Economie et Statistique / Economics and Statistics n° 543 - 2024
L’attachement aux animaux de compagnie revisité
Cécile Brousse et Marceline Bodier
Les jugements et opinions exprimés par les auteurs n’engagent qu’eux-mêmes et non les institutions auxquelles ils appartiennent, ni a fortiori l’Insee.
Résumé
Il est depuis longtemps établi que les personnes seules sont les moins susceptibles de posséder un animal de compagnie. L’enquête Emploi du temps de 2010 confirme cette loi et permet en outre d’étudier les activités et le temps partagés avec les animaux de compagnie. Elle permet aussi d’analyser les termes que l’on emploie pour décrire les activités faites avec eux. Nous montrons que les personnes seules qui possèdent un animal de compagnie passent plus de temps avec lui, notamment à jouer. Nous montrons également que les femmes et les personnes âgées utilisent plus que les autres un vocabulaire d’un registre qu’on pourrait qualifier d’« anthropomorphique » pour décrire la place de leurs animaux dans leur quotidien. Cela explique que les personnes seules utilisent plus que les autres un vocabulaire « anthropomorphique » puisqu’elles sont plus souvent des femmes et des personnes âgées.
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Brousse, C. & Bodier, M. (2024). Attachment to Pets Revisited. Economie et Statistique / Economics and Statistics, 543, 75–92.
doi: 10.24187/ecostat.2024.543.2120