Insee Conjoncture Corse ·
Juillet 2021 · n° 34
Bilan économique 2020 - Corse Une activité fortement impactée mais une économie maintenue à flots
En 2020, la crise sanitaire liée à la propagation du virus de la Covid-19 bouleverse fortement l’économie régionale. L’activité est fortement impactée comme l’indique le décrochage des chiffres d’affaires et de l’investissement pour les entreprises enquêtées par la Banque de France et celles soumises à la TVA auprès de la DRFIP. De même, les heures rémunérées par les entreprises restent très en retrait de leur niveau d’avant crise.
L’emploi résiste toutefois grâce aux dispositifs d’aide : le recours au chômage partiel en particulier reste très mobilisé en Corse notamment dans les secteurs clés de l’hébergement-restauration. Toutefois les difficultés sont réelles sur le marché du travail. Les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) peinent à dépasser les trois quarts de leur niveau de 2019. Parallèlement, les effets de la crise conduisent certains demandeurs d’emploi à suspendre leurs recherches dans les secteurs à l’arrêt en période de confinement, ce qui induit un effet en trompe-l’œil sur le chômage. Par ailleurs, du fait de la suspension des procédures judiciaires et des délais accordés les défaillances d’entreprises régressent, alors que les créations marquent le pas. Au niveau sectoriel, les deux confinements instaurés au niveau national limitent de façon drastique les déplacements des personnes, engendrant l’arrêt brutal des activités liées aux transports de passagers. Ainsi, les activités touristiques se trouvent réduites à néant lors du premier confinement et subissent le plus fort préjudice de la crise sanitaire. Le contexte sanitaire a également des effets néfastes sur la construction de logements et les ventes immobilières. Dans le monde agricole, les exploitants, les autorités de tutelle et même les consommateurs font preuve de solidarité, d’adaptation et d’innovation, limitant ainsi les effets délétères de la crise.
Ce bilan économique fait partie des 17 bilans économiques régionaux 2020 publiés par
l'Insee.
Retrouvez les bilans des autres régions ici.
Démographie d’entreprises - Les créations en baisse, les défaillances en suspens Bilan économique 2020
Arnaud Luciani (Insee)
En 2020 en Corse, avec 4 690 nouvelles immatriculations, les créations d’entreprises affichent un recul de 6,9 % sur un an après une croissance de 14,8 % en 2019. En revanche au niveau national, malgré le contexte sanitaire, elles ont progressé de 4 % sur un an. En région, le recul résulte essentiellement de la baisse des créations d’entreprises individuelles notamment en Corse-du-Sud. La baisse touche tous les secteurs, et de façon plus marquée celui des services aux particuliers. Les défaillances d’entreprises affichent un recul important mais il ne reflète pas la réalité de la situation économique du fait de la suspension des procédures judiciaires et des délais accordés.
Insee Conjoncture Corse
No 34
Paru le :08/07/2021
En 2020, 4 690 entreprises sont créées en Corse, soit 6,9 % de moins qu’en 2019 mais 6,9 % de plus qu’en 2018 (figure 1). Les créations diminuent sur l’année en Corse (- 345), alors qu’au niveau national, celles-ci augmentent de 4,0 %. Après une chute de créations liées aux mesures d’endiguement de la crise au printemps les créations bondissent de façon spectaculaire au 3e trimestre avant de se replier à nouveau en fin d’année. En région, ce rebond ne suffit pas à compenser les effets délétères liés aux deux vagues épidémiques sur les créations. La diminution est légèrement plus marquée en Corse-du-Sud qu’en Haute-Corse (- 8,6 % contre - 5,0 %). Ces départements comptabilisent respectivement 2 410 et 2 280 créations. La baisse des immatriculations par rapport à 2019 est essentiellement due aux entreprises individuelles (- 220).
