Informations rapides
26 mars 2018
2018- n° 80
À la fin du quatrième trimestre 2017, la dette publique s'établit à 2 218,4 Md€ Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - quatrième trimestre 2017

À la fin du quatrième trimestre 2017, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 218,4 Md€, en baisse de 12,9 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 1,3 point par rapport au troisième trimestre 2017, et s'établit à 97,0 %. Au contraire, la dette publique nette augmente (+11,6 Md€).

Informations rapides
No 80
Paru le :Paru le26/03/2018
Prochaine parution le : 28/06/2024 à 08h45 - premier trimestre 2024

Avertissements : la dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.

La seule variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et des passifs exclus du périmètre de la dette de Maastricht, ainsi que du mode de valorisation de la dette nominale. En outre, le déficit public trimestriel publié par l'Insee est corrigé des variations saisonnières et de l'effet des jours ouvrables, ce qui n'est pas le cas de la dette trimestrielle.

La dette publique diminue de 12,9 Md€ par rapport au trimestre précédent

À la fin du quatrième trimestre 2017, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 218,4 Md€, en baisse de 12,9 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle diminue de 1,3 point par rapport au troisième trimestre 2017, et s'établit à 97,0 %. Au contraire, la dette publique nette augmente (+11,6 Md€).

La dette de l'État diminue tandis que celle des organismes divers d'administration centrale est quasiment stable

Au quatrième trimestre 2017, la contribution de l'État à la dette décroît de 20,6 Md€. Cette baisse provient pour l'essentiel de la dette négociable à court terme (−17,7 Md€). Les dépôts des correspondants au Trésor et les crédits au passif de l'État diminuent dans une moindre mesure (respectivement −1,4 Md€ et −1,3 Md€).

La contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette est quasiment stable (−0,1 Md€). La Caisse nationale des autoroutes (CNA) et la Société anonyme de gestion de stocks de sécurité (Sagess) se désendettent respectivement de 0,1 Md€ et de 0,3 Md€. En revanche, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) s'endette de 0,1 Md€.

Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale augmentent

Au quatrième trimestre 2017, la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette augmente de 5,0 Md€, traduisant l'endettement des communes (+2,2 Md€), des départements (+1,0 Md€), des régions (+0,9 Md€) et des organismes divers d'administration locale (+0,6 Md€).

La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette augmente elle aussi (+2,9 Md€), surtout du fait de l'Acoss (+7,3 Md€) et dans une moindre mesure de l'Unedic (+0,7 Md€), de la Cnaf (+0,7 Md€) et des hôpitaux (+0,5 Md€). A contrario, la Cades se désendette de 6,3 Md€.

GraphIRDette au sens de Maastricht des administrations publiques en points de PIB (*)

  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

TableauALa dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument

(en milliards d'euros)
La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument ((en milliards d'euros)) -
2016T4 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4
Ensemble des adm. publiques 2152,5 2214,9 2236,8 2231,3 2218,4
en point de PIB (*) 96,6% 99,0% 99,3% 98,3% 97,0%
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :
État 1714,3 1763,8 1794,8 1799,6 1779,0
Organismes divers d'adm. centrale 13,2 12,2 11,9 11,9 11,8
Administrations publiques locales 200,2 199,0 198,1 196,6 201,5
Administrations de sécurité sociale 224,9 239,9 232,1 223,3 226,1
dont, par instrument :
Dépôts 36,9 33,2 37,4 38,9 37,4
Titres négociables 1818,8 1890,1 1910,9 1906,0 1890,7
court terme 169,5 198,3 200,1 186,8 173,9
long terme 1649,3 1691,8 1710,8 1719,2 1716,8
Crédits 296,9 291,6 288,5 286,4 290,3
court terme 11,5 9,5 8,2 7,2 7,0
long terme 285,3 282,0 280,3 279,2 283,4
  • (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Au quatrième trimestre 2017, la dette publique nette augmente de 11,6 Md€

À la fin du quatrième trimestre 2017, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2 005,5 Md€, soit 87,7 % du PIB (contre 87,8 % au trimestre précédent), en hausse de 11,6 Md€. L'écart de 24,5 Md€ avec la variation de la dette brute traduit principalement de fortes baisses des trésoreries de l'État (−20,5 Md€) et des Asso (−3,7 Md€).

TableauBLa dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

(en milliards d'euros)
La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur ((en milliards d'euros)) -
2016T4 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4
Ensemble des adm. publiques 1949,7 1975,3 1995,7 1993,9 2005,5
dont :
État 1613,9 1630,7 1655,6 1669,2 1668,6
Organismes divers d'adm. centrale –1,1 –1,4 –1,0 –1,1 –1,3
Administrations publiques locales 188,1 186,7 185,7 184,3 189,4
Administrations de sécurité sociale 148,8 159,4 155,4 141,5 148,7
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Graph_dette_netteDette au sens de Maastricht et dette nette

  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau

Au quatrième trimestre 2017, la valeur totale des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques (APU) augmente de 1,0 Md€ pour atteindre 231,6 Md€.

Les détentions en actions cotées de l'État diminuent de 1,7 Md€ malgré la hausse du cours des actions, notamment celles d'Aéroport de Paris. L'État cède en effet 1,4 Md€ de titres Engie, 1,2 Md€ de titres Renault et 1,1 Md€ de titres Alstom.

Les détentions de titres d'OPC augmentent de 2,7 Md€ : les Asso en achètent 3,0 Md€, tandis que les Odac en vendent 0,3 Md€.

TableauCLes actions cotées et les OPC détenus par les administrations publiques

(en milliards d'euros)
Les actions cotées et les OPC détenus par les administrations publiques ((en milliards d'euros)) -
2016T4 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4
Ensemble des adm. publiques 212,3 220,3 223,4 230,6 231,6
dont :
État 53,6 53,2 58,0 61,1 59,5
Organismes divers d'adm. centrale 34,1 35,2 35,4 36,5 35,9
Administrations publiques locales 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
Administrations de sécurité sociale 124,5 131,8 129,9 132,9 136,1
  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Graph_F5Actions cotées et titres d'OPC détenus par les APU

  • Source : Comptes nationaux base 2014 - Insee, DGFiP, Banque de France

Pour en savoir plus

: bureau-de-presse@insee.fr
: