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Insee Analyses Guyane · Mars 2022 · n° 57
Insee Analyses GuyaneEn Guyane, dans la fonction publique d’État, un tiers de l’écart de salaire entre les femmes et les hommes est lié à la nature des emplois

Zinaïda Salibekyan (Insee)

Fin 2018, en Guyane, dans la fonction publique d’État, les hommes gagnent en moyenne 18 % de plus que les femmes. Dans ce versant, 34 % de l’écart salarial s’explique par la différence des emplois occupés en termes de professions et de niveau hiérarchique.

Dans la fonction publique territoriale, l’écart est plus faible : 5 %. Au sein de la fonction publique territoriale, la durée de travail constitue la principale source de l’écart de salaire (22 %).

Insee Analyses Guyane
No 57
Paru le :Paru le08/03/2022

Dans la fonction publique d’État (FPE) les hommes titulaires perçoivent, en moyenne, un salaire mensuel net supérieur de 18 %, soit 530 euros, à celui des femmes. Il est de près de 3 480 euros pour les hommes et de 2 950 pour les femmes. Âge, ancienneté, durée de travail, type de poste occupé peuvent expliquer ces différences de salaire entre les femmes et les hommes.

Au sein de la fonction publique territoriale (FPT), les femmes gagnent 116 euros de moins en moyenne par mois que leurs homologues masculins, soit 5 % de moins. En moyenne, les femmes ont un salaire de 2 330 euros et les hommes de 2 450 euros.

Afin d’identifier et quantifier les sources de l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes une méthode de décomposition paramétrique des salaires mensuels moyens a été utilisée. Elle confirme l’effet de l’âge, de l’ancienneté, des durées de travail, des emplois occupés ou les positions professionnelles atteintes.

L’influence majeure de l’âge dans la fonction publique d’État

Au sein de la FPE, l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes s’explique en partie (26 %, soit 138 euros) par des différences en termes d’âge (figure 1). En effet, les femmes sont en moyenne plus jeunes que les hommes (44 ans pour les femmes et 46 ans pour les hommes). Si la répartition des agents par âge était identique entre les femmes et les hommes, l’écart de rémunération ne serait plus que de 13,5 %.

Dans la fonction publique hors enseignants, les différences d’âge s’estompent : les hommes et les femmes ont un âge moyen identique de 48 ans. L’écart de salaire n’est plus que de 2 euros à l’avantage des femmes. L’âge n’est pas un critère discriminant pour expliquer l’écart de salaire.

Dans la FPE, si les hommes et les femmes avaient la même ancienneté, l’écart de rémunération diminuerait de 18 euros.

Au sein de la fonction publique territoriale la durée de travail explique les disparités salariales

Le premier facteur qui explique les inégalités de salaire dans la fonction publique territoriale est le temps de travail. En effet, 5,4 % des agents territoriaux féminins ont recours au temps partiel contre 4 % des hommes. Ce motif explique près de 22 % de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes. À âge et ancienneté équivalents, si les femmes avaient les mêmes durées de travail que leurs homologues masculins, l’écart de rémunération ne serait plus que de 3,9 %, soit 94 euros.

Dans la fonction publique d’État, les différences de temps de travail expliquent 21 % de l’écart de rémunération, soit 110 euros. À âge, ancienneté et temps de travail équivalents, l’écart de salaire serait encore de 14 %, soit 264 euros. Dans la fonction publique d’État hors enseignants, les différences de durées de travail entre les femmes et les hommes n’expliquent que 11 % de l’écart de rémunération, soit 67 euros. À âge, ancienneté et temps de travail équivalents, l’écart de salaire serait de 15 %, soit 523 euros.