tableauFigure 1 – Créations d'entreprises - Corse
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|
2010 | 967 | 836 | 2 398 |
2011 | 1 024 | 782 | 2 062 |
2012 | 1 017 | 679 | 2 182 |
2013 | 1 082 | 927 | 1 710 |
2014 | 1 088 | 910 | 1 820 |
2015 | 1 148 | 505 | 1 947 |
2016 | 1 301 | 619 | 1 854 |
2017 | 1 479 | 592 | 1 899 |
2018 | 1 505 | 715 | 2 167 |
2019 | 1 582 | 1 287 | 2 167 |
2020 | 1 430 | 1 065 | 2 196 |
- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 1 – Créations d'entreprises - Corse

- Note : nombre de créations brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les créations d’entreprises individuelles en baisse, ainsi que celles des sociétés
En 2020, avec un volume de 1 065 créations, le nombre d’immatriculations d’entreprises individuelles décroît de 17,2 % (- 13,5 % au niveau national) après deux années consécutives de forte hausse (+ 80,0 % et + 20,8 %). Ce nombre d’immatriculations reste toutefois plus élevé que ceux observés sur la période de 2009 à 2018. La part des entreprises individuelles dans l’ensemble des nouvelles immatriculations régionales recule de 2 points : 23 % contre 25 % en 2019.
En volume, ce sont 160 créations de moins pour la Corse-du-Sud et 60 de moins pour la Haute-Corse (respectivement - 17,5 % et - 16,5 %). En outre, les immatriculations d’entreprises individuelles restent plus nombreuses en Corse-du-Sud avec 760 créations pour 310 en Haute-Corse. Elles représentent 31 % des créations dans le premier département et 13 % dans le second.
Avec 1 430 sociétés créées en Corse, les immatriculations de ces entreprises sont également en forte baisse : - 9,6 % sur un an après + 5,1 % en 2018. Au niveau national, la baisse est très faible (- 0,2 %).
Légère hausse des créations de micro-entreprises
En 2020, avec 2 200 nouvelles immatriculations, les créations de micro-entreprises augmentent de 1,3 % sur un an après une période de stabilité des immatriculations en 2019 et 2018. Cette progression est plus forte au niveau national (+ 9,2 % par rapport à 2019).
Les créations sous ce statut augmentent respectivement de 1,2 % en Corse-du-Sud et de 1,4 % en Haute-Corse. La Corse-du-Sud enregistre toujours moins d’immatriculations de micro-entreprises avec 900 créations contre 1 300 en Haute-Corse. Ainsi, la contribution de ces entreprises dans l’ensemble des créations est de 37 % en Corse-du-Sud et de 57 % en Haute-Corse. Elles représentent en moyenne 47 % des immatriculations d’entreprises de l’île, soit une part moins importante qu’au niveau national (65 %).
Baisse des créations dans tous les secteurs
En 2020, tous les secteurs d’activité enregistrent une baisse des créations (figure 2).
La plus forte baisse a lieu dans le secteur des services aux particuliers qui comptabilise 840 créations, soit 180 immatriculations de moins que l’année précédente (- 17,6 %).
Le secteur des services aux entreprises est le moins impacté (- 1,5 % sur un an) et reste le plus créateur avec 1 530 nouvelles immatriculations soit 33 % des créations. Elles diminuent de 3,0 % sur un an en Corse-du-Sud alors qu’elles augmentent légèrement en Haute-Corse et au niveau national avec respectivement + 0,3 % et + 0,9 %.
Le secteur regroupé du commerce, transport, hébergement, restauration (CTHR) compte 1 160 créations en 2020, soit 25 % des nouvelles immatriculations régionales. Les créations baissent de 9,2 % après deux années consécutives de hausse. La baisse est plus marquée en Corse-du-Sud (- 11,5 % contre - 6,4 % en Haute Corse). En revanche, au plan national, elles augmentent de 12,2 % (après + 13,9 % en 2019).
