Deuxième trimestre 2015 : nouveau recul de l’emploi en Bourgogne

Alain Ribault, Insee

Au deuxième trimestre 2015, l’emploi salarié marchand recule à nouveau en Bourgogne, de 0,2 %, alors qu’il augmente en moyenne métropolitaine. Ce résultat décevant est dû à la forte détérioration de l’emploi dans la construction et à une baisse plus modérée dans l’industrie. En revanche, les entreprises ont davantage recours à l’intérim et le commerce est à l’origine de la création de 160 postes de travail.

Fin août, 126 100 demandeurs d’emploi de catégorie A,B et C sont inscrits à Pôle emploi, soit une progression de 5,7 % sur un an. Les difficultés perdurent dans le secteur du bâtiment, avec une baisse de 4,1 % des logements commencés. Les créations d’entreprises chutent de 7,9 % et les défaillances augmentent. Seule, la fréquentation hôtelière est toujours bien orientée grâce aux touristes étrangers et notamment à la clientèle chinoise.

Insee Conjoncture Bourgogne
No 07
Paru le :Paru le14/10/2015
Alain Ribault, Insee
Insee Conjoncture Bourgogne No 07- Octobre 2015

Nouvelle baisse de l’emploi salarié en Bourgogne

Dans une économie française qui crée à nouveau des emplois, la Bourgogne ne profite pas de ce rebond ; sur un trimestre, l’évolution de l’emploi salarié la place au dix-huitième rang des régions métropolitaines.

L’emploi se contracte à nouveau ce trimestre, de 0,2 %, ce qui représente 850 postes de travail en moins. Sur un an, 3 650 emplois sont détruits alors que les effectifs restent stables en France métropolitaine.

En Bourgogne, ces résultats décevants résultent d’une forte détérioration de l’emploi dans la construction et d’une nouvelle baisse, plus modérée, dans l’industrie.

La construction reste un secteur en crise en Bourgogne ; il l’est aussi au plan national. Depuis 2008, ce secteur subit dans la région chaque trimestre des contractions d’effectifs ; certaines sont plus massives comme celle de ce trimestre, avec 720 postes de travail supprimés, un volume jamais enregistré depuis le début 2013. Sur un trimestre, les effectifs de la construction baissent de 2,3 %, de 5 % sur un an ; le repli, de 3,7 % sur un an est moins sévère qu'en moyenne métropolitaine. Dans l’industrie, l’érosion des effectifs se poursuit mais à un rythme moindre : 220 emplois sont supprimés contre plus de 1 000 le trimestre précédent. Sur une année le secteur a perdu plus de 2 300 emplois. Le repli de 0,2 % ce trimestre est toutefois moins prononcé qu’en moyenne métropolitaine où il s’élève à 0,3 %.

D’un trimestre à l’autre, l’intérim poursuit en Bourgogne ses évolutions en dents de scie ; celles-ci ne permettent plus d’anticiper les reprises d’activité. Le recours à l’intérim progresse de 1,4 % ce trimestre, un résultat modeste pour la région comparé à la moyenne métropolitaine (+ 3,6 %).

