L’espace rural du nord-est de la région concentre les difficultés L'espace rural des Hauts-de-France
Au sein de l’espace rural des Hauts-de-France, les situations sont contrastées. Les communes du nord de l’Aisne, où l’empreinte industrielle est restée encore forte, sont confrontées à d’importantes difficultés socio-économiques. Le vieillissement de la population et le déficit migratoire y sont marquées et participent au déclin démographique. Au nord-ouest de la région, le dynamisme touristique de la zone littorale a permis le développement de commerces et de services, mais la situation économique reste moins favorable qu’en moyenne. La croissance démographique y est freinée par le vieillissement de la population. Autour d’Amiens, au sud de l’Aisne et plus encore au sud de l’Oise, la démographie est dynamique, grâce à l’installation de jeunes actifs et un solde naturel positif. Ces espaces attirent des cadres et présentent une situation économique plus favorable avec un faible taux de chômage et la présence d’actifs plus diplômés.
Cette étude fait partie d'une série de publications sur l' Espace rural des Hauts-de-France.
- Des situations diverses au sein de l’espace rural
- Le rural du nord de l’Aisne : entre perte de population et difficultés sociales
- Au nord-ouest de la région, un vieillissement plus marqué de la population
- Une situation plus favorable dans la couronne amiénoise et au sud de l’Aisne
- Une démographie dynamique et des populations aisées au sud de l’Oise
Des situations diverses au sein de l’espace rural
En 2013, 385 000 personnes, soit 6 % de la population régionale, résident au sein de communes de l’espace rural dans les Hauts-de-France (figure 1 et méthodologie). Bien que globalement un peu plus âgée, cette population présente des caractéristiques relativement proches de la moyenne régionale, contrairement à ce que l’on peut observer en moyenne en France de province. La croissance démographique dans cet espace est plus prononcée dans la région (+ 0,34 % entre 1982 et 2013) que dans le rural de la France de province (+ 0,27 %). Elle s’explique notamment par une plus forte attractivité auprès des jeunes ménages anciennement urbains, venant du reste de la région ou de l’Île-de-France. Ces anciens citadins trouvent dans l’espace rural un foncier moins cher et un cadre de vie plus aéré. Conjointement à l’arrivée de ces nouveaux résidents, la composition familiale des ménages change et les logements se modernisent.
Malgré une part des non-diplômés en baisse depuis plusieurs années, le niveau de formation des actifs reste moindre dans l’espace rural par rapport à l’ensemble de la région : 25 % d’entre eux n’ont aucun diplôme, contre 22 % dans la région. Cependant, dans l’espace rural, le taux de chômage est inférieur de plus de 3 points au taux régional (13,3 % contre 16,5 % en 2013). Les résidents disposent d’un niveau de formation relativement adapté au tissu productif local, pouvant requérir un moindre niveau de qualification. Ce constat se vérifie notamment pour les actifs exerçant au sein, ou à proximité, de leur commune de résidence. Le niveau de vie médian (définitions) est légèrement supérieur à celui de la région : 18 950 euros par an en 2013, contre 18 640 euros.
graphiqueFigure 1 – Les communes de l’espace rural régional se concentrent autour de quatre grands espacesPrésentation des communes des Hauts-de-France par type d'espace
Malgré son recul marqué depuis une quarantaine d’années, l’agriculture occupe toujours une place importante dans les communes de l’espace rural : 16 % des emplois sont agricoles, contre seulement 2,3 % dans la région. Enfin, les populations accèdent plus facilement que leurs homologues de France de province aux équipements (définitions), du fait de leur plus grande proximité avec les communes urbaines.