Avec 850 nouvelles immatriculations dans la construction et 315 dans l’industrie, ces deux secteurs enregistrent une baisse modérée des créations (resp. - 1,7 % et - 3,4 %). Ce repli intervient après une année de fortes hausses (resp. + 10,2 % et + 18,1 %). Au niveau départemental, dans l’industrie, la Corse-du-Sud enregistre - 1,4 % de créations (après un rebond à + 37,6 % l’année précédente) et la Haute-Corse - 4,8 %. Dans la construction, la Corse-du-Sud affiche une hausse de 1,9 % et la Haute-Corse une baisse de 1,5 %.
tableauFigure 2 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Corse
Sociétés | Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs | Micro-entrepreneurs | Ensemble | |
---|---|---|---|---|
Ensemble | -9,6 | -17,2 | 1,3 | -6,9 |
Industrie | -19,1 | -32,3 | 26,2 | -3,4 |
Construction | -4,7 | 3,8 | -3,9 | -1,7 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -20,8 | -42,5 | 52,6 | -9,2 |
Services aux entreprises | 4,4 | -18,5 | 0,7 | -1,5 |
Services aux particuliers | -19,6 | 2,5 | -26,3 | -17,6 |
- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 2 – Évolution par secteur du nombre de créations d'entreprises entre 2019 et 2020 - Corse

- Note : données brutes.
- Champ : ensemble des activités marchandes non agricoles.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Les défaillances d'entreprises en suspens
En Corse, en 2020, les défaillances d’entreprises sont en forte baisse. En cumul annuel, 210 défaillances sont enregistrées, soit une diminution de 47,9 % sur un an, un record sur ces dix dernières années (figure 3). Au niveau national aussi, la tendance est fortement à la baisse avec un recul de 38,8 % de défaillances d’entreprises. Toutefois ce recul est directement lié à la suspension des procédures judiciaires ou les délais accordés en raison de la crise sanitaire.
Dans la région, la baisse des liquidations d’entreprises est tirée par le secteur regroupé du commerce, transport, hébergement, restauration (CTHR). Ce secteur regroupe à lui seul 43 % de l’ensemble des défaillances enregistrées en Corse en 2020 et enregistre une forte baisse (- 45,4 %), soit 90 défaillances en 2020 contre 160 en 2019 (figure 4). Le repli des défaillances est plus important dans la construction (- 54,1 %) mais ce secteur concentre 22 % des défaillances d’entreprises insulaires. Enfin, l’industrie affiche la plus forte baisse (- 59,4 %) avec un faible volume.
tableauFigure 3 – Évolution des défaillances d'entreprises
Corse | France entière | |
---|---|---|
déc. 2005 | 72,6 | 81,8 |
janv. 2006 | 71,7 | 81,1 |
févr. 2006 | 74,2 | 80,2 |
mars 2006 | 74,8 | 79,8 |
avril 2006 | 72,6 | 78,9 |
mai 2006 | 73,9 | 78,3 |
juin 2006 | 74,2 | 77,9 |
juil. 2006 | 77,8 | 77,9 |
août 2006 | 76 | 78,1 |
sept. 2006 | 74,8 | 78 |
oct. 2006 | 75,7 | 78,4 |
nov. 2006 | 73,3 | 78,9 |
déc. 2006 | 73,6 | 79,4 |
janv. 2007 | 74,5 | 80,1 |
févr. 2007 | 73,6 | 81,2 |
mars 2007 | 74,8 | 81,9 |
