Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurL’activité grevée par la « deuxième vague » dès la fin de l’été Impacts économiques de la crise sanitaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur

Kendal Masson, Étienne Perron-Bailly (Insee)

Au troisième trimestre 2020, le PIB français rebondit de +18,7 % par rapport au deuxième trimestre. L'écart d'activité par rapport à son niveau d'avant-crise (quatrième trimestre 2019) n’est plus que de –3,7 % (contre –18,9 % au trimestre précédent). Ce rebond a été accompagné par une politique économique visant, via l’augmentation de la dette publique, à préserver autant que possible le tissu productif et les revenus des ménages. Toutefois, la deuxième vague épidémique et le reconfinement de la population provoqueraient une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre, et la situation économique dépendra de l’évolution de la situation sanitaire jusqu’à l'arrivée d’un vaccin.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les premiers éléments disponibles suggèrent que l’activité a diminué de nouveau en octobre et novembre, mais de façon moindre que lors du premier confinement. Certaines activités commerciales et l’hôtellerie-restauration restent toutefois durement touchées. Le bilan économique de la saison estivale est très défavorable, en particulier dans les Alpes-Maritimes où le regain de fréquentation des touristes résidents n’a pas pu compenser la perte des touristes étrangers.

Les effets sur le tissu productif local et l’emploi dans la région restent toutefois difficiles à apprécier à ce stade. Les dispositifs de soutien à l’économie, comme l'activité partielle et les prêts garantis par l’État, continuent de jouer un rôle de filet de sécurité. Dans ce contexte, de nombreuses incertitudes pèsent, liées à la fois à l’évolution de l’épidémie, aux perspectives des entreprises ou encore à la consommation des ménages.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
Paru le :Paru le08/12/2020
Kendal Masson, Étienne Perron-Bailly (Insee)
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur- Décembre 2020

Baisse de l’activité plus modérée en novembre que lors du premier confinement

Après un repli brutal en avril et mai dernier, l’économie française s’est progressivement redressée entre juin et août. Alors que la deuxième vague épidémique prend de l’ampleur et que de premières mesures restrictives sont prises (fermeture des bars et restaurants, couvres-feux locaux…), l’activité économique diminue à nouveau dès le mois d’octobre. En novembre, elle serait inférieure de 12 % par rapport à son niveau d'avant-crise (figure 1). Cette baisse est toutefois moins importante qu’en avril-mai du fait du caractère moins contraignant du second confinement, avec l’ouverture des écoles et l’objectif affiché de permettre à un maximum de personnes de continuer le travail. En outre, l’expérience du printemps a pu induire un apprentissage, qu’il s’agisse des protocoles sanitaires, du télétravail, des chaînes locales de production et d’approvisionnement, ou encore des comportements de consommation des ménages.

En décembre, avec l'allègement des mesures de restrictions annoncé par les pouvoirs publics, l'activité reviendrait à 8 % en deçà du niveau d’avant-crise.

Figure 1Écart d’activité économique en France par rapport au quatrième trimestre 2019

en %
Écart d’activité économique en France par rapport au quatrième trimestre 2019 (en %) - Lecture : en novembre, l’activité économique aurait été en retrait d’environ 12 % par rapport au niveau du quatrième trimestre 2019. Elle s’établirait en décembre à –8 %.
Écart d’activité économique
janvier -0,3
février -0,3
mars -16,8
avril -30,8
mai -16,9
juin -7,8
juillet -5,1
août -2,5
septembre -3,1
octobre -3,6
novembre -12,2
décembre -8,3
  • Note : prévisions au-delà des pointillés.
  • Lecture : en novembre, l’activité économique aurait été en retrait d’environ 12 % par rapport au niveau du quatrième trimestre 2019. Elle s’établirait en décembre à –8 %.
  • Source : calculs Insee à partir de sources diverses.

Figure 1Écart d’activité économique en France par rapport au quatrième trimestre 2019

  • Note : prévisions au-delà des pointillés.
  • Lecture : en novembre, l’activité économique aurait été en retrait d’environ 12 % par rapport au niveau du quatrième trimestre 2019. Elle s’établirait en décembre à –8 %.
  • Source : calculs Insee à partir de sources diverses.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la chronique de l’activité serait voisine de celle observée au niveau national. La région est un peu plus exposée, du fait de la structure de son tissu économique, où certains services comme l’hébergement-restauration sont surreprésentés, mais aussi du couvre-feu, qui a concerné la majeure partie du territoire.

L’hébergement-restauration est en effet particulièrement touchée. En novembre, si l’on suppose que, comme au niveau national, l’activité y serait diminuée de 60 %, cela expliquerait près d’un cinquième de la perte d’activité régionale. En décembre, la probable non-réouverture des hôtels et restaurants pèserait encore sur l’économie régionale. Les transports et les services aux particuliers, également surreprésentés dans la région, sont aussi très affectés en novembre. L’activité se contracterait également dans l’industrie et dans la construction, mais pas autant que lors des premiers mois de la crise sanitaire.

Le niveau d’activité peut aussi être estimé à partir du nombre d’heures de travail rémunérées par les employeurs, soit les . Cet indicateur suggère que l’activité a diminué de 38 % en avril et encore de 6 % en septembre 2020 par rapport à l’année précédente (figure 2). Provence-Alpes-Côte d’Azur est ainsi la région métropolitaine où le volume des heures payées par les employeurs a le plus reculé en avril et en septembre, avec la Corse et l’Île-de-France.

Au mois de septembre, ce volume demeure nettement en deçà de l’année précédente dans les trois départements côtiers de la région, en particulier dans les Alpes-Maritimes (−9 %).

Figure 2Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré, par région et départementEn avril, par département

en %
Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré, par région et département (en %)
Numéro du département Libellé Baisse en avril 2020 par rapport à avril 2019
01 Ain -34,4
02 Aisne -32,7
03 Allier -37,0
04 Alpes-de-Haute-Provence -38,1
05 Hautes-Alpes -43,4
06 Alpes-Maritimes -40,6
07 Ardèche -33,3
08 Ardennes -36,7
09 Ariège -35,5
10 Aube -32,6
11 Aude -39,2
12 Aveyron -33,7
13 Bouches-du-Rhône -34,7
14 Calvados -33,1
15 Cantal -32,4
16 Charente -29,9
17 Charente-Maritime -38,0
18 Cher -30,9
19 Corrèze -31,2
21 Côte-d'Or -31,7
22 Côtes-d'Armor -29,1
23 Creuse -34,6
24 Dordogne -34,7
25 Doubs -40,0
26 Drôme -33,5
27 Eure -29,7
28 Eure-et-Loir -29,0
29 Finistère -30,9
2A Corse-du-Sud -53,7
2B Haute-Corse -48,9
30 Gard -35,4
31 Haute-Garonne -29,9
32 Gers -31,0
33 Gironde -32,7
34 Hérault -36,4
35 Ille-et-Vilaine -29,5
36 Indre -34,8
37 Indre-et-Loire -32,3
38 Isère -31,2
39 Jura -32,8
40 Landes -35,3
41 Loir-et-Cher -30,9
42 Loire -34,7
43 Haute-Loire -31,6
44 Loire-Atlantique -29,9
45 Loiret -29,7
46 Lot -31,6
47 Lot-et-Garonne -31,8
48 Lozère -27,7
49 Maine-et-Loire -31,4
50 Manche -29,8
51 Marne -32,5
52 Haute-Marne -34,1
53 Mayenne -30,5
54 Meurthe-et-Moselle -34,2
55 Meuse -30,5
56 Morbihan -32,2
57 Moselle -36,8
58 Nièvre -33,5
59 Nord -32,7
60 Oise -33,3
61 Orne -31,2
62 Pas-de-Calais -33,7
63 Puy-de-Dôme -32,6
64 Pyrénées-Atlantiques -35,8
65 Hautes-Pyrénées -39,2
66 Pyrénées-Orientales -39,5
67 Bas-Rhin -33,8
68 Haut-Rhin -37,8
69 Rhône -30,1
70 Haute-Saône -34,2
71 Saône-et-Loire -33,2
72 Sarthe -31,3
73 Savoie -44,1
74 Haute-Savoie -40,0
75 Paris -32,6
76 Seine-Maritime -31,9
77 Seine-et-Marne -39,8
78 Yvelines -32,2
79 Deux-Sèvres -25,0
80 Somme -31,8
81 Tarn -33,2
82 Tarn-et-Garonne -31,4
83 Var -42,5
84 Vaucluse -37,3
85 Vendée -33,3
86 Vienne -35,1
87 Haute-Vienne -30,0
88 Vosges -36,1
89 Yonne -32,9
90 Territoire de Belfort -34,6
91 Essonne -31,4
92 Hauts-de-Seine -20,6
93 Seine-Saint-Denis -34,8
94 Val-de-Marne -33,3
95 Val-d'Oise -36,2
971 Guadeloupe -41,0
972 Martinique -38,6
973 Guyane -29,0
974 La Réunion -40,3
  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

