25 juin 2019

2019- n° 163

En juin 2019, le climat des affaires se raffermit légèrement dans les services Enquête mensuelle de conjoncture dans les services - juin 2019

D’après les chefs d’entreprise interrogés en juin 2019, le climat des affaires dans les services s’améliore un peu. L’indicateur qui le synthétise gagne un point. À 107, il est à son plus haut niveau depuis mai 2018, bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

En juin 2019, les chefs d’entreprises sont un peu plus optimistes qu’en mai sur les perspectives générales d’activité de leur secteur. De même, le solde relatif à leurs propres perspectives d’activité se redresse et se situe à son plus haut niveau depuis janvier 2018. En revanche, les soldes sur l’activité passée et la demande prévue fléchissent. Ils restent cependant au-dessus de leur moyenne de longue période.

Le solde sur les prix prévus augmente et se situe au-dessus de son niveau moyen. Celui sur les prix passés, stable, reste bien au-dessus de sa moyenne.

Le solde relatif à l’emploi passé rebondit, du fait de la nette augmentation du solde dans l’intérim. Le solde sur l’emploi prévu se redresse aussi bien dans l’intérim que dans les services hors intérim. Ces deux soldes se situent au-dessus de leur moyenne.

Le solde relatif aux investissements passés augmente pour le quatrième mois consécutif et reste ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période. Celui sur les investissements prévus est stable, juste au-dessus de son niveau moyen.

En juin 2019, l’indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine.

L’indicateur du climat des affaires est au-dessus de sa moyenne dans quasiment tous les sous-secteurs. Le climat se raffermit dans le transport routier de marchandises, l’hébergement-restauration, l’information-communication ainsi que dans les activités immobilières où il se situe juste au-dessous de sa moyenne de longue période. En revanche, il fléchit dans les activités scientifiques et techniques et dans les services administratifs et de soutien. Dans ce dernier sous-secteur, il se situe à sa moyenne.

Dans le transport routier, l’indicateur de climat gagne trois points et retrouve son niveau d’avril. À 108, il se situe bien au-dessus de sa moyenne. La plupart des soldes d’opinion augmentent, particulièrement ceux sur l’activité prévue et les effectifs prévus qui croissent nettement. Tous les soldes sont au-dessus de leur moyenne.

Dans l’hébergement-restauration, le climat gagne six points après une détérioration en mai. À 110, il est nettement au-dessus de sa moyenne de longue période. Cette amélioration est particulièrement due à la nette hausse des soldes sur les perspectives générales, l’activité prévue et la demande prévue.

Dans l’information-communication, le climat des affaires gagne trois points. À 106, il retrouve son niveau d’avril, bien au-dessus de sa moyenne. Les soldes sur les perspectives générales, l’activité prévue et les effectifs prévus croissent nettement. En revanche, ceux sur l’activité passée et les effectifs passés fléchissent. Les différents soldes se situent bien au-dessus de leur moyenne, hormis ceux sur les effectifs.

Dans les activités immobilières, le climat gagne cinq points après un net fléchissement en mai. À 99, il s’approche à nouveau de sa moyenne de longue période. Tous les soldes augmentent, en particulier ceux relatifs aux effectifs passés et à la demande prévue qui passent au-dessus de leur niveau moyen.

Le climat des affaires dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques perd deux points mais reste au-dessus de sa moyenne, à 106. Les soldes relatifs aux perspectives générales, à l’activité et à la demande prévue se replient. Tous les soldes restent cependant au-dessus de leur moyenne.

Dans les services administratifs et de soutien, le climat perd un point. À 100, il se situe juste à sa moyenne. Les soldes sur l’activité passée, la demande prévue, les effectifs prévus et les perspectives générales reculent. Celui sur la demande prévue atteint son plus bas niveau depuis avril 2015. Cependant, le solde sur l’activité prévue se redresse un peu mais reste au-dessous de sa moyenne ; celui sur les effectifs passés augmente pour le troisième mois consécutif et se situe au-dessus de la sienne.