Repli de l’emploi en Bourgogne

Alain Ribault, Insee

Au premier trimestre 2015, l’emploi salarié marchand recule de 0,3 % en Bourgogne alors qu’il est stable en France métropolitaine. Ces pertes d’emploi sont dues essentiellement au repli de l’intérim et à la dégradation de l’emploi industriel qui affecte tous les départements bourguignons. En revanche, les effectifs salariés du commerce se redressent avec une progression de 0,4 % sur un trimestre.

Dans ce contexte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A,B,C augmente de 1,4 %, une hausse identique à celle relevée au niveau national. Les difficultés s’accentuent dans le secteur du logement avec une forte baisse de logements commencés, les créations d’entreprises progressent mais les défaillances aussi. La fréquentation hôtelière est toujours bien orientée grâce aux touristes étrangers et notamment à la clientèle chinoise.

Insee Conjoncture Bourgogne
No 06
Paru le :Paru le24/07/2015
Alain Ribault, Insee
Insee Conjoncture Bourgogne No 06- Juillet 2015

Baisse de l’emploi salarié en Bourgogne

La timide éclaircie du trimestre précédent ne se confirme pas : l’emploi salarié marchand non agricole se replie de 0,3 % en Bourgogne au premier trimestre 2015 alors qu’il est stable en France métropolitaine. Ce trimestre, 1 165 postes de travail sont détruits dans la région. Sur un an, l’emploi chute de 1 %, soit 3 650 emplois supprimés, alors qu’il est stable (- 0,1 %) en France métropolitaine.(figure 1)

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,97 100,06
T3 2005 99,95 100,19
T4 2005 99,82 100,33
T1 2006 99,84 100,43
T2 2006 99,96 101
T3 2006 99,92 101,39
T4 2006 100,08 101,45
T1 2007 100,59 102,24
T2 2007 100,45 102,49
T3 2007 100,95 102,86
T4 2007 100,95 103,07
T1 2008 101,4 103,31
T2 2008 101,25 102,89
T3 2008 100,7 102,56
T4 2008 99,49 101,85
T1 2009 98 100,76
T2 2009 97,29 100,29
T3 2009 96,97 100,01
T4 2009 96,79 100,11
T1 2010 96,65 100,02
T2 2010 96,26 100,1
T3 2010 96,27 100,3
T4 2010 96,15 100,51
T1 2011 96,21 100,77
T2 2011 96,37 101,05
T3 2011 96,25 100,95
T4 2011 96,09 100,92
T1 2012 95,72 100,94
T2 2012 95,45 100,83
T3 2012 95,16 100,59
T4 2012 94,9 100,32
T1 2013 94,42 100,24
T2 2013 93,98 99,91
T3 2013 93,9 99,97
T4 2013 93,72 100,03
T1 2014 93,54 99,85
T2 2014 93,32 99,93
T3 2014 92,62 99,61
T4 2014 92,87 99,73
T1 2015 92,56 99,73
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Le recul de l’emploi provient essentiellement d’une forte réduction des effectifs salariés dans l’industrie et du repli de l’intérim.

L’emploi industriel diminue fortement : 1 060 postes de travail sont détruits ce trimestre, un volume jamais enregistré depuis le troisième trimestre 2010. Sur trois mois, les effectifs salariés de l’industrie se contractent de 1,2 %, une baisse plus prononcée en Bourgogne que dans toutes les autres régions françaises. (figure 2) Ainsi, en moyenne sur l’ensemble métropolitain, l’emploi industriel recule de 0,3 %. Dans la région, deux secteurs contribuent à cette contraction de l’emploi : « la fabrication d’autres produits industriels » regroupant en particulier l’industrie chimique, pharmaceutique et la métallurgie et le secteur des «  industries agro alimentaires  ».

