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Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur · Octobre 2021 · n° 36
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurActivité et emploi retrouvent progressivement leur niveau d’avant-crise Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2021

Kendal Masson, Étienne Perron-Bailly (Insee)

L’économie française rebondit au premier semestre 2021. En avril et mai, des mesures renforcées de freinage de l’épidémie de Covid-19 pèsent sur l’économie régionale et principalement sur la consommation. Néanmoins, la levée progressive des restrictions permet de retrouver, en fin de trimestre, un niveau d’activité proche de la normale. En début d’été, la nouvelle vague épidémique liée au variant Delta ne semble pas avoir affecté outre mesure la reprise de l’activité.

La reprise de l’activité se répercute sur l’emploi, qui retrouve un niveau supérieur à celui d’avant-crise. En particulier, l’hébergement-restauration est le moteur de ce rebond de l’emploi au second trimestre, même si le secteur connaît encore des difficultés. Toutefois, la hausse du nombre de demandeurs d’emploi et des défaillances d’entreprises invitent encore à la prudence.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 36
Paru le :Paru le08/10/2021

Une activité encore convalescente, mais des premiers signes positifs avant l’été

Dès avril 2021, les effets des nouvelles mesures de freinage (couvre-feu, etc.) annoncées à la fin mars se font sentir en Provence-Alpes-Côte d'Azur. L’activité mesurée par les recule à nouveau par rapport à l’avant-crise : –11,1 % en avril par rapport à 2019, contre –6,9 % en moyenne au premier trimestre (figure 1). En juin toutefois, l’activité comble quasiment l’écart par rapport à l’avant-crise (–0,6 %), portée par la fin des restrictions sanitaires et la reprise de la consommation.

La nouvelle vague épidémique de l’été est, pour la première fois, quasiment sans effet sur l’économie : –1,1 % en juillet dans la région – écart du même ordre qu’en France métropolitaine. Ce rebond est en grande partie dû à la reprise de l’activité dans l’hébergement-restauration, dont le volume d’heures rémunérées fait plus que doubler entre mai et juillet, pour revenir à un niveau très proche de celui de 2019.

Au niveau départemental, les Alpes-Maritimes restent à l’écart de ce redressement (–3,6 % par rapport à juillet 2019), en raison de la faible fréquentation touristique étrangère.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

en %
Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur (en %)
Industrie Construction Hébergement et restauration Autres services principalement marchands Services principalement non marchands Ensemble - Provence-Alpes-Côte d'Azur Ensemble - France hors Mayotte
janv. 2020 0,4 3,5 4,4 1,9 1,7 2,0 1,9
févr. 2020 0,9 3,2 5,1 2,1 1,3 2,1 1,8
mars 2020 -10,2 -30,0 -37,5 -14,0 -8,5 -16,1 -13,3
avr. 2020 -26,0 -56,2 -83,1 -35,1 -21,4 -38,0 -33,2
mai 2020 -18,1 -24,0 -77,7 -23,2 -14,3 -26,3 -22,4
juin 2020 -7,1 -7,0 -41,3 -10,9 -3,7 -12,0 -10,3
juil. 2020 -4,3 -4,9 -21,7 -7,1 -2,3 -7,5 -6,8
août 2020 -3,5 1,2 -15,9 -4,8 -1,5 -5,0 -4,5
sept. 2020 -3,9 -3,6 -20,5 -4,7 -0,3 -5,4 -4,4
oct. 2020 -3,2 -3,6 -29,8 -4,4 -0,3 -5,7 -4,8
nov. 2020 -4,4 -3,0 -63,8 -12,0 -1,0 -12,4 -9,8
déc. 2020 -2,5 -4,0 -63,2 -6,1 0,9 -8,7 -6,7
janv. 2021 -3,4 3,1 -53,4 -4,6 1,6 -6,5 -5,2
févr. 2021 -2,0 2,4 -59,8 -5,0 2,3 -6,9 -5,4
mars 2021 -1,2 1,2 -61,9 -5,3 3,4 -7,3 -5,1
avr. 2021 -2,9 -0,3 -66,3 -9,1 -0,2 -11,1 -7,8
mai 2021 -2,6 -2,4 -45,3 -5,5 0,9 -7,5 -5,7
juin 2021 0,4 2,2 -13,0 -0,3 4,3 -0,6 -0,5
juil. 2021 -0,8 -3,8 -3,8 -0,9 1,5 -1,1 -1,5
  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

Figure 1Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
  • Source : DSN - traitement provisoire, Insee.

L’activité se redresse dans l’hébergement-restauration

La fréquentation des hôtels de la région se redresse tardivement après une saison d’hiver et un début de printemps marqués par les restrictions. Au deuxième trimestre, elle reste inférieure de moitié par rapport à 2019 (–54,4 %). Le nombre d’heures rémunérées dans l’hébergement-restauration se rétablit progressivement au deuxième trimestre dans la région (–13,0 % en juin).

