Insee Flash Ile-de-France ·
Juin 2021 · n° 58Des conséquences financières du premier confinement contrastées entre l’est et l’ouest
de l’Île-de-France
Au cours du confinement du printemps 2020, plus d’un quart des Franciliens déclarent avoir subi une dégradation de leur situation financière. Des disparités existent entre l’est de la région où la population est très touchée, et l’ouest moins impacté. L’utilisation du télétravail, plus importante qu’en province, en permettant de continuer certaines activités, a permis de limiter les effets du confinement, notamment pour les cadres.
Mesure des conséquences du premier confinement sur la situation financière des ménages
Le premier confinement instauré en mars 2020 a mis à l’arrêt une large partie de l’économie française. L’enquête EpiCov réalisée au début du déconfinement vise à mieux connaître les conséquences financières que ce confinement a pu engendrer chez les ménages (sources).
Un quart des Franciliens ont subi une dégradation financière
En Île-de-France, 26 % des individus de 15 ans ou plus déclarent que leur situation financière s’est dégradée pendant le premier confinement, soit trois points de plus qu’en France. Après la Guadeloupe et la Corse, l’Île-de-France est ainsi la troisième région où cette part est la plus importante. Parmi les actifs, cette proportion passe à 30 % du fait des restrictions pour raisons sanitaires dans un grand nombre de secteurs d’activité. La proportion est encore plus forte parmi les chômeurs (39 %). Un chômeur peut en effet avoir une dégradation de sa situation financière si son conjoint a perdu son emploi, ou s’il avait un petit boulot qui s'est arrêté pendant la crise. À l’inverse, seuls 7,1 % des retraités déclarent une dégradation financière, cette faible proportion s’explique notamment par le maintien de leurs pensions.
La crise n’a pas touché les ménages avec la même intensité selon leurs revenus. Plus leur niveau de vie est faible, plus les ménages sont nombreux à déclarer une aggravation de leur situation financière (figure 1). À niveau de vie donné, le ressenti négatif est plus fréquent en Île-de-France qu’au niveau national. Ce constat est d’autant plus vrai que les ménages ont un faible niveau de vie. Les ménages dont les revenus excèdent le dernier décile (38 360 euros) font figure d’exception : 15 % déclarent une dégradation de leur situation financière, une proportion identique à celle observée au niveau national.
Plus de la moitié des artisans et commerçants déclarent une situation financière dégradée, soit deux fois plus que les cadres (figure 2). Excepté pour les cadres, toutes les catégories sociales sont plus souvent impactées en Île-de-France qu’au niveau national. C’est le cas en particulier pour les ouvriers (46 % contre 37 %). Près de la moitié de ces derniers travaillent dans des secteurs très fortement impactés par la crise, c’est-à-dire avec une perte de plus de deux tiers d’activité. Aussi, les ouvriers (30 %) et les employés (22 %) sont passés totalement par le chômage partiel plus fréquemment qu’en France.
tableauFigure 1 – Dégradation de la situation financière selon le décile de niveau de vie des ménages
Niveau de vie en 2017 | Île-de-France | France |
---|---|---|
Inférieur au 1ᵉʳ décile (11 220 €) | 41,1 | 34,8 |
Du 1ᵉʳ au 3ᵉ décile (16 640 €) | 36,3 | 29,7 |
Du 3ᵉ au 5ᵉ décile (21 110 €) | 29,1 | 23,5 |
Du 5ᵉ au 7ᵉ décile (26 440 €) | 23,8 | 19,9 |
Du 7ᵉ au 9ᵉ décile (38 360 €) | 18,6 | 16,1 |
Supérieur au 9ᵉ décile (38 360 €) | 15,5 | 15,5 |
- Lecture : en mai 2020, 41,1 % des Franciliens dont le niveau de vie du ménage est inférieur au 1ᵉʳ décile (seuil national de 11 220 euros en 2017) déclarent avoir subi une dégradation financière depuis le début du confinement.
- Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus, résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.
- Sources : Inserm-Drees, enquête EpiCov, vague 1 ; Insee, Fidéli 2018.
graphiqueFigure 1 – Dégradation de la situation financière selon le décile de niveau de vie des ménages
tableauFigure 2 – Dégradation de la situation financière selon la catégorie socioprofessionnelle
Île-de-France | France | |
---|---|---|
Artisans, commerçants | 54,4 | 52,9 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 23,4 | 25,1 |
Professions intermédiaires | 29,7 | 26,9 |
Employés | 32,7 | 29,3 |
Ouvriers | 45,7 | 37,0 |
Retraités | 7,1 | 6,1 |
Autres inactifs | 33,9 | 28,0 |
- Lecture : en mai 2020, 45,7 % des ouvriers franciliens déclarent avoir subi une dégradation financière dans leur ménage depuis le début du confinement.
- Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus (hors agriculteurs), résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.
- Source : Inserm-Drees, enquête EpiCov, vague 1.
graphiqueFigure 2 – Dégradation de la situation financière selon la catégorie socioprofessionnelle
Le recours massif au télétravail limite les conséquences financières
C’est en Île-de-France que le recours au télétravail exclusif a été le plus important : 48 % contre 28 % au niveau national (figure 3). Toutes les catégories sociales déclarent avoir plus massivement eu recours au télétravail qu’au niveau national. La continuité du travail a ainsi pu contribuer à limiter les conséquences financières pour les télétravailleurs concernés.
Près des trois quarts des cadres et professions intellectuelles supérieures ont exclusivement télétravaillé durant la semaine précédant l’interrogation et quasiment tous (90 %) si l’on intègre le télétravail partiel. Les cadres franciliens exercent davantage dans des secteurs télétravaillables qu’en province (information et communication, activités financières et d’assurance, activités scientifiques). Ils sont moins présents dans les secteurs de la santé humaine ou l’industrie manufacturière, fonctions pouvant justifier des déplacements plus fréquents. En outre, ils travaillent plus fréquemment dans des grandes entreprises (250 salariés ou plus), où les possibilités de télétravail sont sans doute plus importantes. Du reste, quand ils sont en couple, près de la moitié d’entre eux vivent avec un autre cadre, contre un tiers en province [Acs et al., 2021]. Ce télétravail beaucoup plus massif peut contribuer à expliquer la situation paradoxale des cadres franciliens : ils représentent la seule catégorie dont la dégradation de la situation financière est moindre qu’au niveau national (23 % contre 25 %).
tableauFigure 3 – Recours au télétravail selon la catégorie socioprofessionnelle
Exclusif | Partiel | |
---|---|---|
Ouvriers | 3,0 | 8,0 |
Employés | 32,2 | 13,1 |
Professions intermédiaires | 39,3 | 16,1 |
Cadres et professions~intellectuelles supérieures | 73,2 | 16,3 |
Artisans, commerçants | 13,1 | 21,2 |
Ensemble Île-de-France | 48,5 | 15,0 |
Ensemble France | 28,1 | 15,8 |
- Lecture : en mai 2020, 73,2 % des cadres et professions intellectuelles supérieures franciliens qui ont travaillé durant la semaine précédant l’enquête déclarent avoir exclusivement télétravaillé.
- Champ : personnes actives de 15 ans ou plus, résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.
