Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéRepli de l’emploi et baisse du taux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 en Bourgogne-Franche-Comté Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2019

Amandine Ulrich, Guillaume Volmers (Insee)

L'emploi salarié est en légère baisse en Bourgogne-Franche-Comté au deuxième trimestre 2019. Le rebond dans le tertiaire non marchand ne compense pas les pertes d’effectifs salariés dans les autres grands secteurs et en particulier dans l’intérim. Le chômage s’améliore à nouveau et se maintient à un niveau plus bas que la moyenne nationale. Du côté de l’entreprenariat le nombre de créations de micro-entreprises recule alors que celui des entreprises « classiques » augmente. Le nombre des défaillances d’entreprises est stable. Comparé à l’an dernier, la fréquentation hôtelière recule tout comme dans le bâtiment les demandes de permis de construire. Les mises en chantier sont, elles, plus nombreuses.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 20
Paru le :Paru le08/10/2019
Amandine Ulrich, Guillaume Volmers (Insee)
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté No 20- Octobre 2019

Légère baisse de l’emploi salarié régional due à l’emploi privé

Au deuxième trimestre 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 969 500 salariés. Après un sursaut au trimestre précédent, l’emploi salarié baisse de 0,1 % (figure 1). C’est la seule région, avec Grand Est, à perdre des emplois ce trimestre.

L’emploi salarié privé, en hausse au trimestre précédent, cède 0,2 % de ses effectifs. Le mouvement est inverse pour l’emploi public qui gagne 0,3 %.

Au niveau national, malgré un ralentissement, l’emploi salarié reste bien orienté, + 0,2 % ce trimestre. Le privé comme le public gagnent chacun 0,2 %.

36 200 personnes résident en Bourgogne-Franche-Comté tout en occupant un emploi en Suisse. Pour ce cinquième trimestre de hausse consécutif, l’augmentation, de 1,8 %, est plus marquée que précédemment.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,08 100,19 100,16 100,26
T2 2011 100,06 100,33 100,23 100,44
T3 2011 99,81 100,24 99,95 100,4
T4 2011 100,08 100,3 100,11 100,42
T1 2012 99,71 100,31 99,74 100,38
T2 2012 99,31 100,28 99,3 100,32
T3 2012 99,03 100,14 98,85 100,07
T4 2012 98,67 100,03 98,37 99,94
T1 2013 98,55 99,96 97,99 99,82
T2 2013 98,39 99,86 97,67 99,58
T3 2013 98,75 100,05 98,07 99,76
T4 2013 98,5 100,37 97,57 99,95
T1 2014 98,36 100,41 97,37 99,9
T2 2014 98,28 100,44 97,28 99,94
T3 2014 97,77 100,32 96,66 99,75
T4 2014 97,77 100,43 96,67 99,83
T1 2015 97,7 100,38 96,46 99,78
T2 2015 97,88 100,62 96,58 100
T3 2015 97,61 100,69 96,33 100,1
T4 2015 97,71 100,89 96,46 100,35
T1 2016 97,51 101,03 96,28 100,52
T2 2016 97,8 101,31 96,49 100,83
T3 2016 98,98 101,59 97,84 101,13
T4 2016 98,04 101,71 96,82 101,27
T1 2017 98,43 102,1 97,26 101,72
T2 2017 98,69 102,46 97,62 102,15
T3 2017 98,81 102,67 97,85 102,47
T4 2017 98,92 103,06 98,08 103,03
T1 2018 98,78 103,25 98,02 103,29
T2 2018 98,51 103,3 97,81 103,43
T3 2018 98,31 103,49 97,59 103,65
T4 2018 98,28 103,75 97,53 103,99
T1 2019 98,4 104,17 97,78 104,53
T2 2019 98,34 104,41 97,6 104,77
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Rebond dans le tertiaire non marchand

Dans la région, le tertiaire non marchand repart à la hausse de 0,3 % ce trimestre et gagne 970 emplois. Sur un an, les effectifs sont stables (figure 2).

