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Insee Focus · Décembre 2024 · n° 346
Insee FocusLes populations de référence des communes au 1er janvier 2022 La baisse du solde naturel entraîne une moindre croissance de la population française

Philippe Chataignon (Insee)

Au 1er janvier 2022, 67 761 000 habitants vivent dans une des 34 918 communes françaises, hors Mayotte, existant au 1er janvier 2024. Cela représente une croissance moyenne de +0,35 % par an depuis 2016, contre +0,44 % entre 2011 et 2016. Ce ralentissement est dû à une plus faible contribution du solde naturel, qui diminue de +0,37 % à +0,18 % par an. Le littoral, qu’il soit atlantique ou méditerranéen, et les métropoles régionales de Montpellier, Toulouse, Bordeaux ou Nantes constituent les principales zones de croissance démographique. Les évolutions dans les DOM sont contrastées.

Insee Focus
No 346
Paru le :Paru le19/12/2024
 janvier 2022
Publication rédigée par :Philippe Chataignon (Insee)

Une nouvelle version a été publiée le 20 décembre 2024 suite à la détection d’une erreur sur les dates dans le premier paragraphe : « La progression annuelle moyenne entre 2016 et 2022 est de +0,35 % alors qu’elle atteignait +0,44 % entre 2011 et 2016 ».

67 761 000 habitants au 1er janvier 2022

Avec 67 761 000 habitants au 1er janvier 2022, la population française continue d’augmenter mais à un rythme de plus en plus faible. La progression annuelle moyenne entre 2016 et 2022 est de +0,35 % alors qu’elle atteignait +0,44 % entre 2011 et 2016 (figure 1). L’accroissement annuel moyen est de l’ordre de 233 000 habitants entre 2016 et 2022, contre 286 000 entre 2011 et 2016.

Figure 1 – Population des régions et variation de la population

Figure 1 – Population des régions et variation de la population - Lecture : La population française a augmenté en moyenne de +0,35 % par an entre 2016 et 2022.
Région Population au 1er janvier 2022 Taux d'évolution annuel moyen (en %)
2016-2022 2011-2016
Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent
Île-de-France 12 380 964 0,36 0,77 -0,41 0,44 0,91 -0,47
Auvergne-Rhône-Alpes 8 163 884 0,51 0,22 0,29 0,73 0,41 0,32
Nouvelle-Aquitaine 6 113 384 0,49 -0,19 0,69 0,56 -0,03 0,59
Occitanie 6 080 731 0,77 -0,04 0,80 0,83 0,14 0,69
Hauts-de-France 5 998 916 -0,02 0,18 -0,20 0,16 0,42 -0,26
Grand Est 5 560 079 0,01 0,01 0,01 0,06 0,23 -0,17
Provence-Alpes-Côte d'Azur 5 170 312 0,49 0,07 0,42 0,43 0,24 0,18
Pays de la Loire 3 879 216 0,62 0,12 0,50 0,75 0,34 0,41
Bretagne 3 422 845 0,58 -0,11 0,69 0,55 0,09 0,45
Normandie 3 339 074 0,02 -0,02 0,04 0,13 0,21 -0,08
Bourgogne-Franche-Comté 2 803 977 -0,09 -0,15 0,07 0,02 0,08 -0,06
Centre-Val de Loire 2 581 597 0,02 -0,05 0,08 0,16 0,16 0,01
Corse 351 276 1,02 -0,13 1,16 1,00 -0,01 1,01
Métropole 65 846 255 0,35 0,16 0,19 0,44 0,35 0,09
La Réunion 881 348 0,55 0,97 -0,42 0,58 1,17 -0,59
Guadeloupe 383 569 -0,45 0,22 -0,68 -0,53 0,53 -1,05
Martinique 361 019 -0,70 0,02 -0,72 -0,82 0,34 -1,16
Guyane 288 382 1,14 2,49 -1,35 2,54 2,31 0,24
Outre-Mer hors Mayotte 1 914 318 0,19 0,85 -0,66 0,32 1,02 -0,70
France hors Mayotte 67 760 573 0,35 0,18 0,16 0,44 0,37 0,06
  • Lecture : La population française a augmenté en moyenne de +0,35 % par an entre 2016 et 2022.
  • Champ : France hors Mayotte, géographie administrative au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population, état civil.

Les littoraux atlantique et méditerranéen continuent de gagner des habitants. C’est également le cas des métropoles régionales de Montpellier, Toulouse, Bordeaux ou Nantes qui connaissent une progression annuelle de leur population supérieure à 1 %. Inversement, une large diagonale allant du nord-est au sud‑ouest concentre les évolutions les plus défavorables (figure 2a) en raison d’un maintenant très négatif, compensé par le uniquement dans le sud du pays.