En glissement annuel, l’emploi salarié dans l’industrie perd plus de 2 550 postes de travail, une baisse de 2,7 % supérieure à celle de 1,2 % enregistrée en France métropolitaine.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,19 99,28 100,13 100,19
T3 2005 101,72 98,59 100,32 100,24
T4 2005 102,07 97,73 100,26 100,2
T1 2006 102,98 97,05 100,27 100,07
T2 2006 103,51 96,5 100,5 100,51
T3 2006 104,04 95,52 101,01 100,81
T4 2006 105,35 95,35 101,07 100,55
T1 2007 105,67 95,13 101,4 101,01
T2 2007 106,78 94,84 101,4 101,09
T3 2007 108,35 94,65 102,12 102,02
T4 2007 109,7 94,43 102,15 102,11
T1 2008 110,04 93,64 102,73 102,55
T2 2008 110,31 93,56 103,06 102,55
T3 2008 111,29 93,19 102,98 102,31
T4 2008 110,7 92,54 102,81 101,61
T1 2009 110,43 91,2 102,36 101,04
T2 2009 109,63 89,76 101,88 100,05
T3 2009 109,38 88,56 101,75 99,48
T4 2009 108,56 87,11 101,89 99,34
T1 2010 107,9 86,31 101,97 99,36
T2 2010 107,1 85,32 101,65 99,01
T3 2010 105,82 84,45 101,92 98,84
T4 2010 104,88 84,03 101,89 98,75
T1 2011 104,24 83,88 102,22 98,66
T2 2011 103,83 83,31 102,48 99,06
T3 2011 103,29 83,01 102,65 98,99
T4 2011 102,82 82,72 102,79 98,98
T1 2012 101,7 82,07 102,67 98,38
T2 2012 100,51 81,87 102,85 98,46
T3 2012 99,67 81,66 102,9 98,75
T4 2012 99,27 81,44 102,75 98,68
T1 2013 97,22 80,98 102,26 98,18
T2 2013 96,77 80,3 102,02 97,75
T3 2013 95,87 79,54 102,03 97,82
T4 2013 95,23 79,09 101,97 97,88
T1 2014 94,66 78,96 101,97 98,05
T2 2014 93,73 78,44 101,96 97,97
T3 2014 92,39 77,93 101,46 97,37
T4 2014 91,53 77,69 101,63 97,43
T1 2015 90,95 76,79 101,87 97,81
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Le recours à l’intérim repart à la baisse, après la reprise de 8,6 % qui portait la croissance de l’emploi au trimestre précédent. Il diminue de 2,5 % au premier trimestre 2015, soit 390 emplois détruits. Ce repli est plus marqué dans la région qu’en France métropolitaine en moyenne où il atteint 1,6 %. Pour autant, sur un an, malgré une évolution en dents de scie, l’intérim s’est davantage développé dans la région, avec une progression de 2,7 % qu’au niveau national : + 0,8 % .(figure 3)

Les difficultés persistent dans la construction. Au premier trimestre 2015, 200 postes sont supprimés, soit un repli de 0,6 % qui fait suite à celui de 1 % du trimestre précédent. Le déficit est moins important ce trimestre qu’en France métropolitaine où il s’établit à - 0,8 %. Sur un an, le secteur emploie 1 280 salariés de moins, soit une baisse de 3,9 %, légèrement plus prononcée qu’au plan national : - 3,5 %.

L’amélioration se confirme dans le commerce : après la timide progression de l’emploi au dernier trimestre 2014, le secteur crée 280 postes ce trimestre. Cette progression de 0,4 % des effectifs situe la région au 3e rang derrière la Corse (+ 1 %) et la Franche-Comté (+ 0,5 %).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,34 99,86
T3 2005 101,51 101,93
T4 2005 104,77 102,6
T1 2006 108,09 101,7
T2 2006 110,77 107,36
T3 2006 109,4 107,31
T4 2006 110,69 105,31
T1 2007 119,31 114,93
T2 2007 115,66 112,47
T3 2007 116,37 110,87
T4 2007 114,54 109,72
T1 2008 122,48 114,33
T2 2008 115,03 106,28
T3 2008 104,19 99,93
T4 2008 84,51 86,9
T1 2009 66,53 73,86
T2 2009 68,28 75,59
T3 2009 71,81 79,59
T4 2009 78,3 84,26
T1 2010 81,07 88,79
T2 2010 85,03 93,35
T3 2010 90,96 97,1
T4 2010 93,74 100,8
T1 2011 93,38 101,29
T2 2011 98,7 101,56
T3 2011 97,06 100,44
T4 2011 94,86 96,47
T1 2012 95,02 95,23
T2 2012 90,56 91,82
T3 2012 86,48 87,96
T4 2012 84,88 85,94
T1 2013 87,72 88,55
T2 2013 86,61 87,14
T3 2013 92,1 88,77
T4 2013 93,29 91,54
T1 2014 91,16 89,36
T2 2014 92,18 91,21
T3 2014 88,82 87,36
T4 2014 95,98 91,59
T1 2015 93,59 90,08
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Repli de l’emploi dans tous les départements

C’est en Saône-et-Loire que la dégradation de l’emploi est la plus marquée avec une baisse de 0,8 % des effectifs alors qu’ils progressaient au trimestre précédent. Plus de 850 emplois sont détruits soit près des trois quarts des postes de travail supprimés en Bourgogne ce trimestre. Les effectifs salariés diminuent dans tous les secteurs d’activité à l’exception du commerce où ils restent stables. Sur une année, le département perd 2 070 emplois (- 1,8 %).

