut de gamme n’a pas évolué. Le nombre de chambres occupées augmente (+ 11 %).

Figure 5Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Guyane France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 98,92 100,41
T2 2012 98,28 100,05
T3 2012 101,08 99,75
T4 2012 100,88 99,83
T1 2013 100,61 99,72
T2 2013 103,24 99,58
T3 2013 100,99 99,54
T4 2013 97,81 99,35
T1 2014 98,54 98,84
T2 2014 96,35 98,84
T3 2014 94,68 98,83
T4 2014 95,68 99,11
T1 2015 98,95 99,4
T2 2015 100,32 99,62
T3 2015 103,04 100,12
T4 2015 103,68 99,4
T1 2016 98,33 99,78
T2 2016 95,91 98,85
T3 2016 92,9 97,62
T4 2016 96,52 98,67
T1 2017 106,46 99,26
T2 2017 107,13 100,9
T3 2017 111,66 102,62
T4 2017 108,91 103,75
T1 2018 107,48 104,73
T2 2018 108,3 105,13
T3 2018 108,33 105,8
T4 2018 116,01 106,13
T1 2019 122,06 105,86
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 5Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.
Avertissement

Révision des séries concernant les hôtels à compter du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).

Créations d’entreprises  : un trimestre de bonne tenue, sauf dans l’industrie

En Guyane, 497 entreprises ont été créées au premier trimestre 2019, soit autant que début 2014. Le nombre de créations augmente de 6,4 % par rapport au trimestre précédent (figure 6). Les immatriculations hors micro-entrepreneurs sont d’autant plus dynamiques (+ 9 %) et concernent quatre créations d’entreprises sur cinq.

Au premier trimestre 2019, les créations d’entreprises dans l’industrie chutent de moitié. Elles progressent fortement (+ 22,3 %) dans le secteur de la construction (+ 22,4 %) et le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement-restauration. Le secteur des services connaît une légère augmentation (+ 0,9 %). Ainsi, le secteur tertiaire regroupe 77 % des créations d’entreprises.

Sur un an, la hausse du nombre de créations d’entreprises est plus modérée (+ 4,2 %). Elle est à relier à celle du secteur des services (+ 17,3 %) et le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement-restauration (+ 8,2 %). Dans l’industrie, le nombre de créations d’entreprises a chuté de 55,3 % par rapport au premier trimestre 2018.

Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises, y compris micro-entrepreneurs, est en hausse ce trimestre 8,1 % (+ 3,8 % de créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs). De même, sur un an, le nombre de créations d’entreprises, y compris micro-entrepreneurs, est en forte hausse : + 18,6 % (+ 9,6 % hors micro-entrepreneurs) par rapport au premier trimestre 2018.

Figure 6Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Guyane hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Guyane y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,95 99,19 88,73 91,5
T2 2011 116,46 98,31 102,01 91,88
T3 2011 91,14 99,04 93,96 91,77
T4 2011 123,21 99,02 115,29 92,7
T1 2012 95,78 94,78 94,97 94,08
T2 2012 163,71 91,65 141,05 91,83
T3 2012 123,63 92,24 104,43 91,49
T4 2012 157,81 93,17 119,32 89,9
T1 2013 144,3 100,15 98,19 90,63
T2 2013 130,8 101,24 90,74 90
T3 2013 124,05 101,7 87,73 89,37
T4 2013 171,73 104,08 114,89 91,57
T1 2014 138,82 103,67 102,01 92,07
T2 2014 127 103,22 87,73 91,66
T3 2014 112,24 101,95 87,12 93,15
T4 2014 113,92 103,47 88,33 93,43
T1 2015 119,41 110,96 81,29 87,53
T2 2015 104,64 115,46 73,44 87,2
T3 2015 123,21 118,26 79,88 88,02
T4 2015 126,58 120,46 83,5 89,47
T1 2016 125,32 122,56 76,46 90,78
T2 2016 133,33 128,01 81,29 95,13
T3 2016 125,32 130,14 72,64 92,23
T4 2016 106,33 127 72,64 92,13
T1 2017 102,11 129,82 67,2 95,05
T2 2017 91,14 130,7 57,55 94,86
T3 2017 110,55 135,71 70,82 99,7
T4 2017 112,24 142,38 76,46 107,42
T1 2018 148,95 143,29 95,98 111,13
T2 2018 132,49 148,95 87,73 115,48
T3 2018 144,3 148,14 89,94 116,13
T4 2018 154,43 151,31 93,96 121,96
T1 2019 168,35 157,08 100 131,84
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 6Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Contexte international – Dans un environnement international moins porteur, les principaux pays de la zone euro mettent en place des mesures de soutien budgétaire

Marqué notamment par les tensions commerciales parties des États-Unis et par la perspective du Brexit, l’environnement international paraît moins porteur que l’an dernier. Les banques centrales comme les différents gouvernements ont néanmoins pris acte du risque de ralentissement et ajustent en conséquence leur politique économique. Début 2019, les principaux pays de la zone euro ont ainsi pour la plupart mis en place, d’une manière ou d’une autre, des mesures de soutien budgétaire. Le pouvoir d’achat accélérerait donc en zone euro (+ 2,5 % en moyenne annuelle prévu en 2019), contribuant à limiter le ralentissement économique de la zone (+ 1,2 % prévu, après + 1,9 % en 2018).

Contexte national – La croissance française serait surtout soutenue par la demande intérieure

Au premier trimestre 2019, la croissance française s’est établie à + 0,3 %, portée par la demande intérieure. En particulier, la consommation des ménages a été soutenue par un pouvoir d’achat dynamique, tandis que le commerce extérieur a pesé sur la croissance. Les créations d’emploi salarié marchand non agricole ont en outre été très élevées (+ 92 000 créations nettes).

D’ici fin 2019, l’économie française conserverait le même rythme de croissance trimestrielle, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. Le pouvoir d’achat des ménages progresserait de + 2,3 % sur l’année, soutenant la consommation qui serait ainsi la principale contribution à la croissance, malgré un taux d’épargne restant élevé. Le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité, contrairement à l’an dernier.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 (après + 1,7 % en 2018). Le chômage poursuivrait sa baisse et s’établirait à 8,3 % fin 2019.

Pour comprendre

Les emplois intérimaires sont comptabilisés du point de vue de l’établissement de travail temporaire dont dépend le salarié, et non du point de vue de l’établissement utilisateur. Par conséquent, l’intérim est comptabilisé dans le secteur tertiaire marchand, quel que soit le secteur d’activité de l’établissement utilisateur.

Définitions

Le régime du micro-entrepreneur (anciennement auto-entrepreneur) s’applique aux personnes physiques qui créent, ou possèdent déjà, une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire.

Résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est en France.

Non résidents : les personnes, quelle que soit leur nationalité, dont le domicile principal est à l’étranger.

Pour en savoir plus

Emploi salarié au quatrième trimestre 2018 « Une progression toujours forte », Insee Flash Guyane n° 108, avril 2019.

Note de conjoncture « Entre risques commerciaux et soutiens budgétaires », Insee juin 2019.

Tableau de bord Conjoncture.

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