25 mars 2020

2020- n° 72

À la fin du quatrième trimestre 2019, la dette publique s’établit à 2 380,1 Md€ Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - quatrième trimestre 2019

À la fin du quatrième trimestre 2019, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 380,1 Md€, en baisse de 34,6 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 2,3 points par rapport au troisième trimestre 2019 et s’établit à 98,1 %. La dette publique nette diminue plus modérément (−2,6 Md€) et s’établit à 89,5 % du PIB.

Au quatrième trimestre 2019, la contribution de l’État à la dette décroît de 35,1 Md€. Cette baisse provient principalement de la dette négociable à long terme (−24,1 Md€) et dans une moindre mesure de la dette négociable à court terme (−6,6 Md€). Les dépôts des correspondants du Trésor diminuent également (−2,2 Md€). Enfin, les emprunts diminuent de 2,2 Md€, ce qui traduit notamment le remboursement de la dette à EDF, pour 1,6 Md€, suite à la rebudgétisation de la CSPE (Contribution au service public de l’électricité). Par ailleurs, le Portugal rembourse pour 0,4 Md€ de prêts dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF).

La contribution des organismes divers d’administration centrale (Odac) à la dette diminue dans une moindre mesure (−0,9 Md€), en lien notamment avec le désendettement de SNCF Réseau (−1,2 Md€). À l’inverse, l’endettement du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives augmente de 0,3 Md€.

La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue également (−3,0 Md€) du fait de la Cades (−6,6 Md€). A contrario, l’Acoss, la Cnaf et l’Unédic augmentent leur endettement (respectivement +1,8 Md€, +1,1 Md€ et +0,6 Md€).

Au quatrième trimestre 2019, la contribution des administrations publiques locales à la dette augmente de 4,4 Md€, traduisant l’endettement des communes (+2,7 Md€), des régions (+0,8 Md€), des départements (+0,6 Md€) et des syndicats d’administrations locales (+0,4 Md€).

À la fin du quatrième trimestre 2019, la dette nette des administrations publiques s’élève à 2 170,7 Md€, en baisse de 2,6 Md€, soit 89,5 % du PIB, contre 90,4 % du PIB le trimestre précédent. Elle baisse nettement moins que la dette brute (écart de 32,0 Md€) en raison principalement de la baisse de la trésorerie de l’État (−24,5 Md€), de celle des Asso (−6,7 Md€) et de celle des Odac (−0,9 Md€).

Au quatrième trimestre 2019, la valeur totale des actions cotées et des titres d’organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques (APU) diminue de 1,4 Md€ pour atteindre 237,8 Md€.

Les détentions en actions cotées de l’État diminuent de 3,6 milliards d’euros, en lien notamment avec la baisse des cours des actions détenues, notamment pour EDF ou encore Orange et Renault. Par ailleurs, l’État effectue une cession d’actions de la Française des Jeux (FDJ) pour 1,9 milliard d’euros.

Les détentions en actions cotées et en titre d’OPC des administrations de sécurité sociale augmentent de 2,2 Md€ en lien notamment avec les acquisitions de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (+0,7 Md€), de la Sécurité sociale pour les indépendants (+0,4 Md€), de la retraite complémentaire publique (Ircantec) pour +0,5 Md€ et de l’Unédic (+0,5 Md€).