Au sein de l’espace rural des Hauts-de-France, les inégalités sont parfois importantes, que ce soit en termes de démographie, d’accès aux équipements, d’insertion sur le marché du travail, de formation ou de niveaux de vie. Six profils de communes permettent ainsi d’identifier des spécificités locales (figure 2 et méthodologie).
graphiqueFigure 2 – La population rurale la moins favorisée concentrée dans le nord-est de la régionClassification des communes de l'espace rural des Hauts-de-France en six profils
Le rural du nord de l’Aisne : entre perte de population et difficultés sociales
Au sein de l’espace rural, le nord de l’Aisne et le nord-est de la Somme cumulent fragilités sociales et déclin démographique. Le constat est identique dans la plupart des communes plus densément peuplées situées dans ou à proximité de cette zone géographique (Péronne et Vervins par exemple). Les communes du profil 1 (figures 3 et 4) sont en effet les plus répandues dans cet espace. Elles rassemblent 92 900 personnes, soit un quart de la population de l’espace rural de la région.
tableauFigure 3 – Une diversité de profils au sein de l'espace rural régionalPosition relative des six profils de communes de l'espace rural sur cinq indicateurs
Profil 1 | Profil 2 | Profil 3 | Profil 4 | Profil 5 | Profil 6 | Rural | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des logements construits après 1991 (en %) | 12,9 | 24,4 | 17,5 | 19,3 | 18,8 | 16,4 | 18,5 |
Part des personnes vivant seules (en %) | 12 | 10,8 | 9,4 | 8,5 | 7,6 | 9,3 | 10,1 |
Part des emplois industriels (en %) | 19,5 | 15 | 17,1 | 11,9 | 9,2 | 4,1 | 16,3 |
Taux de chômage (en %) | 18,5 | 13,6 | 11,8 | 10,2 | 9,3 | 7,3 | 13,3 |
Temps d’accès aux équipements de la gamme intermédiaire (en minutes) | 24,1 | 22,7 | 23,2 | 22,9 | 22,3 | 21,3 | 21,4 |
- Note de lecture : le profil 1, à savoir les communes rurales ayant des pertes d'habitants et des difficultés sociales marquées, présente le taux de chômage (18,5 %), la part des personnes vivant seules (12 %) et la part d'emplois industriels (19,5 %) les plus élevés des six profils de communes. À l'inverse, les difficultés sont plus contenues dans le profil 6.
- Sources : Insee, recensement de la population 2013, BPE 2014, distancier Metric ; Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé sociale et fiscal (Filosofi) 2013.
graphiqueFigure 3 – Une diversité de profils au sein de l'espace rural régionalPosition relative des six profils de communes de l'espace rural sur cinq indicateurs
tableauFigure 4 – D'importantes fragilités dans le profil 1Caractéristiques des profils sur six indicateurs
Profil 1 | Profil 2 | Profil 3 | Profil 4 | Profil 5 | Profil 6 | Ensemble des communes de l'espace rural des Hauts-de-France | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Indice de vieillissement | 0,72 | 0,79 | 0,61 | 0,57 | 0,48 | 0,55 | 0,66 |
Part des navetteurs parmi les actifs en emploi (en %) | 68,9 | 71,9 | 80,9 | 83,4 | 87,8 | 84,6 | 77,3 |
Part de la population titulaire au moins du bac (en %) | 25,5 | 29,4 | 31,5 | 37,0 | 40,6 | 53,1 | 31,1 |
Niveau de vie médian (en euros) | 16 930 | 17 920 | 19 320 | 21 030 | 23 200 | 27 470 | 18 950 |
Nombre d’équipements de la gamme de proximité | 6,6 | 5,3 | 4,2 | 3,6 | 3,8 | 3,4 | 5,0 |
Part des emplois agricoles au lieu de travail (en %) | 9,5 | 15,7 | 17,9 | 20,6 | 20,4 | 20,6 | 15,6 |
- Note de lecture : la population du profil 1 présente un vieillissement plus marqué, un niveau de diplôme et un niveau de vie plus faible que la moyenne des communes rurales. Les communes de ce profil sont cependant mieux équipées pour la gamme de proximité.
- Sources : Insee, recensement de la population 2013, BPE 2014, distancier Métric ; Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-CCMSA, Fichier localisé sociale et fiscal (Filosofi) 2013.