Figure 2Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré, par région et départementEn avril, par département

  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

En septembre, par département

en %
(en %)
Numéro du département Libellé Baisse en septembre 2020 par rapport à septembre 2019
01 Ain -4,0
02 Aisne -4,3
03 Allier -5,1
04 Alpes-de-Haute-Provence -4,7
05 Hautes-Alpes -4,1
06 Alpes-Maritimes -9,4
07 Ardèche -3,2
08 Ardennes -4,9
09 Ariège -5,8
10 Aube -4,9
11 Aude -4,8
12 Aveyron -4,4
13 Bouches-du-Rhône -4,9
14 Calvados -4,4
15 Cantal -3,9
16 Charente -4,0
17 Charente-Maritime -2,9
18 Cher -4,4
19 Corrèze -2,8
21 Côte-d'Or -4,0
22 Côtes-d'Armor -2,5
23 Creuse -3,9
24 Dordogne -4,4
25 Doubs -5,8
26 Drôme -4,4
27 Eure -3,2
28 Eure-et-Loir -2,8
29 Finistère -2,6
2A Corse-du-Sud -10,2
2B Haute-Corse -8,8
30 Gard -3,9
31 Haute-Garonne -6,0
32 Gers -4,1
33 Gironde -3,5
34 Hérault -3,9
35 Ille-et-Vilaine -2,0
36 Indre -6,5
37 Indre-et-Loire -5,2
38 Isère -3,2
39 Jura -4,8
40 Landes -3,7
41 Loir-et-Cher -3,9
42 Loire -5,3
43 Haute-Loire -4,0
44 Loire-Atlantique -3,4
45 Loiret -3,8
46 Lot -6,7
47 Lot-et-Garonne -4,1
48 Lozère -3,2
49 Maine-et-Loire -2,0
50 Manche -2,3
51 Marne -7,0
52 Haute-Marne -5,5
53 Mayenne -4,5
54 Meurthe-et-Moselle -3,3
55 Meuse -3,8
56 Morbihan -3,7
57 Moselle -5,4
58 Nièvre -5,3
59 Nord -3,7
60 Oise -5,1
61 Orne -4,5
62 Pas-de-Calais -2,9
63 Puy-de-Dôme -5,0
64 Pyrénées-Atlantiques -4,6
65 Hautes-Pyrénées -9,8
66 Pyrénées-Orientales -4,1
67 Bas-Rhin -4,9
68 Haut-Rhin -7,0
69 Rhône -4,1
70 Haute-Saône -3,3
71 Saône-et-Loire -4,7
72 Sarthe -4,3
73 Savoie -4,2
74 Haute-Savoie -4,7
75 Paris -10,0
76 Seine-Maritime -4,7
77 Seine-et-Marne -7,8
78 Yvelines -4,3
79 Deux-Sèvres -2,5
80 Somme -4,4
81 Tarn -3,2
82 Tarn-et-Garonne -3,4
83 Var -5,8
84 Vaucluse -4,1
85 Vendée -2,7
86 Vienne -5,4
87 Haute-Vienne -4,1
88 Vosges -4,0
89 Yonne -5,1
90 Territoire de Belfort -7,0
91 Essonne -4,3
92 Hauts-de-Seine -4,4
93 Seine-Saint-Denis -5,7
94 Val-de-Marne -6,9
95 Val-d'Oise -7,0
971 Guadeloupe -7,4
972 Martinique -6,9
973 Guyane -6,2
974 La Réunion -1,8
  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

En septembre, par département

  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

Un ralentissement des embauches dès septembre

Ce brutal coup de frein de l’activité rejaillit sur les recrutements. Après une chute au printemps, le nombre de progresse à nouveau de mai à août, tous types de contrats confondus (CDI, CDD de moins d’un mois et CDD de plus d’un mois). En août 2020, il reste inférieur de 10 % à celui d’août 2019 (figure 3). En septembre puis octobre, une nouvelle diminution s’amorce : les embauches sont inférieures de 20 % au niveau de l’an dernier. Les Alpes-Maritimes se distinguent par un repli encore plus prononcé (–33 % en septembre et –40 % en octobre).

Les CDI et CDD longs résistent mieux que les CDD courts à la fin de l’été. Au niveau sectoriel, seule la construction retrouve un nombre d’embauches supérieur à celui de 2019 entre juin et août, avant de faiblir à l’automne.

Figure 3Évolution du nombre de déclarations préalables à l’embauche mensuelles par rapport à l’année précédente en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

en %
Évolution du nombre de déclarations préalables à l’embauche mensuelles par rapport à l’année précédente en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département (en %)
Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse Provence-Alpes-Côte d'Azur
01/01/19 -4,0 -21,0 1,9 4,4 0,0 2,0 1,9
01/02/19 -6,4 -20,2 -0,2 0,6 5,4 7,0 0,7
01/03/19 4,4 -25,6 5,3 -2,6 -1,3 5,5 0,1
01/04/19 5,8 -15,0 1,9 6,2 17,2 11,5 6,8
01/05/19 -1,9 -18,3 2,8 3,5 5,2 5,3 3,1
01/06/19 0,5 -6,9 4,3 1,7 8,4 5,9 3,7
01/07/19 -2,3 -6,2 1,0 5,6 6,2 2,2 3,6
01/08/19 -3,0 -5,3 -3,5 3,3 2,1 4,2 0,9
01/09/19 4,0 -2,5 6,0 4,5 7,0 12,0 5,8
01/10/19 0,1 -4,7 0,4 -4,8 3,1 -2,3 -2,0
01/11/19 5,2 11,6 4,0 2,1 10,2 9,2 4,5
01/12/19 1,2 1,1 1,4 -3,3 7,4 5,9 0,4
01/01/20 7,2 5,6 5,8 -1,2 8,0 -0,5 2,3
01/02/20 8,7 8,2 10,3 2,8 3,7 -0,1 5,1
01/03/20 -19,8 -26,5 -44,8 -22,0 -24,5 -27,4 -29,9
01/04/20 -71,8 -70,0 -80,0 -69,4 -75,6 -74,3 -74,0
01/05/20 -56,5 -49,9 -73,5 -54,5 -61,6 -60,8 -61,9
01/06/20 -9,9 -16,7 -47,5 -30,5 -10,5 -31,7 -31,1
01/07/20 -8,3 -2,3 -27,6 -23,5 -11,8 -26,9 -21,6
01/08/20 -6,7 -1,3 -13,8 -11,3 -10,8 -9,5 -11,4
01/09/20 -9,6 -5,1 -34,4 -13,6 -16,1 -17,9 -19,9
01/10/20 -7,7 1,6 -40,1 -13,8 -17,5 -18,8 -22,0
  • Champ : Provence-Alpes-Côte d’Azur, régime général hors intérim.
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche.