La tendance s'inverse dans la construction, ce secteur se replie de 0,3 % et ne poursuit pas l’embellie du trimestre précédent.

L'emploi repart aussi à la baisse dans les services marchands hors intérim. Dans ce secteur, seuls l’hébergement-restauration et les services immobiliers augmentent leurs effectifs. Ils sont stables dans le commerce.

Sur un an, c’est le secteur de l’information-communication qui croît le plus malgré deux trimestres consécutifs de baisse.

Dans l’industrie, le repli se confirme : - 0,3 % ce trimestre soit 330 emplois en moins. Sur un an, 1 470 emplois ont été perdus. L’agroalimentaire, qui résistait jusque-là, est en légère baisse de 0,1 %.

Au niveau national, l’évolution, sur le trimestre ou sur un an, reste plus favorable qu’en Bourgogne-Franche-Comté. En France, tous les secteurs gagnent des emplois.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 99,55 100,06 100,17 99,9
T2 2011 98,88 99,76 100,27 99,79
T3 2011 98,53 99,4 100,35 99,74
T4 2011 97,98 99,32 100,45 100,07
T1 2012 97,15 98,67 100,49 99,84
T2 2012 96,12 98,31 100,57 99,6
T3 2012 95,39 97,89 100,44 99,65
T4 2012 94,64 97,6 100,24 99,59
T1 2013 93,23 96,73 99,65 99,95
T2 2013 93,14 96 99,4 100,02
T3 2013 92,59 95,59 99,47 100,26
T4 2013 91,57 95,38 99,51 100,77
T1 2014 91,18 95,09 99,3 100,77
T2 2014 90,23 94,55 99,34 100,72
T3 2014 89,2 94,05 98,98 100,63
T4 2014 88,25 93,51 99,19 100,47
T1 2015 87,36 92,82 99,28 100,68
T2 2015 86,03 92,68 99,4 100,9
T3 2015 85,11 92,5 99,44 100,67
T4 2015 84,93 92,12 99,36 100,36
T1 2016 84,5 91,86 99,51 100,16
T2 2016 84,34 91,41 99,71 100,66
T3 2016 84,4 90,91 100,02 100,79
T4 2016 84,06 90,45 100,12 100,48
T1 2017 84,42 90,11 100,46 100,66
T2 2017 84,64 89,99 100,67 100,63
T3 2017 84,15 89,83 100,38 100,45
T4 2017 84,32 89,95 100,54 100,23
T1 2018 84,35 89,87 100,65 99,96
T2 2018 84,3 89,85 100,66 99,57
T3 2018 84,22 89,61 100,67 99,45
T4 2018 84,33 89,53 100,86 99,45
T1 2019 84,89 89,38 100,99 99,25
T2 2019 84,67 89,08 100,83 99,53
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Recul de l’intérim

En Bourgogne-France-Comté, l’intérim, qui reste à un niveau élevé avec un effectif comptabilisé à plus de 39 300 emplois, est en recul de 1,6 % ce trimestre contre - 0,2 % au niveau national. La baisse est aussi plus prononcée sur un an dans la région : - 4,5 % contre - 0,7 % (figure 3).

Dans la région, la hausse trimestrielle des effectifs intérimaires dans le tertiaire ne compense pas les fortes baisses enregistrées dans l’industrie et la construction. Dans l’industrie, qui représente un peu plus de la moitié de l’intérim dans la région, tous les secteurs sont en baisse d’effectifs intérimaires, à l’exception de l’agro-alimentaire.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,91 101,1
T2 2011 103,78 101,55
T3 2011 100,62 100,12
T4 2011 100,36 99,38
T1 2012 96,83 94,99
T2 2012 90,34 91,98
T3 2012 85,3 88,02
T4 2012 80,43 85,39
T1 2013 86,14 88,18
T2 2013 86,53 87,15
T3 2013 90,02 89,8
T4 2013 89,54 90,29
T1 2014 87,96 89,35
T2 2014 90,3 91,17
T3 2014 86,36 88,92
T4 2014 89,73 90,06
T1 2015 91,07 89,78
T2 2015 94,83 93,4
T3 2015 96,53 97,02
T4 2015 101,14 99,44
T1 2016 99,81 99,31
T2 2016 102,45 102,2
T3 2016 108,95 105,64
T4 2016 112,47 110,42
T1 2017 118,46 115,46
T2 2017 124,6 120,34
T3 2017 133,28 124,56
T4 2017 139,07 130,17
T1 2018 136 129,58
T2 2018 131,8 127,95
T3 2018 126,95 128,13
T4 2018 124,04 125,73
T1 2019 127,9 127,34
T2 2019 125,81 127,07
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Territoire de Belfort, seul département où l’emploi est en hausse