- Source : Inserm-Dress, enquête EpiCov, vague 1.
graphiqueFigure 3 – Recours au télétravail selon la catégorie socioprofessionnelle
La Seine-Saint-Denis, département le plus touché de France
Dans les départements de l’est de la région (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne), la part de ménages ressentant une dégradation financière est particulièrement forte (figure 4 et figure 5). En Seine-Saint-Denis, la proportion est la plus forte de tous les départements de France. Le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne se situent en quatrième et cinquième positions. Cela peut s’expliquer par la présence d’importants bassins d’emplois comme celui de Marne-la-Vallée ou de Roissy où une grande partie de l’activité a dû être arrêtée. À l’opposé, dans les départements de l’ouest de la région (Hauts-de-Seine, Yvelines et Paris), l’impact financier est plus faible. La géographie des ressentis de la condition financière reflète globalement celle des niveaux de vie avec une partie occidentale de l’Île-de-France plus aisée que la partie orientale. Dans ce contexte, le premier confinement a pu contribuer à aggraver les inégalités déjà présentes entre départements [Bayardin et al., 2021].
En Seine-Saint-Denis, 34 % des résidents, qu’ils soient actifs ou non, déclarent une dégradation de leur situation financière. La structure de la population explique en partie ce constat. D’une part, le niveau de vie médian y est le plus faible de France métropolitaine. D’autre part, la proportion de cadres y est la plus faible de la région et celle d‘ouvriers la plus forte. Quel que soit le décile de niveau de vie, la dégradation de la situation financière est plus fréquente dans le département. Il en est de même pour toutes les catégories sociales, hormis celle des cadres qui déclarent aussi fréquemment une situation financière dégradée qu’au niveau national. Enfin, 35 % des actifs de Seine-Saint-Denis travaillent dans des secteurs très fortement impactés par la crise sanitaire, une part plus forte que dans les autres départements franciliens.
À Paris et dans les Hauts-de-Seine, la dégradation de la situation financière est moins fréquente (24 % et 23 % des déclarations). Ces départements concentrent en effet la plus forte part de cadres et les actifs travaillent moins souvent dans des secteurs très fortement impactés. De plus, leurs niveaux de vie médians sont les plus élevés de France. Dans ces deux départements, une part, certes marginale (4 % et 3 %), a déclaré une amélioration de leur situation financière, sans doute liée à des dépenses moins nombreuses.
tableauFigure 4 – Dégradation de la situation financière par département d'Île-de-France
Paris | Hauts-de-Seine | Seine-Saint-Denis | Val-de-Marne | Seine-et-Marne | Yvelines | Essonne | Val-d'Oise | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Dégradation de la situation financière | 23,6 | 22,9 | 33,9 | 27,4 | 27,0 | 22,3 | 25,8 | 24,5 |
Dégradation de la situation financière par niveau de vie | ||||||||
Inférieur au 1ᵉʳ décile | 35,7 | 41,8 | 45,5 | 43,1 | 42,4 | 34 | 36,6 | 46,2 |
Du 1ᵉʳ au 3ᵉ décile | 31,2 | 29,1 | 43,9 | 36,6 | 34,8 | 32,3 | 43,8 | 33,7 |
Du 3ᵉ au 5ᵉ décile | 28,7 | 26,6 | 32,3 | 32,8 | 25,9 | 33,7 | 27,7 | 24,1 |
Du 5ᵉ au 7ᵉ décile | 23,2 | 23,6 | 27,4 | 26,1 | 28,3 | 19,5 | 22,9 | 18,7 |
Du 7ᵉ au 9ᵉ décile | 20,6 | 17,7 | 20,2 | 18,7 | 20,7 | 16,6 | 18,2 | 14,9 |
Supérieur au 9ᵉ décile | 16,0 | 17,2 | 18,2 | 15,1 | 16,4 | 15,4 | 11,1 | 12,4 |
Dégradation de la situation financière par catégorie sociale | ||||||||
Artisans, commerçants | 48,7 | 59,1 | 74,7 | 61 | 45,5 | 59,8 | 51,3 | 39,2 |
Cadres et professions intellectuelles supérieures | 23,6 | 20,9 | 25,5 | 24,2 | 25,7 | 23,8 | 24,8 | 20,8 |
Employés | 29,7 | 30,9 | 37,3 | 35,8 | 34,5 | 29,5 | 31,8 | 30,8 |
Ouvriers | 41,5 | 48,4 | 52,1 | 53,8 | 42,4 | 33,8 | 48,3 | 41,2 |
Professions intermédiaires | 26,5 | 23,8 | 35,1 | 31,1 | 30,2 | 26,3 | 33,2 | 32,1 |
Retraités | 6,6 | 6,6 | 12,1 | 7,7 | 5,8 | 7,0 | 3,4 | 8,6 |
Autres inactifs | 32,6 | 27,4 | 45,2 | 38,7 | 36,7 | 26,9 | 32,8 | 22,9 |
- Note : les déciles de niveau de vie proviennent des données fiscales de l’année 2017.