Figure 3Évolution du nombre de déclarations préalables à l’embauche mensuelles par rapport à l’année précédente en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

  • Champ : Provence-Alpes-Côte d’Azur, régime général hors intérim.
  • Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche.

Le secteur de l’hôtellerie-restauration sévèrement frappé

La baisse d’activité mesurée par les heures rémunérées est flagrante dans le secteur de l’hôtellerie-restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ceci illustre l’importance du secteur dans le tissu économique des départements de la région, et en particulier le long de la Côte d’Azur : le volume d’heures payées y a fortement baissé en avril, sans que la situation ne soit revenue à la normale en septembre (figure 4). Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’une des régions de France métropolitaine qui connaît la plus forte diminution dans l’hébergement-restauration (−21 % par rapport à septembre 2019). C’est dans les Alpes-Maritimes que cette baisse est la plus forte dans la région (−29 %).

Figure 4Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré dans l’hébergement-restauration, par région et départementEn avril, par département

en %
Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré dans l’hébergement-restauration, par région et département (en %)
Département Baisse en avril 2020 par rapport à avril 2019
01 -78,6
02 -77,6
03 -80,0
04 -86,0
05 -80,4
06 -83,9
07 -83,3
08 -82,9
09 -82,0
10 -78,5
11 -81,6
12 -84,0
13 -79,3
14 -82,0
15 -85,0
16 -81,6
17 -82,7
18 -74,8
19 -81,8
21 -81,4
22 -84,7
23 -77,9
24 -83,0
25 -83,2
26 -82,7
27 -75,8
28 -81,0
29 -82,0
2A -85,5
2B -83,4
30 -80,9
31 -80,1
32 -81,0
33 -79,9
34 -81,8
35 -79,6
36 -79,7
37 -77,1
38 -80,6
39 -84,2
40 -83,0
41 -74,5
42 -81,1
43 -82,2
44 -78,7
45 -76,2
46 -78,2
47 -82,5
48 -85,6
49 -77,0
50 -79,0
51 -81,5
52 -78,5
53 -81,6
54 -78,2
55 -78,8
56 -82,9
57 -75,8
58 -78,7
59 -75,4
60 -76,7
61 -78,2
62 -76,1
63 -80,4
64 -83,1
65 -84,5
66 -81,9
67 -78,2
68 -79,8
69 -76,6
70 -76,4
71 -79,3
72 -76,4
73 -86,3
74 -81,7
75 -82,1
76 -80,4
77 -76,3
78 -71,6
79 -76,0
80 -81,0
81 -79,5
82 -80,8
83 -84,8
84 -84,7
85 -77,1
86 -80,6
87 -80,1
88 -78,7
89 -78,9
90 -80,8
91 -72,5
92 -75,5
93 -76,0
94 -71,1
95 -74,0
971 -74,5
972 -74,7
973 -70,8
974 -81,9
  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

Figure 4Évolutions sur un an du volume de travail rémunéré dans l’hébergement-restauration, par région et départementEn avril, par département

  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

En septembre, par département

en %
(en %)
Département Baisse en septembre 2020 par rapport à septembre 2019
01 -12,1
02 -12,3
03 -11,4
04 -10,1
05 -13,7
06 -29,3
07 -8,6
08 -15,5
09 -11,0
10 -11,2
11 -14,9
12 -13,8
13 -19,6
14 -15,3
15 -21,0
16 -11,6
17 -7,5
18 -11,0
19 -13,6
21 -14,9
22 -11,1
23 -13,7
24 -14,0
25 -11,3
26 -13,0
27 -13,2
28 -14,3
29 -9,9
2A -20,4
2B -23,7
30 -13,1
31 -17,5
32 -10,9
33 -16,8
34 -13,0
35 -11,6
36 -10,8
37 -15,5
38 -14,4
39 -12,0
40 -8,9
41 -11,6
42 -12,0
43 -14,3
44 -11,3
45 -11,7
46 -9,4
47 -13,3
48 -4,0
49 -10,9
50 -10,6
51 -13,3
52 -9,4
53 -16,3
54 -13,7
55 -15,9
56 -9,1
57 -11,5
58 -13,5
59 -12,6
60 -16,3
61 -12,7
62 -9,8
63 -12,8
64 -13,2
65 -41,5
66 -10,4
67 -16,8
68 -18,1
69 -16,6
70 -7,7
71 -9,7
72 -13,4
73 -13,9
74 -12,6
75 -37,2
76 -12,9
77 -27,9
78 -15,0
79 -14,7
80 -11,7
81 -10,0
82 -12,8
83 -14,5
84 -19,3
85 -9,3
86 -14,2
87 -12,9
88 -10,4
89 -14,4
90 -13,4
91 -16,9
92 -24,8
93 -25,9
94 -16,9
95 -22,9
971 -29,6
972 -24,0
973 -39,9
974 -15,3
  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

En septembre, par département

  • Source : DSN, traitement provisoire Insee.

En juillet et août, le chiffre d’affaires des entreprises de l’hébergement-restauration () est resté bien inférieur au niveau de l’an dernier (−35 % puis −18 % dans les hôtels ; −6 % dans les restaurants). Les premiers éléments disponibles pour le mois de septembre confirment cette tendance très défavorable, en particulier dans les départements littoraux. Les difficultés sont plus fortes dans les Alpes-Maritimes, où la baisse du chiffre d’affaires dans les hôtels est proche de 50 % en juillet et de 30 % en août.

Les hôtels ont pu rouvrir à la sortie du premier confinement, mais l’offre d’hébergements dans la région reste cet été inférieure de 5 à 8 % à son niveau de 2019. La fréquentation des touristes résidant en France a nettement progressé, (+700 000 nuitées en juillet et août). Cette présence nombreuse est confirmée par le niveau élevé des dépenses par françaises dans les secteurs dits « touristiques ».

Le surcroît de touristes résidents n’a toutefois pas compensé la chute du nombre de visiteurs venus de l’étranger (figure 5). Leur présence diminue plus que de moitié en juillet et août (−1,5 millions de nuitées).

Les Alpes-Maritimes, dont l’économie touristique dépend beaucoup de la fréquentation étrangère, ont été particulièrement affectées. Sur la pleine saison, la fréquentation totale dans les hôtels diminue de près d’un quart, malgré la venue massive de touristes français (+34 %).

En septembre, la fréquentation repart à la baisse dans la région (−45 % par rapport à 2019), y compris pour les touristes venus de France (–15 %). Les Alpes-Maritimes, désertées par les visiteurs venus de l’étranger, sont encore le département le plus touché (–60 %).