Au deuxième trimestre 2019, avec une hausse de l’emploi de 0,2 % le Territoire de Belfort est le seul département de la région où l’emploi salarié augmente. En Côte-d’Or, dans l’Yonne et en Saône-et-Loire, il est stable. Dans les autres départements, il baisse.

À l’exception du Jura, le secteur des services non marchands croît dans tous les départements et tout particulièrement dans le Territoire de Belfort qui bénéficie également de la progression de l’intérim.

Les services non marchands et l’intérim sont bien orientés en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire avec en plus respectivement la construction et le commerce. Les autres secteurs perdent des emplois dans ces deux départements.

L'Yonne connaît une baisse de l'emploi dans tous les secteurs, à l'exception des services non marchands.

Le Doubs, le Jura et la Nièvre pâtissent de baisses marquées dans la construction et l’industrie qui s’ajoutent à celles de l’intérim.

En Haute-Saône, l’emploi se replie en raison d’une baisse marquée dans l’intérim alors que l’emploi permanent progresse, particulièrement dans l’industrie avec une hausse de 0,5 %.

Baisse du taux de chômage dans tous les départements

En Bourgogne-Franche-Comté, le taux de chômage diminue de 0,2 point au deuxième trimestre 2019, sur le même rythme qu’en France. Il demeure nettement plus bas dans la région qu'au niveau national, 7,3 % contre 8,5 % (figure 4). La Bourgogne-Franche-Comté reste au troisième rang des régions les moins touchées par le chômage, à égalité avec Auvergne-Rhône-Alpes et derrière les Pays de la Loire et la Bretagne.

Le nombre d’emplois dans la région est en baisse, le taux de chômage diminue dans le même temps. Ce phénomène peut s'expliquer par le fait que l'emploi est mesuré au lieu de travail, tandis que le chômage l'est au lieu de résidence. Or la Bourgogne-Franche-Comté est l'une des régions où la proportion de salariés travaillant hors des limites de la région est l'une des plus importantes.

Ce trimestre, le chômage diminue dans tous les départements de la région. Le Jura est celui de Bourgogne-Franche-Comté où le taux de chômage est le plus faible, 6,1 %. À l'inverse, dans le Territoire de Belfort, il est le plus élevé, 8,8 %. Ce dernier est d’ailleurs le seul département de la région au-dessus de la moyenne nationale.

Sur un an, le chômage baisse aussi dans tous les départements, en particulier dans l’Yonne, la Nièvre et en Côte-d’Or.

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 8,2 9,2
T1 2011 8,1 9,1
T2 2011 8 9,1
T3 2011 8,1 9,2
T4 2011 8,2 9,3
T1 2012 8,4 9,5
T2 2012 8,7 9,7
T3 2012 8,8 9,8
T4 2012 9,2 10,1
T1 2013 9,4 10,3
T2 2013 9,5 10,4
T3 2013 9,3 10,3
T4 2013 9 10,1
T1 2014 9,1 10,1
T2 2014 9,1 10,2
T3 2014 9,2 10,3
T4 2014 9,4 10,4
T1 2015 9,3 10,3
T2 2015 9,4 10,5
T3 2015 9,3 10,4
T4 2015 9,2 10,2
T1 2016 9,1 10,2
T2 2016 9 10
T3 2016 8,9 10
T4 2016 8,8 10
T1 2017 8,4 9,6
T2 2017 8,3 9,5
T3 2017 8,3 9,6
T4 2017 7,6 8,9
T1 2018 7,8 9,2
T2 2018 7,7 9,1
T3 2018 7,8 9,1
T4 2018 7,5 8,8
T1 2019 7,5 8,7
T2 2019 7,3 8,5
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Poursuite de la baisse des permis de construire mais hausse des mises en chantier