avril 2007 | 72,3 | 82,5 |
mai 2007 | 70,5 | 82,9 |
juin 2007 | 72,9 | 83,6 |
juil. 2007 | 71,1 | 84,5 |
août 2007 | 71,4 | 84,5 |
sept. 2007 | 72,3 | 84,5 |
oct. 2007 | 79,6 | 85,3 |
nov. 2007 | 81,5 | 85,1 |
déc. 2007 | 85,1 | 85,1 |
janv. 2008 | 87,2 | 85,1 |
févr. 2008 | 90,6 | 85,5 |
mars 2008 | 92,4 | 85,2 |
avril 2008 | 97,9 | 86,4 |
mai 2008 | 99,1 | 86,2 |
juin 2008 | 100,3 | 86,2 |
juil. 2008 | 101,2 | 86,6 |
août 2008 | 101,5 | 86,8 |
sept. 2008 | 101,5 | 88,1 |
oct. 2008 | 95,4 | 89,2 |
nov. 2008 | 96 | 90,2 |
déc. 2008 | 95,7 | 92,1 |
janv. 2009 | 93 | 93,4 |
févr. 2009 | 95,4 | 94,8 |
mars 2009 | 99,7 | 97,6 |
avril 2009 | 95,7 | 98,9 |
mai 2009 | 100 | 100,4 |
juin 2009 | 98,8 | 101,8 |
juil. 2009 | 97,6 | 103 |
août 2009 | 100,9 | 103,7 |
sept. 2009 | 101,2 | 105 |
oct. 2009 | 105,8 | 104,7 |
nov. 2009 | 107,9 | 105,1 |
déc. 2009 | 107 | 104,8 |
janv. 2010 | 111,6 | 104,8 |
févr. 2010 | 107,6 | 104,8 |
mars 2010 | 106,7 | 104,8 |
avril 2010 | 107,9 | 103,8 |
mai 2010 | 105,5 | 103,7 |
juin 2010 | 107,9 | 103,7 |
juil. 2010 | 109,4 | 103 |
août 2010 | 107,3 | 103,1 |
sept. 2010 | 106,1 | 102,1 |
oct. 2010 | 103 | 101,3 |
nov. 2010 | 102,1 | 100,9 |
déc. 2010 | 100 | 100 |
janv. 2011 | 98,8 | 100,1 |
févr. 2011 | 97,6 | 100 |
mars 2011 | 95,1 | 99,4 |
avril 2011 | 97,3 | 99 |
mai 2011 | 96,7 | 100,3 |
juin 2011 | 89,7 | 99,3 |
juil. 2011 | 89,4 | 98,7 |
août 2011 | 87,2 | 98,7 |
sept. 2011 | 84,8 | 98,4 |
oct. 2011 | 85,7 | 98,5 |
nov. 2011 | 86 | 98,8 |
déc. 2011 | 88,4 | 98,6 |
janv. 2012 | 86,3 | 99,4 |
févr. 2012 | 88,4 | 99,4 |
mars 2012 | 89,4 | 98,7 |
avril 2012 | 90 | 99 |
mai 2012 | 89,1 | 97,6 |
juin 2012 | 93,3 | 97,6 |
juil. 2012 | 94,8 | 99 |
août 2012 | 96 | 98,8 |
sept. 2012 | 97,3 | 98,4 |
oct. 2012 | 98,2 | 100 |
nov. 2012 | 95,7 | 100,1 |
déc. 2012 | 97,9 | 101,3 |
janv. 2013 | 104 | 101 |
févr. 2013 | 99,7 | 100,8 |
mars 2013 | 97 | 100,6 |
avril 2013 | 95,7 | 101,8 |
mai 2013 | 97,6 | 102 |
juin 2013 | 100,6 | 102,4 |
juil. 2013 | 101,5 | 103,1 |
août 2013 | 102,7 | 103 |
sept. 2013 | 109,4 | 103,8 |
oct. 2013 | 106,4 | 103,8 |
nov. 2013 | 106,1 | 103,6 |
déc. 2013 | 107,6 | 103,6 |
janv. 2014 | 104,3 | 103,8 |
févr. 2014 | 107,6 | 104,8 |
mars 2014 | 110,3 | 104,8 |
avril 2014 | 110,6 | 105 |
mai 2014 | 112,2 | 104,5 |
juin 2014 | 116,7 | 104,7 |
juil. 2014 | 115,8 | 104,7 |
août 2014 | 115,5 | 104,7 |
sept. 2014 | 113,7 | 105 |
oct. 2014 | 114,9 | 104,8 |
nov. 2014 | 114,3 | 104,9 |
déc. 2014 | 109,7 | 103,4 |
janv. 2015 | 107,9 | 103,9 |
févr. 2015 | 109,4 | 103,8 |
mars 2015 | 111,9 | 105,6 |
avril 2015 | 114,3 | 105,7 |
mai 2015 | 112,2 | 103,5 |
juin 2015 | 107,6 | 105 |
juil. 2015 | 103 | 104,5 |
août 2015 | 103 | 104,1 |
sept. 2015 | 102,1 | 104,3 |
oct. 2015 | 103,3 | 102,9 |
nov. 2015 | 106,1 | 103,2 |
déc. 2015 | 104,9 | 104,4 |
janv. 2016 | 104 | 103,2 |
févr. 2016 | 105,5 | 102,6 |
mars 2016 | 105,2 | 101,2 |
avril 2016 | 106,7 | 100,2 |
