Le taux de chômage repart à la baisse Chômage au 4^e trimestre 2019

Au quatrième trimestre 2019, 8,0 % de la population active est au chômage en Normandie, un taux proche de celui de la France métropolitaine (7,9 %). Selon les régions, ce taux varie entre 6,7 % en Bretagne et 10,0 % dans les Hauts-de-France (figure 1). En dehors de cette dernière, trois autres régions sont plus touchées par le chômage que la Normandie : Occitanie (9,6 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,3 %) et Corse (8,2 %).

Par rapport au précédent trimestre, le taux de chômage normand baisse de 0,3 point, comme en France métropolitaine. Pour la majorité des régions, le recul est de 0,3 % ou 0,4 %. Il est plus accentué pour Provence-Alpes-Côte d’Azur (0,5 %) et moindre pour la Corse et les Pays de la Loire (0,2 %).

Sur un an, le taux de chômage recule de 0,6 % en Normandie comme au niveau national. Toutes les régions métropolitaines bénéficient d’une baisse du chômage, qui varie de 0,3 % pour la Bourgogne-Franche-Comté et les Pays de la Loire, à 0,9 % pour les Hauts-de-France. Le recul est plus marqué dans les régions les plus touchées.

Parmi les départements normands, le taux de chômage varie de 6,0 % dans la Manche à 9,2 % en Seine-Maritime (figure 2). La Manche est l’un des départements métropolitains les moins touchés par le chômage (9^e taux le plus bas sur 96), contrairement à l'Eure avec un taux de chômage de 8,1 % (64^e) et surtout à la Seine-Maritime (9,2 % et 80^e rang). Avec un taux de 7,5 %, le Calvados et l’Orne occupent une position médiane (respectivement 43^e et 42^e). Sur un trimestre, la baisse est de 0,4 point dans l’Eure, de 0,3 point dans l’Orne et la Seine-Maritime et de 0,2 point dans la Manche et le Calvados. Sur un an, le taux de chômage recule de 0,7 point dans l’Eure, soit davantage que dans la Manche (0,5 point) et que dans les trois autres départements (0,6 point).

Entre zones d’emploi, les différences sont plus marquées. L’est de la Normandie, où le taux de chômage dépasse les 8,0 %, demeure toujours plus impacté que la partie ouest (figure 3). Le taux de chômage reste particulièrement élevé dans la zone d’emploi du Havre (10,0 %), parmi les plus touchées de la métropole. Le chômage est important également (proche de 8,5 %) dans les zones d’emploi de Rouen, Vernon-Gisors et Pont-Audemer. À l’opposé, avec un taux inférieur à 6,0 %, Avranches, Saint-Lô et Nogent-le-Rotrou font partie des zones d’emploi les moins touchées par le chômage dans la région mais également en France métropolitaine.

Sur un an, le taux de chômage recule dans toutes les zones d’emploi normandes (figure 4) : de - 0,2 point (à Granville) à - 1,1 point (à Bernay). Les plus fortes baisses ne touchent pas uniquement les zones ayant un fort taux de chômage. Si le recul est important dans les zones fortement touchées du Havre (- 1,0 point) et de Pont-Audemer (- 0,9), la baisse est importante également dans celles de Lisieux, Honfleur, Nogent-le-Rotrou (- 0,9 point) et Bayeux (- 0,8 point), moins touchées par le chômage.