Le nombre de permis accordés continue de diminuer dans la région au même rythme qu’au niveau national. En un an, 11 300 logements ont été autorisés à la construction en Bourgogne-Franche-Comté, soit 7 % de moins qu’un an auparavant.

Le nombre de permis de construire recule dans la moitié des départements de la région : en Haute-Saône, en Saône-et-Loire, dans le Jura, et particulièrement en Côte-d’Or. À l’inverse, il reste stable dans le Doubs et augmente fortement dans le Territoire de Belfort et la Nièvre.

Toutefois, les mises en chantier sont plus nombreuses que l’année précédente dans la région, contrairement à la tendance nationale. En effet, le nombre de logements commencés sur un an progresse de 5 % par rapport au deuxième trimestre 2018, contre une baisse de 5 % au niveau national (figure 5).

Les mises en chantiers diminuent en Haute-Saône et dans la Nièvre, et plus fortement dans l’Yonne. Elles sont en hausse dans les cinq autres départements de la région, en particulier dans le Territoire de Belfort.

Figure 5Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 100 101,4
févr. 2011 100,72 102,37
mars 2011 101,45 103,46
avril 2011 100,72 103,8
mai 2011 102,9 104,93
juin 2011 102,17 103,72
juil. 2011 101,45 103,29
août 2011 100 102,76
sept. 2011 97,83 102,2
oct. 2011 96,38 101,16
nov. 2011 97,1 102,73
déc. 2011 97,83 104,04
janv. 2012 97,1 103,53
févr. 2012 97,1 103,36
mars 2012 95,65 103,63
avril 2012 95,65 102,1
mai 2012 92,75 99,69
juin 2012 93,48 99,85
juil. 2012 92,75 99,32
août 2012 92,03 98,69
sept. 2012 89,86 96,69
oct. 2012 89,86 96,06
nov. 2012 86,96 92,55
déc. 2012 87,68 92,55
janv. 2013 86,96 92,24
févr. 2013 86,23 92,48
mars 2013 88,41 91,44
avril 2013 89,86 92,43
mai 2013 88,41 92,74
juin 2013 87,68 92,6
juil. 2013 86,23 92,33
août 2013 86,23 91,9
sept. 2013 86,96 91,92
oct. 2013 84,78 90,47
nov. 2013 84,06 89,33
déc. 2013 80,43 86,51
janv. 2014 80,43 86,14
févr. 2014 81,16 84,55
mars 2014 76,81 83,24
avril 2014 73,91 82,95
mai 2014 71,74 82,3
juin 2014 70,29 81,48
juil. 2014 68,84 81,55
août 2014 68,12 81,16
sept. 2014 65,94 81,28
oct. 2014 66,67 81,14
nov. 2014 63,77 81,23
déc. 2014 65,22 81,43
janv. 2015 64,49 80,87
févr. 2015 63,77 81,11
mars 2015 63,04 81,23
avril 2015 63,77 80,56
mai 2015 64,49 80,17
juin 2015 63,77 80,87
juil. 2015 65,94 80,51
août 2015 66,67 81,14
sept. 2015 66,67 81,43
oct. 2015 65,94 81,79
nov. 2015 68,12 82,49
déc. 2015 65,94 83,58
janv. 2016 65,22 83,89
févr. 2016 64,49 84,67
mars 2016 66,67 84,28
avril 2016 65,94 84,98
mai 2016 65,94 86,77
juin 2016 66,67 87,09
juil. 2016 65,94 87,67
août 2016 64,49 87,88
sept. 2016 65,22 88,32
oct. 2016 65,94 89,5
nov. 2016 67,39 90,74
déc. 2016 68,12 92,14
janv. 2017 70,29 93,76
févr. 2017 71,01 94,68
mars 2017 70,29 97
avril 2017 73,91 98,19
mai 2017 75,36 98,57
juin 2017 77,54 99,59
juil. 2017 78,26 101,14
août 2017 78,99 101,52
sept. 2017 78,26 102,22
oct. 2017 78,99 102,64
nov. 2017 78,99 103,87
déc. 2017 81,16 105,78
janv. 2018 80,43 105,66
févr. 2018 82,61 105,42
mars 2018 81,88 104,74
avril 2018 77,54 104,45
mai 2018 79,71 104,21
juin 2018 77,54 104,4
juil. 2018 79,71 103,7
août 2018 79,71 103,41
sept. 2018 80,43 103,02
oct. 2018 80,43 103,41
nov. 2018 81,88 102,68
déc. 2018 84,06 101,21
janv. 2019 84,06 101,16
févr. 2019 81,16 101,21
mars 2019 81,16 100,89
avril 2019 82,61 100,73
mai 2019 78,99 100,29
juin 2019 81,88 99,66
juil. 2019 78,99 99,44
août 2019 79,71 99,44
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Léger recul de la fréquentation des hôtels