La plupart de ces communes connaissent une dynamique démographique défavorable. Depuis 1982, elles perdent de la population (– 0,11 % par an) en raison notamment d’un déficit migratoire important et persistant (– 8 500 habitants entre 1982 et 2013). Le vieillissement plus marqué de la population contribue également à expliquer ce recul démographique : 19 % de la population a au moins 65 ans contre 17 % dans l’ensemble de l’espace rural. La présence d’une population plus âgée se traduit par une part importante de personnes vivant seules, avec un risque d’isolement résidentiel marqué. Le parc de logements est aussi plus ancien : seuls 13 % d’entre eux ont été construits après 1991, alors que cette part est de 19 % pour l’ensemble des communes du rural.
Dans cet espace, l’activité industrielle est encore importante : 20 % des actifs travaillent dans ce secteur, soit 4 points de plus que dans l’ensemble du rural régional. Parmi les secteurs industriels, l’agroalimentaire est bien implantée (grands établissements de Materne et de Nestlé dans la Thiérache) et l’industrie chimique y possède des établissements (Bayer au nord de Laon). Mais cet espace porte encore localement l’empreinte d’industries plus traditionnelles comme le textile (Manufacture de transformation textile à Montcornet par exemple). Cette activité reste aujourd’hui fragile car affectée par de fortes mutations et une concurrence internationale particulièrement prononcée. Elle a ainsi connu dans la région une importante érosion de ses effectifs au cours des dernières décennies : – 85 % entre 1989 et 2016, soit deux fois plus que l’ensemble de l’industrie.
Les profondes mutations du système économique ont impacté la situation sur le marché du travail. En particulier,18,5 % des actifs sont au chômage, un taux supérieur de 5,2 points à l’ensemble du rural. Le niveau de qualification des actifs est par ailleurs moindre : 30 % n’ont aucun diplôme ou au mieux un diplôme du brevet des collèges, contre 25 % dans l’espace rural régional. Ce contexte dégradé se traduit par des revenus à la baisse : le niveau de vie médian de la population est ainsi inférieur de près de 2 000 euros à celui de l’ensemble des communes de l’espace rural régional (moins de 17 000 euros par an, contre 18 950 euros dans l’ensemble du rural). Les habitants de ces communes bénéficient néanmoins d’un meilleur accès aux services de proximité (définitions) (7 équipements en moyenne contre 5 dans l’ensemble de l’espace rural) même s’ils mettent plus de temps à accéder à ceux de la gamme intermédiaire (définitions).
Au nord-ouest de la région, un vieillissement plus marqué de la population
L’espace rural du nord-ouest de la région accueille une population relativement âgée, mais la zone présente des atouts liés au dynamisme du tourisme (Baie de Somme, arrière-pays du littoral). Les communes du profil 2 sont les plus répandues dans cette zone géographique. Elles regroupent 85 000 personnes, soit 22 % de la population vivant dans le rural en Hauts-de-France.
Depuis 1982, la croissance démographique a été plus faible dans ces communes que dans le reste de l’espace rural de la région. Cette quasi-stagnation de la population s’explique notamment par la présence d’une population plus âgée. L’indice de vieillissement, rapportant la population âgée de 65 ans ou plus à la population de moins de 20 ans, est de 0,79 contre 0,66 dans l’ensemble du rural. Les retraités, dont 20 % sont d’anciens agriculteurs exploitants aux revenus modestes (15 % dans le rural), sont plus qu’ailleurs exposés au risque de pauvreté.
Ces territoires ont toutefois su renouveler leur parc de logements : 24 % des logements ont été construits après 1991, contre 19 % dans l’ensemble du rural. Certaines communes touristiques de la Baie de Somme, comme Saint-Valéry-sur-Somme et Le Crotoy, constituent des pôles de services, avec un niveau d’équipements important et un développement marqué d’activités d’hébergement et de restauration. Les actifs travaillent plus souvent dans leur commune de résidence : c’est le cas de 30 % d’entre eux contre 23 % dans l’ensemble du rural. Le taux de chômage est proche de la moyenne de l’espace rural. Les emplois sont cependant moins qualifiés, avec une sous-représentation des emplois les plus rémunérateurs (cadres notamment). En conséquence, le niveau de vie médian de la population est plus faible : 17 900 euros contre 18 950 en moyenne.
