Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéSignaux défavorables au 2e trimestre 2018, malgré une baisse du taux de chômage Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2018

Amandine Ulrich, Guillaume Volmers, Insee

L'emploi salarié se replie en Bourgogne-Franche-Comté au deuxième trimestre 2018 : il recule dans le privé et dans la fonction publique. L'intérim, en baisse, ne compense plus les pertes d'emplois permanents. D'autres signaux montrent une conjoncture défavorable : les demandes de permis de construire sont en baisse, la fréquentation hôtelière en léger recul ainsi que les créations d'entreprises. Seules bonnes nouvelles, le chômage diminue et les défaillances d'entreprises se maintiennent à un niveau bas.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 15
Paru le :Paru le04/10/2018
Amandine Ulrich, Guillaume Volmers, Insee
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté No 15- Octobre 2018

Repli de l’emploi salarié dans le privé et le public

Au deuxième trimestre 2018, la Bourgogne-Franche-Comté compte 972 100 salariés. Après un premier trimestre stable, l’emploi salarié total se replie de 0,4 % ce trimestre dans la région, alors qu’il se stabilise au niveau national (figure 1).

Les deux composantes de l’emploi salarié évoluent dans le même sens ce trimestre en Bourgogne-Franche-Comté. Dans la fonction publique, l’emploi salarié poursuit son recul au même rythme qu’au trimestre précédent avec une perte nette de 960 emplois, soit une baisse de 0,4 %. Le privé en perd 2 460, une baisse de 0,3 % qui rompt avec la légère hausse du trimestre précédent.

Pour comparaison, au niveau national, l’emploi salarié se replie de 0,2 % dans la fonction publique mais sa progression se maintient dans le secteur privé : + 0,1 %. Parmi les régions françaises, la Bourgogne-Franche-Comté est celle qui enregistre la plus forte baisse d'emplois salariés et la seule à perdre des emplois privés.

Sur un an, l’emploi salarié reste relativement stable dans la région alors qu’il progresse de 0,8 % en France. Ces tendances contraires sont dues tant à la baisse plus prononcée de l’emploi salarié public dans la région (- 1,1 % contre - 0,5 % en France) qu’à la moindre hausse de l’emploi salarié privé (+ 0,2 % contre + 1,2 % en France).

Le nombre de frontaliers travaillant en Suisse augmente ce trimestre de 1,9 %, repartant ainsi à la hausse après le léger repli du trimestre précédent. Au deuxième trimestre 2018, 34 800 personnes résident en Bourgogne-Franche-Comté tout en occupant un emploi en Suisse.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
emploi salarié Total - Bourgogne-Franche-Comté emploi salarié Total - France hors Mayotte emploi salarié Privé - Bourgogne-Franche-Comté emploi salarié Privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,12 100,2 100,18 100,27
T2 2011 99,99 100,29 100,12 100,39
T3 2011 99,9 100,24 100,08 100,42
T4 2011 100,09 100,3 100,12 100,42
T1 2012 99,75 100,32 99,77 100,39
T2 2012 99,35 100,29 99,32 100,33
T3 2012 99,21 100,18 99,09 100,14
T4 2012 98,67 100,03 98,36 99,94
T1 2013 98,57 99,96 98 99,83
T2 2013 98,43 99,86 97,71 99,59
T3 2013 98,83 100,02 98,2 99,75
T4 2013 98,47 100,34 97,53 99,91
T1 2014 98,34 100,38 97,33 99,87
T2 2014 98,29 100,42 97,26 99,93
T3 2014 97,85 100,3 96,77 99,74
T4 2014 97,73 100,41 96,63 99,79
T1 2015 97,68 100,35 96,42 99,74
T2 2015 97,88 100,6 96,56 99,98
T3 2015 97,66 100,65 96,4 100,08
T4 2015 97,69 100,86 96,41 100,33
T1 2016 97,52 101,05 96,27 100,55
T2 2016 97,74 101,33 96,43 100,88
T3 2016 99,08 101,64 98,06 101,25
T4 2016 97,96 101,8 96,77 101,42
T1 2017 98,37 102,21 97,28 101,93
T2 2017 98,68 102,63 97,73 102,46
T3 2017 98,6 102,81 97,73 102,73
T4 2017 98,96 103,24 98,2 103,33
T1 2018 98,93 103,43 98,29 103,59
T2 2018 98,58 103,48 97,96 103,72
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Recul de l'emploi dans tous les secteurs