Figure 1Décomposition de l’écart de salaires mensuels selon différentes caractéristiques

Décomposition de l’écart de salaires mensuels selon différentes caractéristiques - Lecture : parmi l’ensemble des titulaires de la FPE, les hommes perçoivent une rémunération moyenne de 18 % plus élevée que celle des femmes. Si la répartition par âge des hommes et des femmes était identique, cet écart se réduirait de 138 euros, soit 26 %. Si en plus cette répartition était identique en termes d’ancienneté, l’écart de rémunération diminuerait encore de 18 euros, soit 3 %.
Ensemble de la Fonction Publique d’État (FPE) FPE hors enseignants Fonction Publique Territoriale (FPT)
% euros % euros % euros
Écart de rémunération 18 530 17 589 5 116
Différence d’âge 26 138 -0,3 -2 -4 -5
Ancienneté 3 18 0,1 1 0,7 1
La durée de travail 21 110 11 67 22 26
Ségrégation professionnelle 34 178 67 393 20 23
dont
Ministères au sein de la FPE ; Filières au sein de la FPT 14 74 22 129 73 84
Catégories d’emploi (A, B, C), Corps 20 104 45 264 -53 -61
Primes 6 33 4 25 11 13
Partie inexpliquée 10 53 18 105 50 58
Total 100 ~ 100 ~ 100 ~
  • Note : En raison des arrondis, la somme des données en colonne n’est pas exactement égale à 100
  • Lecture : parmi l’ensemble des titulaires de la FPE, les hommes perçoivent une rémunération moyenne de 18 % plus élevée que celle des femmes. Si la répartition par âge des hommes et des femmes était identique, cet écart se réduirait de 138 euros, soit 26 %. Si en plus cette répartition était identique en termes d’ancienneté, l’écart de rémunération diminuerait encore de 18 euros, soit 3 %.
  • Champ : ensemble des agents titulaires des fonctions publiques d’État et territoriale en Guyane, hors militaires.
  • Source : SIASP 2018

Dans la fonction publique d’État hors enseignants, l’écart de salaire est lié à la ségrégation professionnelle

Au sein de la FPE, la , qui désigne le fait que les femmes et les hommes occupent des emplois différents, à âge, localisation du poste et durée du travail identiques, explique 34 % de l’écart de rémunération. À âge, ancienneté et durée de travail identiques, si les hommes et les femmes étaient répartis de la même manière entre les ministères et les filières, les catégories d’emploi et les , l’écart de rémunération ne serait plus que de 12 %. Pour les personnels non-enseignants, la ségrégation professionnelle a un effet plus marqué (67 %) : l’écart ne serait plus que 6 %. Pour les agents territoriaux, l’effet de la ségrégation professionnelle est plus faible : 20 %.

Dans la fonction publique d’État hors enseignants, la catégorie d’emploi et le corps expliquent largement l’écart de rémunération

L’inégale répartition des agents masculins et féminins entre les catégories (A, B, C) et les corps explique les inégalités de salaires en particulier dans la FPE hors enseignants (figure 2). Plusieurs barrières sont à l’origine de cette inégale répartition : par exemple, les interruptions de carrière liées notamment à la maternité ; l’accès à la formation professionnelle (ces formations sont souvent éloignées du lieu de travail qui compliquent l’organisation de la vie familiale). Elles empêcheraient les salariées d’obtenir les mêmes carrières hiérarchiques que leurs homologues masculins, appelé « plafond de verre ».

Dans l’ensemble de la FPE, l’inégale répartition des agents masculins et féminins entre les catégories (A, B, C) et les corps, est à l’origine d’une rémunération moyenne de 104 euros de plus par mois pour les hommes (soit 20 % de l’écart de rémunération). Hors personnel enseignant, cette somme passerait à 264 euros (soit 45 % de l’écart de rémunération).

Dans la FPE, les femmes accèdent moins souvent aux corps les mieux rémunérés, soit 22 % de l’écart de rémunération (figure 2). Si la répartition hommes-femmes était homogène, l’écart de salaire serait de 14 %. Parmi les personnels non enseignants, l’écart se réduirait de 4,6 points.