- Lecture : en mai 2020, 23,6 % des Parisiens déclarent avoir subi une dégradation financière dans leur ménage depuis le début du confinement.
- Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus, résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en Île-de-France.
- Sources : Inserm-Drees, enquête EpiCov, vague 1 ; Insee, Fidéli 2018.
tableauFigure 5 – Répartition des actifs selon le recours au chômage partiel, le recours au télétravail et l’impact dans les secteurs d’activité, par département francilien et en France
Paris | Hauts-de-Seine | Seine-Saint-Denis | Val-de-Marne | Seine-et-Marne | Yvelines | Essonne | Val-d'Oise | Île-de-France | France | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Recours au chômage partiel ou technique | ||||||||||
Exclusif | 13,2 | 14,0 | 22,5 | 16,8 | 17,3 | 12,5 | 17,4 | 18,4 | 16,1 | 15,5 |
Partiel | 18,1 | 19,0 | 20,3 | 17,8 | 18,9 | 22,5 | 19,0 | 20,0 | 19,3 | 20,1 |
Pas de chômage partiel ou technique | 68,7 | 67,0 | 57,2 | 65,4 | 63,8 | 65,0 | 63,6 | 61,6 | 64,6 | 64,4 |
Recours au télétravail | ||||||||||
Exclusif | 64,9 | 59,6 | 38,2 | 48,6 | 33,8 | 47,2 | 38,7 | 37,1 | 48,5 | 28,1 |
Partiel | 14,7 | 13,9 | 11,5 | 14,1 | 14,9 | 17,7 | 16,3 | 16,7 | 15,0 | 15,8 |
Pas de télétravail | 20,4 | 26,5 | 50,3 | 37,3 | 51,3 | 35,1 | 45,0 | 46,2 | 36,5 | 56,1 |
Dégradation de la situation financière selon le recours au télétravail | ||||||||||
Exclusif | 17,1 | 14,9 | 24,3 | 17,4 | 17,2 | 21,4 | 21,8 | 20,2 | 18,5 | 18,8 |
Partiel | 22,7 | 24,3 | 25,2 | 30,3 | 27,9 | 21,9 | 25,7 | 17,7 | 24,2 | 21,8 |
Pas de télétravail | 27,8 | 30,2 | 32,6 | 34,0 | 28,2 | 31,2 | 31,3 | 29,5 | 30,6 | 28,1 |
Impact dans les secteurs d’activité | ||||||||||
Secteurs très fortement impactés (perte d’activité d’au moins 66 %) | 25,9 | 26,3 | 35,3 | 29,9 | 32,6 | 29,8 | 29,8 | 32,0 | 29,7 | 31,4 |
Secteurs fortement impactés (perte d’activité entre 33 % et 66 %) | 41,9 | 40,6 | 34,8 | 35,1 | 32,8 | 35,8 | 36,3 | 34,6 | 37,1 | 32,4 |
Secteurs peu ou pas impactés | 32,2 | 33,1 | 29,9 | 35,0 | 34,6 | 34,4 | 33,9 | 33,4 | 33,2 | 36,2 |
- Note : les données sur les travailleurs dans les secteurs impactés par la crise proviennent du recensement de la population 2017.