Au deuxième trimestre 2018, le tertiaire non marchand, qui comporte surtout de l'emploi public, est le secteur le plus affecté : 1 200 salariés en moins, soit une baisse de 0,4 % (figure 2).

L'emploi dans l'industrie baisse de 0,2 % soit 300 salariés. La fabrication de matériels de transports est l'activité la plus touchée. L'industrie agro-alimentaire résiste mieux et stabilise ses effectifs.

L'emploi dans le tertiaire marchand hors intérim se replie de 0,1 % avec des évolutions hétérogènes selon les activités. Le commerce, les services aux ménages et les services aux entreprises perdent des emplois. À l'inverse, les autres activités gagnent des emplois en particulier l'hébergement-restauration et le transport.

Dans la construction, l’emploi salarié se replie de 0,1 %, à l'inverse de la France où les effectifs augmentent de 0,4 %.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 99,55 100,16 100,23 99,94
T2 2011 98,9 99,82 100,29 99,82
T3 2011 98,52 99,49 100,42 99,66
T4 2011 97,97 99,31 100,45 100,08
T1 2012 97,16 98,78 100,54 99,87
T2 2012 96,14 98,38 100,58 99,65
T3 2012 95,38 97,97 100,5 99,58
T4 2012 94,63 97,59 100,23 99,6
T1 2013 93,23 96,84 99,68 99,97
T2 2013 93,16 96,07 99,41 100,08
T3 2013 92,57 95,66 99,53 100,17
T4 2013 91,56 95,37 99,52 100,79
T1 2014 91,18 95,2 99,33 100,81
T2 2014 90,26 94,62 99,37 100,78
T3 2014 89,18 94,12 99,05 100,52
T4 2014 88,24 93,51 99,2 100,49
T1 2015 87,38 92,93 99,31 100,72
T2 2015 86,09 92,73 99,42 100,9
T3 2015 85,12 92,54 99,5 100,53
T4 2015 84,91 92,13 99,4 100,4
T1 2016 84,42 91,92 99,55 100,24
T2 2016 84,17 91,39 99,77 100,71
T3 2016 84,05 90,87 100,11 100,68
T4 2016 83,56 90,34 100,18 100,6
T1 2017 83,89 90,11 100,51 100,68
T2 2017 84,11 90,11 100,69 100,69
T3 2017 83,68 89,78 100,45 100,49
T4 2017 83,98 90,05 100,7 100,49
T1 2018 84,05 89,98 100,84 100,22
T2 2018 83,93 89,82 100,78 99,87
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le repli de l'intérim s'accentue

Le recours au travail intérimaire poursuit sa baisse dans la région, - 2,5 % ce trimestre après un recul de 0,7 % au précédent. Ce recul est moins marqué en France, - 0,4 %. Sur un an toutefois, l’intérim porte la majorité des créations nettes d’emplois dans la région, et sa progression, + 6,1 %, est proche du niveau national (figure 3).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,61 101,44
T2 2011 101,47 100,59
T3 2011 100,52 100,38
T4 2011 100,47 99,36
T1 2012 96,83 95,31
T2 2012 90,87 92,6
T3 2012 85,54 88,23
T4 2012 80,08 85,37
T1 2013 85,79 88,56
T2 2013 87,43 87,81
T3 2013 90,12 90
T4 2013 89,31 90,34
T1 2014 87,65 89,82
T2 2014 91,3 92
T3 2014 86,4 89,1
T4 2014 89,58 90,18
T1 2015 90,83 90,29
T2 2015 96,23 94,47
T3 2015 96,23 97,21
T4 2015 101,08 99,63
T1 2016 99,95 100,01
T2 2016 102,55 102,25
T3 2016 108,34 105,8
T4 2016 112,29 110,61
T1 2017 119,4 116,37
T2 2017 126,79 122,32
T3 2017 132,16 124,7
T4 2017 138,99 130,36
T1 2018 137,99 130,73
T2 2018 134,5 130,26
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi se stabilise dans le Doubs et en Haute-Saône et baisse dans les autres départements