Les services marchands hors intérim se replient de 0,2 % fin juin. Sur un an, le secteur se porte moins bien qu’en moyenne nationale. Le commerce, dans la continuité du trimestre précédent est plus dynamique : les effectifs salariés progressent de 0,2 % après une hausse de 0,4 % au premier trimestre. Ici encore, la région est loin de figurer parmi celles où l’activité se développe le plus: sur un an, l’emploi dans le commerce est stable en Bourgogne alors qu’il progresse de 0,2 % en moyenne métropolitaine.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,97 100,06
T3 2005 99,95 100,18
T4 2005 99,83 100,33
T1 2006 99,85 100,43
T2 2006 99,96 101
T3 2006 99,91 101,38
T4 2006 100,07 101,45
T1 2007 100,57 102,24
T2 2007 100,46 102,48
T3 2007 100,95 102,86
T4 2007 100,93 103,06
T1 2008 101,38 103,32
T2 2008 101,23 102,89
T3 2008 100,69 102,57
T4 2008 99,47 101,85
T1 2009 97,99 100,77
T2 2009 97,27 100,29
T3 2009 96,96 100,02
T4 2009 96,77 100,1
T1 2010 96,62 100,02
T2 2010 96,23 100,09
T3 2010 96,26 100,3
T4 2010 96,12 100,51
T1 2011 96,2 100,79
T2 2011 96,36 101,06
T3 2011 96,26 100,97
T4 2011 96,08 100,95
T1 2012 95,74 100,99
T2 2012 95,46 100,85
T3 2012 95,18 100,63
T4 2012 94,88 100,34
T1 2013 94,39 100,29
T2 2013 93,91 99,91
T3 2013 93,85 99,99
T4 2013 93,7 100,05
T1 2014 93,54 99,88
T2 2014 93,29 99,88
T3 2014 92,59 99,55
T4 2014 92,8 99,66
T1 2015 92,54 99,61
T2 2015 92,31 99,77
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,21 99,28 100,13 100,19
T3 2005 101,69 98,58 100,31 100,24
T4 2005 102,07 97,73 100,27 100,2
T1 2006 102,98 97,05 100,28 100,07
T2 2006 103,5 96,5 100,5 100,5
T3 2006 104,01 95,52 101 100,8
T4 2006 105,35 95,35 101,06 100,56
T1 2007 105,67 95,13 101,36 100,94
T2 2007 106,74 94,84 101,42 101,22
T3 2007 108,35 94,64 102,12 102,09
T4 2007 109,72 94,43 102,11 102,11
T1 2008 110,02 93,63 102,71 102,55
T2 2008 110,28 93,55 103,03 102,54
T3 2008 111,3 93,19 102,96 102,31
T4 2008 110,71 92,55 102,78 101,61
T1 2009 110,39 91,21 102,35 101,04
T2 2009 109,62 89,76 101,89 100,04
T3 2009 109,38 88,56 101,79 99,48
T4 2009 108,55 87,11 101,92 99,34
T1 2010 107,88 86,32 101,99 99,35
T2 2010 107,1 85,31 101,68 99
T3 2010 105,82 84,45 101,96 98,85
T4 2010 104,85 84,02 101,88 98,76
T1 2011 104,26 83,89 102,19 98,65
T2 2011 103,83 83,32 102,46 99,04
T3 2011 103,28 83,01 102,64 99
T4 2011 102,78 82,7 102,72 99
T1 2012 101,74 82,09 102,62 98,37
T2 2012 100,51 81,88 102,79 98,44
T3 2012 99,66 81,66 102,91 98,76
T4 2012 99,22 81,41 102,72 98,7
T1 2013 97,27 80,77 102,29 98,45
T2 2013 96,78 80,15 101,96 97,89
T3 2013 95,85 79,51 101,94 97,89
T4 2013 95,14 79,05 101,94 97,9
T1 2014 94,7 78,92 101,99 98,07
T2 2014 93,75 78,3 101,95 97,86
T3 2014 92,4 77,7 101,54 97,27
T4 2014 91,52 77,35 101,68 97,32
T1 2015 91,13 76,51 101,95 97,69
T2 2015 89,04 76,32 101,89 97,9
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,37 99,86
T3 2005 101,52 101,93
T4 2005 104,77 102,6
T1 2006 108,11 101,7
T2 2006 110,81 107,36
T3 2006 109,42 107,33
T4 2006 110,69 105,31
T1 2007 119,34 114,93
T2 2007 115,72 112,47
T3 2007 116,37 110,87
T4 2007 114,53 109,72
T1 2008 122,54 114,33
T2 2008 115,08 106,28
T3 2008 104,16 99,93
T4 2008 84,49 86,9
T1 2009 66,36 73,86
T2 2009 67,77 75,59
T3 2009 70,96 79,59
T4 2009 77,24 84,26
T1 2010 80,32 88,79
T2 2010 84,07 93,33
T3 2010 90,05 97,1
T4 2010 93,14 100,81
T1 2011 93,3 101,29
T2 2011 98,69 101,53
T3 2011 97,32 100,44
T4 2011 95,55 96,52
T1 2012 95,65 95,18
T2 2012 91,22 91,82
T3 2012 86,81 87,97
T4 2012 85,11 86,04
T1 2013 87,91 88,46
T2 2013 86,72 87,19
T3 2013 92,02 88,79
T4 2013 93,49 91,7
T1 2014 91,25 89,21
T2 2014 92,27 91,3
T3 2014 88,74 87,4
T4 2014 96,23 91,77
T1 2015 93,67 89,91
T2 2015 95 93,15
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Aucun département n’échappe au repli de l’emploi

Au deuxième trimestre, l’emploi se contracte dans tous les départements bourguignons, mais davantage dans l’Yonne, avec une diminution des effectifs salariés de 0,4 %, et en Saône-et-Loire (-  0,3 %). Les difficultés dans la construction pèsent partout sur les effectifs salariés, celles de l’industrie n’épargnent que la Nièvre.

