Insee Analyses Ile-de-France ·
Novembre 2022 · n° 161Chefs d’entreprise en Île-de-France : une population peu féminisée, plutôt âgée et
diplômée
En Île-de-France, en 2018, 45 000 personnes sont chefs d’au moins une entreprise de dix salariés ou plus, ce qui représente un peu moins de 1 % des actifs occupés résidents de la région. En 40 ans, la population des chefs d’entreprise a augmenté d’un tiers. Principalement actifs dans le secteur tertiaire, ils sont plus âgés et plus diplômés que l’ensemble des actifs, et restent très majoritairement des hommes. Neuf dirigeants d’entreprise sur dix travaillent 40 heures ou plus par semaine. Bien que la majorité réside à Paris ou dans l’ouest de la région, la plupart d’entre eux privilégient la voiture pour se rendre à leur travail.
- Près de 45 000 chefs d’entreprise en Île-de-France
- Chefs d’entreprise franciliens : plus souvent à la tête de grandes entreprises qu’en province
- Un tiers de chefs d’entreprise supplémentaire en 40 ans
- Des chefs d’entreprise plus âgés et plus diplômés que les autres actifs franciliens
- Les chefs d’entreprise résident à Paris et dans l’ouest de la région
- Quatre chefs d’entreprise sur dix habitent une maison
- Trois quarts des chefs d’entreprise vivent en couple
- L’utilisation d’un véhicule individuel prépondérante chez les chefs d’entreprise
- Neuf chefs d’entreprise sur dix travaillent en moyenne 40 heures par semaine ou plus
- Encadré - De nombreux sièges sociaux de grandes entreprises en Île-de-France
Près de 45 000 chefs d’entreprise en Île-de-France
En 2018, 44 900 Franciliens déclarent exercer une activité professionnelle en tant que chefs d’une entreprise de dix salariés ou plus (au sens du recensement de la population). Ils représentent 0,8 % de l’ensemble de la population active occupée habitant en Île-de-France, une proportion comparable à celle de province, où résident 157 000 chefs d’entreprise de dix salariés ou plus (pour comprendre).
Chefs d’entreprise franciliens : plus souvent à la tête de grandes entreprises qu’en province
Les grandes entreprises (500 salariés ou plus) sont particulièrement implantées en Île-de-France (encadré). Ainsi, 12 % des chefs d’entreprise franciliens dirigent une grande entreprise, cette part se situant à 7 % en province (figure 1). Parmi eux, près d’un tiers sont à la tête d’une entreprise dans le secteur du commerce, des transports, de l’hébergement et restauration, et plus d’un sur dix dans le secteur tertiaire principalement non marchand (administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale).
À l’autre extrême, un peu plus des deux tiers (69 %) des chefs d’entreprise franciliens emploient entre 10 et 49 salariés, alors que cette part est de 75 % pour ceux résidant en province. Parmi les chefs de ces petites entreprises, un sur deux exerce dans le domaine des services (un sur trois en province).
Toutes tailles d’entreprises confondues, le secteur du commerce et de la réparation d’automobiles est celui qui regroupe le plus de chefs d’entreprise franciliens (15 %) et d’actifs occupés de la région (11 %). En revanche, le secteur de la construction, qui compte davantage d’entreprises de 10 à 49 salariés, comprend 9 % des chefs d’entreprise franciliens contre seulement 5 % des actifs.
tableauFigure 1 – Répartition des chefs d’entreprise en emploi selon la taille de leur entreprise, en Île-de-France et en province, en 2018
Chefs d’entreprise | Île-de-France | Province |
---|---|---|
Chefs d'entreprise de services, de 10 à 49 salariés | 34 | 25 |
Chefs d'entreprise commerciale, de 10 à 49 salariés | 17 | 20 |
Chefs d'entreprise de l'industrie ou des transports, de 10 à 49 salariés | 11 | 19 |
Chefs d'entreprise du bâtiment et des travaux publics, de 10 à 49 salariés | 7 | 12 |
Chefs de moyenne entreprise, de 50 à 499 salariés | 19 | 17 |
Chefs de grande entreprise, de 500 salariés ou plus | 12 | 7 |
- Lecture : en Île-de-France, 34 % des chefs d’entreprise sont à la tête d’une entreprise de services, de 10 à 49 salariés.