Au deuxième trimestre 2018, l’emploi salarié se maintient dans deux départements : le Doubs et la Haute-Saône, qui sont aussi les seuls où le recours à l’intérim progresse (respectivement + 0,7 % et + 1 %). Dans le Doubs, la forte baisse dans l’industrie est compensée par la hausse dans la plupart des autres secteurs, en particulier les services marchands hors intérim. En Haute-Saône, les baisses d’emploi dans les services non marchands et le commerce sont compensées par la croissance de l’emploi dans les autres secteurs, notamment dans la construction.

Dans tous les autres départements, l’emploi salarié se replie. Cette baisse est plus prononcée en Saône-et-Loire et dans le Jura, où le moindre recours à l’intérim s’ajoute au repli de l’emploi salarié dans les services non marchands.

D’un département à l’autre, les évolutions par secteur sont hétérogènes. Ainsi, alors que l’emploi salarié dans l’industrie diminue de 0,7 % dans le Doubs, il progresse de 0,3 % dans le Territoire de Belfort et de 0,2 % en Côte d’Or et en Haute-Saône.

Avertissement

Jusqu’à fin 2017, les estimations trimestrielles d’emploi publiées au niveau localisé (région et département) portaient seulement sur les salariés du secteur marchand hors agriculture et activité des particuliers employeurs en France métropolitaine. À compter du 1er janvier 2018, le champ est étendu à l’ensemble de l’emploi salarié et aux départements d’outre-mer (hors Mayotte). Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.

De plus, une distinction des emplois « privé » et « public », établie à partir de la catégorie juridique des employeurs, est disponible au niveau régional. Les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution (effets de composition liés aux écarts de niveaux).

Parallèlement, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, en particulier durant la phase de montée en charge de la DSN.

Le taux de chômage diminue

En Bourgogne-Franche-Comté, le taux de chômage diminue, comme en France, de 0,1 point au deuxième trimestre 2018. Il demeure nettement plus bas dans la région qu'au niveau national, 7,7 % contre 9,1 % (figure 4). La Bourgogne-Franche-Comté est au troisième rang des régions les moins touchées par le chômage, à égalité avec Auvergne-Rhône-Alpes et derrière les Pays de la Loire et la Bretagne.

Le Jura est le département de Bourgogne-Franche-Comté où le taux de chômage est le plus faible, 6,4 %. À l'inverse, c'est dans le Territoire de Belfort qu'il est le plus élevé, 9,1 %. C'est d'ailleurs le seul département de la région où le chômage augmente ce trimestre.

Sur une année, le chômage baisse dans tous les départements de la région, en particulier en Haute-Saône, dans la Nièvre et dans le Territoire de Belfort.