Une situation plus favorable dans la couronne amiénoise et au sud de l’Aisne
Dans la couronne amiénoise et au sud de l’Aisne, les difficultés sociales sont plus modérées ; l’évolution démographique est plus favorable grâce à une population moins âgée (profil 3 et surtout profil 4). Ces deux profils de communes rassemblent respectivement 31 % et 15 % de la population de l’espace rural régional.
Entre 1982 et 2013, la population de ces communes a augmenté plus rapidement que dans l’ensemble du rural (+ 0,47 % par an contre + 0,34 %), portée par un excédent migratoire et naturel lié à la présence d’une population plus jeune. Les communes de l’espace rural de la couronne amiénoise bénéficient en effet de l’influence et du desserrement résidentiel de l’agglomération amiénoise, au même titre que d’autres espaces plus urbanisés situés en périphérie d’Amiens. Celles du sud de l’Aisne profitent pour leur part de leur proximité avec l’Île-de-France. Les navettes domicile-travail sont donc fréquentes au sein de ces espaces. Les actifs sont plus souvent en emploi (taux de chômage de 11,8 % dans le profil 3 et de 10,2 % dans le profil 4). 27 % d’entre eux sont titulaires d’un diplôme du supérieur dans le profil 4 et 23 % dans le profil 3, contre 21 % dans l’ensemble du rural. La population a ainsi un niveau de vie médian proche de la moyenne du rural (19 320 euros dans le profil 3), voire supérieur (21 000 euros dans le profil 4). L’industrie occupe une place importante dans l’emploi de certaines communes de ces profils, par exemple à Estrées-Mons où Bonduelle emploie plus de 1 000 salariés dans la transformation et la conservation de légumes ou à Vieil-Moutier où plus de 400 salariés travaillent pour Novandie dans la fabrication de produits laitiers.
Une démographie dynamique et des populations aisées au sud de l’Oise
Les communes rurales du sud de l’Oise sont relativement aisées. La démographie y est dynamique et les difficultés sociales très modérées. Les communes des profils 5 et 6, qui ne regroupent que 7 % de la population de l’espace rural régional, soit 25 000 personnes, caractérisent cet espace.
L’excédent migratoire, associé à un solde naturel positif, explique la croissance démographique en moyenne deux à trois fois supérieure à celle du rural dans son ensemble (+ 1,2 % par an dans le profil 5 et + 0,8 % dans le profil 6). Cet espace rural de la région est attractif, notamment pour les populations de jeunes actifs, étant donné sa proximité avec l’Île-de-France et le potentiel résidentiel offert. Les navetteurs y représentent près de neuf actifs sur dix. Ils occupent des emplois rémunérateurs, principalement en Île-de-France. Ainsi,dans les communes du profil 6, plus d’un quart d’entre eux sont des cadres contre seulement 7 % dans l’ensemble du rural. Ils sont aussi plus souvent en emploi : le taux de chômage n’est que de 9,3 % en moyenne dans les communes du profil 5 et de 7,3 % dans celles du profil 6, soit près de deux fois moins que dans l’ensemble du rural. La population dispose ainsi d’un niveau de vie médian très élevé : 23 200 euros dans le profil 5 et 27 500 dans le profil 6. Proches de l’aire francilienne et de son haut niveau d’équipement, les populations de ces communes accèdent un peu plus rapidement qu’en moyenne aux équipements de la gamme intermédiaire. Cependant, dans les communes principalement résidentielles, le maintien d’une activité économique de proximité n’est pas facilité. Ces communes sont ainsi moins bien dotées pour la gamme des équipements de proximité (moins de 4 équipements en moyenne, contre 5 dans l’espace rural).