mai 2016 | 112,8 | 102,6 |
juin 2016 | 117,9 | 101,2 |
juil. 2016 | 128,3 | 99,7 |
août 2016 | 125,5 | 99,6 |
sept. 2016 | 129,8 | 98,6 |
oct. 2016 | 131,3 | 98,3 |
nov. 2016 | 136,2 | 97,8 |
déc. 2016 | 137,4 | 96,2 |
janv. 2017 | 137,7 | 95,9 |
févr. 2017 | 138,9 | 95 |
mars 2017 | 138 | 94,8 |
avril 2017 | 135 | 93,6 |
mai 2017 | 134,3 | 93,5 |
juin 2017 | 125,5 | 92,4 |
juil. 2017 | 121,9 | 92,1 |
août 2017 | 121,6 | 92,1 |
sept. 2017 | 119,8 | 91 |
oct. 2017 | 122,2 | 90,7 |
nov. 2017 | 120,4 | 90,1 |
déc. 2017 | 124,9 | 90,3 |
janv. 2018 | 126,7 | 89,5 |
févr. 2018 | 126,4 | 89 |
mars 2018 | 124 | 87,9 |
avril 2018 | 122,8 | 88,1 |
mai 2018 | 116,7 | 87,3 |
juin 2018 | 121,3 | 87,3 |
juil. 2018 | 124,9 | 87,7 |
août 2018 | 124,9 | 88,2 |
sept. 2018 | 124,9 | 88,5 |
oct. 2018 | 124,3 | 89,4 |
nov. 2018 | 125,2 | 89,3 |
déc. 2018 | 119,5 | 89,4 |
janv. 2019 | 122,2 | 90,1 |
févr. 2019 | 119,5 | 90 |
mars 2019 | 124,6 | 89,7 |
avril 2019 | 125,8 | 89,9 |
mai 2019 | 132,2 | 89,6 |
juin 2019 | 131 | 88,8 |
juil. 2019 | 127,7 | 88,8 |
août 2019 | 127,7 | 87,7 |
sept. 2019 | 123,7 | 87 |
oct. 2019 | 121,3 | 86 |
nov. 2019 | 118,8 | 85,3 |
déc. 2019 | 120,7 | 84,8 |
janv. 2020 | 116,4 | 82,7 |
févr. 2020 | 115,2 | 81,5 |
mars 2020 | 108,5 | 78,2 |
avril 2020 | 101,2 | 73 |
mai 2020 | 90 | 68,8 |
juin 2020 | 85,4 | 66,6 |
juil. 2020 | 80,5 | 63,9 |
août 2020 | 81,5 | 63,1 |
sept. 2020 | 79,9 | 60,6 |
oct. 2020 | 76,9 | 57,3 |
nov. 2020 | 67,8 | 54,6 |
déc. 2020 | 62,9 | 51,8 |
- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
graphiqueFigure 3 – Évolution des défaillances d'entreprises

- Notes : données brutes, en date de jugement. Chaque point correspond au cumul des 12 derniers mois.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
tableauFigure 4 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2019 et 2020
Corse | France entière | |
---|---|---|
Ensemble ¹ | -47,9 | -38,9 |
Industrie | -59,4 | -38,5 |
Construction | -54,1 | -44,6 |
Commerce, transport, hébergement, restauration | -45,4 | -38,8 |
Services aux entreprises | -45,6 | -32,8 |
Services aux particuliers ² | -48,8 | -39,5 |
- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
graphiqueFigure 4 – Évolution par secteur du nombre de défaillances d'entreprises entre 2019 et 2020

- ¹ : y compris agriculture.
- ² : hors administration publique, activités des ménages en tant qu'employeurs et activités extra-territoriales.
- Note : données brutes, en date de jugement.
- Source : Banque de France, Fiben (extraction du 19 avril 2021).
Avertissement
Les données chiffrées sont parfois arrondies (selon les règles mathématiques). Le résultat arrondi d'une combinaison de données chiffrées (qui fait intervenir leurs valeurs réelles) peut se trouver légèrement différent de celui que donnerait la combinaison de leurs valeurs arrondies.
Définitions
Création d'entreprise
Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.