Figure 4Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 8,2 9,2
T1 2011 8,1 9,1
T2 2011 8 9,1
T3 2011 8,1 9,2
T4 2011 8,2 9,3
T1 2012 8,3 9,5
T2 2012 8,7 9,7
T3 2012 8,8 9,8
T4 2012 9,2 10,1
T1 2013 9,4 10,3
T2 2013 9,5 10,5
T3 2013 9,2 10,3
T4 2013 9 10,1
T1 2014 9,1 10,1
T2 2014 9,1 10,2
T3 2014 9,2 10,3
T4 2014 9,4 10,4
T1 2015 9,3 10,3
T2 2015 9,4 10,5
T3 2015 9,3 10,4
T4 2015 9,2 10,2
T1 2016 9,1 10,2
T2 2016 9 10
T3 2016 8,9 10
T4 2016 8,8 10
T1 2017 8,4 9,6
T2 2017 8,3 9,4
T3 2017 8,4 9,7
T4 2017 7,6 8,9
T1 2018 7,8 9,2
T2 2018 7,7 9,1
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Moins de permis de construire et faible augmentation des mises en chantier

Le nombre de permis accordés dans la région continue de diminuer. En un an, 12 200 logements ont été autorisés à la construction en Bourgogne-Franche-Comté, soit 11 % de moins qu’un an auparavant. La baisse des permis de construire est de moindre ampleur au niveau national, - 1 %.

Sur un an, le nombre d’autorisations de construire recule dans tous les départements de la région, à l’exception du Territoire de Belfort. Le nombre de permis accordés diminue particulièrement dans la Nièvre.

La baisse du nombre de permis de construire ne se traduit pas encore par une diminution des mises en chantier, bien que leur progression s’essouffle (figure 5). Ainsi, le nombre de logements commencés en un an augmente de 2 % par rapport à l’année précédente, moins qu’en moyenne nationale, + 7 %.

La Haute-Saône, la Saône-et-Loire et le Doubs sont les seuls départements de la région qui enregistrent moins de mises en chantier que l’année précédente.

Figure 5Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 100 101,43
févr. 2011 100,72 102,37
mars 2011 102,17 103,46
avril 2011 101,45 103,82
mai 2011 103,62 104,98
juin 2011 102,17 103,77
juil. 2011 101,45 103,36
août 2011 100 102,83
sept. 2011 97,83 102,27
oct. 2011 96,38 101,21
nov. 2011 97,1 102,8
déc. 2011 97,83 104,13
janv. 2012 97,1 103,65
févr. 2012 97,1 103,48
mars 2012 95,65 103,75
avril 2012 95,65 102,22
mai 2012 92,75 99,81
juin 2012 93,48 99,98
juil. 2012 92,75 99,42
août 2012 92,03 98,79
sept. 2012 89,86 96,79
oct. 2012 89,86 96,18
nov. 2012 87,68 92,63
déc. 2012 87,68 92,55
janv. 2013 86,96 92,26
févr. 2013 86,23 92,48
mars 2013 88,41 91,44
avril 2013 89,86 92,46
mai 2013 88,41 92,8
juin 2013 87,68 92,65
juil. 2013 86,23 92,41
août 2013 86,23 91,97
sept. 2013 86,96 92
oct. 2013 84,78 90,57
nov. 2013 84,06 89,44
déc. 2013 81,16 86,71
janv. 2014 80,43 86,34
févr. 2014 81,16 84,77
mars 2014 76,81 83,54
avril 2014 73,19 83,2
mai 2014 71,74 82,64
juin 2014 70,29 81,87
juil. 2014 68,12 81,77
août 2014 67,39 81,48
sept. 2014 65,22 81,31
oct. 2014 65,22 80,98
nov. 2014 63,04 81,05
déc. 2014 63,77 80,9
janv. 2015 63,04 80,2
févr. 2015 62,32 80,32
mars 2015 61,59 80,06
avril 2015 63,04 79,33
mai 2015 63,77 78,9
juin 2015 63,04 79,43
juil. 2015 65,22 78,92
août 2015 66,67 79,26
sept. 2015 66,67 79,62
oct. 2015 65,94 79,94
nov. 2015 68,12 80,3
déc. 2015 65,94 81,12
janv. 2016 64,49 81,53
févr. 2016 64,49 82,31
mars 2016 66,67 82,11
avril 2016 65,94 82,98
mai 2016 65,94 84,58
juin 2016 66,67 84,92
juil. 2016 65,94 85,55
août 2016 64,49 85,71
sept. 2016 65,22 86,22
oct. 2016 65,94 87,38
nov. 2016 67,39 88,42
déc. 2016 68,12 89,17
janv. 2017 70,29 90,79
févr. 2017 70,29 91,71
mars 2017 70,29 94,03
avril 2017 73,91 95,21
mai 2017 75,36 95,84
juin 2017 77,54 96,93
juil. 2017 77,54 98,4
août 2017 78,26 99,11
sept. 2017 77,54 100
oct. 2017 78,99 100,65
nov. 2017 78,99 101,62
déc. 2017 81,16 103,84
janv. 2018 81,16 103,96
févr. 2018 84,06 103,99
mars 2018 83,33 103,46
avril 2018 79,71 103,26
mai 2018 81,16 103,21
juin 2018 78,99 103,29
juil. 2018 81,16 102,39
août 2018 80,43 102,08
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Léger repli de la fréquentation hôtelière