La fréquentation hôtelière diminue légèrement par rapport à l’année précédente mais conserve un niveau élevé. La région enregistre ainsi 1 954 000 nuitées au deuxième trimestre 2019, soit 0,3 % de moins qu’un an auparavant (figure 6). C’est la conséquence d’une baisse prononcée de la fréquentation en mai, le calendrier étant moins propice aux ponts qu’en 2018.

La Bourgogne-Franche-Comté et la Corse sont les deux seules régions métropolitaines à enregistrer une baisse de la fréquentation hôtelière. Ainsi, à l’échelle nationale, le nombre de nuitées croît de 2,4 %.

Figure 6Évolution de la fréquentation des hôtels

Nombre de nuitées en Bourgogne-Franche-Comté (en milliers)
Évolution de la fréquentation des hôtels (Nombre de nuitées en Bourgogne-Franche-Comté (en milliers))
Période 2018 2019 Moyenne 2014 – 2018
Janvier 381 369 367
Février 440 439 438
Mars 539 511 498
Avril 558 591 559
Mai 673 614 657
Juin 730 749 710
Juillet 821 829 828
Août 820 nd 825
Septembre 722 nd 704
Octobre 614 nd 600
Novembre 464 nd 449
Décembre 415 nd 416
  • Note : données trimestrielles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation des hôtels

  • Note : données trimestrielles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Recul des créations de micro-entreprises

Le nombre de créations d’entreprises baisse dans la région, contrairement à la tendance nationale. Au deuxième trimestre 2019, 5 240 entreprises ont été créées en Bourgogne-Franche-Comté, soit 4 % de moins qu’au trimestre précédent, contre une légère hausse de 1 % à l’échelle nationale.

Le repli régional s’explique par le recul du nombre de créations de micro-entreprises (- 10 %), bien plus marqué qu’en moyenne en France. En revanche, les créations d’entreprises « classiques » augmentent, de 2 % ce trimestre, comme en France (figure 7).