Le chiffre d’affaires total des hôtels de Provence-Alpes-Côte d’Azur est inférieur en juin de 43,1 % au niveau de 2019, celui des restaurants étant inférieur de 12,9 % (figure 2). L’écart par rapport à 2019 était beaucoup plus important au cours des mois précédents (–78,2 % dans les hôtels en avril).

Figure 2Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Provence-Alpes-Côte d'Azur Restauration - Provence-Alpes-Côte d'Azur Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 0,7 3,4 4,5 5,4
févr. 2019 1,8 6,5 5,3 11,4
mars 2019 0,4 6,2 2,8 7,5
avr. 2019 0,3 1,3 6,3 7,0
mai 2019 -3,5 -1,4 -1,4 5,8
juin 2019 5,6 4,6 10,5 8,4
juil. 2019 -1,3 -0,9 2,3 5,4
août 2019 3,3 3,0 4,8 9,1
sept. 2019 8,3 0,1 3,5 4,4
oct. 2019 4,5 3,3 0,2 6,5
nov. 2019 5,4 5,9 0,8 8,7
déc. 2019 5,0 2,6 5,1 4,9
janv. 2020 6,1 3,5 7,9 8,6
févr. 2020 2,8 -1,0 3,9 3,4
mars 2020 -62,3 -59,4 -59,0 -54,7
avr. 2020 -93,4 -93,2 -89,2 -90,0
mai 2020 -93,7 -81,2 -88,7 -72,9
juin 2020 -72,9 -30,2 -72,1 -28,8
juil. 2020 -36,3 -4,7 -44,5 -8,0
août 2020 -17,3 -5,8 -25,2 -5,8
sept. 2020 -49,4 -18,0 -44,6 -8,8
oct. 2020 -54,5 -26,5 -50,9 -18,7
nov. 2020 -76,0 -68,5 -77,6 -63,3
déc. 2020 -62,9 -62,0 -69,2 -54,9
janv. 2021 -65,2 -65,2 -67,8 -55,9
févr. 2021 -60,3 -66,7 -65,8 -57,8
mars 2021 -72,3 -71,2 -69,1 -58,9
avr. 2021 -78,2 -72,8 -76,6 -60,4
mai 2021 -63,3 -48,4 -62,6 -40,9
juin 2021 -43,1 -12,9 -46,8 -7,4
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental, ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l''on descend à un niveau géographique plus fin.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 2Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental, ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l''on descend à un niveau géographique plus fin.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Au niveau départemental (figure 3), les Alpes-Maritimes demeurent plus touchées et tirent la région vers le bas (en juin : –62,8 % dans les hôtels ; –27,9 % dans les restaurants). La situation est plus favorable dans les Bouches-du-Rhône (–21,7 % dans les hôtels et –3,8 % dans les restaurants) et dans le Var (respectivement –19,2 % et –3,5 %).

Figure 3Évolution du chiffre d’affaires des hôtels et restaurants de Provence-Alpes-Côte d’Azur entre juin 2021 et juin 2019, par département

en %
Évolution du chiffre d’affaires des hôtels et restaurants de Provence-Alpes-Côte d’Azur entre juin 2021 et juin 2019, par département (en %)
Zone Hôtels Restaurants
Alpes-de-Haute-Provence -31,3 -9,0
Hautes-Alpes -35,9 -8,0
Alpes-Maritimes -62,8 -27,9
Bouches-du-Rhône -21,7 -3,8
Var -19,2 -3,5
Vaucluse -32,4 -1,0
Provence-Alpes-Côte d’Azur -43,1 -12,9
  • Champ : unités légales monodépartementales pérennes de 2017 à 2020, dont l’activité principale n’a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 3Évolution du chiffre d’affaires des hôtels et restaurants de Provence-Alpes-Côte d’Azur entre juin 2021 et juin 2019, par département

  • Champ : unités légales monodépartementales pérennes de 2017 à 2020, dont l’activité principale n’a pas changé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Les premières données disponibles sur juillet indiquent que l’écart par rapport à 2019 se réduit encore (–9,6 % d’heures rémunérées dans l’hébergement, –1,0 % dans la restauration). La fréquentation progresse aussi par rapport à l’an dernier, pour les touristes résidents et pour ceux venus de l’étranger. Elle serait inférieure de seulement 4 % en juillet 2021 par rapport à juillet 2019. La situation reste toutefois plus compliquée dans les Alpes-Maritimes : –19,4 % d’heures rémunérées dans l’hébergement en juillet, –6,1 % dans la restauration. La fréquentation dans les hôtels y diminue de 16,5 %, du fait de la chute du nombre de nuitées des visiteurs résidant hors de France (–48,4 % par rapport à juillet 2019).