La fréquentation hôtelière est en légère baisse par rapport à l’année précédente. Ainsi, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré 1 968 000 nuitées au deuxième trimestre 2018, soit 0,4 % de moins qu’un an auparavant. Le nombre d’arrivées a augmenté, mais les touristes ont en moyenne séjourné moins longtemps. Au niveau national, le nombre de nuitées augmente de 1,4 % (figure 6).

Dans la région, le tourisme d’affaires recule de 5 % par rapport à l’année précédente, tandis que le tourisme d’agrément progresse de 4 %. Le nombre de nuitées françaises régresse de 3,9 %. À l’inverse, le nombre de nuitées étrangères croît de 7,9 %. Les fréquentations allemandes, belges et américaines atteignent leur plus haut niveau des cinq dernières années pour un deuxième trimestre.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France entière
T4 2010 100 100
T1 2011 100,08 100,48
T2 2011 100,02 101,34
T3 2011 100,01 102,33
T4 2011 100,33 103,3
T1 2012 100,3 103,74
T2 2012 99,25 103,5
T3 2012 98,45 103,25
T4 2012 97,61 103,29
T1 2013 96,93 103,22
T2 2013 96,63 103,03
T3 2013 95,87 103,05
T4 2013 95,81 102,94
T1 2014 95,86 102,36
T2 2014 96,34 102,1
T3 2014 96,57 101,52
T4 2014 97,15 101,33
T1 2015 98,04 101,79
T2 2015 99,16 102,35
T3 2015 101 103,48
T4 2015 102,07 103,27
T1 2016 103,14 103,67
T2 2016 102,57 102,64
T3 2016 101,82 101,27
T4 2016 102,04 102,32
T1 2017 101,93 102,85
T2 2017 102,76 104,6
T3 2017 103,83 106,36
T4 2017 104,23 107,54
T1 2018 104,74 108,62
T2 2018 104,63 109,04
  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2010.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Moins de créations d’entreprises

Au deuxième trimestre 2018, 4 500 entreprises ont été créées en Bourgogne-Franche-Comté, soit 5 % de moins qu’au trimestre précédent. Cette baisse rompt avec trois trimestres consécutifs de hausse. Le nombre de créations d’entreprises continue d’augmenter au niveau national, + 3 %.

Les créations d’entreprises individuelles au régime du micro-entrepreneur reculent nettement dans la région, - 10 %. La diminution des créations d’entreprises « classiques » est plus modérée,  - 1 % (figure 7).

Les créations sont moins nombreuses qu’au trimestre précédent dans le secteur des services. En revanche, elles restent stables dans les autres grands secteurs d’activité.