Figure 7Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bourgogne-Franche-Comté y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 98,7 99,21 90,98 91,58
T2 2011 96,61 98,32 90,25 91,91
T3 2011 96,35 99,03 88,17 91,78
T4 2011 98,07 99,02 90,54 92,67
T1 2012 90,97 94,8 94,11 94,08
T2 2012 90,55 91,64 90,21 91,78
T3 2012 91,6 92,21 88,31 91,48
T4 2012 92,12 93,14 91,48 89,91
T1 2013 95,62 100,2 90,63 90,69
T2 2013 96,56 101,18 88,98 90,02
T3 2013 98,17 101,65 86,15 89,4
T4 2013 97,96 104,07 85,96 91,62
T1 2014 95,3 103,69 90,48 92,16
T2 2014 93,22 103,15 84,4 91,71
T3 2014 92,12 101,94 88,11 93,19
T4 2014 96,29 103,49 89,48 93,44
T1 2015 106,32 110,96 82,98 87,64
T2 2015 108,77 115,42 77,19 87,18
T3 2015 110,59 118,27 78,61 88,02
T4 2015 115,81 120,47 80,77 89,5
T1 2016 118,06 122,63 83,73 90,84
T2 2016 122,7 127,94 83,77 95,05
T3 2016 120,67 130,1 80,38 92,26
T4 2016 117,38 127,02 78,61 92,18
T1 2017 119,15 129,94 83,48 95,18
T2 2017 125 130,63 81,17 94,72
T3 2017 136,69 135,65 87,02 99,74
T4 2017 133,3 142,39 87,98 107,49
T1 2018 140,24 143,48 98,27 111,32
T2 2018 138,62 148,77 93,65 115,17
T3 2018 136,95 148,02 98,33 116,21
T4 2018 151,36 151,29 103,15 122,05
T1 2019 149,06 156,89 113,21 131,7
T2 2019 151,88 160,72 109,12 133,02
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Stabilité des défaillances d’entreprises

Le nombre des défaillances d’entreprises enregistrées en Bourgogne-Franche-Comté sur un an est stable par rapport à l’année précédente tandis qu’il augmente au niveau national (figure 8).

Dans la région, les défaillances reculent dans le commerce et l’industrie mais sont en hausse dans la construction et les activités de services. Depuis deux ans, les défaillances sont moins nombreuses qu’au début de la décennie.

Figure 8Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 102,11 100,05
févr. 2011 103,33 100,01
mars 2011 101,54 99,36
avril 2011 101,93 98,97
mai 2011 104,04 100,3
juin 2011 102,76 99,27
juil. 2011 102,59 98,66
août 2011 102,5 98,73
sept. 2011 102,28 98,35
oct. 2011 102,02 98,49
nov. 2011 100,22 98,79
déc. 2011 100,53 98,61
janv. 2012 100,18 99,39
févr. 2012 101,8 99,42
mars 2012 103,2 98,69
avril 2012 103,9 98,95
mai 2012 102,02 97,57
juin 2012 102,89 97,65
juil. 2012 104,17 99
août 2012 104,74 98,83
sept. 2012 103,73 98,38
oct. 2012 105,09 99,98
nov. 2012 106,89 100,13
déc. 2012 107,89 101,27
janv. 2013 107,59 101,04
févr. 2013 106,36 100,84
mars 2013 107,68 100,65
avril 2013 108,29 101,76
mai 2013 107,72 102,02
juin 2013 107,28 102,37
juil. 2013 107,15 103,12
août 2013 106,67 103,02
sept. 2013 106,84 103,82
oct. 2013 108,42 103,76
nov. 2013 107,98 103,59
déc. 2013 108,64 103,65
janv. 2014 108,38 103,82
févr. 2014 108,29 104,8
mars 2014 104,08 104,77
avril 2014 103,68 104,96
mai 2014 104,61 104,53
juin 2014 104,34 104,7
juil. 2014 105,44 104,7
août 2014 106,23 104,71
sept. 2014 106,67 105
oct. 2014 105,53 104,8
nov. 2014 104,82 104,87
déc. 2014 102,59 103,43
janv. 2015 103,38 103,92
févr. 2015 104,08 103,76
mars 2015 106,49 105,63
avril 2015 107,59 105,72
mai 2015 103,95 103,53
juin 2015 106,14 104,99
juil. 2015 104,08 104,53
août 2015 102,63 104,12
sept. 2015 102,98 104,29
oct. 2015 102,06 102,87
nov. 2015 102,68 103,15
déc. 2015 103,68 104,44
janv. 2016 102,46 103,2
févr. 2016 101,8 102,56
mars 2016 101,1 101,22
avril 2016 99,61 100,17
mai 2016 101,36 102,61
juin 2016 98,46 101,2
juil. 2016 97,85 99,75
août 2016 97,15 99,61
sept. 2016 94,74 98,56
oct. 2016 92,94 98,25
nov. 2016 91,45 97,8
déc. 2016 89,87 96,21
janv. 2017 88,64 95,95
févr. 2017 87,72 95,01
mars 2017 85,96 94,82
avril 2017 83,46 93,56
mai 2017 83,9 93,54
juin 2017 84,65 92,43
juil. 2017 84,87 92,05
août 2017 85,18 92,12
sept. 2017 85,53 91,03
oct. 2017 85,44 90,71
nov. 2017 86,32 90,09
déc. 2017 86,4 90,3
janv. 2018 85,39 89,51
févr. 2018 84,43 89,03
mars 2018 84,34 87,99
avril 2018 85 88,21
mai 2018 84,91 87,33
juin 2018 84,74 87,41
juil. 2018 85,35 87,82
août 2018 85,66 88,29
sept. 2018 85,31 88,61
oct. 2018 85,92 89,5
nov. 2018 84,12 89,43
déc. 2018 85,09 89,57
janv. 2019 85,57 90,25
févr. 2019 84,96 90,15
mars 2019 85,31 89,75
avril 2019 86,27 89,93
mai 2019 86,84 89,66
juin 2019 84,82 88,74
juil. 2019 83,82 88,53
  • Notes : données mensuelles brutes au 25 septembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 25 septembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.
Avertissement