Depuis la fin de l’été, l’hébergement-restauration est à nouveau le secteur le plus frappé par la deuxième vague de restrictions destinées à lutter contre l’épidémie.

Figure 5Évolution du nombre de nuitées 2020 par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

en %
Évolution du nombre de nuitées 2020 par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département (en %)
Zone Juillet Août Septembre
Provence-Alpes-Côte d'Azur -22,6 -4,5 -44,7
Alpes-de-Haute-Provence -13,7 6,2 -1,8
Hautes-Alpes -5,2 11,5 -10,5
Alpes-Maritimes -37,2 -11,7 -60,4
Bouches-du-Rhône -16,4 -0,9 -44,1
Var -2,0 -1,1 -26,9
Vaucluse -29,5 -4,8 -36,7
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 5Évolution du nombre de nuitées 2020 par rapport au même mois en 2019 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Ralentissement dans la construction de logements, qui pourrait s’amplifier

Après le premier confinement, le nombre de logements commencés repart en Provence-Alpes-Côte d’Azur dès le début de l’été. Il reste toutefois inférieur de 10 % par rapport à celui des trois années précédentes en juin et juillet (figure 6). En août et septembre, cet écart par rapport à 2017-2019 se creuse encore (–20 % de logements commencés).

Le nombre de permis de construire délivrés (logements autorisés à la construction) a fortement reculé de février à mai par rapport aux années précédentes (–60 % environ). Il repart à la hausse en juin mais reste inférieur au niveau de 2017-2019 (–20 %) et semble revenir à la normale en septembre 2020, sans rattrapage du déficit des mois précédents.

Figure 6Évolution du nombre mensuel de logements commencés et de logements autorisés à la construction en 2020 par rapport aux trois années précédentesLogements commencés

en %
Évolution du nombre mensuel de logements commencés et de logements autorisés à la construction en 2020 par rapport aux trois années précédentes (en %)
Provence-Alpes-Côte d’Azur France métropolitaine
janvier -11,6 -7,8
février -16,6 1,9
mars -66,5 -50,8
avril -46,2 -64,0
mai -50,6 -19,2
juin -9,6 1,5
juillet -13,0 -6,7
août -22,2 1,4
septembre -20,4 -11,5
  • Notes : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque mois en 2020 est comparé à la moyenne mensuelle des trois années précédentes.
  • Source : SDES, Sitadel.

Figure 6Évolution du nombre mensuel de logements commencés et de logements autorisés à la construction en 2020 par rapport aux trois années précédentesLogements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque mois en 2020 est comparé à la moyenne mensuelle des trois années précédentes.
  • Source : SDES, Sitadel.

Rebond des créations d’entreprises au troisième trimestre, l’effet de la crise sur les défaillances se fait attendre

Le nombre de créations d’entreprises rebondit au troisième trimestre (figure 7), après le coup d’arrêt aux deux premiers trimestres de l’année (+52,0 %, soit 24 500 entreprises créées). Sur un an, la hausse est de 4,8 %.

Le nombre de défaillances continue de diminuer, pour le troisième trimestre consécutif (–31,1 % sur un an).

Figure 7Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100
T1 2011 90,89 91,9
T2 2011 94,29 92,54
T3 2011 91,16 92,91
T4 2011 95,04 92,89
T1 2012 93,65 95,04
T2 2012 94,12 92,63
T3 2012 94,93 92,83
T4 2012 89,63 90,51
T1 2013 89,47 90,78
T2 2013 87,9 91,2
T3 2013 87,67 90,61
T4 2013 88,16 92,05
T1 2014 87,11 92,54
T2 2014 88,45 92,83
T3 2014 87,31 93,84
T4 2014 86,92 93,84
T1 2015 82,2 88,01
T2 2015 82,93 88,08
T3 2015 84,55 88,63
T4 2015 82,49 90
T1 2016 83,67 91,39
T2 2016 86,74 96,24
T3 2016 84,74 92,94
T4 2016 82,74 92,53
T1 2017 83,72 95,45
T2 2017 84,11 96,06
T3 2017 89,66 100,13
T4 2017 95,68 107,54
T1 2018 102,14 111,76
T2 2018 106,84 117,62
T3 2018 103,76 116,31
T4 2018 108,36 121,95
T1 2019 117,8 132,45
T2 2019 119,07 136,55
T3 2019 119,76 138,07
T4 2019 131,69 145,1
T1 2020 114,23 128,91
T2 2020 97,38 111,27
T3 2020 147,98 165,69
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Le a permis de soutenir les entreprises en difficulté et a facilité leur financement. Parmi ces aides, du 23 mars au début du mois d’octobre, 65 000 prêts garantis par l’État, représentant près de 10 milliards d’euros, ont été accordés aux entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur (8,2 % du montant total national). La majorité des prêts accordés concernent le secteur tertiaire marchand : 15 000 ont bénéficié aux commerces, plus de 10 000 à l’hôtellerie-restauration (figure 8). Ces deux secteurs, dont l’activité a été durement touchée, concentrent plus du tiers du montant total des prêts en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit environ 3,4 milliards d’euros.

Figure 8Nombre de prêts garantis par l’État en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre le 18 mars et le 6 novembre 2020, par secteur et par département

en nombre
Nombre de prêts garantis par l’État en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre le 18 mars et le 6 novembre 2020, par secteur et par département (en nombre)
Agriculture Construction Industrie Services principalement marchands Services principalement non marchands Tous secteurs
Alpes-de-Haute-Provence 105 243 148 1 215 132 1 843
Hautes-Alpes 47 220 118 1 230 161 1 776
Alpes-Maritimes 72 2 220 910 12 722 1 682 17 606
Bouches-du-Rhône 302 2 725 1 416 15 438 2 492 22 373
Var 352 2 038 861 9 704 1 342 14 297
Vaucluse 446 832 454 4 694 535 6 961
Provence-Alpes-Côte d'Azur 1 324 8 278 3 907 45 003 6 344 64 856
  • Source : Etalab, données des PGE.

Figure 8Nombre de prêts garantis par l’État en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre le 18 mars et le 6 novembre 2020, par secteur et par département

  • Source : Etalab, données des PGE.

Reflux du nombre de demandeurs d’emploi au troisième trimestre

Après la très forte hausse du deuxième trimestre, la demande d’emploi se stabilise au troisième trimestre en Provence-Alpes-Côte d’Azur (figure 9). En moyenne, 511 730 personnes étaient inscrites à Pôle emploi (catégories A, B, C), soit −1,7 % par rapport au trimestre précédent.

Cette relative stabilisation traduit un transfert des inscrits dans la catégorie A (−49 000 demandeurs sans aucune heure travaillée dans le trimestre) vers les catégories B ou C (+40 000 personnes ayant travaillé).

Sur un an, le nombre d’inscrits progresse de 4,3 % dans la région, une hausse entièrement due à la catégorie A (+8,1 %, soit 25 500 inscrits supplémentaires). Dans les Alpes-Maritimes, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B et C progresse deux fois plus vite qu’au niveau régional.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, sur un an, le nombre d’inscrits progresse plus rapidement pour les moins de 25 ans que pour les autres tranches d’âges. Au troisième trimestre, la décrue chez les jeunes inscrits est toutefois plus marquée.