Incertitudes et fluctuations dans l’industrie et la construction

Dans la construction, l’activité retrouve dès le début d’année des niveaux proches voire supérieurs à l’avant-crise, puis fluctue autour de ce niveau entre avril (–0,3 % par rapport à 2019) et juillet (–3,8 %), alors que les permis de construire et mises en chantier s’accroissent depuis mars.

Le volume d’heures rémunérées dans l’industrie est un peu en dessous du niveau d’avant-crise (–1,7 % au deuxième trimestre), mais l’activité remonte au deuxième trimestre dans l’agroalimentaire (+2,6 %) et la fabrication d’équipements (+0,9 %). Elle reste plus basse dans les industries extractives et de l’énergie et dans la fabrication de matériels de transports et d’autres produits industriels.

Construction et industrie pourraient toutefois subir les conséquences des tensions liées à l’approvisionnement et aux difficultés de recrutement [Note de conjoncture, octobre 2021]. Cela pourrait être un frein à leur activité, alors que le coût des matières premières subit également un choc à la hausse avec la reprise économique mondiale.

Un rebond d’activité qui entraîne des embauches

En avril 2021, les embauches se rétractent encore par rapport à l’avant crise (–41,1 % par rapport à 2019, contre –29,8 % en moyenne au premier trimestre) (figure 4). L’annonce du calendrier de réouverture et la fin des mesures de freinage de l’épidémie permettent dès le mois de mai de relancer les embauches sans atteindre le niveau d’avant-crise (–13,8 % en mai et –7,3 % en juin par rapport à 2019). Dans l’hôtellerie-restauration en particulier, les embauches rebondissent fortement avant l’été (–24,5 % en mai et –11,8 % en juin après –86,3 % en avril).

Le niveau des embauches se rapproche de son niveau de 2019 aux mois de juillet et août, mais il reste à la traîne dans les Alpes-Maritimes (encore –8,7 % en août).

Figure 4Évolution des déclarations préalables à l’embauche par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

en %
Évolution des déclarations préalables à l’embauche par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département (en %) - Lecture : le nombre de déclarations préalables à l’embauche en Provence-Alpes-Côte d’Azur diminue de 0,7 % en août 2021 par rapport à août 2019.
Mois Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse Provence-Alpes-Côte d’Azur
janv.-2020 7,2 5,6 5,8 -1,2 8,0 -0,5 2,3
févr.-2020 8,7 8,2 10,3 2,8 3,7 -0,1 5,1
mars-2020 -19,8 -26,5 -44,8 -22,0 -24,5 -27,4 -29,9
avr.-2020 -71,8 -70,0 -80,0 -69,4 -75,6 -74,3 -74,0
mai-2020 -56,5 -49,9 -73,5 -54,5 -61,6 -60,8 -61,9
juin-2020 -9,9 -16,7 -47,5 -30,5 -10,5 -31,7 -31,1
juil.-2020 -8,3 -2,3 -27,6 -23,5 -11,8 -26,9 -21,6
août-2020 -6,7 -1,3 -13,8 -11,3 -10,8 -9,5 -11,4
sept.-2020 -9,6 -5,1 -34,4 -13,6 -16,1 -17,9 -19,9
oct.-2020 -7,7 1,6 -40,1 -13,8 -17,5 -18,8 -22,0
nov.-2020 -23,4 -26,2 -55,9 -27,9 -33,8 -35,0 -37,2
déc.-2020 -37,2 -46,8 -50,5 -23,9 -35,6 -34,3 -35,3
janv.-2021 -17,1 -28,2 -44,8 -22,9 -20,8 -26,7 -28,9
févr.-2021 -27,8 -38,2 -46,3 -17,8 -28,3 -31,3 -29,2
mars-2021 -26,5 -13,4 -56,9 -13,7 -29,6 -31,7 -31,1
avr.-2021 -37,4 -28,8 -58,2 -25,6 -50,8 -43,1 -41,1
mai-2021 9,3 -3,6 -33,7 -5,7 -1,1 -15,2 -13,8
juin-2021 6,3 10,1 -22,0 -1,0 -1,8 -8,1 -7,3
juil.-2021 -5,8 8,2 -10,8 -1,4 -3,7 -4,1 -4,3
août-2021 4,0 7,0 -8,7 3,1 -1,5 4,1 -0,7
  • Lecture : le nombre de en Provence-Alpes-Côte d’Azur diminue de 0,7 % en août 2021 par rapport à août 2019.
  • Champ : Provence-Alpes-Côte d’Azur, régime général hors intérim.
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche.

Figure 4Évolution des déclarations préalables à l’embauche par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

  • Lecture : le nombre de en Provence-Alpes-Côte d’Azur diminue de 0,7 % en août 2021 par rapport à août 2019.
  • Champ : Provence-Alpes-Côte d’Azur, régime général hors intérim.
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche.