- Lecture : en mai 2020, 18,1 % des actifs parisiens déclarent avoir eu recours au chômage partiel depuis le début du confinement.
- Champ : personnes âgées de 15 ans ou plus, résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en France métropolitaine, en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.
- Sources : Inserm-Drees, enquête EpiCov, vague 1 ; Insee, recensement de la population 2017.
Sources
L’enquête Épidémiologie et Conditions de vie (EpiCov) a été élaborée par l’Inserm et la Drees, en collaboration avec Santé publique France et l’Insee dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. Un de ses objectifs est d’étudier les répercussions du confinement du printemps 2020 sur les conditions de vie.
La première vague de l’enquête s’est déroulée entre le 2 mai et le 2 juin 2020, à cheval entre le confinement de la population et le début du déconfinement. 135 000 personnes âgées de 15 ans ou plus au 1er janvier 2020, résidant hors Ehpad, maisons de retraite et prisons, en France métropolitaine, en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion, ont été sélectionnées dans la base Fidéli 2018 de l’Insee et interrogées. L’enquête s’est déroulée principalement sur Internet mais aussi par téléphone : le recours à ce second mode permettant d’augmenter le taux de participation et d’interroger des personnes sans accès Internet ou en ayant un usage limité, et d’assurer ainsi la représentativité des réponses recueillies. Les niveaux de vie sont connus grâce à la base Fidéli. L’enquête comprend des questions détaillées sur la situation vis-à-vis de l’emploi (notamment sur l’activité partielle), le ressenti sur l’évolution de la situation financière, les conditions de travail, en particulier le recours au télétravail et le temps de travail. La dégradation financière se jauge au niveau du foyer. En fonction du ressenti de l'enquêté, cela peut être une perte de revenus ou une perte de pouvoir d'achat.
Définitions
Le niveau de vie des individus d’un ménage rapporte tous leurs revenus nets d’impôts directs au nombre d’unités de consommation présentes dans le ménage. Les unités de consommation sont calculées de la façon suivante : 1 UC au premier adulte du ménage, 0,5 UC aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC aux enfants de moins de 14 ans. Le niveau de vie est le même pour tous les individus d’un même ménage.
Si on ordonne la distribution des niveaux de vie, les déciles sont les valeurs qui partagent cette distribution en dix parties égales. Ainsi, le premier décile est le niveau de vie au-dessous duquel se situent 10 % des niveaux de vie ; le neuvième décile est le niveau de vie au-dessous duquel se situent 90 % des niveaux de vie.
Les secteurs les plus fortement impactés par la crise sont ceux ayant perdu au moins deux tiers d’activité économique au niveau national. Ont notamment été impactés certains secteurs de l’industrie, de la construction, des commerces non alimentaires, de l’hébergement et restauration et des activités de service.
Pour en savoir plus
Beck F., Sillard P., « EpiCov : cinq questions sur une enquête inédite à propos de la crise sanitaire », Le blog de l’Insee, juin 2021.
Bayardin V., Bertaux F., Herviant J., « En 2017, l’Île-de-France reste la région où les écarts de niveaux de vie sont les plus importants, notamment à Paris », Insee Analyses Île-de-France n° 135, mai 2021.
Firlej A., Pawlowski E., « Des conséquences financières du premier confinement plus ou moins marquées selon les territoires », Insee Première n° 1850, avril 2021.
Acs M., Fauret C., Tissot I., « L’Île-de-France : terre de cadres jeunes et diplômés », Insee Analyses Île-de-France n° 131, mars 2021.
Givord P., Silhol J., « Confinement : des conséquences économiques inégales selon les ménages », Insee Première n° 1822, octobre 2020.
Koubi D., Le Fillâtre C., Martin J.-P., « Crise sanitaire : plus durement touchée pendant le confinement, l’économie francilienne se redresse ensuite moins vite qu’à l’échelle nationale », Insee Analyses Île-de-France n° 121, octobre 2020.