Les décès plus nombreux que les naissances sur une large partie du territoire

La baisse du solde naturel est la cause principale de cette atténuation de la croissance de la population. La contribution du solde naturel à la croissance de la population française passe de +0,37 % par an entre 2011 et 2016 à +0,18 % par an entre 2016 et 2022. D’une période à l’autre, l’excédent des naissances sur les décès a été divisé par deux, passant de +244 000 à +123 000 par an. La Guyane et la Réunion, ainsi que la région parisienne, en particulier le nord et l’est de la capitale, et la métropole lyonnaise connaissent toujours un solde naturel élevé. Inversement, les décès excèdent désormais nettement les naissances pour une large diagonale allant du nord-est au sud-ouest du pays (figure 2b). Même s’il n’est pas encore négatif, le solde naturel a nettement diminué dans les régions de l’ouest et du nord de la France où la natalité était encore élevée il y a une dizaine d’années. Enfin la géographie du solde migratoire apparent dessine un nord du pays globalement déficitaire tandis que le sud bénéficie d'un excédent des arrivées sur les départs (figure 2c).

Figure 2a – Taux d'évolution annuel moyen de la population entre 2016 et 2022

en %
Figure 2a – Taux d'évolution annuel moyen de la population entre 2016 et 2022 (en %) - Lecture : Entre 2016 et 2022, aux alentours de Montpellier, le taux d’évolution annuel moyen de la population est supérieur à 0,75 %.
Département Taux d'évolution annuel moyen
01 Ain 0,84
02 Aisne -0,33
03 Allier -0,23
04 Alpes-de-Haute-Provence 0,47
05 Hautes-Alpes 0,07
06 Alpes-Maritimes 0,47
07 Ardèche 0,41
08 Ardennes -0,50
09 Ariège 0,25
10 Aube 0,12
11 Aude 0,44
12 Aveyron 0,06
13 Bouches-du-Rhône 0,41
14 Calvados 0,26
15 Cantal -0,18
16 Charente -0,08
17 Charente-Maritime 0,66
18 Cher -0,42
19 Corrèze -0,10
21 Côte-d'Or 0,14
22 Côtes-d’Armor 0,29
23 Creuse -0,56
24 Dordogne 0,06
25 Doubs 0,31
26 Drôme 0,44
27 Eure -0,04
28 Eure-et-Loir -0,04
29 Finistère 0,36
2A Corse-du-Sud 1,23
2B Haute-Corse 0,84
30 Gard 0,49
31 Haute-Garonne 1,29
32 Gers 0,17
33 Gironde 1,12
34 Hérault 1,21
35 Ille-et-Vilaine 0,89
36 Indre -0,51
37 Indre-et-Loire 0,28
38 Isère 0,51
39 Jura -0,14
40 Landes 0,94
41 Loir-et-Cher -0,19
42 Loire 0,22
43 Haute-Loire 0,06
44 Loire-Atlantique 1,08
45 Loiret 0,31
46 Lot 0,22
47 Lot-et-Garonne -0,03
48 Lozère 0,02
49 Maine-et-Loire 0,35
50 Manche -0,05
51 Marne -0,20
52 Haute-Marne -0,78
53 Mayenne -0,12
54 Meurthe-et-Moselle -0,02
55 Meuse -0,75
56 Morbihan 0,63
57 Moselle 0,09
58 Nièvre -0,55
59 Nord 0,08
60 Oise 0,14
61 Orne -0,54
62 Pas-de-Calais -0,12
63 Puy-de-Dôme 0,35
64 Pyrénées-Atlantiques 0,62
65 Hautes-Pyrénées 0,26
66 Pyrénées-Orientales 0,64
67 Bas-Rhin 0,52
68 Haut-Rhin 0,11
69 Rhône 0,64
70 Haute-Saône -0,23
71 Saône-et-Loire -0,18
72 Sarthe -0,04
73 Savoie 0,60
74 Haute-Savoie 0,98
75 Paris -0,59
76 Seine-Maritime 0,06
77 Seine-et-Marne 0,64
78 Yvelines 0,45
79 Deux-Sèvres 0,03
80 Somme -0,21
81 Tarn 0,41
82 Tarn-et-Garonne 0,51
83 Var 0,81
84 Vaucluse 0,29
85 Vendée 0,87
86 Vienne 0,10
87 Haute-Vienne -0,11
88 Vosges -0,50
89 Yonne -0,33
90 Territoire de Belfort -0,47
91 Essonne 0,48
92 Hauts-de-Seine 0,45
93 Seine-Saint-Denis 0,76
94 Val-de-Marne 0,49
95 Val-d'Oise 0,66
971 Guadeloupe -0,45
972 Martinique -0,70
973 Guyane 1,14
974 La Réunion 0,55
  • Note : voir Méthodes et fichier des données en téléchargement.
  • Lecture : Entre 2016 et 2022, aux alentours de Montpellier, le taux d’évolution annuel moyen de la population est supérieur à 0,75 %.
  • Champ : France hors Mayotte, géographie administrative au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population, état civil.