Le volume d’offres d’emploi collectées par Pôle emploi a chuté à partir du mois de mars, dans l’ensemble des secteurs. La baisse s’atténue surtout à partir du mois de juin, au cours duquel le nombre d’offres augmente même légèrement par rapport à juin 2019. Tous les secteurs sont concernés, sauf les services marchands, sur lesquels pèse la baisse des offres d’emploi en intérim.

Cet été, le nombre d’offre est encore bien en deçà de l’an dernier (–25 % environ en juillet et août), en particulier dans l’hôtellerie-restauration, le transport et l’information-communication. Une légère amélioration semblait s’amorcer en septembre, mais dès octobre la situation se dégrade à nouveau, et le volume d’offres diminue dans la plupart des secteurs.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France entière
T4 2010 100 100
T1 2011 101,8 101,13
T2 2011 103,67 102,11
T3 2011 105,13 103,58
T4 2011 106,88 105,3
T1 2012 108,38 107,09
T2 2012 109,63 108,83
T3 2012 112,71 111,79
T4 2012 115,46 114,77
T1 2013 118,2 117,57
T2 2013 120,37 119,46
T3 2013 121,4 120,18
T4 2013 123,03 121,78
T1 2014 124,45 123,2
T2 2014 126,29 124,87
T3 2014 128,23 126,48
T4 2014 130,52 128,82
T1 2015 133,13 130,96
T2 2015 136,35 133,7
T3 2015 136,67 134,15
T4 2015 138,2 135,26
T1 2016 138,97 135,55
T2 2016 138,58 134,68
T3 2016 140,23 135,45
T4 2016 141,15 135,64
T1 2017 142,63 136,64
T2 2017 143,96 137,65
T3 2017 145,74 138,88
T4 2017 146,98 139,41
T1 2018 147,35 139,54
T2 2018 147,78 139,7
T3 2018 147,99 139,77
T4 2018 147,34 139,18
T1 2019 147,37 139,03
T2 2019 146,39 138,34
T3 2019 144,6 137
T4 2019 142,21 135,05
T1 2020 141,92 135
T2 2020 153,41 143,73
T3 2020 150,86 143,04
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 9Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

L’activité partielle a permis un maintien dans l’emploi de nombreux salariés lors de la « première vague »

Le dispositif d’activité partielle a permis de largement amortir les effets de la baisse d’activité sur le marché du travail. Même si le nombre de bénéficiaires de l’activité partielle à l’automne n’est pas encore connu, ce dispositif avait joué à plein lors de la première vague épidémique.

À la fin du mois d’août, un peu plus de 2 % des salariés de la région étaient bénéficiaires du dispositif d’activité partielle (figure 10). Cette part était proche de 6 % à la fin juin. Dans le département des Alpes-Maritimes, plus impacté, 3,5 % des salariés du département étaient toujours en chômage partiel fin août.

Le secteur de l’hébergement-restauration reste particulièrement touché : en moyenne dans la région, 10,5 % des salariés de ce secteur étaient en activité partielle en juillet et 6,8 % en août. Cette part atteignait 15 % en juillet et 9 % en août dans les Alpes-Maritimes (respectivement 12 % et 8 % dans les Bouches-du-Rhône).

À l’inverse, fin août, l’activité partielle ne concernait plus qu’entre 1 et 2 % des salariés dans l’industrie, et moins de 1 % dans la construction.

Figure 10Part des salariés en activité partielle dans l’hébergement-restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