- Champ : chefs d’entreprise de dix salariés ou plus, en emploi et résidant en France métropolitaine.
- Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire au lieu de résidence.
graphiqueFigure 1 – Répartition des chefs d’entreprise en emploi selon la taille de leur entreprise, en Île-de-France et en province, en 2018
Un tiers de chefs d’entreprise supplémentaire en 40 ans
Au cours des 40 dernières années, le nombre de chefs d’entreprise a augmenté de 35 % en Île-de-France. Cette augmentation est uniquement portée par le secteur tertiaire, dans lequel le nombre de chefs d’entreprise a presque doublé depuis 1982. Ce secteur concentre désormais un peu plus de 80 % des chefs d’entreprise en 2018, alors que cette part se situait à 56 % en 1982. Cette forte hausse est naturellement en lien avec la tertiarisation de l’économie depuis la fin des années 1970. À l’inverse, le nombre de chefs d’entreprise diminue dans tous les autres secteurs, et plus particulièrement dans l’industrie (- 60 %).
Des chefs d’entreprise plus âgés et plus diplômés que les autres actifs franciliens
La population des chefs d’entreprise reste peu féminisée. Alors que les femmes représentent la moitié des actifs franciliens, elles ne sont que 22 % parmi les chefs d’entreprise (figure 2). La proportion de femmes progresse néanmoins en 40 ans : en 1982, elle n’était que de 15 %. La présence de femmes parmi les chefs d’entreprise varie selon la taille et le secteur d’activité de l’entreprise. En 2018, 23 % des chefs d’entreprise de 500 salariés ou plus sont des femmes, et 21 % dans les entreprises de 10 à 49 salariés. Parmi ces petites entreprises, 25 % des chefs d’entreprise de services sont des femmes. À l’opposé, dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTP), cette part est inférieure à 10 %.
Avec un âge médian de 48 ans, les chefs d’entreprise franciliens, hommes et femmes confondus, sont plus âgés que les autres actifs de la région (41 ans). Ainsi, 44 % d’entre eux ont 50 ans ou plus, contre 29 % des actifs de la région. Selon leur âge, les chefs d’entreprise exercent du reste leur activité dans des secteurs différents. Les jeunes chefs d’entreprise (de 25 à 34 ans) dirigent plus souvent des entreprises dans l’informatique et la communication ; à l’inverse, ceux de 65 ans ou plus exercent plus souvent dans l’industrie manufacturière.
Les chefs d’entreprise franciliens ont globalement un niveau de formation élevé. Deux tiers d’entre eux ont suivi des études supérieures, contre un peu plus de la moitié pour les autres actifs franciliens. Le niveau de diplôme obtenu par les chefs d’entreprise diffère selon la taille de l’entreprise et son secteur d’activité. Les plus diplômés dirigent plutôt des grandes et moyennes entreprises. À l’inverse, les chefs d’entreprise ayant au plus un baccalauréat sont beaucoup plus nombreux dans les petites entreprises, sauf dans le secteur des services.
tableauFigure 2 – Indicateurs socio-démographiques sur les chefs d’entreprise et sur les actifs en emploi, en 2018
Indicateurs | Chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus | Ensemble des actifs d’Île-de-France | |
---|---|---|---|
Île-de-France | Province | ||
Sexe | |||
Femme | 22 | 21 | 49 |
Homme | 78 | 79 | 51 |
Âge | |||
Moins de 30 ans | 6 | 6 | 20 |
de 30 à 49 ans | 50 | 49 | 51 |
50 ans ou plus | 44 | 45 | 29 |
Diplôme | |||
Non diplômés | 10 | 10 | 14 |
BEP-CAP | 10 | 21 | 15 |
Baccalauréat | 13 | 17 | 17 |
Études supérieures | 67 | 52 | 54 |
Type de ménage | |||
Couple | 76 | 80 | 61 |
dont conjoint actif | 76 | 78 | 68 |
salarié | 78 | 79 | 91 |
non salarié | 22 | 21 | 9 |
dont conjoint inactif | 24 | 22 | 32 |
Famille monoparentale | 5 | 4 | 7 |
Personne seule | 14 | 12 | 19 |
Autre | 5 | 4 | 13 |
Département de résidence | |||
Paris | 31 | // | 20 |
Hauts-de-Seine | 17 | // | 14 |
Seine-Saint-Denis | 7 | // | 12 |
Val-de-Marne | 10 | // | 11 |
Seine-et-Marne | 9 | // | 11 |
Yvelines | 12 | // | 12 |
Essonne | 7 | // | 10 |
Val-d’Oise | 7 | // | 10 |
Ensemble (effectifs) | 44 900 | 157 000 | 5 478 000 |
- Lecture : en 2018, 44 900 actifs franciliens en emploi sont chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus. Parmi eux, 78 % sont des hommes.