Figure 2a – Taux d'évolution annuel moyen de la population entre 2016 et 2022

  • Note : voir Méthodes et fichier des données en téléchargement.
  • Lecture : Entre 2016 et 2022, aux alentours de Montpellier, le taux d’évolution annuel moyen de la population est supérieur à 0,75 %.
  • Champ : France hors Mayotte, géographie administrative au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population, état civil.

Paris connaît la deuxième plus forte baisse relative de population parmi les communes de plus de 100 000 habitants

Parmi les 34 918 communes françaises hors Mayotte, 42 dépassent le seuil des 100 000 habitants. Elles regroupent un peu plus de 10 millions d’habitants (figure 3a).

Les communes de plus de 100 000 habitants qui connaissent les plus fortes progressions de population, Montpellier, Villeurbanne et Toulouse, tirent leur croissance à la fois du solde naturel et du solde migratoire apparent. Toulon, qui vient ensuite à la quatrième place, bénéficie essentiellement d’un apport de population extérieure (figure 3b).

À l’opposé, les populations de Mulhouse et Paris connaissent les plus fortes diminutions relatives malgré un solde naturel favorable. Paris connaît ainsi la deuxième plus forte baisse de population, en pourcentage, parmi les communes de plus de 100 000 habitants. L’excédent des naissances sur les décès ne compense pas le déficit des départs sur les arrivées (figure 3c).

Figure 3a – Les dix communes les plus peuplées

Figure 3a – Les dix communes les plus peuplées - Lecture : La population de Toulouse a augmenté en moyenne de 1,23 % par an entre 2016 et 2022.
Commune Population au 1er janvier 2022 Taux d'évolution annuel moyen (en %)
2016-2022 2011-2016
Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent
75 Paris 2 113 705 -0,59 0,58 -1,18 -0,54 0,69 -1,22
13 Marseille 877 215 0,29 0,53 -0,25 0,27 0,63 -0,36
69 Lyon 520 774 0,16 0,74 -0,57 0,98 0,84 0,14
31 Toulouse 511 684 1,23 0,76 0,47 1,23 0,85 0,38
06 Nice 353 701 0,53 0,18 0,35 -0,08 0,30 -0,38
44 Nantes 325 070 0,97 0,67 0,31 1,28 0,67 0,60
34 Montpellier 307 101 1,45 0,63 0,83 1,26 0,83 0,43
67 Strasbourg 291 709 0,73 0,59 0,14 0,51 0,71 -0,20
33 Bordeaux 265 328 0,86 0,52 0,34 1,03 0,50 0,54
59 Lille 238 695 0,44 0,68 -0,24 0,43 0,88 -0,45
  • Lecture : La population de Toulouse a augmenté en moyenne de 1,23 % par an entre 2016 et 2022.
  • Champ : France hors Mayotte, géographie administrative au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population, état civil.

La population stagne dans cinq régions entre 2016 et 2022

Entre 2016 et 2022, la population croît de plus de 0,35 % en moyenne par an dans 10 des 17 régions françaises (figure 1). Pour trois d’entre elles, l’Île-de-France, la Réunion et la Guyane, cette croissance a lieu en raison d’un fort excédent naturel, malgré un solde migratoire apparent négatif. La progression de la population des 7 autres régions en croissance, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire, Bretagne et Corse est due surtout à l’excédent des arrivées sur les départs.

La population est stable dans 5 régions qui connaissent un solde naturel et un solde migratoire apparent proches de l’équilibre : Hauts-de-France, Grand Est, Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Centre-Val de Loire.

Enfin, la baisse de la population en Martinique et en Guadeloupe est due au solde migratoire apparent négatif, les départs des deux îles excédant les arrivées.

Seul l’urbain densément peuplé connaît un solde naturel nettement positif

Au sein de l’urbain, la population croît au rythme de 0,42 % en moyenne par an, quelle que soit sa densité, mais les causes en sont différentes. Dans les grands centres urbains, le fort excédent naturel compense nettement le déficit du solde migratoire apparent. À l’inverse, la croissance de la population dans l’urbain de densité intermédiaire est portée uniquement par le solde migratoire apparent.