Dans la Nièvre, l’emploi diminue de 0,3 % sous l’effet d'une forte diminution du recours à l’intérim et de la baisse des effectifs dans l’industrie. En revanche, la construction gagne une vingtaine d’emplois et les effectifs salariés dans le commerce progressent de 60 postes qui s’ajoutent aux 100 gagnés le trimestre précédent. Sur un an, le département perd 240 emplois (- 0,6 %).

L’emploi salarié diminue dans l’Yonne de 0,2 %, une baisse identique à celle du trimestre précédent. L’industrie marque ce trimestre encore un repli important (170 postes supprimés), la construction maintient ses effectifs mais le recours à l’intérim baisse. Le rebond dans le commerce (190 postes créés) ne suffit pas à compenser les pertes des autres secteurs.

La Côte-d’Or est le département bourguignon le plus épargné par la contraction des effectifs salariés. Le repli de 0,1 % sur trois mois est le fait de l’industrie dont les effectifs diminuent de 1,4 %, soit 375 postes de travail en moins. Dans tous les autres secteurs d’activité, l’emploi reste stable ou progresse. Contrairement aux autres départements où l’intérim fléchit, celui-ci progresse légèrement en Côte-d’Or (+ 0,8 %) mais à un rythme nettement moins élevé qu’au trimestre précédent. En glissement annuel, le département perd 340 emplois.

Une hausse continue du nombre de demandeurs d’emploi

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C progresse de 1,4 % au premier trimestre en Bourgogne comme en moyenne en France métropolitaine. En Bourgogne, le rythme de progression est toutefois moins soutenu qu’au trimestre précédent (+ 1,9 %). Fin mars, 124 000 demandeurs d’emploi sont inscrits dans la région à Pôle emploi, soit 1 750 chômeurs supplémentaires sur trois mois.

Le chômage des jeunes reste plus contenu ce trimestre : il augmente de 0,9 % contre 2 % le trimestre précédent. Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 55 ans ou plus augmente de 1,4 %, une progression cependant ralentie par rapport au trimestre précédent (+ 1,9 %). Le chômage de longue durée se développe. Il progresse de 2,3 % sur un trimestre, de 5,3 % sur un an. Fin mars, 55 150 demandeurs d’emploi sont inscrits depuis plus d’un an à Pôle emploi, soit 1 200 demandeurs supplémentaires en trois mois.

Au premier trimestre 2015, le taux de chômage, qui rapporte le nombre de chômeurs à la population active au lieu de résidence, fléchit légèrement, de 0,1 point, en Bourgogne comme en moyenne nationale. Ce trimestre, 9,1 % des actifs sont au chômage dans la région contre 10 % sur l’ensemble du territoire métropolitain.(figure 4)

Dans l’Yonne, le taux de chômage recule davantage que dans les autres départements bourguignons. Il perd 0,2 point pour s’établir à 9,8 %. Cependant, le département conserve le taux de chômage le plus élevé de Bourgogne. À l’autre extrémité, la Côte-d’Or détient le taux de chômage le plus faible de la région : il s’établit à 8,5 %, soit une diminution de 0,1 point sur trois mois. Dans les deux autres départements, le taux de chômage reste inchangé d’un trimestre à l’autre : 9,4 % dans la Nièvre et 9,3 % en Saône-et-Loire.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2005 7,4 8,3
T2 2005 7,5 8,4
T3 2005 7,7 8,6
T4 2005 7,8 8,7
T1 2006 7,8 8,7
T2 2006 7,7 8,6
T3 2006 7,6 8,5
T4 2006 7,2 8,0
T1 2007 7,2 8,1
T2 2007 6,9 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,4 7,2
T1 2008 6,0 6,8
T2 2008 6,1 7,0
T3 2008 6,4 7,1
T4 2008 6,8 7,4
T1 2009 7,6 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,2 8,8
T4 2009 8,5 9,2
T1 2010 8,3 9,0
T2 2010 8,3 8,9
T3 2010 8,2 8,8
T4 2010 8,1 8,8
T1 2011 8,1 8,7
T2 2011 8,0 8,7
T3 2011 8,1 8,8
T4 2011 8,3 9,0
T1 2012 8,4 9,1
T2 2012 8,6 9,3
T3 2012 8,8 9,4
T4 2012 9,1 9,7
T1 2013 9,3 10,0
T2 2013 9,3 10,0
T3 2013 9,2 9,9
T4 2013 8,8 9,7
T1 2014 8,9 9,8
T2 2014 8,9 9,7
T3 2014 9,1 10,0
T4 2014 9,2 10,1
T1 2015 9,1 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