- Champ : actifs en emploi résidant en France métropolitaine.
- Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire au lieu de résidence.
Les chefs d’entreprise résident à Paris et dans l’ouest de la région
Compte tenu de l’attractivité économique de la région et de la forte implantation d’entreprises au sein de l’agglomération parisienne, un grand nombre de chefs d’entreprise vivent et travaillent en Île-de-France. Les habitats des chefs d’entreprise ne sont toutefois pas répartis uniformément sur le territoire régional. À l’instar des cadres, sur dix chefs d’entreprise franciliens, trois résident à Paris et trois dans l’ouest de la région, dans les départements des Hauts-de-Seine ou des Yvelines. Par ailleurs, 3 400 chefs d’entreprise travaillent dans la région tout en vivant dans un département non francilien. Réciproquement, parmi les chefs d’entreprise résidant en Île-de-France, 4 % travaillent dans une autre région.
Quatre chefs d’entreprise sur dix habitent une maison
Les chefs d’entreprise franciliens disposent de conditions de logement souvent favorables : 40 % d’entre eux résident en maison, soit dix points de plus que pour les cadres et les autres actifs franciliens (figure 3). En outre, un sur deux occupe un logement d’une superficie supérieure à 100 m² contre environ 30 % des cadres. Les chefs d’entreprise franciliens sont également plus souvent propriétaires de leur logement que les cadres (66 % versus 60 %) ou en comparaison de l’ensemble des actifs (49 %). Ces conditions de logement plus favorables s’expliquent en partie par leur âge en moyenne plus élevé. D’ailleurs, au-delà de 50 ans, les différences en la matière entre cadres et chefs d’entreprise sont plus faibles.
Les conditions de vie des chefs des petites entreprises du BTP (de 10 à 49 salariés) apparaissent comme particulièrement favorables, en ce sens que les trois quarts sont propriétaires et que les deux tiers vivent en maison. Ces derniers privilégient des territoires moins denses : moins d’un sur cinq vit à Paris ou dans les Hauts-de-Seine.
tableauFigure 3 – Caractéristiques socio-démographiques de la population francilienne en emploi selon la catégorie socioprofessionnelle en 2018Ensemble des actifs en emploi
Caractéristiques socio-démographiques | Chefs d’entreprise de dix salariés ou plus | Cadres | Actifs |
---|---|---|---|
En maison | 41 | 30 | 31 |
À Paris et dans l’ouest parisien | 60 | 62 | 45 |
Marié | 61 | 45 | 43 |
En couple | 76 | 66 | 61 |
Propriétaire du logement | 66 | 60 | 49 |
- Lecture : 41 % des chefs d’entreprise habitent une maison contre 30 % des cadres.
- Champ : actifs en emploi résidant en Île-de-France.
- Source : Insee, recensement de la population 2018, exploitation complémentaire au lieu de résidence.
graphiqueFigure 3 – Caractéristiques socio-démographiques de la population francilienne en emploi selon la catégorie socioprofessionnelle en 2018Ensemble des actifs en emploi
Trois quarts des chefs d’entreprise vivent en couple
En Île-de-France, les trois quarts des chefs d’entreprise vivent en couple contre 66 % des cadres et 61 % pour l’ensemble des actifs de la région. Inversement, la proportion de chefs d’entreprise vivant seuls est plus faible (14 %) que celle des cadres (21 %). Ils sont également plus souvent mariés (61 %) que les cadres (45 %) et que les actifs dans leur ensemble (43 %). Pour partie, ces écarts tiennent à l’âge plus avancé des chefs d’entreprise comparativement aux autres actifs de la région, le mariage étant plus fréquent dans leurs générations que parmi les plus jeunes.