C’est dans l’Yonne que la dégradation de l’emploi est la plus marquée. Le département perd ainsi 260 emplois sur un trimestre, 1 200 sur un an. La construction est très touchée avec la suppression de 150 postes, soit une baisse de 2,6 %. Les services marchands hors intérim enregistrent aussi les résultats les plus défavorables de la région. Mais l’intérim se redresse et le commerce crée à nouveau des emplois.

La situation se détériore en Saône-et-Loire, pour le deuxième trimestre consécutif. Les effectifs salariés diminuent de 0,3 %, soit 380 emplois en moins. La construction réduit à nouveau ses effectifs de 1,8 %, l’industrie aussi avec 220 emplois supprimés, soit une baisse de 0,6 %. Les services marchands hors intérim ne sont pas mieux orientés. En revanche, les effectifs du commerce restent stables et les entreprises recourent davantage à l’intérim. Sur un an, le département perd 1 780 emplois.

En Côte-d’Or, l’emploi diminue légèrement, de 0,1 %, une baisse identique à celle du trimestre précédent. La construction et l’industrie contractent leurs effectifs salariés, respectivement de 240 (- 2,1 %) et de 80 emplois (- 1,6 %). Contrairement aux autres départements bourguignons, l’intérim fléchit ce trimestre, avec une baisse de 1,6 %, soit 80 postes intérimaires en moins.

En revanche, les services marchands hors intérim créent des emplois et surtout le commerce qui gagne 110 postes de travail sur un trimestre. Au total, sur un an, le département perd 530 emplois, soit une baisse de 0,4 %.

Dans la Nièvre, l’emploi reste assez stable, les effectifs salariés diminuant de 0,1 % sur un trimestre ce qui représente la suppression de trente postes de travail. Ici encore la construction s’effondre : 140 emplois de moins, soit une diminution de 4,1 %. Le commerce, avec la perte d’une trentaine d’emplois et les services marchands hors intérim ne sont pas mieux orientés. En revanche, pour la première fois depuis plus de dix ans, l’industrie crée plus d’une centaine d’emplois, suite aux recrutements dans deux établissements, l’un spécialisé dans le traitement et la distribution d’eau et l’autre, dans les activités manufacturières.

Les chômeurs de longue durée toujours plus nombreux

Au deuxième trimestre, le taux de chômage est resté stable en Bourgogne, à 9,2 % de la population active et toujours en dessous du taux national de 10 %. Son évolution est contrastée dans les départements : il progresse de 0,1 point en Côte-d’Or pour s’établir à 8,7 % et dans la Nièvre à 9,5 %. Il baisse de 0,1 point en Saône-et-Loire à 9,2 %. Dans l’Yonne, avec 9,9 % des actifs au chômage, il reste stable mais le plus élevé des départements bourguignons.

Fin août, 126 100 demandeurs d’emploi de catégorie A,B et C sont inscrits à Pôle emploi. Depuis juin 2015, des actions visent à fiabiliser le classement des demandeurs d'emploi. Entre mai et août, leur nombre s’est stabilisé, mais il reste orienté à la hausse sur un an, avec une progression de 5,7 %. Malgré cette stabilisation sur trois mois, le chômage de longue durée se développe encore ; fin août, 57 400 actifs sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an, soit 7,5 % de plus qu’un an auparavant. Les seniors restent les principales victimes de la dégradation du marché du travail, avec une progression de 2 % sur trois mois et de 8 % sur un an alors que le chômage des jeunes est plus contenu suite aux dispositifs visant en particulier à faciliter leur insertion : formations en alternance, mesures d’aides à l’embauche.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 7,4 8,3
T2 2005 7,5 8,4
T3 2005 7,7 8,6
T4 2005 7,8 8,7
T1 2006 7,8 8,7
T2 2006 7,7 8,6
T3 2006 7,6 8,5
T4 2006 7,2 8,0
T1 2007 7,2 8,1
T2 2007 6,9 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,4 7,2
T1 2008 6,0 6,8
T2 2008 6,1 7,0
T3 2008 6,4 7,1
T4 2008 6,8 7,4
T1 2009 7,6 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,2 8,8
T4 2009 8,5 9,2
T1 2010 8,3 9,0
T2 2010 8,3 8,9
T3 2010 8,2 8,8
T4 2010 8,1 8,8
T1 2011 8,1 8,7
T2 2011 8,0 8,7
T3 2011 8,1 8,8
T4 2011 8,3 9,0
T1 2012 8,4 9,1
T2 2012 8,7 9,3
T3 2012 8,8 9,4
T4 2012 9,1 9,7
T1 2013 9,3 9,9
T2 2013 9,3 10,0
T3 2013 9,2 9,9
T4 2013 8,9 9,7
T1 2014 8,9 9,8
T2 2014 8,9 9,7
T3 2014 9,2 10,0
T4 2014 9,3 10,1
T1 2015 9,2 10,0
T2 2015 9,2 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