Figure 7Créations d'entreprises

Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté hors micro-entr. France entière hors micro-entr. Bourgogne-Franche-Comté y/c micro-entr. France entière y/c micro-entr.
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 98,54 99,21 91 91,21
T2 2011 96,4 98,28 90,21 91,65
T3 2011 96,4 99,08 88,17 91,61
T4 2011 98,07 99,06 90,56 92,69
T1 2012 90,82 94,75 94,17 93,87
T2 2012 90,56 91,73 90,21 91,86
T3 2012 91,45 92,26 88,25 91,36
T4 2012 92,18 93,15 91,5 89,76
T1 2013 95,57 100,28 90,77 90,59
T2 2013 96,35 101,21 88,88 89,88
T3 2013 98,07 101,64 86,13 89,1
T4 2013 97,81 104,04 85,88 91,37
T1 2014 95,31 103,76 90,67 92,03
T2 2014 93,33 103,22 84,4 91,3
T3 2014 91,66 101,88 87,92 92,92
T4 2014 96,56 103,51 89,54 93,22
T1 2015 106,52 111,01 83,21 87,41
T2 2015 108,65 115,52 77,15 86,9
T3 2015 110,01 118,19 78,4 87,92
T4 2015 116,06 120,41 80,86 89,27
T1 2016 118,2 122,72 83,96 90,82
T2 2016 122,47 128,01 83,69 94,74
T3 2016 119,66 129,89 80 92,05
T4 2016 118,14 126,91 78,9 91,84
T1 2017 119,24 130,24 83,69 95,29
T2 2017 124,61 130,91 81,02 94,56
T3 2017 135,35 135,28 86,5 99,49
T4 2017 134,31 142,07 88,38 106,93
T1 2018 140,25 144,18 98,44 111,78
T2 2018 138,37 149,74 93,65 115,46
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Stabilité des défaillances d'entreprises

Les défaillances d’entreprises sont stables ce trimestre dans la région, alors qu’elles poursuivent leur baisse au niveau national : - 6 % par rapport à l’année précédente.

Les défaillances d’entreprises sont moins nombreuses que l’an dernier dans l’industrie et la construction, tandis qu’elles augmentent dans l’agriculture, le commerce et la réparation automobile.

Figure 8Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 102,11 100,05
févr. 2011 103,33 100,01
mars 2011 101,54 99,36
avril 2011 101,93 98,97
mai 2011 104,04 100,3
juin 2011 102,76 99,27
juil. 2011 102,59 98,66
août 2011 102,5 98,73
sept. 2011 102,28 98,35
oct. 2011 102,02 98,49
nov. 2011 100,22 98,79
déc. 2011 100,53 98,61
janv. 2012 100,18 99,39
févr. 2012 101,8 99,42
mars 2012 103,2 98,69
avril 2012 103,9 98,95
mai 2012 102,02 97,57
juin 2012 102,89 97,65
juil. 2012 104,17 99
août 2012 104,74 98,83
sept. 2012 103,73 98,38
oct. 2012 105,09 99,98
nov. 2012 106,89 100,13
déc. 2012 107,89 101,27
janv. 2013 107,59 101,04
févr. 2013 106,36 100,84
mars 2013 107,68 100,65
avril 2013 108,29 101,76
mai 2013 107,72 102,02
juin 2013 107,28 102,37
juil. 2013 107,15 103,12
août 2013 106,67 103,02
sept. 2013 106,84 103,82
oct. 2013 108,42 103,76
nov. 2013 107,98 103,59
déc. 2013 108,64 103,65
janv. 2014 108,38 103,82
févr. 2014 108,29 104,8
mars 2014 104,08 104,77
avril 2014 103,68 104,96
mai 2014 104,61 104,53
juin 2014 104,34 104,7
juil. 2014 105,44 104,7
août 2014 106,23 104,71
sept. 2014 106,67 105
oct. 2014 105,53 104,8
nov. 2014 104,82 104,87
déc. 2014 102,59 103,43
janv. 2015 103,38 103,92
févr. 2015 104,08 103,76
mars 2015 106,49 105,63
avril 2015 107,59 105,72
mai 2015 103,95 103,53
juin 2015 106,14 104,99
juil. 2015 104,08 104,53
août 2015 102,63 104,12
sept. 2015 102,98 104,29
oct. 2015 102,06 102,87
nov. 2015 102,68 103,15
déc. 2015 103,68 104,44
janv. 2016 102,46 103,2
févr. 2016 101,8 102,56
mars 2016 101,1 101,22
avril 2016 99,61 100,17
mai 2016 101,36 102,61
juin 2016 98,46 101,2
juil. 2016 97,85 99,75
août 2016 97,15 99,61
sept. 2016 94,78 98,57
oct. 2016 92,98 98,26
nov. 2016 91,49 97,8
déc. 2016 89,87 96,21
janv. 2017 88,68 95,96
févr. 2017 87,72 95,04
mars 2017 86,01 94,84
avril 2017 83,6 93,6
mai 2017 84,12 93,61
juin 2017 84,91 92,53
juil. 2017 85,18 92,17
août 2017 85,53 92,22
sept. 2017 85,96 91,17
oct. 2017 85,88 90,87
nov. 2017 86,89 90,29
déc. 2017 87,02 90,51
janv. 2018 85,96 89,68
févr. 2018 85,13 89,23
mars 2018 84,87 88,17
avril 2018 85,35 88,36
mai 2018 85,18 87,41
juin 2018 84,82 87,12
juil. 2018 84,69 86,77
  • Note : données mensuelles brutes au 19 septembre 2018, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 19 septembre 2018, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Diminution des inscrits à Pôle emploi