Parmi les 34 000 chefs d’entreprise vivant en couple, 1 200 ont un conjoint également chef d’entreprise, ce qui correspond à 600 couples. En dehors de ces rares situations d’homogamie, les conjoints des chefs d’entreprise sont majoritairement des actifs en emploi (76 %), dont plus des trois quarts (78 %) sont salariés. Plus d’un conjoint sur cinq est cadre d’entreprise, et un sur dix exerce une profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises.
L’utilisation d’un véhicule individuel prépondérante chez les chefs d’entreprise
La moitié des chefs d’entreprise franciliens habitent à plus de 11 kilomètres de leur lieu de travail, soit une distance médiane supérieure de 2 kilomètres à celle de l’ensemble des actifs. Cette distance médiane varie selon le département de résidence des chefs d’entreprise : elle est minimale pour ceux habitant Paris intra-muros (6 kilomètres) et atteint son maximum en grande couronne (18 kilomètres dans les Yvelines, 19 kilomètres dans l’Essonne et 23 kilomètres en Seine-et-Marne).
Pour leurs trajets domicile-travail, deux chefs d’entreprise sur trois privilégient un véhicule individuel (voiture, camion, fourgonnette, deux-roues motorisé, vélo), alors que c’est le cas pour moins de la moitié pour les actifs franciliens en emploi. Dans le BTP plus particulièrement, 80 % d’entre eux empruntent leur voiture, camion ou fourgonnette pour se rendre au siège de leur entreprise ou se déplacer sur les chantiers. Par ailleurs, l’usage d’un deux-roues motorisé est plus fréquent pour les chefs d’entreprise que pour les autres actifs en emploi. Ce mode de transport est surtout utilisé pour effectuer des trajets de moins de 15 kilomètres.
De manière générale, les chefs d’entreprise recourent peu aux transports en commun : seul un quart des chefs d’entreprise emprunte ce réseau pour aller travailler, contre 44 % des actifs franciliens.
Neuf chefs d’entreprise sur dix travaillent en moyenne 40 heures par semaine ou plus
Les conditions d’emploi des chefs d’entreprise sont en général proches de celles des cadres, bien qu’elles s’en écartent sur certains points et apparaissent plus défavorables. Ainsi, en Île-de-France, 90 % des chefs d’entreprise travaillent au moins 40 heures par semaine contre 67 % des cadres (figure 4). Les premiers travaillent plus souvent le soir que les seconds (respectivement 22 % et 14 %) et plus souvent le week-end : 18 % des chefs d’entreprise travaillent au moins un jour par week-end, une proportion deux fois supérieure à celle des cadres. Les chefs d’entreprise réalisent des semaines et des journées de travail plus longues que les cadres ou que l’ensemble des actifs.
tableauFigure 4 – Conditions d’emploi des chefs d’entreprise, des cadres et de l’ensemble des actifs en emploi vivant en Île-de-France en 2018
Conditions d’emploi | Chefs d’entreprise de 10 salariés ou plus | Cadres | Ensemble des actifs |
---|---|---|---|
Nombre d’heures travaillées en moyenne dans l’emploi principal, heures supplémentaires incluses | |||
Moins de 15h | 1 | 2 | 4 |
De 15 à moins de 30h | 2 | 5 | 9 |
De 30 à moins de 35h | 1 | 3 | 4 |
De 35 à moins de 40h | 6 | 23 | 45 |
40h ou plus | 90 | 67 | 38 |
Travail le soir (entre 20h et minuit) durant les 4 semaines s’achevant par la semaine de référence | |||
Oui | 22 | 14 | 11 |
Non | 78 | 86 | 89 |
Travail le samedi durant les 4 semaines s’achevant par la semaine de référence | |||
Oui, au moins deux samedis | 17 | 6 | 9 |
Oui, un seul samedi | 6 | 5 | 4 |
Non | 77 | 89 | 87 |
Travail le dimanche durant les 4 semaines s’achevant par la semaine de référence | |||
Oui, au moins deux dimanches | 8 | 3 | 5 |
Oui, un seul dimanche | 4 | 4 | 3 |
Non | 88 | 93 | 92 |
Ancienneté dans l’entreprise | |||
Moins d’un an | 10 | 13 | 16 |
De 1 an à moins de 5 ans | 19 | 27 | 27 |
De 5 ans à moins de 10 ans | 18 | 16 | 16 |
10 ans ou plus | 53 | 44 | 41 |
- Lecture : en 2018, 90 % des chefs d’entreprise travaillent en moyenne 40 heures ou plus par semaine.