La construction, un secteur toujours en crise

Les difficultés perdurent dans le logement. Le nombre de logements commencés chute de 4,1 % en glissement annuel sur un trimestre en Bourgogne, à un rythme cependant moins prononcé qu’au trimestre précédent. En France métropolitaine, le repli de 1,8 % est plus modéré. En revanche, les autorisations de construction se redressent, avec une progression de 2 %, plus élevée qu’au plan national.

Les chantiers de construction de locaux faiblissent à nouveau. Les surfaces commencées diminuent de 6,5 % en glissement annuel sur un trimestre, de façon plus marquée qu’en moyenne en France métropolitaine. Les autorisations de construction de locaux sont toujours mal orientées : elles baissent de 2,2 % alors qu’une légère reprise se produit au niveau national.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 103,26 100,47
mars 2005 104,35 101,51
avril 2005 104,35 102,27
mai 2005 103,26 102,8
juin 2005 103,26 104,19
juil. 2005 106,52 105,05
août 2005 108,7 105,52
sept. 2005 114,13 106,38
oct. 2005 116,3 106,52
nov. 2005 117,39 106,97
déc. 2005 122,83 108,38
janv. 2006 127,17 109,42
févr. 2006 128,26 110,69
mars 2006 126,09 112,44
avril 2006 130,43 113,42
mai 2006 129,35 114,81
juin 2006 133,7 115,55
juil. 2006 135,87 116,39
août 2006 135,87 117,06
sept. 2006 132,61 116,57
oct. 2006 131,52 118
nov. 2006 135,87 118,98
déc. 2006 132,61 118,49
janv. 2007 131,52 117,9
févr. 2007 131,52 117,92
mars 2007 132,61 118,39
avril 2007 131,52 117,86
mai 2007 131,52 117,55
juin 2007 123,91 116,78
juil. 2007 120,65 117
août 2007 115,22 116,82
sept. 2007 122,83 116,53
oct. 2007 121,74 115,79
nov. 2007 117,39 113,69
déc. 2007 118,48 112,44
janv. 2008 116,3 112,22
févr. 2008 113,04 111,87
mars 2008 108,7 110,26
avril 2008 107,61 109,48
mai 2008 105,43 108,28
juin 2008 109,78 106,09
juil. 2008 108,7 103,62
août 2008 109,78 101,16
sept. 2008 101,09 99,61
oct. 2008 102,17 97,43
nov. 2008 100 95,57
déc. 2008 93,48 92,75
janv. 2009 92,39 89,99
févr. 2009 91,3 86,39
mars 2009 91,3 83,49
avril 2009 88,04 81,24
mai 2009 88,04 78,57
juin 2009 81,52 76,64
juil. 2009 84,78 75,52
août 2009 82,61 74,66
sept. 2009 81,52 74,03
oct. 2009 79,35 73,13
nov. 2009 77,17 73,29
déc. 2009 76,09 74,01
janv. 2010 77,17 74,68
févr. 2010 77,17 76,42
mars 2010 78,26 78,95
avril 2010 77,17 80,85
mai 2010 79,35 82,96
juin 2010 81,52 85,31
juil. 2010 77,17 87,52
août 2010 79,35 88,84
sept. 2010 79,35 90,38
oct. 2010 82,61 91,03
nov. 2010 83,7 91,54
déc. 2010 84,78 92,73
janv. 2011 84,78 94,01
févr. 2011 86,96 94,22
mars 2011 88,04 93,71
avril 2011 92,39 93,65
mai 2011 94,57 95,1
juin 2011 95,65 95,46
juil. 2011 95,65 96,02
août 2011 95,65 97,26
sept. 2011 101,09 99,02
oct. 2011 98,91 99,69
nov. 2011 102,17 100,8
déc. 2011 101,09 101,84
janv. 2012 101,09 101,86
févr. 2012 106,52 102,02
mars 2012 103,26 101,7
avril 2012 98,91 102,02
mai 2012 92,39 100,61
juin 2012 93,48 100,22
juil. 2012 92,39 99,37
août 2012 91,3 99,24
sept. 2012 91,3 97,2
oct. 2012 92,39 96,65
nov. 2012 93,48 95,57
déc. 2012 93,48 93,87
janv. 2013 94,57 94,05
févr. 2013 90,22 95,55
mars 2013 91,3 96,06
avril 2013 89,13 94,52
mai 2013 88,04 92,5
juin 2013 83,7 90,76
juil. 2013 79,35 88,68
août 2013 78,26 86
sept. 2013 71,74 84,41
oct. 2013 70,65 83,92
nov. 2013 65,22 83,08
déc. 2013 64,13 82,28
janv. 2014 60,87 80,2
févr. 2014 56,52 77,16
mars 2014 54,35 76,11
avril 2014 53,26 74,95