L’emploi salarié rebondit dans le tertiaire avec le desserrement des contraintes sanitaires

Au deuxième trimestre 2021, le nombre de salariés total (privé et public confondus) s’élève à 1 903 500 en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Du fait du rebond de l’activité, l’emploi salarié progresse de 1,7 % par rapport au trimestre précédent (figure 5) et dépasse ainsi son niveau d’avant-crise. Il est supérieur de 24 000 postes au niveau de la fin 2019, dont 20 000 emplois dans le privé. Ce secteur progresse fortement, de +2,1 % ce trimestre, alors que l’emploi public augmente seulement de 0,5 %. Cette dernière composante progresse de +0,7 % par rapport à fin 2019, portée par la santé et l’action sociale. Dans la région, l’emploi salarié est plus dynamique qu’au niveau national (+1,4 % au deuxième trimestre en France hors Mayotte).

Figure 5Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Provence-Alpes-Côte d'Azur Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,2 100,2 100,3 100,3
2ᵉ trim. 2011 100,2 100,3 100,4 100,4
3ᵉ trim. 2011 100,1 100,2 100,0 100,4
4ᵉ trim. 2011 100,4 100,3 100,4 100,4
1ᵉ trim. 2012 100,5 100,3 100,4 100,4
2ᵉ trim. 2012 100,4 100,3 100,3 100,3
3ᵉ trim. 2012 100,2 100,1 99,9 100,1
4ᵉ trim. 2012 100,3 100,0 100,1 99,9
1ᵉ trim. 2013 100,3 100,0 100,1 99,9
2ᵉ trim. 2013 100,3 99,9 100,0 99,7
3ᵉ trim. 2013 100,5 100,1 100,2 99,8
4ᵉ trim. 2013 100,8 100,4 100,3 99,9
1ᵉ trim. 2014 101,0 100,4 100,3 99,9
2ᵉ trim. 2014 100,9 100,4 100,3 99,9
3ᵉ trim. 2014 100,9 100,3 100,3 99,8
4ᵉ trim. 2014 101,1 100,4 100,4 99,8
1ᵉ trim. 2015 101,1 100,4 100,3 99,8
2ᵉ trim. 2015 101,5 100,6 100,8 100,0
3ᵉ trim. 2015 101,3 100,7 100,7 100,1
4ᵉ trim. 2015 101,8 100,9 101,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 102,2 101,1 101,7 100,5
2ᵉ trim. 2016 102,6 101,3 102,1 100,8
3ᵉ trim. 2016 102,7 101,6 102,3 101,1
4ᵉ trim. 2016 102,9 101,7 102,4 101,3
1ᵉ trim. 2017 103,3 102,1 102,8 101,8
2ᵉ trim. 2017 103,6 102,4 103,1 102,2
3ᵉ trim. 2017 104,0 102,7 103,8 102,6
4ᵉ trim. 2017 104,3 103,1 104,4 103,2
1ᵉ trim. 2018 104,9 103,2 105,1 103,3
2ᵉ trim. 2018 104,8 103,3 105,1 103,5
3ᵉ trim. 2018 105,0 103,4 105,4 103,7
4ᵉ trim. 2018 105,1 103,7 105,6 104,1
1ᵉ trim. 2019 105,5 104,1 106,2 104,6
2ᵉ trim. 2019 105,8 104,3 106,4 104,8
3ᵉ trim. 2019 106,2 104,5 106,9 105,1
4ᵉ trim. 2019 106,5 104,9 107,2 105,5
1ᵉ trim. 2020 104,4 102,9 104,5 102,9
2ᵉ trim. 2020 103,0 102,0 103,0 102,1
3ᵉ trim. 2020 105,2 103,8 105,5 103,9
4ᵉ trim. 2020 105,5 103,7 105,8 103,8
1ᵉ trim. 2021 106,0 104,3 106,6 104,6
2ᵉ trim. 2021 107,8 105,5 108,8 106,0
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié en Provence-Alpes-Côte d’Azur est porté ce trimestre par le tertiaire marchand (hors intérim), qui augmente ses effectifs de 3 % (figure 6). C’est dans ce secteur que le rebond d’activité est le plus marqué, du fait notamment des réouvertures de commerces et cafés-restaurants tout au long du deuxième trimestre. Ainsi, l’emploi rebondit fortement dans l’hébergement-restauration (+16,5 %). Dans les autres activités de service, le rebond entamé fin 2020 se prolonge ce trimestre (+3,1 %). Dans le commerce, la remontée amorcée à la fin du deuxième trimestre 2020 se poursuit (+1,9 % ce trimestre). C’est aussi le cas dans les activités scientifiques, techniques et de soutien hors intérim (+1,3 %).

En parallèle, l’emploi intérimaire est aussi en hausse (+4,6 %). Le recours au travail temporaire augmente nettement dans le tertiaire marchand (transport, commerce et activités techniques, scientifiques et de soutien) : +11,6 % ce trimestre.