La construction toujours en mauvaise posture

La construction de logements reste toujours mal orientée en Bourgogne. Au premier trimestre 2015, le nombre de logements commencés diminue de 7,5 % en glissement annuel, après la baisse de 3,7 % enregistrée au trimestre précédent. Ce repli est plus prononcé que celui de 1,2 % observé en France métropolitaine. (figure 6) Toutefois, le nombre de permis de construire se stabilise après une diminution de 8,9 % au dernier trimestre alors qu’il diminue en moyenne nationale de 3 %.(figure 5)

La construction de locaux chute à nouveau fortement en Bourgogne. Les surfaces commencées diminuent de 11,4 %, en glissement annuel sur un trimestre contre un repli de 3,6 % en France métropolitaine. Les autorisations de construction sont aussi orientées à la baisse : - 3,7 % dans la région et - 4,6 % en France métropolitaine.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 103,26 100,47
mars 2005 104,35 101,51
avril 2005 104,35 102,27
mai 2005 103,26 102,8
juin 2005 103,26 104,19
juil. 2005 106,52 105,05
août 2005 108,7 105,52
sept. 2005 114,13 106,38
oct. 2005 116,3 106,5
nov. 2005 117,39 106,97
déc. 2005 122,83 108,38
janv. 2006 127,17 109,42
févr. 2006 128,26 110,69
mars 2006 126,09 112,44
avril 2006 130,43 113,42
mai 2006 129,35 114,81
juin 2006 133,7 115,55
juil. 2006 135,87 116,39
août 2006 135,87 117,06
sept. 2006 132,61 116,57
oct. 2006 131,52 118
nov. 2006 135,87 118,96
déc. 2006 132,61 118,49
janv. 2007 131,52 117,9
févr. 2007 131,52 117,92
mars 2007 132,61 118,39
avril 2007 131,52 117,86
mai 2007 131,52 117,55
juin 2007 123,91 116,78
juil. 2007 120,65 117
août 2007 115,22 116,82
sept. 2007 122,83 116,53
oct. 2007 121,74 115,79
nov. 2007 117,39 113,69
déc. 2007 118,48 112,44
janv. 2008 116,3 112,22
févr. 2008 113,04 111,87
mars 2008 108,7 110,26
avril 2008 107,61 109,48
mai 2008 105,43 108,28
juin 2008 109,78 106,09
juil. 2008 108,7 103,62
août 2008 109,78 101,16
sept. 2008 101,09 99,61
oct. 2008 102,17 97,43
nov. 2008 100 95,57
déc. 2008 93,48 92,75
janv. 2009 92,39 89,99
févr. 2009 91,3 86,39
mars 2009 91,3 83,49
avril 2009 88,04 81,24
mai 2009 88,04 78,55
juin 2009 81,52 76,64
juil. 2009 84,78 75,52
août 2009 83,7 74,66
sept. 2009 81,52 74,03
oct. 2009 79,35 73,13
nov. 2009 77,17 73,29
déc. 2009 76,09 74,01
janv. 2010 77,17 74,66
févr. 2010 77,17 76,4
mars 2010 78,26 78,91
avril 2010 77,17 80,83
mai 2010 79,35 82,92
juin 2010 81,52 85,27
juil. 2010 77,17 87,47
août 2010 79,35 88,8
sept. 2010 79,35 90,34
oct. 2010 82,61 90,99
nov. 2010 83,7 91,5
déc. 2010 84,78 92,68
janv. 2011 84,78 93,99
févr. 2011 86,96 94,2
mars 2011 88,04 93,69
avril 2011 92,39 93,62
mai 2011 94,57 95,1
juin 2011 95,65 95,46
juil. 2011 95,65 96
août 2011 95,65 97,26
sept. 2011 101,09 98,98
oct. 2011 98,91 99,65
nov. 2011 102,17 100,76
déc. 2011 101,09 101,8
janv. 2012 101,09 101,82
févr. 2012 106,52 101,98
mars 2012 103,26 101,66
avril 2012 98,91 101,96
mai 2012 92,39 100,57
juin 2012 93,48 100,16
juil. 2012 92,39 99,33
août 2012 91,3 99,18
sept. 2012 91,3 97,16
oct. 2012 92,39 96,63
nov. 2012 93,48 95,57
déc. 2012 93,48 93,83
janv. 2013 94,57 93,99
févr. 2013 90,22 95,5
mars 2013 91,3 96,02
avril 2013 89,13 94,48
mai 2013 88,04 92,44
juin 2013 83,7 90,76
juil. 2013 79,35 88,72
août 2013 78,26 86,02
sept. 2013 71,74 84,45
oct. 2013 70,65 83,94
nov. 2013 65,22 83,08