L’inégale répartition entre les catégories d’emploi résulte de la surreprésentation des hommes parmi les agents de catégorie A+. Dans la FPE hors enseignants, 18 % de l’écart est dû à l’inégale répartition entre toutes les catégories dont 8,8 % de cet écart est dû à des différences d’appartenance à la catégorie A+. De plus, si les agents étaient répartis de manière équivalente dans la catégorie C, l’écart diminuerait de 54 euros par mois en faveur des femmes. Dans la FPE hors enseignants, 34 % des femmes occupent un poste de catégorie B et 39 % de catégorie C. C’est l’inverse pour les hommes, 45 % ont un poste de catégorie B et 28 % de catégorie C.

À l’inverse, dans la FPT, l’inégale répartition des agents masculins et féminins entre les catégories est favorable aux femmes : si la répartition hommes-femmes était égalitaire, l’écart de salaire augmenterait de 36 euros en faveur des hommes.

Figure 2Écart de rémunération lié à la ségrégation professionnelle entre hommes et femmes titulaires de la fonction publique en Guyane

en %
Écart de rémunération lié à la ségrégation professionnelle entre hommes et femmes titulaires de la fonction publique en Guyane (en %) - Lecture : pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les ministères explique 14 % de l’écart de rémunération (ségrégation horizontale). Pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les catégories d’emploi (-2,5%) et les corps (22%) expliquent 20 % de l’écart de rémunération (ségrégation verticale).
Catégorie d’emploi (A, B,C) Corps Ministère (FPE) ; filière (FPT)
FPE -2,5 22 14
FPE hors enseignants 18 27 22
FPT -36 -17 73
  • Lecture : pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les ministères explique 14 % de l’écart de rémunération (ségrégation horizontale). Pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les catégories d’emploi (-2,5%) et les corps (22%) expliquent 20 % de l’écart de rémunération (ségrégation verticale).
  • Champ : ensemble des agents titulaires des deux fonctions publiques d’État et territoriale en Guyane, hors les militaires.
  • Source : SIASP 2018

Figure 2Écart de rémunération lié à la ségrégation professionnelle entre hommes et femmes titulaires de la fonction publique en Guyane

  • Lecture : pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les ministères explique 14 % de l’écart de rémunération (ségrégation horizontale). Pour l’ensemble des titulaires de la FPE, l’inégale répartition des femmes et des hommes selon les catégories d’emploi (-2,5%) et les corps (22%) expliquent 20 % de l’écart de rémunération (ségrégation verticale).
  • Champ : ensemble des agents titulaires des deux fonctions publiques d’État et territoriale en Guyane, hors les militaires.
  • Source : SIASP 2018

Les différences de répartition des hommes et des femmes entre les Ministères contribuent aussi aux écarts de salaires

L’inégale répartition des hommes et des femmes entre les ministères et les professions explique 14 % ou encore 74 euros de l’écart total et 22 %, soit 129 euros pour les personnels non enseignants. Par exemple, 76 % des agents féminins de la fonction publique d’État travaillent au sein du ministère de l’Éducation nationale, alors que ce ministère n’accueille que 55 % des agents masculins en Guyane. À l’inverse, au ministère de la Transition Écologique et Solidaire, où les rémunérations sont plus élevées, les femmes sont légèrement moins nombreuses que les hommes : 3 % des femmes y travaillent pour 9 % des hommes. Selon le rapport sur le plafond de verre dans les ministères, les femmes dans la haute fonction publique doivent faire face à des normes à la fois de travail et de carrière qui les désavantagent, en termes d’horaires ou en termes de mobilité géographique.

Une répartition des femmes et des hommes entre les filières d’emploi plus équilibrée permettrait au sein de la FPT de réduire en grande partie l’écart de rémunération. En effet, la sous-représentation des femmes au sein des filières les mieux rémunérées, notamment les filières Sportives et Incendie Secours (moins de 1 % de femmes y travaillent, 6 % des hommes), explique 73 % de l’écart salarial en faveur des hommes. Autre exemple, 62 % des agents de la FPT masculins travaillent dans la filière technique, et seulement 29 % des agents féminins.

