Les déplacements des travailleurs frontaliers en 2021
Étude nationale
- Un travailleur frontalier sur cinq parcourt plus de 50 km pour aller travailler - Insee Première no 2027, novembre 2024
Études régionales
- Auvergne-Rhône-Alpes
- Des trajets domicile‑travail de plus en plus longs, des émissions de CO2 qui ne baissent pas - Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes no 185, novembre 2024
- Bourgogne-Franche-Comté
- Les frontaliers : de plus en plus loin de leur travail - Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté no 208, novembre 2024
- Grand Est
- Dans le Grand Est, des trajets domicile-travail beaucoup plus longs pour les frontaliers - Insee Analyses Grand Est no 188, novembre 2024
- Hauts-de-France
- Travailleurs frontaliers vers la Belgique : Des trajets domicile-travail presque 3 fois plus longs que ceux des autres actifs - Insee Analyses Hauts-de-France no 179, novembre 2024
- Provence-Alpes-Côte d'Azur
- 33 000 frontaliers travaillent à Monaco, 30 % de plus en une décennie - Insee Flash Provence-Alpes-Côte d'Azur no 108, novembre 2024
En 2021, les travailleurs frontaliers parcourent en moyenne 34 km pour se rendre à leur travail, contre 14 km pour les non-frontaliers résidant dans les mêmes territoires. Ils utilisent majoritairement la voiture. 18 % d’entre eux ont des trajets de 50 km ou plus, et ces longs trajets sont en forte augmentation par rapport à 2010. Au niveau des frontières vers le Luxembourg, Genève et Bâle, les flux de travailleurs frontaliers sont très concentrés. Les trajets sont particulièrement longs vers le Luxembourg et vers l’Arc jurassien suisse, alors qu’ils sont plus courts vers Monaco. Pour leurs trajets domicile-travail, les travailleurs frontaliers émettent en moyenne 2,4 fois plus de gaz à effet de serre (GES) que ceux des non-frontaliers, majoritairement en raison des distances parcourues plus longues.