déc. 2013 64,13 82,3
janv. 2014 59,78 80,24
févr. 2014 56,52 77,2
mars 2014 54,35 76,13
avril 2014 53,26 74,99
mai 2014 56,52 75,15
juin 2014 58,7 74,97
juil. 2014 63,04 75,17
août 2014 61,96 75,09
sept. 2014 61,96 75,26
oct. 2014 57,61 74,23
nov. 2014 57,61 73,44
déc. 2014 55,43 73,05
janv. 2015 56,52 72,44
févr. 2015 56,52 71,7
mars 2015 55,43 70,68
avril 2015 56,52 71,17
mai 2015 54,35 70,76
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,32 100,44
mars 2005 101,32 101,6
avril 2005 101,32 102,22
mai 2005 103,95 104,47
juin 2005 102,63 105,53
juil. 2005 101,32 105,85
août 2005 105,26 106,49
sept. 2005 110,53 108,07
oct. 2005 113,16 109,18
nov. 2005 115,79 109,28
déc. 2005 114,47 110,64
janv. 2006 118,42 110,86
févr. 2006 122,37 111,53
mars 2006 123,68 112,31
avril 2006 127,63 113,43
mai 2006 130,26 113,77
juin 2006 138,16 114,96
juil. 2006 139,47 115,35
août 2006 138,16 115,94
sept. 2006 136,84 115,72
oct. 2006 140,79 116,46
nov. 2006 139,47 117,45
déc. 2006 142,11 117,08
janv. 2007 140,79 117,08
févr. 2007 140,79 117,08
mars 2007 142,11 116,81
avril 2007 139,47 116,51
mai 2007 139,47 116,07
juin 2007 132,89 115,77
juil. 2007 135,53 117,32
août 2007 132,89 116,58
sept. 2007 132,89 116,51
oct. 2007 130,26 117,03
nov. 2007 131,58 116,36
déc. 2007 128,95 116,16
janv. 2008 128,95 115,87
févr. 2008 123,68 115,82
mars 2008 119,74 114,41
avril 2008 121,05 113,13
mai 2008 118,42 111,33
juin 2008 114,47 109,18
juil. 2008 109,21 106,27
août 2008 107,89 105,36
sept. 2008 107,89 103,31
oct. 2008 103,95 100,2
nov. 2008 100 96,99
déc. 2008 97,37 94,57
janv. 2009 96,05 91,34
févr. 2009 93,42 88,03
mars 2009 94,74 85,86
avril 2009 89,47 84,03
mai 2009 88,16 82,03
juin 2009 88,16 80,6
juil. 2009 89,47 80,58
août 2009 89,47 80,7
sept. 2009 84,21 79,44
oct. 2009 85,53 78,83
nov. 2009 88,16 80,23
déc. 2009 86,84 82,45
janv. 2010 86,84 82,58
févr. 2010 88,16 83,05
mars 2010 88,16 84,33
avril 2010 89,47 84,95
mai 2010 88,16 86,33
juin 2010 88,16 87,51
juil. 2010 90,79 88,13
août 2010 92,11 88,97
sept. 2010 94,74 91,39
oct. 2010 93,42 94,27
nov. 2010 92,11 96,84
déc. 2010 94,74 98,45
janv. 2011 94,74 99,8
févr. 2011 94,74 100,86
mars 2011 97,37 101,75
avril 2011 97,37 102,05
mai 2011 97,37 102,89
juin 2011 97,37 101,83
juil. 2011 97,37 101,36
août 2011 97,37 100,84
sept. 2011 96,05 99,9
oct. 2011 97,37 98,77
nov. 2011 97,37 99,61
déc. 2011 97,37 100
janv. 2012 96,05 99,56
févr. 2012 97,37 99,68
mars 2012 93,42 99,56
avril 2012 93,42 99,16
mai 2012 94,74 98,1
juin 2012 97,37 98,62
juil. 2012 96,05 98,37
août 2012 94,74 98,05
sept. 2012 93,42 97,46
oct. 2012 93,42 96,99
nov. 2012 92,11 94,4
déc. 2012 96,05 94,27
janv. 2013 97,37 95,04
févr. 2013 96,05 95,71
mars 2013 101,32 96,2
avril 2013 102,63 97,14
mai 2013 100 98,05
juin 2013 100 98,3
juil. 2013 97,37 98,3
août 2013 97,37 97,95
sept. 2013 96,05 97,8
oct. 2013 94,74 96,84
nov. 2013 94,74 95,98
déc. 2013 88,16 93,63
janv. 2014 85,53 92,77
févr. 2014 86,84 91,29
mars 2014 81,58 89,71
avril 2014 76,32 88,72
mai 2014 75 87,31
juin 2014 75 86,62
juil. 2014 73,68 86,06
août 2014 72,37 85,88
sept. 2014 69,74 85
oct. 2014 67,11 84,7
nov. 2014 64,47 84,18
déc. 2014 68,42 84,21
janv. 2015 67,11 83,71
févr. 2015 67,11 83,69
mars 2015 64,47 83,29
avril 2015 64,47 82,58
mai 2015 64,47 82,08
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