Dans l’industrie, où les effectifs augmentent de 0,4 % au deuxième trimestre, les créations d’emploi peuvent être affectées par les incertitudes engendrées par la hausse des difficultés d’approvisionnement. Dans la construction, l’emploi est stable après une hausse importante depuis le premier trimestre 2020. Les employeurs font toujours état de difficultés de recrutement, sans atteindre toutefois les points hauts de 2018-2019 [Note de conjoncture, octobre 2021].

L’emploi est en légère hausse dans le tertiaire non marchand (+0,3 %), du fait de la hausse des effectifs dans l’administration (+0,4 %) et l’enseignement (+0,8 %). C’est également le cas pour l’emploi agricole (+0,4 %).

Figure 6Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,7 100,5 100,4 100,0
2ᵉ trim. 2011 99,9 100,9 100,7 100,0
3ᵉ trim. 2011 98,6 100,5 100,3 100,4
4ᵉ trim. 2011 98,6 101,0 100,6 100,4
1ᵉ trim. 2012 98,1 100,8 100,9 100,8
2ᵉ trim. 2012 97,2 100,9 100,8 100,8
3ᵉ trim. 2012 96,3 101,1 100,8 101,0
4ᵉ trim. 2012 96,0 101,0 100,8 101,0
1ᵉ trim. 2013 94,8 101,0 100,9 100,9
2ᵉ trim. 2013 94,6 100,7 100,7 101,4
3ᵉ trim. 2013 94,6 100,7 101,0 101,5
4ᵉ trim. 2013 93,9 100,6 101,1 102,3
1ᵉ trim. 2014 93,6 100,4 101,1 102,9
2ᵉ trim. 2014 92,5 100,4 101,3 102,6
3ᵉ trim. 2014 91,8 100,0 101,3 103,0
4ᵉ trim. 2014 90,5 100,0 101,4 103,5
1ᵉ trim. 2015 89,9 99,7 101,5 103,6
2ᵉ trim. 2015 89,2 99,8 101,8 103,9
3ᵉ trim. 2015 88,8 99,8 101,9 103,5
4ᵉ trim. 2015 88,9 99,6 102,3 104,1
1ᵉ trim. 2016 89,0 99,7 103,0 104,1
2ᵉ trim. 2016 89,1 99,4 103,3 104,6
3ᵉ trim. 2016 89,0 99,2 103,5 104,7
4ᵉ trim. 2016 89,2 98,9 103,4 105,0
1ᵉ trim. 2017 89,5 98,7 103,7 105,1
2ᵉ trim. 2017 89,6 98,8 104,2 105,3
3ᵉ trim. 2017 89,9 98,9 105,0 104,9
4ᵉ trim. 2017 90,6 99,2 105,5 104,6
1ᵉ trim. 2018 91,2 99,6 106,3 104,7
2ᵉ trim. 2018 91,6 99,8 106,3 104,5
3ᵉ trim. 2018 92,7 100,1 106,6 104,1
4ᵉ trim. 2018 93,4 100,1 106,8 104,2
1ᵉ trim. 2019 94,8 100,2 107,5 104,1
2ᵉ trim. 2019 95,6 100,3 107,7 104,3
3ᵉ trim. 2019 95,8 100,3 108,1 104,5
4ᵉ trim. 2019 96,7 100,5 108,7 104,7
1ᵉ trim. 2020 95,9 100,1 107,0 104,6
2ᵉ trim. 2020 96,7 99,4 103,7 103,7
3ᵉ trim. 2020 98,7 99,8 106,2 104,9
4ᵉ trim. 2020 99,2 99,6 105,8 105,6
1ᵉ trim. 2021 101,7 100,4 106,2 105,8
2ᵉ trim. 2021 101,7 100,8 109,5 106,1
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 6Évolution de l'emploi salarié par secteur - Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Au deuxième trimestre 2021, l’emploi accélère et dépasse le niveau d’avant-crise dans tous les départements de la région sauf les Alpes-Maritimes (figure 7). C’est dans les Hautes-Alpes que ce rebond est le plus marqué (+7,1 %), après une saison blanche pour les stations de sports d’hiver dans le département, qui a pesé sur l’emploi lors des deux trimestres précédents. Notable également dans les Alpes-de-Haute-Provence (+3,1 %), la reprise de l’emploi est plus mesurée dans les autres départements de la région (entre +1,3 % et +1,7 %).

Figure 7Évolution de l'emploi salarié total en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

indice base 100 au quatrième trimestre 2019
Évolution de l'emploi salarié total en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département (indice base 100 au quatrième trimestre 2019)
Trimestre Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse
2019T4 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
2020T1 95,2 97,5 97,7 98,1 98,5 98,2
2020T2 95,1 96,0 95,2 97,5 97,0 96,8
2020T3 98,8 97,5 97,5 99,3 99,0 99,1
2020T4 98,9 93,3 97,8 99,7 99,7 99,8
2021T1 99,4 94,8 97,7 100,4 100,1 100,3
2021T2 102,5 101,5 99,2 101,9 101,8 101,7
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 7Évolution de l'emploi salarié total en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Un retour à des taux de chômage proches de l’avant-crise

Après la baisse en trompe-l’œil du quatrième trimestre 2020, le taux de chômage reste stable aux premier et deuxième trimestres 2021 (9,1 %).