mai 2014 55,43 75,07
juin 2014 57,61 74,95
juil. 2014 61,96 75,23
août 2014 60,87 75,01
sept. 2014 59,78 75,19
oct. 2014 56,52 74,17
nov. 2014 56,52 73,33
déc. 2014 54,35 72,93
janv. 2015 55,43 72,29
févr. 2015 55,43 71,52
mars 2015 54,35 70,47
avril 2015 56,52 70,9
mai 2015 54,35 70,29
juin 2015 56,52 70,78
juil. 2015 52,17 70,27
août 2015 52,17 71,03
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,32 100,44
mars 2005 101,32 101,6
avril 2005 101,32 102,22
mai 2005 103,95 104,47
juin 2005 102,63 105,53
juil. 2005 101,32 105,85
août 2005 105,26 106,49
sept. 2005 110,53 108,07
oct. 2005 113,16 109,18
nov. 2005 115,79 109,28
déc. 2005 114,47 110,64
janv. 2006 118,42 110,86
févr. 2006 122,37 111,53
mars 2006 123,68 112,31
avril 2006 127,63 113,43
mai 2006 130,26 113,77
juin 2006 138,16 114,96
juil. 2006 139,47 115,35
août 2006 138,16 115,94
sept. 2006 136,84 115,72
oct. 2006 140,79 116,46
nov. 2006 139,47 117,45
déc. 2006 142,11 117,08
janv. 2007 140,79 117,08
févr. 2007 140,79 117,08
mars 2007 142,11 116,81
avril 2007 139,47 116,51
mai 2007 139,47 116,07
juin 2007 132,89 115,77
juil. 2007 135,53 117,32
août 2007 132,89 116,58
sept. 2007 132,89 116,51
oct. 2007 130,26 117,03
nov. 2007 131,58 116,36
déc. 2007 128,95 116,16
janv. 2008 128,95 115,87
févr. 2008 123,68 115,82
mars 2008 119,74 114,41
avril 2008 121,05 113,13
mai 2008 118,42 111,33
juin 2008 114,47 109,18
juil. 2008 109,21 106,27
août 2008 107,89 105,36
sept. 2008 107,89 103,31
oct. 2008 103,95 100,2
nov. 2008 100 96,99
déc. 2008 97,37 94,57
janv. 2009 96,05 91,34
févr. 2009 93,42 88,03
mars 2009 94,74 85,83
avril 2009 89,47 84,01
mai 2009 88,16 82,03
juin 2009 88,16 80,58
juil. 2009 89,47 80,58
août 2009 89,47 80,7
sept. 2009 84,21 79,42
oct. 2009 85,53 78,83
nov. 2009 86,84 80,21
déc. 2009 86,84 82,43
janv. 2010 86,84 82,53
févr. 2010 88,16 83,02
mars 2010 88,16 84,28
avril 2010 89,47 84,9
mai 2010 88,16 86,28
juin 2010 88,16 87,44
juil. 2010 90,79 88,1
août 2010 92,11 88,92
sept. 2010 94,74 91,34
oct. 2010 93,42 94,23
nov. 2010 92,11 96,77
déc. 2010 94,74 98,37
janv. 2011 94,74 99,75
févr. 2011 94,74 100,84
mars 2011 97,37 101,7
avril 2011 97,37 102
mai 2011 97,37 102,89
juin 2011 97,37 101,83
juil. 2011 97,37 101,31
août 2011 97,37 100,79
sept. 2011 96,05 99,85
oct. 2011 97,37 98,72
nov. 2011 97,37 99,58
déc. 2011 97,37 99,98
janv. 2012 96,05 99,51
févr. 2012 97,37 99,63
mars 2012 93,42 99,53
avril 2012 93,42 99,14
mai 2012 94,74 98,03
juin 2012 97,37 98,52
juil. 2012 96,05 98,3
août 2012 94,74 97,98
sept. 2012 93,42 97,38
oct. 2012 93,42 96,92
nov. 2012 92,11 94,32
déc. 2012 96,05 94,32
janv. 2013 97,37 95,09
févr. 2013 96,05 95,83
mars 2013 100 96,25
avril 2013 102,63 97,19
mai 2013 100 98,03
juin 2013 98,68 98,2
juil. 2013 96,05 98,17
août 2013 96,05 97,73
sept. 2013 94,74 97,48
oct. 2013 93,42 96,52
nov. 2013 93,42 95,61
déc. 2013 85,53 93,19
janv. 2014 84,21 92,3
févr. 2014 84,21 90,67
mars 2014 78,95 89,04
avril 2014 75 88,1
mai 2014 72,37 86,65
juin 2014 72,37 85,98
juil. 2014 71,05 85,41
août 2014 69,74 85,27
sept. 2014 68,42 84,48
oct. 2014 65,79 84,18
nov. 2014 64,47 83,81
déc. 2014 65,79 83,96
janv. 2015 65,79 83,56
févr. 2015 65,79 83,49
mars 2015 63,16 83,24
avril 2015 63,16 82,58
mai 2015 61,84 82,35
juin 2015 60,53 82,08
juil. 2015 63,16 81,66
août 2015 64,47 81,61
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le tourisme en bonne forme