L’hôtellerie - restauration toujours bien orientée

La fréquentation des hôtels bourguignons reste bien orientée au premier trimestre 2015 : les arrivées progressent de 3,3 % et les nuitées de 4,3 % par rapport au premier trimestre 2014.(figure 7)

L’augmentation des nuitées place la Bourgogne au huitième rang des 23 régions françaises. La fréquentation étrangère est le moteur de l’activité hôtelière dans la région : + 16,6 % pour les arrivées et + 12,3 % pour les nuitées. Les Chinois restent pour le deuxième trimestre consécutif, la première clientèle étrangère avec 50 300 nuitées loin devant les Britanniques (38 600 nuitées). C’est en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire que la clientèle étrangère progresse le plus en nombre d’arrivées comme en nombre de nuitées.

La clientèle française est moins présente dans la région mais y séjourne plus longtemps Ainsi le recul de 0,8 % des arrivées est compensé par une hausse des nuitées de 2 %. En particulier, la fréquentation des touristes français résiste bien dans la Nièvre, avec une hausse de 6 % des nuitées.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (En %)
Bourgogne France métropolitaine
T1 2011 3,152825290535446 2,2455296988236904
T2 2011 -0,0486242205823511 3,118357539041192
T3 2011 0,9435397960736506 3,0256743767917547
T4 2011 1,5306901854548758 4,643769783473398
T1 2012 -0,06350475697669888 2,3624045764267207
T2 2012 -3,092001716983834 -0,7817130068028603
T3 2012 -1,2432012432012332 -0,7592137658719297
T4 2012 -2,9068950990029507 0,30393408277045164
T1 2013 -3,139599195095253 -0,39239682185379654
T2 2013 -1,5975431499062347 -0,7465023691316598
T3 2013 -3,5146846413095885 0,09029170044515399
T4 2013 0,6487871399644585 -0,5644496415199138
T1 2014 0,364471334329555 -2,85235793715239
T2 2014 3,718096838567373 -0,7980936572239198
T3 2014 2,712866949028767 -1,6063850425588522
T4 2014 2,8647971752340253 -0,7375650233675307
T1 2015 4,3141954461270275 2,4484776357299944
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

L’auto entreprise s’essouffle

La création d’entreprises progresse légèrement en Bourgogne, de 0,8 % au premier trimestre 2015 alors qu’elle diminue de 3 % en moyenne nationale. Cette reprise fait suite dans la région à deux trimestres de repli. Elle est portée par les entreprises classiques dont les immatriculations en augmentation de 19,4 %, compensent le lent repli de la micro-entreprise enclenché début 2013. Il en résulte une érosion de la part de l’auto-entreprise parmi l’ensemble des créations : elles représentent désormais 52 % des nouvelles unités contre 62 % au premier trimestre 2013.(figure 8)

Cette reprise reste timide. En glissement annuel, la création d’entreprise se replie de 10,1 %. Les immatriculations sont moins nombreuses dans les principaux secteurs créateurs de la région. Le commerce, avec 530 créations est en baisse de 19 % en glissement annuel, les services aux entreprises de 10 % et la construction de 11 %. La création d’entreprise recule dans tous les départements.