en %
Part des salariés en activité partielle dans l’hébergement-restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département (en %)
Alpes-de-Haute-Provence Hautes-Alpes Alpes-Maritimes Bouches-du-Rhône Var Vaucluse
2020-03-01 0,34 0,17 1,15 0,38 0,55 0,80
2020-03-02 0,37 0,17 1,08 0,40 0,55 0,82
2020-03-03 0,37 0,17 1,12 0,39 0,54 0,83
2020-03-04 0,37 0,17 1,12 0,40 0,55 0,83
2020-03-05 0,37 0,17 1,24 0,40 0,61 0,86
2020-03-06 0,40 0,19 1,22 0,40 0,61 0,92
2020-03-07 0,40 0,19 1,24 0,39 0,61 0,91
2020-03-08 0,40 0,19 1,27 0,40 0,61 1,05
2020-03-09 0,60 0,20 1,56 0,53 0,74 1,18
2020-03-10 0,67 0,20 1,67 0,61 0,75 1,24
2020-03-11 0,67 0,20 1,70 0,63 0,74 1,30
2020-03-12 0,74 0,20 1,86 0,67 0,75 1,41
2020-03-13 0,81 0,21 2,13 0,85 0,81 1,74
2020-03-14 1,32 0,81 2,95 1,83 1,69 2,43
2020-03-15 19,77 11,82 23,12 21,78 22,35 26,75
2020-03-16 42,78 31,93 44,01 46,22 46,76 52,04
2020-03-17 50,62 42,59 53,31 55,66 56,61 59,22
2020-03-18 54,34 47,14 56,57 58,97 60,37 62,37
2020-03-19 55,39 48,89 58,04 59,97 61,60 63,59
2020-03-20 55,94 50,12 59,03 60,55 62,23 64,05
2020-03-21 55,97 50,39 59,31 60,10 62,26 64,18
2020-03-22 57,84 50,89 59,48 60,16 62,45 64,24
2020-03-23 62,89 57,55 61,73 62,38 64,36 65,97
2020-03-24 64,36 58,30 62,37 62,83 64,90 66,59
2020-03-25 65,50 59,51 62,72 63,25 65,28 66,88
2020-03-26 66,54 60,51 63,07 63,65 65,56 67,12
2020-03-27 67,12 61,49 63,28 63,84 65,69 67,46
2020-03-28 66,76 61,01 62,25 62,65 65,34 67,12
2020-03-29 66,75 61,40 62,34 62,67 65,38 67,13
2020-03-30 67,92 62,42 64,12 64,32 66,84 67,86
2020-03-31 68,16 62,84 64,39 64,51 67,01 67,92
2020-04-01 70,67 63,77 68,01 67,75 69,02 72,68
2020-04-02 72,36 65,05 68,90 68,67 69,64 73,15
2020-04-03 72,57 65,62 69,22 68,98 69,86 73,47
2020-04-04 71,93 64,78 67,73 66,88 68,43 72,50
2020-04-05 72,17 65,34 67,70 66,80 68,23 72,43
2020-04-06 72,25 64,89 69,21 68,93 69,95 73,03
2020-04-07 72,33 65,25 69,44 69,18 70,13 73,28
2020-04-08 73,05 66,27 69,52 69,41 70,18 73,46
2020-04-09 73,26 66,45 70,17 69,78 70,55 73,71
2020-04-10 73,36 67,01 70,25 69,89 70,68 73,74
2020-04-11 71,91 65,07 68,05 66,92 68,81 72,80
2020-04-12 71,69 66,38 67,92 66,76 68,61 72,23
2020-04-13 69,72 65,09 65,06 64,19 67,09 70,19
2020-04-14 72,91 68,03 69,53 68,79 70,65 73,23
2020-04-15 73,31 68,57 69,88 69,15 70,73 73,44
2020-04-16 74,25 68,52 70,28 69,51 70,91 73,74
2020-04-17 74,35 68,82 70,29 69,56 70,96 74,03
2020-04-18 73,24 67,23 68,48 67,38 69,28 73,52
2020-04-19 73,23 67,20 68,33 67,27 69,11 73,46
2020-04-20 73,87 64,16 69,66 68,81 70,67 73,68
2020-04-21 73,84 64,17 70,01 68,96 70,64 73,84
2020-04-22 74,18 64,50 70,22 69,15 70,72 73,92
2020-04-23 74,17 64,83 70,35 69,27 70,69 74,02
2020-04-24 74,35 65,26 70,42 69,34 70,76 74,02
2020-04-25 72,98 63,82 68,58 66,99 69,03 73,36
2020-04-26 72,94 64,11 68,38 67,07 68,88 73,26
2020-04-27 74,07 66,07 70,49 70,06 71,45 73,95
2020-04-28 74,45 66,33 70,78 70,33 71,51 74,22
2020-04-29 74,64 67,00 70,49 70,27 71,47 73,96
2020-04-30 74,59 67,22 70,86 70,34 71,43 73,93
2020-05-01 56,34 58,18 56,78 54,99 59,84 63,41
2020-05-02 66,10 61,44 64,56 62,67 65,62 69,77
2020-05-03 66,04 61,66 64,50 62,45 65,48 69,23
2020-05-04 72,22 63,90 69,27 67,46 69,91 72,82
2020-05-05 72,22 64,09 69,50 67,58 69,90 73,09
2020-05-06 72,35 64,84 69,43 67,41 69,75 72,44
2020-05-07 72,41 65,43 69,76 67,19 69,67 72,51
2020-05-08 69,23 63,44 64,34 61,19 66,64 68,77
2020-05-09 70,04 63,83 66,44 62,84 66,76 70,24
2020-05-10 68,97 62,09 65,95 62,42 66,30 68,64
2020-05-11 70,25 62,63 68,32 63,87 67,21 69,49
2020-05-12 70,00 63,06 68,49 63,49 66,98 69,59
2020-05-13 70,13 63,07 68,20 63,33 66,87 68,85
2020-05-14 69,92 63,38 68,36 63,25 66,42 68,83
2020-05-15 69,98 61,21 68,35 63,07 66,16 68,43
2020-05-16 68,80 60,54 65,15 60,03 64,00 67,21
2020-05-17 67,78 58,79 64,51 59,67 63,47 66,55
2020-05-18 69,14 58,96 67,41 61,50 65,24 66,23
2020-05-19 69,02 59,61 67,51 61,62 65,18 66,30
2020-05-20 69,17 60,10 67,15 61,68 65,16 66,62
2020-05-21 66,34 58,53 61,96 56,88 61,56 62,97
2020-05-22 68,87 59,21 66,90 61,57 64,31 66,56
2020-05-23 67,49 58,74 63,81 58,81 62,62 65,44
2020-05-24 66,39 56,86 63,40 58,42 61,99 65,00
2020-05-25 67,52 57,00 66,09 60,13 62,70 64,57
2020-05-26 67,65 57,33 66,31 60,10 62,62 64,64
2020-05-27 67,58 57,82 66,04 60,13 62,44 64,55
2020-05-28 67,53 57,67 66,00 59,82 62,23 64,28
2020-05-29 67,37 58,05 65,81 59,78 61,58 64,27
2020-05-30 65,72 57,41 62,63 56,54 59,05 62,40
2020-05-31 64,83 55,53 61,74 55,75 58,33 61,25
2020-06-01 29,84 26,77 35,16 25,82 25,21 27,52
2020-06-02 34,93 29,99 41,66 32,58 29,16 33,38
2020-06-03 34,00 29,66 41,17 32,02 28,48 32,00
2020-06-04 33,06 29,43 40,98 31,28 27,83 31,28
2020-06-05 31,99 29,20 40,48 30,61 26,88 30,67
2020-06-06 30,74 28,35 37,34 27,74 25,07 29,18
2020-06-07 30,23 27,45 36,83 27,21 24,56 28,80
2020-06-08 29,17 26,02 38,57 28,71 23,82 28,37
2020-06-09 28,75 25,83 38,58 28,47 23,53 28,27
2020-06-10 28,53 25,92 38,02 28,16 23,22 27,75
2020-06-11 28,02 25,66 37,97 27,71 22,65 27,49
2020-06-12 27,77 25,87 37,56 27,52 21,98 27,35
2020-06-13 26,81 25,08 34,94 24,95 20,63 26,16
2020-06-14 26,48 23,87 34,38 24,45 20,36 25,77
2020-06-15 24,52 21,61 35,38 25,44 19,81 25,08
2020-06-16 24,00 21,35 35,04 25,06 19,52 25,11
2020-06-17 23,58 21,09 34,61 25,04 19,29 24,61
2020-06-18 22,94 21,03 34,34 24,67 19,01 24,36
2020-06-19 22,33 20,98 34,00 24,48 18,27 23,99
2020-06-20 21,53 20,05 31,14 22,27 16,99 22,85
2020-06-21 21,16 19,20 30,87 21,79 16,51 22,55
2020-06-22 19,55 17,91 31,44 22,40 16,52 22,08
2020-06-23 19,02 17,55 31,35 22,19 16,37 22,15
2020-06-24 18,76 17,32 31,14 22,09 16,46 21,77
2020-06-25 18,28 17,23 30,79 21,72 16,10 21,70
2020-06-26 17,74 17,10 30,49 21,63 15,51 21,30
2020-06-27 17,01 17,00 28,27 20,03 14,51 20,63
2020-06-28 16,70 16,45 28,05 19,55 14,30 20,46
2020-06-29 15,14 14,55 28,17 20,20 14,04 19,24
2020-06-30 14,96 14,39 28,21 20,07 13,95 19,27
2020-07-01 6,67 6,17 18,47 13,66 7,38 11,76
2020-07-02 6,58 6,18 18,23 13,59 7,07 11,78
2020-07-03 6,50 5,92 18,02 13,66 6,85 11,89
2020-07-04 6,12 5,46 16,70 12,11 6,27 11,27
2020-07-05 5,98 5,38 16,45 11,81 6,21 11,11
2020-07-06 5,94 5,22 16,90 12,49 6,29 10,89
2020-07-07 5,78 5,23 16,91 12,60 6,29 10,92
2020-07-08 5,77 5,04 16,83 12,51 6,26 10,82
2020-07-09 5,69 5,05 16,56 12,42 6,21 10,77
2020-07-10 5,58 4,97 16,28 12,41 6,12 10,72
2020-07-11 5,41 4,75 15,17 11,30 5,76 10,32
2020-07-12 5,25 4,65 14,99 11,15 5,70 10,15
2020-07-13 5,08 4,48 15,00 11,38 5,72 9,95
2020-07-14 4,97 4,25 13,54 10,37 5,45 9,24
2020-07-15 5,09 4,45 14,99 11,64 5,71 10,08
2020-07-16 5,02 4,52 14,75 11,54 5,64 10,11
2020-07-17 4,97 4,51 14,68 11,49 5,61 9,97
2020-07-18 4,88 4,43 13,88 10,79 5,32 9,82
2020-07-19 4,78 4,36 13,74 10,58 5,25 9,67
2020-07-20 4,75 4,40 14,31 11,25 5,41 9,73
2020-07-21 4,76 4,35 14,35 11,19 5,08 9,73
2020-07-22 4,71 4,45 14,21 11,27 5,09 9,83
2020-07-23 4,77 4,45 14,14 11,19 5,05 9,74
2020-07-24 4,73 4,48 14,10 11,25 5,01 9,60
2020-07-25 4,65 4,41 13,34 10,52 4,79 9,44
2020-07-26 4,52 4,33 13,19 10,32 4,68 9,34
2020-07-27 4,38 4,08 13,52 10,80 4,83 9,22
2020-07-28 4,39 4,05 13,60 10,84 4,89 9,25
2020-07-29 4,39 4,06 13,59 10,92 4,90 9,32
2020-07-30 4,47 4,13 13,57 10,80 4,86 9,21
2020-07-31 4,46 4,16 13,52 10,84 4,79 9,08
2020-08-01 2,85 2,40 8,81 7,54 3,43 6,87
2020-08-02 2,71 2,41 8,72 7,43 3,42 6,88
2020-08-03 3,46 2,68 9,49 8,41 3,99 7,67
2020-08-04 3,50 2,70 9,56 8,47 3,89 7,68
2020-08-05 3,57 2,73 9,52 8,52 3,91 7,69
2020-08-06 3,49 2,67 9,47 8,55 3,83 7,62
2020-08-07 3,57 2,70 9,44 8,54 3,86 7,54
2020-08-08 3,38 2,64 8,84 7,99 3,67 7,27
2020-08-09 3,27 2,57 8,70 7,84 3,60 7,23
2020-08-10 3,34 2,53 9,00 8,04 3,73 7,30
2020-08-11 3,35 2,61 9,03 8,16 3,75 7,37
2020-08-12 3,40 2,68 8,92 8,22 3,76 7,36
2020-08-13 3,42 2,54 8,92 8,19 3,78 7,24
2020-08-14 3,42 2,57 8,99 8,18 3,78 7,19
2020-08-15 3,19 2,49 8,22 7,55 3,44 6,79
2020-08-16 3,25 2,46 8,32 7,55 3,39 6,98
2020-08-17 3,31 2,37 8,77 8,23 3,76 7,06
2020-08-18 3,31 2,39 8,90 8,36 3,77 7,10
2020-08-19 3,32 2,45 8,95 8,42 3,81 7,14
2020-08-20 3,32 2,36 8,93 8,49 3,71 7,04
2020-08-21 3,40 2,41 8,94 8,54 3,66 7,09
2020-08-22 3,20 2,44 8,52 7,99 3,50 6,90
2020-08-23 3,17 2,45 8,46 7,89 3,42 6,90
2020-08-24 3,37 2,49 9,01 8,65 3,61 7,11
2020-08-25 3,37 2,53 9,10 8,70 3,57 7,18
2020-08-26 3,39 2,64 9,11 9,01 3,58 7,22
2020-08-27 3,42 2,56 9,14 9,05 3,57 7,24
2020-08-28 3,48 2,62 9,14 9,15 3,59 7,28
2020-08-29 3,24 2,67 8,68 8,57 3,41 7,12
2020-08-30 3,25 2,58 8,59 8,45 3,32 7,09
2020-08-31 3,36 2,49 8,96 8,46 3,45 7,14
  • Source : Insee – Déclarations sociales nominatives des mois de mars à août 2020.

