Une approche de la précarité en Occitanie - Tableaux de bord Édition 2018

Les tableaux de bord de la précarité proposent une photographie de la précarité en Occitanie. Ils s’appuient sur des indicateurs structurés selon quatre dimensions : chiffres clés socio-économiques, minima sociaux, accès aux soins et bas revenus.

Insee Dossier Occitanie
No 6
Paru le :Paru le07/06/2018
Guillaume Ancelin (Insee)
Insee Dossier Occitanie No 6- Juin 2018

Déclinés pour la France métropolitaine, la région Occitanie et ses treize départements, ces indicateurs mettent en évidence deux informations principales en 2015 :

- l’Occitanie fait partie des régions de province ayant un très grand nombre d’allocataires de minima sociaux. Plus de 418 000 personnes sont concernées par le versement d’au moins l’un des quatre principaux minima sociaux ;
- plus d’un million de personnes sont en situation de précarité financière en Occitanie, soit 22 % de la population des moins de 65 ans. La précarité est très marquée dans les quatre départements littoraux où au moins une personne de moins de 65 ans sur quatre, voire plus, vit dans un foyer disposant de revenus inférieurs au seuil de bas revenus. L’Ariège et le Tarn-et-Garonne ne sont pas loin derrière, avec plus de 22 % de leur population sous ce seuil.

Des données localisées déclinées par zonage, de la région à la commune, sont également disponibles sous forme de fiches profil (tableaux Excel téléchargeables - chiffres détaillés).

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Chiffres clés socio-économiques - Chômage

Guillaume Ancelin (Insee)

L’Occitanie est la deuxième région de France métropolitaine la plus touchée par le chômage, après les Hauts-de-France. Fin 2015, le taux de chômage s’établit à 12,0 % de la population active dans la région, soit 2,1 points de plus qu’en moyenne en métropole. Les quatre départements littoraux ont, avec l’Aisne, les taux de chômage les plus élevés de l’ensemble des départements de métropole. Si le taux de chômage diminue légèrement dans la région en 2015, le nombre de demandeurs d’emploi, en particulier ceux de longue durée et ceux exerçant une activité réduite, continue de s’accroître. Depuis 2008, les jeunes de moins de 25 ans pâtissent fortement des effets de la crise et sont plus impactés par la montée du chômage que leurs aînés, en particulier dans la région. Le taux de chômage de ces jeunes actifs avoisine 30 % en 2015, soit un niveau bien plus élevé qu’en métropole (24 %).

Insee Dossier Occitanie

No 6

Paru le :07/06/2018