La fréquentation hôtelière progresse en Bourgogne au deuxième trimestre 2015 par rapport au deuxième trimestre 2014 : les arrivées augmentent de 3,4 %, les nuitées de 3 %. La région occupe ainsi la neuvième place des régions françaises en matière d’évolution des nuitées.

La clientèle étrangère reste le moteur de l’activité dans les hôtels bourguignons, avec une hausse des arrivées de 7,8 %, des nuitées de 6,5 %. Pour le troisième trimestre consécutif, les Chinois constituent la première clientèle étrangère : avec 83 500 nuitées, ils sont loin devant les Belges.

Les hôtels de la région hébergent aussi davantage de français : les arrivées augmentent de 1,1 %, les nuitées de 1,4 %. Le taux d’occupation des hôtels progresse de 0,5 point sur trois mois pour s’établir à 59,2 %.

Les nuitées augmentent dans trois des quatre départements de la région, de 8,6 % dans l’Yonne, de 5,6 % en Côte-d’Or et plus modestement de 0,8 % dans la Nièvre. En revanche, l’activité se contracte dans les hôtels de Saône-et-Loire : les nuitées diminuent de 1,9 %, la hausse des nuitées passées par la clientèle étrangère ne suffisant pas à compenser la désaffection de la clientèle française.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (En %)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2011 3,152825290535446 2,2455296988236904
T2 2011 -0,0486242205823511 3,118357539041192
T3 2011 0,9435397960736506 3,0256743767917547
T4 2011 1,5306901854548758 4,643769783473398
T1 2012 -0,06350475697669888 2,3624045764267207
T2 2012 -3,092001716983834 -0,7817130068028603
T3 2012 -1,2432012432012332 -0,7592137658719297
T4 2012 -2,9068950990029507 0,30393408277045164
T1 2013 -3,139599195095253 -0,39239682185379654
T2 2013 -1,5975431499062347 -0,7465023691316598
T3 2013 -3,5146846413095885 0,09029170044515399
T4 2013 0,6487871399644585 -0,5644496415199138
T1 2014 0,364471334329555 -2,85235793715239
T2 2014 3,718096838567373 -0,7980936572239198
T3 2014 2,712866949028767 -1,6063850425588522
T4 2014 2,8647971752340253 -0,7375650233675307
T1 2015 4,3141954461270275 2,4484776357299944
T2 2015 3,0444846292947663 1,9306724791269951
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

La micro-entreprise en perte de vitesse

La création d’entreprises se replie de 7,9 % en Bourgogne, une baisse de plus forte ampleur qu’en moyenne nationale où elle atteint 4,4 %. Le sursaut de créations du trimestre précédent est resté sans suite.

Ce résultat décevant est à mettre au compte de la micro-entreprise, dont les créations sont en recul, passant de 1 248 à 1 051 créations ce trimestre. Ce repli est commun à tous les départements mais plus accentué en Côte-d’Or, avec une baisse de 27,5 % correspondant à 130 unités créées en moins. En revanche, la création d’entreprises classiques se maintient avec une progression de 0,7 %.

La création d’entreprises se stabilise dans le commerce avec 529 créations. Le volume d’entreprises créées dans le secteur de l’hébergement et de la restauration enregistre la progression la plus importante en nombre de créations, avec 184 inscriptions, un gain de 30 unités par rapport au trimestre précédent.