Figure 10Part des salariés en activité partielle dans l’hébergement-restauration en Provence-Alpes-Côte d’Azur, par département

  • Source : Insee – Déclarations sociales nominatives des mois de mars à août 2020.

Des dépenses par carte bancaire plus élevées jusqu'en novembre

Cette relative préservation de l’emploi a permis de limiter la baisse de revenus des ménages et de maintenir leur consommation. Cet été, le montant des dépenses par carte bancaire était supérieur au niveau de 2019. Cela reflétait un rebond de la consommation après les restrictions liées au confinement, mais aussi des changements de comportements (hausse des plafonds pour paiement « sans contact », dépenses en numéraires moins fréquentes pour des raisons sanitaires, etc.).

Après cette phase de rattrapage, le montant des dépenses s’est progressivement approché, à partir du mois d’août, des niveaux atteints en 2019 (figure 11).

En octobre, un nouveau rebond des dépenses par carte bancaire s’amorce, alors que la transmission du virus reprend de la vigueur et que de nouvelles restrictions sont mises en place, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce rebond est le plus marqué dans les départements alpins et dans le Var. Néanmoins, au niveau national, les montants de transactions par carte bancaire ont fortement reculé dès la mise en place des mesures de confinement le 30 octobre. Le niveau des dépenses plonge de 30 % et reste relativement stable depuis lors, à un niveau supérieur à celui du premier confinement. On peut s'attendre à une baisse du même ordre en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Figure 11Évolution du montant hebdomadaire de transactions par carte bancaire entre 2019 et 2020 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en France métropolitaine

en %
Évolution du montant hebdomadaire de transactions par carte bancaire entre 2019 et 2020 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en France métropolitaine (en %) - Lecture : lors de la semaine 13 (du 23 au 29 mars) en 2020, la baisse des montants dépensés par rapport à la même semaine en 2019 atteint –58 %.
Semaine du Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
06/01/20 2,7 3,0
13/01/20 3,0 3,9
20/01/20 2,5 6,6
27/01/20 6,3 4,4
03/02/20 3,3 2,6
10/02/20 6,0 2,2
17/02/20 4,4 3,9
24/02/20 -0,6 -0,2
02/03/20 1,2 3,9
09/03/20 7,1 8,0
16/03/20 -40,8 -40,4
23/03/20 -58,2 -58,1
30/03/20 -54,3 -54,6
06/04/20 -47,5 -46,7
13/04/20 -52,0 -48,6
20/04/20 -46,8 -41,5
27/04/20 -47,9 -45,0
04/05/20 -37,9 -34,4
11/05/20 1,0 3,6
18/05/20 -4,3 -1,6
25/05/20 -4,0 2,6
01/06/20 0,7 2,4
08/06/20 2,8 4,3
15/06/20 10,8 7,5
22/06/20 1,0 -3,7
29/06/20 2,2 -1,4
06/07/20 8,2 6,1
13/07/20 12,7 9,1
20/07/20 13,2 12,6
27/07/20 8,4 5,9
03/08/20 18,1 15,4
10/08/20 16,4 12,4
17/08/20 16,5 11,1
24/08/20 9,7 5,0
31/08/20 8,7 6,1
07/09/20 7,9 5,5
14/09/20 6,9 4,9
21/09/20 2,0 1,2
28/09/20 -0,1 1,2
05/10/20 4,2 2,8
12/10/20 11,1 7,8
19/10/20 18,4
26/10/20 -2,1
02/11/20 -33,3
09/11/20 -29,5
16/11/20 -28,1
  • Note : les données au niveau régional ne sont disponibles que jusqu'à la semaine 42 (du 12 au 18 octobre)
  • Lecture : lors de la semaine 13 (du 23 au 29 mars) en 2020, la baisse des montants dépensés par rapport à la même semaine en 2019 atteint –58 %.
  • Source : Cartes Bancaires CB. Calculs Insee.

Figure 11Évolution du montant hebdomadaire de transactions par carte bancaire entre 2019 et 2020 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en France métropolitaine

  • Note : les données au niveau régional ne sont disponibles que jusqu'à la semaine 42 (du 12 au 18 octobre)
  • Lecture : lors de la semaine 13 (du 23 au 29 mars) en 2020, la baisse des montants dépensés par rapport à la même semaine en 2019 atteint –58 %.
  • Source : Cartes Bancaires CB. Calculs Insee.