Dans les Hautes-Alpes, le chômage redescend à un niveau proche de celui d’avant-crise (7,8 % contre 7,6 % fin 2019), après la forte hausse du trimestre précédent. C’est également le cas dans les autres départements, hormis dans les Alpes-Maritimes, où il reste élevé par rapport à fin 2019 (+0,6 point), notamment dans la zone d’emploi de Menton (+0,9 point). La situation reste aussi dégradée dans les zones d’emploi de Sainte-Maxime (+1 point) et de Fréjus (+0,5 point) (figure 8).

Figure 8Évolution du taux de chômage entre le quatrième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2021, par zone d’emploi

en point
Évolution du taux de chômage entre le quatrième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2021, par zone d’emploi (en point)
Code de la zone d’emploi Libellé de la zone d’emploi Variation du taux de chômage (en point)
9301 Aix-en-Provence -0,3
9302 Briançon 0,2
9303 Brignoles -0,5
9304 Cannes 0,6
9305 Carpentras -0,2
9306 Cavaillon 0,1
9307 Digne-les-Bains 0,2
9308 Draguignan -0,2
9309 Fréjus 0,5
9310 Gap 0,4
9311 Manosque -0,1
9312 Marseille -0,4
9313 Martigues-Salon -0,3
9314 Menton 0,9
9315 Nice 0,4
9316 Orange 0,3
9317 Sainte-Maxime 1,0
9318 Toulon -0,1
9352 Arles 0,1
9353 Avignon -0,2
9355 Bollène-Pierrelatte -0,7
9364 Valréas 0,1
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre sont provisoires.
  • Source : Insee, enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 8Évolution du taux de chômage entre le quatrième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2021, par zone d’emploi

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre sont provisoires.
  • Source : Insee, enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Le nombre de demandeurs d’emploi toujours en hausse

Le nombre de demandeurs d’emploi dans les catégories A, B et C augmente de 0,4 % au deuxième trimestre 2021 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et s’établit à 503 900 inscrits (figure 9). À l’inverse, en France métropolitaine, ce nombre diminue (–0,5 %). Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi décroît plus vite dans la région qu’au niveau national (–3,2 % contre –2,1 %).

Au deuxième trimestre, 330 700 demandeurs d’emploi n’ont exercé aucune activité (catégorie A) dans la région, presque autant qu’au trimestre précédent (–0,1 %). La baisse est plus prononcée en France (–1,4 %).

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 101,9 101,2
2ᵉ trim. 2011 103,7 102,2
3ᵉ trim. 2011 105,2 103,6
4ᵉ trim. 2011 106,9 105,3
1ᵉ trim. 2012 108,5 107,1
2ᵉ trim. 2012 109,7 108,9
3ᵉ trim. 2012 112,8 111,8
4ᵉ trim. 2012 115,5 114,8
1ᵉ trim. 2013 118,3 117,6
2ᵉ trim. 2013 120,5 119,5
3ᵉ trim. 2013 121,5 120,2
4ᵉ trim. 2013 123,1 121,8
1ᵉ trim. 2014 124,5 123,2
2ᵉ trim. 2014 126,3 124,9
3ᵉ trim. 2014 128,4 126,5
4ᵉ trim. 2014 130,6 128,9
1ᵉ trim. 2015 133,2 131,0
2ᵉ trim. 2015 136,5 133,7
3ᵉ trim. 2015 136,8 134,2
4ᵉ trim. 2015 138,3 135,3
1ᵉ trim. 2016 139,0 135,6
2ᵉ trim. 2016 138,7 134,7
3ᵉ trim. 2016 140,4 135,5
4ᵉ trim. 2016 141,2 135,7
1ᵉ trim. 2017 142,7 136,7
2ᵉ trim. 2017 144,0 137,7
3ᵉ trim. 2017 145,9 139,0
4ᵉ trim. 2017 147,0 139,4
1ᵉ trim. 2018 147,4 139,6
2ᵉ trim. 2018 147,8 139,7
3ᵉ trim. 2018 148,2 139,9
4ᵉ trim. 2018 147,4 139,2
1ᵉ trim. 2019 147,4 139,0
2ᵉ trim. 2019 146,4 138,3
3ᵉ trim. 2019 144,8 137,1
4ᵉ trim. 2019 142,3 135,1
1ᵉ trim. 2020 142,0 135,0
2ᵉ trim. 2020 153,5 143,7
3ᵉ trim. 2020 151,1 143,2
4ᵉ trim. 2020 147,4 141,3
1ᵉ trim. 2021 148,1 141,4
2ᵉ trim. 2021 148,7 140,7
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Les défaillances d’entreprises ont atteint leur point bas

Après avoir atteint un point bas en mars 2021, le nombre de défaillances d’entreprises croît sur 12 mois glissants (+6,9 % en juin par rapport à mars, figure 10).

Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de défaillances a diminué drastiquement : de près de 40 % entre février 2020 et mars 2021. Cela s’explique en grande partie par les mesures de soutien public aux entreprises (prêts garantis par l’État, fonds de solidarité, activité partielle), qui ont permis à des entreprises de conserver une activité, alors qu’elles auraient été défaillantes sans ces mesures [Masson, Perron-Bailly, 2021 et Perron-Bailly, Sella, 2021]. Avec la fin des mesures de soutien, un rattrapage des dépôts de bilan non réalisés pendant la crise sanitaire pourrait intervenir au cours des prochains mois.

Au deuxième trimestre 2021, 27 856 entreprises ont été créées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont 19 040 sous le régime de micro-entrepreneur. Le nombre de nouvelles entreprises accélère encore (+8,4 % après une hausse de 5,3 % au trimestre précédent), pour les deux types de créations. À l’inverse, les créations sont en baisse ce trimestre créations en France (–1,3 %), entraînées par la diminution des immatriculations de micro-entrepreneurs (–3,9 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 100,1 100,1
févr. 2011 100,4 100,0
mars 2011 99,1 99,4
avr. 2011 98,2 99,0
mai 2011 99,9 100,3
juin 2011 100,2 99,3
juil. 2011 99,1 98,7
août 2011 98,7 98,7
sept. 2011 98,7 98,4
oct. 2011 98,8 98,5
nov. 2011 99,7 98,8
déc. 2011 98,9 98,6
janv. 2012 99,4 99,4
févr. 2012 100,0 99,4
mars 2012 100,3 98,7
avr. 2012 100,6 99,0
mai 2012 99,4 97,6
juin 2012 98,0 97,6
juil. 2012 100,0 99,0
août 2012 100,0 98,8
sept. 2012 99,4 98,4
oct. 2012 100,6 100,0
nov. 2012 99,6 100,1
déc. 2012 100,3 101,3
janv. 2013 99,5 101,0
févr. 2013 98,2 100,8
mars 2013 96,7 100,6
avr. 2013 97,3 101,8
mai 2013 97,8 102,0
juin 2013 99,6 102,4
juil. 2013 99,4 103,1
août 2013 99,7 103,0
sept. 2013 100,0 103,8
oct. 2013 99,9 103,8
nov. 2013 99,6 103,6
déc. 2013 100,9 103,6
janv. 2014 101,0 103,8
févr. 2014 102,4 104,8
mars 2014 103,1 104,8
avr. 2014 103,5 105,0
mai 2014 102,2 104,5
juin 2014 102,1 104,7
juil. 2014 102,5 104,7
août 2014 102,0 104,7
sept. 2014 103,1 105,0
oct. 2014 102,9 104,8
nov. 2014 103,5 104,9
déc. 2014 101,8 103,4
janv. 2015 103,4 103,9
févr. 2015 103,8 103,8
mars 2015 105,6 105,6
avr. 2015 105,8 105,7
mai 2015 102,8 103,5
juin 2015 105,3 105,0
juil. 2015 105,3 104,5
août 2015 105,0 104,1
sept. 2015 104,0 104,3
oct. 2015 101,9 102,9
nov. 2015 102,7 103,2
déc. 2015 104,0 104,4
janv. 2016 102,7 103,2
févr. 2016 102,2 102,6
mars 2016 99,8 101,2
avr. 2016 99,0 100,2
mai 2016 101,9 102,6
juin 2016 99,0 101,2
juil. 2016 96,9 99,7
août 2016 97,0 99,6
sept. 2016 96,1 98,6
oct. 2016 96,6 98,3
nov. 2016 96,5 97,8
déc. 2016 95,5 96,2
janv. 2017 95,3 95,9
févr. 2017 94,5 95,0
mars 2017 95,2 94,8
avr. 2017 95,1 93,6
mai 2017 95,5 93,5
juin 2017 96,0 92,4
juil. 2017 96,8 92,1
août 2017 96,2 92,1
sept. 2017 96,1 91,0
oct. 2017 96,0 90,7
nov. 2017 96,0 90,1
déc. 2017 95,7 90,3
janv. 2018 94,3 89,5
févr. 2018 93,1 89,0
mars 2018 92,2 87,9
avr. 2018 91,7 88,1
mai 2018 89,7 87,3
juin 2018 87,6 87,3
juil. 2018 86,4 87,7
août 2018 86,9 88,2
sept. 2018 85,8 88,5
oct. 2018 85,3 89,4
nov. 2018 83,7 89,3
déc. 2018 83,5 89,4
janv. 2019 83,0 90,1
févr. 2019 82,8 90,0
mars 2019 82,0 89,7
avr. 2019 81,7 89,9
mai 2019 82,5 89,6
juin 2019 82,0 88,8
juil. 2019 83,4 88,7
août 2019 83,0 87,6
sept. 2019 83,0 87,0
oct. 2019 84,0 85,9
nov. 2019 83,2 85,2
déc. 2019 83,6 84,7
janv. 2020 82,6 82,6
févr. 2020 81,6 81,4
mars 2020 78,2 78,1
avr. 2020 73,7 73,0
mai 2020 69,5 68,7
juin 2020 67,3 66,5
juil. 2020 64,5 63,9
août 2020 64,0 63,0
sept. 2020 62,7 60,6
oct. 2020 59,9 57,3
nov. 2020 58,0 54,6
déc. 2020 54,7 51,9
janv. 2021 52,8 49,6
févr. 2021 50,5 46,9
mars 2021 50,2 46,7
avr. 2021 51,8 47,9
mai 2021 53,3 48,8
juin 2021 53,7 48,0
juil. 2021 51,3 46,7
  • Notes : données mensuelles brutes au 01 oct. 2021, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 01 oct. 2021, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.
Avertissement