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Bourgogne hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Bourgogne y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 93,23 94,99 114,05 117,58
T3 2009 83,48 93,46 98,4 108,03
T4 2009 99,44 99,49 109,98 119,92
T1 2010 95,17 96,1 120,75 134,17
T2 2010 98,95 99,53 101,6 118,72
T3 2010 99,11 98,24 95,4 108,7
T4 2010 93,88 97,32 99,07 114,41
T1 2011 91,94 96,02 94,69 108,6
T2 2011 85,17 94,16 91,69 105,19
T3 2011 87,03 96,13 86,38 99,96
T4 2011 90,98 96,62 93,44 105,76
T1 2012 82,27 91,75 94,76 112,59
T2 2012 82,92 88,29 89,98 105,2
T3 2012 88,48 89,55 87,06 100,26
T4 2012 81,63 90,7 85,53 102,59
T1 2013 81,06 97,11 92,41 107,54
T2 2013 79,53 97,56 86,42 102,87
T3 2013 79,21 98,91 81,28 98,75
T4 2013 83,96 101,93 85,03 104,95
T1 2014 82,35 100,25 95,33 109,59
T2 2014 79,29 100,05 88,2 104,67
T3 2014 77,03 99,7 85,2 103,28
T4 2014 77,12 101,07 84,67 106,96
T1 2015 93,23 107,29 85,74 103,68
T2 2015 93,88 112,53 79 99,07
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Défaillances d’entreprise : dégradation sévère

Alors que les défaillances d’entreprises se font moins nombreuses en France, elles sont en hausse de 3,8 % en Bourgogne. Fin juin, 1 425 procédures de redressement judiciaire sont enregistrées en Bourgogne. Ces défaillances progressent essentiellement dans la Nièvre (+ 7,3 %) et en Saône-et-Loire (+ 6 %), la hausse est plus modérée en Côte-d’Or (+ 2,4 %) ; elles restent stables dans l’Yonne.

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,6 100,52
mars 2005 101,81 100,57
avril 2005 103,22 101,22
mai 2005 105,83 102,01
juin 2005 106,93 102,31
juil. 2005 106,83 102,08
août 2005 107,24 101,95
sept. 2005 110,55 102,18
oct. 2005 109,35 101,8
nov. 2005 107,74 101,61
déc. 2005 108,94 101,36
janv. 2006 107,54 100,49
févr. 2006 107,64 99,45
mars 2006 106,83 98,95
avril 2006 105,33 97,81
mai 2006 103,12 97,16
juin 2006 104,22 96,75
juil. 2006 103,12 96,78
août 2006 103,32 97
sept. 2006 103,42 97,05
oct. 2006 108,44 97,57
nov. 2006 109,55 98,29
déc. 2006 110,45 98,95
janv. 2007 114,07 99,82
févr. 2007 117,69 101,14
mars 2007 118,19 102
avril 2007 116,78 102,72
mai 2007 117,59 103,16
juin 2007 118,69 103,95
juil. 2007 119,4 105,07
août 2007 119,2 104,94
sept. 2007 119,1 104,96
oct. 2007 114,67 105,76
nov. 2007 117,89 105,6
déc. 2007 116,78 105,6
janv. 2008 114,77 105,64
févr. 2008 111,86 106,13
mars 2008 110,55 105,69
avril 2008 114,27 107,12
mai 2008 114,07 106,87
juin 2008 114,47 106,86
juil. 2008 115,18 107,4
août 2008 115,78 107,64
sept. 2008 117,69 109,11
oct. 2008 119,8 110,52
nov. 2008 120,5 111,76
déc. 2008 124,72 114,05
janv. 2009 126,03 115,7
févr. 2009 128,64 117,52
mars 2009 134,47 121,05
avril 2009 133,27 122,8
mai 2009 134,17 124,71
juin 2009 136,38 126,52
juil. 2009 139,4 128
août 2009 138,89 128,98
sept. 2009 139,1 130,67
oct. 2009 138,99 130,38
nov. 2009 138,99 130,96
déc. 2009 136,68 130,57
janv. 2010 135,78 130,72
févr. 2010 133,67 130,53
mars 2010 134,87 130,65
avril 2010 134,77 129,35
mai 2010 133,57 129,3
juin 2010 134,47 129,4
juil. 2010 133,47 128,48
août 2010 134,87 128,63
sept. 2010 136,28 127,41
oct. 2010 134,67 126,45
nov. 2010 134,67 125,86
déc. 2010 132,86 124,77
janv. 2011 136,88 124,84
févr. 2011 137,29 124,8
mars 2011 135,08 123,95
avril 2011 135,08 123,42
mai 2011 137,89 125,01
juin 2011 133,37 123,63
juil. 2011 132,56 122,91
août 2011 131,56 122,95
sept. 2011 129,35 122,44
oct. 2011 130,05 122,53
nov. 2011 128,14 122,76
déc. 2011 128,04 122,57
janv. 2012 126,23 123,52
févr. 2012 127,34 123,51
mars 2012 129,75 122,56
avril 2012 131,96 122,9
mai 2012 130,65 121,24
juin 2012 133,67 121,36
juil. 2012 134,57 122,97
août 2012 136,68 122,83
sept. 2012 136,88 122,24
oct. 2012 138,79 124,24
nov. 2012 141,61 124,54
déc. 2012 143,82 125,94
janv. 2013 144,32 125,66
févr. 2013 144,32 125,49
mars 2013 145,33 125,31
avril 2013 146,73 126,73
mai 2013 144,62 127
juin 2013 142,61 127,46
juil. 2013 143,72 128,46
août 2013 143,12 128,29
sept. 2013 143,32 129,3
oct. 2013 143,62 129,28
nov. 2013 142,61 129
déc. 2013 141,91 129,06
janv. 2014 140,4 129,21
févr. 2014 141,41 130,38
mars 2014 136,58 130,39
avril 2014 133,57 130,68
mai 2014 135,58 130,06
juin 2014 135,28 130,32
juil. 2014 138,59 130,39
août 2014 137,79 130,44
sept. 2014 137,79 130,88
oct. 2014 135,58 130,76
nov. 2014 136,68 130,99
déc. 2014 135,88 129,28
janv. 2015 136,08 130
févr. 2015 135,38 129,83
mars 2015 137,99 132,24
avril 2015 141,11 132,32
mai 2015 137,49 129,62
juin 2015 143,42 131,48
juil. 2015 138,99 130,87
août 2015 138,19 130,23
  • Note : données mensuelles brutes au 12 octobre 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 12 octobre 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national - En France, la demande reste bien orientée, mais l’activité progresse par à-coups