Pour comprendre
Méthodologie
Construction du zonage des communes de l’espace rural dans les Hauts-de-France (figure 1) :
Le concept de rural n’est pas défini précisément à ce jour. Dans cette étude, nous utiliserons une définition du rural développé par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et présenté dans Pouvoirs locaux n° 108 I/2016. Selon cette définition, sont considérés comme ruraux l’ensemble des territoires les moins denses et les moins liés aux pôles urbains en termes d’emploi. Ces territoires représentent 6 % de la population et des ménages, 34 % des communes et 30 % de la superficie régionale (figure 2). Les autres territoires peu denses et très peu denses, mais plus liés aux pôles urbains en termes d’emploi, sont qualifiés d’intermédiaires.
La typologie des communes de la région (figure 2) est construite selon une méthode de classification ascendante hiérarchique (CAH) sur les résultats d’une analyse en composantes principales (ACP). Les indicateurs retenus dans l’analyse correspondent à diverses thématiques (démographie, social, logement, formation, emploi, accès aux équipements) : indice de vieillissement, part des personnes vivant seules, part des logements construits après 1991, part des navetteurs parmi les actifs en emploi, taux de chômage, part de la population titulaire d’un diplôme de niveau au moins bac, niveau de vie médian, nombre d’équipements de la gamme de proximité, temps d’accès aux équipements de la gamme intermédiaire, part de la population active occupée au lieu de travail dans l’agriculture, part de la population active occupée au lieu de travail dans l’industrie.
Chacune des 1 300 communes de l’espace rural de la région sont alors regroupées avec les autres communes de l’espace rural semblable du point de vue des 11 variables citées ci-dessus. On obtient ainsi 6 groupes de communes présentant des profils similaires. Les résultats en 6 groupes sont ensuite lissés afin de favoriser l’apparition d’effets géographiques locaux c’est-à-dire le fait d’avoir des groupes de communes présentant des profils similaires et étant géographiquement proches les unes des autres.
Définitions
Le niveau de vie médian partage les personnes en deux groupes : la moitié des personnes appartient à un ménage qui dispose d’un niveau de vie inférieur à cette valeur et l’autre moitié présente un niveau de vie supérieur.
La gamme d’équipements de proximité est composée de 30 équipements dont la banque, le plombier, l’électricien, le salon de coiffure, le restaurant, l’agence immobilière, la boulangerie, l’école élémentaire, le médecin omnipraticien, le terrain de tennis, le terrain de grands jeux, etc.
La gamme d’équipements intermédiaires est composée de 34 équipements dont le vétérinaire, la gendarmerie, le supermarché, la station service, le collège, le service d’aide des personnes âgées, la garde d'enfants d’âge préscolaire, la gare, le bassin de natation, etc.
Le taux de chômage (au sens du recensement de la population) est le rapport du nombre de personnes se déclarant au chômage sur la population active (personnes en emploi et au chômage). Un chômeur au sens du recensement n’est pas forcément un chômeur au sens du BIT (et inversement).
Le niveau de vie correspond au revenu disponible du ménage (revenus d’activité, retraites et pensions, revenus du patrimoine et prestations sociales, nets des impôts directs) divisé par le nombre d’unités de consommation (UC).
Le temps d’accès correspond au temps d’accès aller-retour en minutes entre la commune de résidence et l’équipement considéré, en voiture et en heure creuse. Il est calculé à l’aide du distancier Metric.
Pour en savoir plus
« Un territoire contrasté mais attractif », Insee Analyses Hauts-de-France, n° 63, novembre 2017.
« L'emploi agricole et industriel a fortement reculé », Insee Analyses n° 64, novembre 2017.
« Des temps d'accès aux équipements favorables », Insee Analyses n° 75, mai 2018.
« Moins de difficultés sociales dans l'espace rural qu'en région », Insee Analyses n° 76, mai 2018.
« De moins en moins de non diplômés dans les communes de l'espace rural », Insee Flash n° 43, mai 2018.
« Des habitants en situation plus favorable au regard de l'emploi que dans la région », Insee Flash n° 44, mai 2018.