Constitution d’une épargne de précaution

Dans le contexte du premier confinement (relative préservation du pouvoir d’achat et moindre consommation), l’épargne des ménages s’est accrue. En particulier, l’encours des dépôts bancaires (sur compte courant) a augmenté subitement dès le mois de mars et n’a cessé de s’amplifier jusqu’en mai, progressant de 16 % en trois mois (figure 12). Conséquence de la reprise de la consommation, l’épargne a ralenti à partir du mois de juillet pour retrouver un rythme similaire aux années précédentes.

L’encours des produits d’épargne rémunérés, comme les livrets ou plans épargne logement, n’a pas augmenté de façon aussi marquée : les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur n’ont donc pas réinvesti l’épargne constituée au printemps. Il pourrait s’agir d’une épargne de précaution permettant de faire face en cas de difficultés financières.

Figure 12Évolution des dépôts bancaires en Provence-Alpes-Côte d’Azur

indice base 100 en janvier 2016
Évolution des dépôts bancaires en Provence-Alpes-Côte d’Azur (indice base 100 en janvier 2016)
Dépôts à vue Livrets
janv.-16 100,0 100,0
mai-16 103,1 100,2
juin-16 106,2 100,2
févr.-16 99,0 100,2
nov.-16 109,1 100,3
déc.-16 113,6 100,4
mars-16 100,7 100,4
oct.-16 107,9 100,5
juil.-16 109,0 100,6
avr.-16 103,0 100,6
sept.-16 109,8 101,1
août-16 109,5 101,1
janv.-17 110,3 101,6
févr.-17 112,2 102,3
mars-17 114,3 103,4
avr.-17 115,7 104,1
mai-17 116,1 104,3
juin-17 118,7 104,7
juil.-17 120,7 105,1
août-17 120,8 105,4
oct.-17 122,8 105,7
déc.-17 127,2 105,9
nov.-17 123,9 106,0
sept.-17 124,8 106,8
févr.-18 124,1 108,1
janv.-18 123,4 108,2
mars-18 124,7 108,7
avr.-18 128,6 109,5
mai-18 126,4 109,6
juin-18 129,5 109,9
juil.-18 130,5 110,8
nov.-18 134,3 111,0
oct.-18 133,8 111,3
sept.-18 133,0 111,9
déc.-18 137,4 112,0
août-18 133,9 112,2
janv.-19 136,1 113,5
févr.-19 136,2 114,2
mars-19 137,4 114,9
avr.-19 139,3 115,7
mai-19 140,9 116,0
juin-19 142,3 116,7
juil.-19 147,3 118,0
août-19 149,2 119,0
oct.-19 148,5 119,1
nov.-19 149,7 119,2
sept.-19 146,9 119,3
déc.-19 150,2 119,6
janv.-20 149,7 121,3
févr.-20 151,5 122,0
mars-20 156,2 123,6
avr.-20 165,4 125,2
mai-20 176,1 126,3
juin-20 181,1 126,6
juil.-20 185,3 127,8
août-20 188,4 129,1
  • Source : Banque de France.

Figure 12Évolution des dépôts bancaires en Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Source : Banque de France.

Définitions

Volume de travail rémunéré

L’estimation du volume de travail rémunéré a mobilisé différentes rubriques de la DSN, notamment :

  • le volume de travail porté sur le contrat de travail. Il correspond à la durée que devrait réaliser le salarié sur le mois, en ne prenant en compte que les repos hebdomadaires prévus par la loi (2 jours consécutifs par semaine) ;
  • le volume de travail rémunéré. II correspond à la durée pour laquelle le salarié est rémunéré sur la période. Ceci inclut notamment les heures supplémentaires mais aussi les absences pour lesquelles le salarié perçoit une rémunération, comme les congés payés, les jours fériés ou les jours attribués au titre de la réduction du temps de travail ;
  • la durée d’absence non rémunérée. Elle correspond à la somme, sur la période considérée, des durées de toutes les absences n’ayant donné lieu à aucune rémunération. Un congé sans solde, un arrêt maladie avec ou sans maintien de salaire, les périodes d’activité partielle sont des absences non rémunérées. Les congés payés des salariés du bâtiment pris en charge par une caisse de congés payés sont déclarés comme des absences non rémunérées ;
  • les heures supplémentaires ou complémentaires aléatoires. Elles correspondent aux heures supplémentaires réalisées lorsqu’il y a un surplus d’activité temporaire, nécessitant la présence du salarié en plus de ses horaires de travail habituels. Pour un salarié à temps partiel, on parle d’heures complémentaires aléatoires dès lors qu’il réalise plus d’heures que ce qui est prévu par son contrat de travail ;
  • les heures d’activité partielle. Elles correspondent au nombre d’heures chômées à indemniser. La mise en activité partielle n’ouvre pas droit au paiement d’un salaire pour les salariés mais au versement d’une allocation spécifique correspondant dans le cas général à 70 % de leur salaire horaire brut par heure chômée. L’employeur verse directement à ses salariés cette allocation ; il se fait ensuite indemniser par les administrations publiques. L’activité partielle étant un motif de suspension du contrat de travail, elle est déclarée dans la DSN.

Après consolidation, les différentes rubriques de la DSN sont reliées par les équations suivantes :

(1) volume_travail_rémunéré = volume_contrat_travail – absences_non_rémunérées + heures_supplémentaires

(2) absences_non_rémunérées = heures_activité_partielle + autres_absences (arrêts maladie, etc.)

Déclaration préalable à l’embauche

La déclaration préalable à l’embauche (DPAE) est obligatoire avant toute embauche et s’effectue auprès de l’Urssaf. Elle permet de déclarer la première embauche d’un salarié relevant du régime de la Sécurité sociale. Cette déclaration doit être effectuée dans les 8 jours qui précèdent une embauche. Toutefois, une DPAE pour un salarié ne garantit pas son embauche, dans certains cas celle-ci ne se concrétise pas.

Unité légale

L'unité légale est une entité juridique de droit public ou privé (société ou personne physique exerçant une activité économique). Une unité légale monorégionale est une unité légale dont tous les établissements sont situés dans la même région.

Cartes bancaires

Les données agrégées utilisées dans cette fiche proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par cartes bancaires. Elles sont tirées d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité. Ces informations sont sujettes à certaines limites et diffèrent des données nationales (voir Point de conjoncture du 7 mai 2020, p.21).

Prêt garanti par l’État

Ouvrir dans un nouvel onglethttps://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000042194863/2020-08-01/

Le prêt garanti par l’État (PGE) est un prêt qu’octroie à une entreprise ou un professionnel sa banque habituelle, grâce à la garantie qu’apporte l’État sur une partie du prêt.

Le PGE est un prêt d’une banque à une entreprise : ce n’est pas un prêt de l’État.

La garantie de l’État couvre 90 % du PGE pour tous les professionnels et pour toutes les entreprises sauf pour les entreprises qui, en France, emploient plus de 5 000 salariés ou réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 Md€, où la part du prêt garantie par l’État est de 70 % ou de 80 %.

Sur les 10 % du PGE non couverts par la garantie de l’État, la banque ne doit prendre aucune garantie ou sûreté. La banque garde donc une part de risque et réalise de fait les diligences adaptées et proportionnées avant l’octroi du PGE. Il n’y a pas de droit au PGE.

Il est ouvert à toutes les entreprises jusqu'au 30 juin 2021 quelles que soient leur taille et leur forme juridique. Le montant du prêt peut atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d'affaires 2019 ou deux années de masse salariale pour les entreprises innovantes ou créées depuis le 1er janvier 2019.