En France, l’activité a calé au deuxième trimestre (0,0 % après + 0,7 %), du fait notamment du décrochage de la production industrielle qui s’est poursuivi jusqu’au début de l’été. Au second semestre, la consommation des ménages retrouverait une croissance en phase avec les gains de pouvoir d’achat, lequel accélèrerait nettement sur l’ensemble de l’année (+ 1,7 %). Leur investissement en logement continuerait cependant de peser sur l’activité. Après une hausse au premier semestre, l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre, avec la hausse de leurs marges et un accès au crédit facilité par les mesures de politiques monétaires. Au total, au-delà des à-coups trimestriels, l’activité progresserait au second semestre (+ 0,2 % puis + 0,4 %) à un rythme comparable à celui du premier semestre. En moyenne annuelle, la croissance serait de + 1,1 %, après + 0,2 % en 2014. L’accélération de l’activité et les politiques d’allégement du coût du travail stimuleraient l’emploi, qui serait rehaussé de 120 000 postes en 2015. En conséquence, le taux de chômage se stabiliserait, à 10,3 % de la population active fin 2015.

Contexte international - Le climat conjoncturel est favorable dans les économies avancées mais se dégrade encore dans les pays émergents

Au deuxième trimestre 2015, la croissance des pays avancés est restée robuste. Elle a été particulièrement vive aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les pays émergents, l’activité a continué de ralentir, notamment en Chine. Le commerce entre pays asiatiques a pesé sur les échanges mondiaux, qui se sont de nouveau contractés. Dans la zone euro, en revanche, la reprise continue de se diffuser progressivement : le redémarrage de l’emploi et la baisse du prix du pétrole portent la consommation des ménages, tandis que la dépréciation de l’euro depuis mi-2014 stimule les exportations. L’activité resterait très dynamique en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement privé. Elle accélèrerait modérément en Allemagne, et plus modestement encore en Italie, dont le PIB a renoué avec la croissance début 2015. Dans les pays anglo-saxons, l’activité resterait soutenue par la vigueur de la consommation. Au total en 2015, la croissance des économies avancées resterait solide. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations reculeraient en moyenne annuelle, pour la première fois depuis 2009.

Pour en savoir plus

« La demande reste bien orientée, l'activité progresse par à-coups », Point de conjoncture nationale octobre 2015

Repli de l’emploi en Bourgogne, Insee Conjoncture Bourgogne n° 6, juillet 2015.