- Champ : actifs en emploi résidant en Île-de-France.
- Source : Insee, enquête Emploi 2017-2019.
Encadré - De nombreux sièges sociaux de grandes entreprises en Île-de-France
Les grandes entreprises sont particulièrement nombreuses en Île-de-France. De par leurs effectifs salariés importants, elles représentent une part importante dans l’emploi francilien. Leur implantation est particulièrement prononcée dans l’ouest parisien et en petite couronne. Cette spécificité renvoie notamment à la concentration de sièges sociaux, comme dans le quartier de La Défense. Elle s’explique aussi par la place dans la région des banques et des assurances, souvent de taille très importante, et l’implantation de grandes entreprises informatiques et de conseil. Les activités liées aux infrastructures de transports, du ferroviaire à l’aérien, sont également très présentes. De plus, les grandes entreprises industrielles ont un poids important en Île-de-France, que ce soit à travers leurs usines (secteur automobile notamment), ou leurs centres administratifs ou de recherche et développement (industrie pharmaceutique par exemple) [Omont, 2013].
Pour comprendre
L’étude porte sur la population des chefs d’entreprise de dix salariés ou plus, telle qu’elle est définie dans la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS) 2003 (plus d’informations). Seuls ceux ayant un emploi au moment du recensement et résidant en Île-de-France sont retenus. En sont donc exclus les 3 400 chefs d’entreprise vivant en province mais travaillant en Île-de-France. Par souci de simplification, la population ainsi étudiée est ici appelée « chefs d’entreprise ». De même, le terme « actifs » sous-entend « actifs en emploi ». À noter qu’un chef d’entreprise peut être à la tête de plusieurs entreprises, en particulier pour les entreprises de petite taille. Toutefois, dans le recensement de la population, il ne peut en déclarer qu’une.
Sources
L’exploitation complémentaire du recensement de la population de l’Insee de 2018 permet d’apporter des éléments sur le profil des chefs d’entreprise, le secteur d’activité dans lequel ils exercent, leurs conditions de vie et de logement.
Les données sur les conditions de travail sont issues de l’empilement des données de l’enquête Emploi sur la période 2017-2019.
Définitions
La population active occupée (ou population active ayant un emploi) comprend, au sens du recensement de la population, les personnes qui déclarent être dans l’une des situations suivantes : exercer une profession (salariée ou non), même à temps partiel ; aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ; être apprenti, stagiaire rémunéré ; être chômeur tout en exerçant une activité réduite ; être étudiant ou retraité mais occupant un emploi.
Pour en savoir plus
Fauret C., Herbet J., Morvan A., « Créations d’entreprises en Île-de-France : les femmes sont majoritaires dans un seul secteur d’activité », Insee Analyses Île-de-France n° 148, décembre 2021.
Fiche « Dirigeants d’entreprise », in Emploi et revenus des indépendants, coll. « Insee Références », édition 2020.
Bauer D., Calvier C., Chevrot J., Leroi P., Omont L., « Le travail indépendant en Île-de-France : une croissance tournée vers les services aux entreprises », Insee Analyses Île-de-France n° 94, février 2019.
Omont L., « L’Île-de-France, capitale des grandes entreprises », Insee Île-de-France à la page n° 405, avril 2013.