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d’emploi publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d’outre-mer (hors Mayotte) et à l’ensemble de l’emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs. De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution. Enfin, l’introduction de la en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Encadré 1 - Contexte international - Au printemps 2021, l’activité économique s’est redressée dans les pays occidentaux

Au deuxième trimestre 2021, l’activité économique a progressé dans les principales économies occidentales. Cette croissance a principalement été portée par la consommation des ménages, stimulée par l’allègement des restrictions sanitaires, ainsi que par les soutiens budgétaires, notamment aux États-Unis. La reprise se poursuivrait au second semestre, malgré des tensions inflationnistes et des perturbations dans certaines chaînes d’approvisionnement mondiales. En Chine, l’activité a nettement progressé au premier semestre 2021, mais s’essoufflerait d’ici la fin de l’année.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a rebondi au deuxième trimestre 2021, à la faveur de la levée des restrictions sanitaires

Après une stabilité au premier trimestre, le PIB français a progressé au deuxième trimestre 2021 (+ 1,1 %), l’activité ayant rebondi en mai et en juin après le confinement d’avril. Ce rebond a été notamment tiré par celui de la consommation, avec l’allègement progressif des restrictions sanitaires, mais aussi par l’investissement, qui a dépassé son niveau d’avant-crise. L’emploi salarié, de son côté, a progressé fortement, dépassant fin juin son niveau de la fin 2019. Dans le même temps, l’inflation a nettement augmenté et les entreprises sont nombreuses à se déclarer contraintes par des difficultés d’approvisionnement. Malgré ce contexte, la reprise se poursuivrait au second semestre, l’activité rejoignant à la fin de l’année son niveau d’avant-crise. Au total, le PIB augmenterait de 6 ¼ % en 2021, après sa chute de 8,0 % en 2020.

Publication rédigée par :Kendal Masson, Étienne Perron-Bailly (Insee)

Définitions

Volume de travail rémunéré

Pour chaque salarié employé, le volume de travail rémunéré est calculé en ajoutant au volume du contrat travail les heures supplémentaires et en retranchant les absences non rémunérées (comme les heures d’activité partielle ou des arrêts maladie).

L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la déclaration sociale nominative (DSN), notamment :

  • le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
  • les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
  • la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
  • les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.

Déclaration préalable à l’embauche

La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) est obligatoire avant toute embauche et s’effectue auprès de l’Urssaf. Elle permet de déclarer la première embauche d’un salarié relevant du régime de la Sécurité sociale. Cette déclaration doit être effectuée dans les 8 jours qui précèdent une embauche. Toutefois, une DPAE pour un salarié ne garantit pas son embauche, dans certains cas celle-ci ne se concrétise pas.

Déclaration sociale nominative

La déclaration sociale nominative (DSN) est un fichier mensuel produit à partir des données de paie des salariés. Elle a notamment pour but de remplacer un grand nombre de déclarations administratives qui étaient adressées jusqu’alors à des acteurs différents (CPAM, Urssaf, AGIRC-ARRCO, Organismes complémentaires, Pôle emploi, Centre des impôts, Caisses régimes spéciaux, etc.). La DSN regroupe des informations sur le salarié dans une déclaration unique pour communiquer ensuite les informations nécessaires à la gestion de la protection sociale des salariés aux organismes concernés.

Les données transmises dans la DSN mensuelle sont donc le reflet de la situation d’un salarié au moment où la paie a été réalisée ; elle relate les évènements survenus (activité partielle, maladie, maternité, fin de contrat de travail…) dans le mois ayant eu un impact sur la paie.

Pour en savoir plus

Masson K., Perron-Bailly E., « L’emploi poursuit son rétablissement », Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d’Azur n° 35, juillet 2021

Notes et points de conjoncture nationaux

Tableau de bord de la conjoncture : Provence-Alpes-Côte d'Azur