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Bourgogne hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Bourgogne y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 93,93 95,23 114,39 117,72
T3 2009 84,06 93,74 98,68 108,18
T4 2009 99,84 99,57 110,18 119,98
T1 2010 95,47 96,21 120,93 134,25
T2 2010 99,43 99,78 101,82 118,86
T3 2010 99,51 98,41 95,57 108,8
T4 2010 94,01 97,31 99,14 114,41
T1 2011 92,31 96,16 94,86 108,68
T2 2011 85,68 94,43 91,93 105,33
T3 2011 87,3 96,22 86,5 100,01
T4 2011 91,34 96,68 93,61 105,79
T1 2012 82,44 91,85 94,86 112,65
T2 2012 83,82 88,64 90,39 105,39
T3 2012 88,83 89,68 87,21 100,34
T4 2012 81,63 90,65 85,54 102,58
T1 2013 80,74 96,89 92,29 107,43
T2 2013 80,42 98,05 86,82 103,12
T3 2013 79,53 99,07 81,43 98,83
T4 2013 83,74 101,87 84,93 104,93
T1 2014 81,39 99,75 94,93 109,34
T2 2014 81,07 100,89 89 105,1
T3 2014 77,59 99,98 85,46 103,42
T4 2014 77,02 101,01 84,64 106,93
T1 2015 91,99 106,98 85,32 103,75
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Davantage de défaillances d’entreprises

Fin mars, 1 375 défaillances ont été enregistrées sur les douze derniers mois. Cette progression de 1,6 % en glissement annuel fait suite à la baisse de 2 % du trimestre précédent. Cette reprise des procédures de redressement judiciaire est moins prononcée qu’en moyenne nationale où elle atteint 2,2 %.(figure 9) Le secteur de l’hébergement restauration est très touché avec 75 défaillances, soit une progression de 34 % en glissement annuel. En revanche, les procédures de redressement judiciaire reculent dans le commerce. En glissement annuel, les défaillances progressent en Saône-et-Loire, leur niveau reste de même ampleur dans les trois autres départements.

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,6 100,52
mars 2005 101,81 100,57
avril 2005 103,22 101,22
mai 2005 105,83 102,01
juin 2005 106,93 102,31
juil. 2005 106,83 102,08
août 2005 107,24 101,95
sept. 2005 110,55 102,18
oct. 2005 109,35 101,8
nov. 2005 107,74 101,61
déc. 2005 108,94 101,36
janv. 2006 107,54 100,49
févr. 2006 107,64 99,45
mars 2006 106,83 98,95
avril 2006 105,33 97,81
mai 2006 103,12 97,16
juin 2006 104,22 96,75
juil. 2006 103,12 96,78
août 2006 103,32 97
sept. 2006 103,42 97,05
oct. 2006 108,44 97,57
nov. 2006 109,55 98,29
déc. 2006 110,45 98,95
janv. 2007 114,07 99,82
févr. 2007 117,69 101,14
mars 2007 118,19 102
avril 2007 116,78 102,72
mai 2007 117,59 103,16
juin 2007 118,69 103,95
juil. 2007 119,4 105,07
août 2007 119,2 104,94
sept. 2007 119,1 104,96
oct. 2007 114,67 105,76
nov. 2007 117,89 105,6
déc. 2007 116,78 105,6
janv. 2008 114,77 105,64
févr. 2008 111,86 106,13
mars 2008 110,55 105,69
avril 2008 114,27 107,12
mai 2008 114,07 106,87
juin 2008 114,47 106,86
juil. 2008 115,18 107,4
août 2008 115,78 107,64
sept. 2008 117,69 109,11
oct. 2008 119,8 110,52
nov. 2008 120,5 111,76
déc. 2008 124,72 114,05
janv. 2009 126,03 115,7
févr. 2009 128,64 117,52
mars 2009 134,47 121,05
avril 2009 133,27 122,8
mai 2009 134,17 124,71
juin 2009 136,38 126,52
juil. 2009 139,4 128
août 2009 138,89 128,98
sept. 2009 139,1 130,67
oct. 2009 138,99 130,38
nov. 2009 138,99 130,96
déc. 2009 136,68 130,57
janv. 2010 135,78 130,72
févr. 2010 133,67 130,53
mars 2010 134,87 130,65
avril 2010 134,77 129,35
mai 2010 133,57 129,3
juin 2010 134,47 129,4
juil. 2010 133,47 128,48
août 2010 134,87 128,63
sept. 2010 136,28 127,41
oct. 2010 134,67 126,45
nov. 2010 134,67 125,86
déc. 2010 132,86 124,77
janv. 2011 136,88 124,84
févr. 2011 137,29 124,8
mars 2011 135,08 123,95
avril 2011 135,08 123,42
mai 2011 137,89 125,01
juin 2011 133,37 123,63
juil. 2011 132,56 122,91
août 2011 131,56 122,95
sept. 2011 129,35 122,44
oct. 2011 130,05 122,53
nov. 2011 128,14 122,76
déc. 2011 128,04 122,57
janv. 2012 126,23 123,52
févr. 2012 127,34 123,51
mars 2012 129,75 122,56
avril 2012 131,96 122,9
mai 2012 130,65 121,24
juin 2012 133,67 121,36
juil. 2012 134,57 122,97
août 2012 136,68 122,83
sept. 2012 136,88 122,24
oct. 2012 138,79 124,24
nov. 2012 141,61 124,54
déc. 2012 143,82 125,94
janv. 2013 144,32 125,66
févr. 2013 144,32 125,49
mars 2013 145,33 125,31
avril 2013 146,73 126,73
mai 2013 144,62 127
juin 2013 142,61 127,46
juil. 2013 143,72 128,46
août 2013 143,12 128,29
sept. 2013 143,32 129,31
oct. 2013 143,62 129,31
nov. 2013 142,51 129,02
déc. 2013 141,81 129,09
janv. 2014 140,3 129,24
févr. 2014 141,31 130,42
mars 2014 136,48 130,43
avril 2014 133,47 130,73
mai 2014 135,48 130,11
juin 2014 135,18 130,36
juil. 2014 138,59 130,41
août 2014 137,79 130,46
sept. 2014 137,79 130,9
oct. 2014 135,58 130,78
nov. 2014 136,78 131,01
déc. 2014 136,08 129,31
janv. 2015 136,38 130,01
févr. 2015 135,68 129,82
mars 2015 138,19 132,17
avril 2015 140,9 131,92
  • Note : données mensuelles brutes au 11 juin 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 11 juin 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national - La reprise se diffuse dans la zone euro