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d'outre-mer (hors Mayotte) et à l'ensemble de l'emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Enfin, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Nouvelle hausse du nombre d’inscrits à Pôle emploi

Comme au trimestre précédent, le nombre d’inscrits à Pôle Emploi augmente dans la région, alors que la tendance est plus favorable au niveau national. La Bourgogne-Franche-Comté compte ainsi près de 216 000 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C au deuxième trimestre 2019, soit 0,3 % de plus qu’au précédent, contre une baisse de 0,5 % en moyenne nationale.

Si toutes les tranches d'âge sont touchées par cette hausse, elle est particulièrement marquée chez les demandeurs d’emploi les plus âgés (+ 0,6 % pour les inscrits à Pôle Emploi de 50 ans ou plus).

Le nombre de demandeurs d’emploi augmente dans la moitié des départements de la région, mais reste stable en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire, ainsi que dans le Jura et le Territoire de Belfort.

Avertissement

Fréquentation touristique - révision des séries concernant les hôtels à partir du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d'une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d'imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n'a pas d'impact sur les évolutions (en savoir plus).

La croissance française résiste au ralentissement mondial

Malgré un contexte international morose, l’activité française a résisté au deuxième trimestre 2019 (+ 0,3 % comme au trimestre précédent) soutenue par la demande intérieure. La consommation a crû à un rythme modeste mais régulier, soutenue par les gains de pouvoir d’achat. L’investissement privé comme public a été dynamique, notamment en construction, porté par le cycle électoral municipal et par des conditions de financement favorables. Avec plus de 50 000 créations nettes d’emploi au deuxième trimestre, le taux de chômage s’est replié à 8,5 %.

Le moral des entrepreneurs et des ménages atteint un niveau relativement élevé : le PIB français progresserait donc à un rythme régulier d’ici la fin de l’année (+ 0,3 % par trimestre) malgré une contribution nulle du commerce extérieur, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. En moyenne annuelle, il croîtrait de 1,3 % en 2019 (après + 1,7 % en 2018).

Au niveau international, les tensions commerciales se concrétisent et les incertitudes s’accroissent

Les perspectives mondiales continuent de s’assombrir, sous l’effet notamment de l’escalade protectionniste entre la Chine et les États-Unis et des incertitudes liées au Brexit. La production industrielle allemande est, par exemple, particulièrement affectée. Prenant acte de ce contexte, les banques centrales assouplissent à nouveau leur politique monétaire, aux États-Unis comme en Europe. À l’image de la plupart des grandes économies, l’activité de la zone euro ralentirait en 2019 (+ 1,2 % en 2019 après + 1,9 %).

Pour en savoir plus