Cessation d'entreprise
Il s'agit de l'arrêt total de l'activité économique de l'entreprise.
Il ne faut pas confondre la notion de défaillance avec la notion plus large de cessation. Les liquidations qui font suite à une défaillance ne représentent qu'une partie, variable avec le temps et le secteur d'activité, de l'ensemble des cessations.
Défaillance d'entreprise
Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.
Micro-entrepreneur
Un micro-entrepreneur bénéficie du régime de même nom (appelé auto-entrepreneur jusque 2014), qui offre des formalités de création d'entreprise allégées et un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. Il s’applique aux entrepreneurs individuels qui en font la demande, sous certaines conditions.
Services aux entreprises
Les services rendus aux entreprises regroupent globalement les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien.
Services aux particuliers
Les services aux particuliers se caractérisent par la mise à disposition d'une prestation technique ou intellectuelle principalement à destination des particuliers (ou ménages), même si certains d’entre eux concernent également les entreprises.
Nomenclature d'activités française / NAF rév. 2, 2008
La nomenclature des activités économiques en vigueur en France depuis le 1er janvier 2008 est la nomenclature d'activités française (NAF rév. 2). La NAF a la même structure que de la nomenclature d'activités de la Communauté européenne (NACE rév. 2) mais elle comporte un niveau supplémentaire, spécifique à la France, celui des sous-classes.
La NAF rév. 2 comporte cinq niveaux comprenant respectivement : 21, 88, 272, 615 et 732 postes.
La NAF rév. 2 s'est substituée à la NAF rév. 1 datant de 2003 (entrée en vigueur au 1er janvier 2003). La NAF rév. 1 comporte cinq niveaux ayant respectivement 17, 31, 62, 224, et 712 postes .
La NAF rév. 1 avait succédé à la NAF qui était en vigueur depuis le 1er janvier 1993.
Nomenclature agrégée - NA, 2008
Avec le passage à la NAF rév. 2 (nomenclature d'activités française révisée au 1er janvier 2008), la nomenclature économique de synthèse (NES) associée à la NAF rév. 1 disparaît en tant que telle. En effet, cette nomenclature strictement française ne permettait pas de comparaisons internationales car elle ne s'emboîtait pas dans l'arborescence de la CITI et de la NACE.
La NAF rév. 2 contient deux niveaux agrégés « standard » : les sections et divisions en, respectivement, 21 et 88 postes. Ces niveaux sont communs à la nomenclature internationale d'activités CITI rév. 4, à la nomenclature européenne d'activités NACE rév. 2 et à la NAF rév. 2.
Il était toutefois nécessaire de disposer de niveaux de regroupements supplémentaires pour répondre aux besoins de l'analyse économique et de la diffusion en matière de données de synthèse.
Sept niveaux d'agrégation sont ainsi associés à la NAF rév. 2, dénommés « A xx » où xx représente le nombre de postes du niveau. Ils constituent la nomenclature agrégée (NA) :
· A 10 : niveau international, regroupement de sections ;
· A 17 : niveau français intermédiaire entre les niveaux A 10 et A 38.
Au niveau des sections (A 21), l'industrie manufacturière est détaillée en cinq postes et, inversement, certaines activités de services sont regroupées.
· A 21 : sections, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 38 : niveau international, intermédiaire entre sections et divisions ;
· A 64 : niveau européen, intermédiaire entre les niveaux A 38 et divisions (A 88), provisoire ;
· A 88 : divisions, niveau standard de l'arborescence de la NAF rév. 2 ;
· A 129 : niveau français intermédiaire entre les niveaux divisions (A 88) et groupes.
Entreprise
L'entreprise est la plus petite combinaison d'unités légales qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d'une certaine autonomie de décision, notamment pour l'affectation de ses ressources courantes.
Établissement
L'établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services : ce peut être une usine, une boulangerie, un magasin de vêtements, un des hôtels d'une chaîne hôtelière, la « boutique » d'un réparateur de matériel informatique...
Pour en savoir plus
" Un nouveau record de créations d’entreprises en 2020 malgré la crise sanitaire ", Insee Première n° 1837, février 2021
" Notes de conjoncture trimestrielles ", Insee Conjoncture Corse