L’économie française a rebondi au premier trimestre 2015 (+ 0,6 %), l’ampleur résultant pour partie d’un retour à la normale des dépenses de chauffage. Au deuxième trimestre, la croissance du PIB baisserait mais resterait plus élevée (+ 0,3 %) qu’en moyenne depuis le printemps 2011 (+ 0,1 %). La consommation en resterait le principal facteur, soutenue par les hausses récentes du pouvoir d’achat. Au second semestre, l’investissement des entreprises accélérerait à son tour. Les perspectives de demande sont en hausse, comme l’indique l’amélioration du climat des affaires. Les conditions de financement s’améliorent, avec la hausse de leurs marges, grâce à la baisse du cours du pétrole, à la montée en charge du CICE et au Pacte de responsabilité. Au total, le PIB augmenterait de 0,3 % au troisième trimestre, puis de 0,4 % au quatrième trimestre. En moyenne annuelle, la croissance serait de + 1,2 %, soit la plus forte hausse depuis 2011. L’accélération de l’activité et les politiques d’allégement du coût du travail stimuleraient l’emploi, qui serait rehaussé de 114 000 postes en 2015. En conséquence, le taux de chômage se stabiliserait, à 10,4 % de la population active fin 2015.

Contexte international - Le climat conjoncturel est favorable dans les économies avancées mais reste dégradé dans les pays émergents

Au premier trimestre 2015, l’activité a déçu aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les pays émergents, l’activité a continué de ralentir, notamment en Chine. Les échanges mondiaux se sont contractés, dans une ampleur inédite depuis la récession mondiale de 2009. En revanche, le PIB de la zone euro a gardé le rythme de croissance atteint fin 2014 (+ 0,4 %). La reprise s’y diffuse progressivement avec l’effet des baisses passées du prix du pétrole, sur la consommation des ménages, et du cours de l’euro, sur les exportations. L’activité resterait très dynamique en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement privé. Elle accélèrerait modérément en Allemagne, et plus modestement encore en Italie, dont le PIB a renoué avec la croissance début 2015. Les pays anglo-saxons regagneraient en dynamisme dès le printemps, notamment grâce à une plus grande vigueur de la consommation. Au total en 2015, le décalage conjoncturel entre les pays anglo-saxons et la zone euro tendrait à s’amenuiser. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations seraient relativement peu dynamiques.

Pour en savoir plus

« La reprise se diffuse dans la zone euro », note de conjoncture nationale de juin 2015.

Quatrième trimestre 2014 : rebond de l’emploi en Bourgogne, Insee Conjoncture Bourgogne n° 4, avril 2015.