Les primes et indemnités pèsent faiblement dans les inégalités de salaires

À âge, ancienneté, durée de travail et corps équivalents, l’attribution des primes explique en partie les écarts de salaire entre les femmes et les hommes, dans la FPE comme dans la FPT. Si les primes étaient distribuées de manière identique entre les personnels masculins et féminins de la FPE, l’écart de salaire de 530 euros serait réduit de 33 euros, soit 6 %. Hors enseignants, les primes expliquent 4 % de l’écart de rémunération. En effet, une distribution de primes identiques diminuerait de 25 euros l’écart salarial moyen par mois pour les femmes dans la FPE hors enseignant (figure 1).

Au sein de la FPT, les primes expliquent 11 % de l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes.

Les caractéristiques individuelles à l’origine des écarts de salaire

Les caractéristiques observables, âge, ancienneté, durée de travail, type de poste occupés, ne sont pas suffisantes pour décrire la totalité de la différence de rémunération. La décomposition des écarts de salaire fait aussi apparaître d’autres caractéristiques qualifiées d’« inexpliquées » dans le modèle statistique (Pour comprendre).

Dans la fonction publique d’État, l’écart de s’explique principalement par la ségrégation professionnelle (la différence d’emplois occupés en termes de profession et de niveau hiérarchique à âge, durée de travail identiques), l’âge, ou encore par la durée du travail (partie expliquée), à hauteur de 90 % soit 477 euros. Les 10 % restants, soit 53 euros, correspondent au fait que ces caractéristiques ne sont pas valorisées de la même manière entre les sexes (partie inexpliquée).

Au sein de la fonction publique territoriale, où l’écart de rémunération est bien plus faible que dans la FPE (116 euros et 530 euros), la part « inexpliquée » de cet écart est plus élevée (50 % soit 58 euros) et égale à la part expliquée. Cette part inexpliquée intègre en partie les situations d’astreinte. En effet, les agents soumis au régime des astreintes perçoivent un supplément de salaire qui n’est pas intégré dans l’ensemble des primes de l’étude. Les postes de la FPT avec astreinte sont majoritairement occupés par des hommes.

La conciliation vie privée – vie professionnelle ne peut non plus être modélisée ; les femmes interrompent leur carrière ou la mettent en veille pour s’occuper des enfants ou des ascendants beaucoup plus souvent que les hommes.

Encadré - Les politiques publiques en faveur de l’égalité professionnelle dans la fonction publique

L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique a fait l’objet d’une quinzaine de mesures qui ont été adoptées dans le protocole d’accord du 8 mars 2013. Parmi celles-ci, la mise en place d’une politique volontariste de suppression des inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Pour atteindre cet objectif, trois étapes se sont succédé : évaluer précisément les écarts de rémunération et définir les stratégies à mettre en place pour les supprimer ; faire évoluer les mentalités et les comportements afin de lutter contre les stéréotypes et les discriminations qui en découlent ; garantir un meilleur accompagnement des parcours professionnels des femmes au sein de la fonction publique.

Publication rédigée par :Zinaïda Salibekyan (Insee)

Pour comprendre

La méthode de décomposition

Les statistiques sur les écarts de salaire entre les femmes et les hommes reposent sur la comparaison des moyennes des salaires mensuels, sans prise en compte d’effets de structure. Or une partie des inégalités provient du fait que les femmes et les hommes diffèrent en termes d’âge, d’ancienneté, de durées de travail, aussi par les emplois occupés ou les positions atteintes.

Afin d’identifier et quantifier les sources de l’écart de rémunération entre femmes et hommes la méthode de décomposition paramétrique dite « Oaxaca - Blinder » a été mise en place.