Le nombre d’inscrits à Pôle emploi recule pour le troisième trimestre consécutif dans la région. La Bourgogne-Franche-Comté compte ainsi 215 420 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C au deuxième trimestre 2018, soit 0,4 % de moins qu’au trimestre précédent. Cette tendance est plus favorable qu'en France, où le nombre de demandeurs est en légère augmentation, + 0,2 %.

Après une année de hausse continue, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée se stabilise. Le nombre d’inscrits de 50 ans ou plus reste également stable par rapport au trimestre précédent, - 0,1 %. En revanche, les effectifs de demandeurs de moins de 25 ans augmentent de 1,1 %.

Le nombre d’inscrits à Pôle Emploi diminue dans tous les départements sauf dans le Doubs et dans l’Yonne, où il reste stable, et dans le Territoire de Belfort, où il augmente.

Contexte national : en France, l'activité accélérerait au second semestre après avoir été modérée au premier semestre

La croissance française a nettement ralenti au premier semestre (+ 0,2 % par trimestre) après une année 2017 très dynamique. Au-delà des facteurs internationaux qui ont pesé sur le climat des affaires, l’activité économique a été pénalisée par des facteurs ponctuels (grèves, baisse du pouvoir d’achat au premier trimestre, moindre consommation en énergie, maintenance de raffineries).

Cependant, le retour à la normale dans les secteurs des transports et de l’énergie, combiné à des immatriculations dynamiques durant l’été, conduirait à un rebond de la consommation des ménages au troisième trimestre. En fin d’année, le pouvoir d’achat progresserait fortement en raison des réductions de cotisations sociales et de taxe d’habitation ; il prendrait ainsi le relais pour soutenir la consommation. Bénéficiant également d’un investissement des entreprises robuste et d’une accélération des exportations, le PIB français croîtrait de + 0,5 % au troisième trimestre puis de + 0,4 % au quatrième, conduisant à une croissance de + 1,6 % en 2018.

Contexte international : début 2018, les écarts de croissance s’accentuent entre les grands pays

Au premier semestre 2018, l’activité a été stimulée aux États-Unis par une politique budgétaire pro-cyclique ; en zone euro, l’allant des économies allemande et espagnole contraste avec les difficultés observées en Italie. Certaines économies émergentes connaissent par ailleurs de fortes tensions financières et inflationnistes. L’environnement international resterait néanmoins porteur, avec un commerce mondial encore dynamique malgré les tensions protectionnistes.