Dans l’espace rural (encadré 2), la situation est différente selon que la commune est considérée comme périurbaine ou non. Dans le premier cas, la population progresse grâce à un excédent d’arrivées sur les départs. Dans le second cas, le solde naturel devient négatif et n’est pas totalement compensé par le solde migratoire apparent même s’il reste excédentaire. Dans l’ensemble, la croissance de la population est deux fois plus élevée dans l’urbain que dans le rural entre 2016 et 2022 alors qu’elle était identique sur la période 2011-2016 (figure 4).

Figure 4 – Population et variation de population selon le caractère urbain ou rural des communes

Figure 4 – Population et variation de population selon le caractère urbain ou rural des communes - Lecture : La population des communes rurales a augmenté en moyenne de +0,20 % par an entre 2016 et 2022.
Type d’espace Population au 1er janvier 2022 Taux d'évolution annuel moyen (en %)
2016-2022 2011-2016
Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent Ensemble Dû au solde naturel Dû au solde migratoire apparent
Urbain 45 697 220 0,42 0,33 0,09 0,44 0,51 -0,07
Grand centre urbain 25 816 973 0,42 0,56 -0,14 0,45 0,72 -0,27
Urbain intermédiaire 19 880 247 0,42 0,03 0,39 0,44 0,25 0,19
Rural 22 063 353 0,20 -0,12 0,32 0,42 0,09 0,34
Rural périurbain 12 957 737 0,41 0,09 0,32 0,71 0,29 0,42
Rural non périurbain 9 105 400 -0,10 -0,42 0,32 0,04 -0,19 0,23
France 67 760 573 0,35 0,18 0,16 0,44 0,37 0,06
  • Lecture : La population des communes rurales a augmenté en moyenne de +0,20 % par an entre 2016 et 2022.
  • Champ : France hors Mayotte, géographie administrative au 1er janvier 2024.
  • Source : Insee, recensements de la population, état civil.

Encadré 1 – Le choix des périodes d’évolution de la population

La méthode du recensement annuel est fondée sur des cycles de collecte de cinq ans. Pour plus de pertinence, les données sont analysées avec un pas de cinq ans. Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021. Pour toutes les communes de moins de 10 000 habitants, il y a maintenant un intervalle de six ans au lieu de cinq habituellement entre deux collectes de recensement. Les évolutions mesurées sur la dernière période sont donc analysées avec un pas de six ans : 2016-2022.

Encadré 2 – Définition du rural

Une commune rurale est une commune peu dense au sens de la grille communale de densité à 3 niveaux telle qu'elle a été définie début 2024 à partir de données de population 2018. Les communes denses ou de densité intermédiaire sont dites urbaines. Outre cette caractéristique reposant sur la grille de densité, le fait que la commune soit ou non sous l’influence d’un pôle d’emploi est pris en compte. Les communes rurales hors attraction des villes ou appartenant à une aire de moins de 50 000 habitants en 2017 appartiennent au rural non périurbain.

Publication rédigée par :Philippe Chataignon (Insee)

Sources

Les données de population au 1er janvier 2022 dans les limites territoriales des communes existant au 1er janvier 2024 sont officielles dès leur authentification par décret. Ces populations officielles de référence entrent en vigueur au 1er janvier 2025. Les populations au 1er janvier 2011 et au 1er janvier 2016 ont été recalculées dans la géographie administrative actuelle pour calculer des évolutions à périmètre constant. Elles n’ont pas un statut de population de référence.

Les statistiques sur les naissances et les décès sont issues de l’exploitation des informations d’état civil transmises par les mairies à l’Insee.

Méthodes

Pour la représentation cartographique des taux d'évolution de la population entre 2016 et 2022, un lissage est réalisé sur un maillage régulier de 1 km² avec un rayon de lissage de 15 km. Pour les DOM, en l'absence de carroyage de référence, les données sont représentées sur un découpage communal.

Publication rédigée par :Philippe Chataignon (Insee)

Définitions

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période. On parle d’accroissement naturel ou d’excédent naturel lorsque le nombre de naissances est supérieur à celui des décès.

Le solde migratoire apparent est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de la période considérée. Dans cette publication, il s’agit d’un solde apparent estimé par différence entre la variation totale de la population et le solde naturel. On parle d’excédent lorsque ce solde est positif, de déficit dans le cas contraire. Les évolutions de ce solde migratoire traduisent les fluctuations des entrées et des sorties du territoire, mais peuvent aussi refléter des évolutions méthodologiques (protocole, questionnaire, etc.) du recensement de la population. À l’échelle nationale, il ne comprend que les mouvements de personnes avec l’étranger ; au niveau infranational (région, département, commune, zonage géographique d’étude), il inclut également les mouvements de personnes avec le reste du territoire français. Le solde migratoire apparent national est égal à la somme des soldes migratoires apparents infranationaux. Ce concept est indépendant de la nationalité.

La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans-abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensée sur le territoire de la commune.