La première partie de la décomposition est qualifiée d’« expliquée » car elle correspond à la part de l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes qui résulte de différences dans leurs caractéristiques moyennes observables (âge, ancienneté, durées de travail, ségrégation professionnelle, primes). La seconde est qualifiée au contraire d’« inexpliquée » car elle correspond à la part de cet écart qui peut être attribuable à des différences de valorisation de ces caractéristiques observables.

Dans la FPE, les ministères considérés sont : Agriculture, Éducation nationale et Culture, Action et comptes publics, Intérieur, Justice, Services du Premier ministre et Économie et Finance, Transition Écologique et Solidaire, Travail et Solidarité et Santé, Outre-mer et Cohésion des territoires.

Dans la FPT, les filières considérées sont : Administration, Technique, Culturelle, Sportive, Sociale, Médico-Sociale, Sécurité, Incendie secours, Animation.

Sources

Les données sont issues du Système d’information sur les agents des services publics (SIASP) pour l’année 2018 qui recense les agents titulaires de la Fonction Publique.

Définitions

Ségrégation professionnelle : elle désigne le fait que les femmes et les hommes occupent des emplois différents, à âge, localisation du poste et durée du travail identiques.

Corps : les emplois de la fonction publique sont regroupés en corps (pour la FPE) et en cadres d’emploi (pour la FPT). Tous les fonctionnaires appartenant à un même corps ou cadres d’emploi sont soumis à un statut, fixé par décret, qui définit leurs conditions de recrutement, de rémunération et de déroulement de carrière.

Rémunération : elle comprend le traitement de base auxquels s’ajoute principalement le paiement des travaux supplémentaires sous forme horaire ou forfaitaire, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement (variable selon le nombre d’enfants), ainsi que d’éventuelles primes et indemnités. Les fonctionnaires des Doms bénéficient de traitements majorés en raison du coût de la vie plus élevé outre-mer.

Champ

Le champ de l’étude inclue les agents titulaires de la fonction publique d’État et de la Fonction Publique Territoriale. Les militaires sont exclus du champ.

L’étude n’intègre pas la fonction publique hospitalière. En effet, versant le plus féminisé de la fonction publique (72 % de femmes), les écarts de salaires y sont faibles : les hommes et les femmes ont quasiment le même salaire moyen (2 650 euros). Le modèle de décomposition n’est pas adapté pour mesurer des écarts faibles.

Afin d’étudier l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, le champ d’étude retient les postes principaux non-annexes actifs au 31/12/2018.

Pour en savoir plus

Marry C., Jacquemart A., Pochic S., Bereni L., Lemancq F. et Revillard A. , « Ouvrir dans un nouvel ongletLe plafond de verre dans les ministères. Une analyse de la fabrication organisationnelle des dirigeantes », Rapport de recherche réalisé pour la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique. 2013.

Meurs D., Fremigacci F., Gobillon L., Ponthieux S., Roux S., Narcy M., Duvivier C, Duguet E., Lanfranchi J., Lebon I., Bunel M., Chantreuil F., Gavrel F. et Guironnet J-P, « Ouvrir dans un nouvel ongletÉcarts de rémunérations entre les femmes et les hommes dans la fonction publique : sous le prisme des inégalités de genre », Études, recherches et débat n°3, Mars 2015

Narcy M., Lafranchi J., Duvivier C., « Les sources de l’écart de rémunération entre femmes et hommes dans la fonction publique », Économie et Statique n°488-489, 2016

Salibekyan-Rosain Z., Shitalou E. « Guyane - 15 % d’écart de salaires entre les femmes et les hommes au sein de la fonction publique d’État », Insee Flash Guyane n°138, mars 2021.

Salibekyan-Rosain Z., Ramdine L. « En Guadeloupe, dans la fonction publique d’État, l’écart de salaire entre hommes et femmes est lié à la nature des emplois », Insee Analyses, n°55, mars 2022

Salibekyan-Rosain Z. : « En Martinique, dans la fonction publique d’État, 38 % de l’écart de salaire entre les femmes et les hommes est lié à la nature des emplois », Insee Analyses n°51, Mars 2022