Insee Conjoncture Bretagne3e trimestre 2017 : une progression de l’emploi moindre dans un contexte toujours favorable Note de conjoncture régionale - 3e trimestre 2017

Valérie Mariette, Insee

Dans un contexte économique national toujours favorable au 3e trimestre 2017, l’emploi salarié breton poursuit sa progression, à un rythme toutefois moins soutenu qu’aux trimestres précédents. Les services marchands hors intérim et le commerce restent dynamiques et créent des emplois.

Dans l’industrie, l’emploi est stable. Il se replie légèrement dans la construction. En revanche, l’emploi intérimaire marque un coup d’arrêt après l’envolée des trimestres précédents.

Le taux de chômage augmente mais reste le plus faible après celui des Pays de la Loire. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi progresse à nouveau.

L’activité et les perspectives de construction restent bien orientées avec une hausse du nombre de logements commencés et autorisés. Dans le domaine du tourisme, les hôtels et les campings bretons enregistrent une bonne fréquentation estivale. Enfin, la démographie d’entreprises affiche de bons résultats, avec des créations en hausse et à nouveau une baisse des défaillances.

Insee Conjoncture Bretagne
No 18
Paru le :Paru le18/01/2018
Valérie Mariette, Insee
Insee Conjoncture Bretagne No 18- Janvier 2018

La progression de l’emploi ralentit

En France métropolitaine, l’emploi salarié marchand non agricole progresse de 0,3 % au 3e trimestre 2017 après + 0,5 % au trimestre précédent (figure 1). C’est le 10e trimestre consécutif de hausse. En Bretagne comme en France, l’emploi ralentit. Ce ralentissement est toutefois plus marqué dans la région (+ 0,3 % au 3e trimestre après + 0,8 %). Sur un an, l’emploi salarié breton augmente de 2,4 % (17 000 emplois supplémentaires), à un rythme plus soutenu que pour la France métropolitaine dans son ensemble (+ 1,6 %). En Bretagne, les 2 600 créations nettes d’emploi du 3e trimestre résultent du dynamisme, en premier lieu, du secteur des services marchands hors intérim et, dans une moindre mesure, de celui du commerce. Tandis que l’emploi industriel est stable, celui de la construction se replie légèrement. La progression de l’emploi intérimaire marque quant à elle un coup d’arrêt.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bretagne France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 99,84 99,97
T3 2005 100,99 100,18
T4 2005 100,68 100,43
T1 2006 100,75 100,48
T2 2006 101,47 101,02
T3 2006 102,19 101,34
T4 2006 102,43 101,64
T1 2007 103,46 102,38
T2 2007 103,66 102,63
T3 2007 104,01 102,98
T4 2007 104,27 103,18
T1 2008 105,1 103,56
T2 2008 104,67 103,19
T3 2008 104,46 102,9
T4 2008 104,04 102,02
T1 2009 103,03 101,05
T2 2009 102,26 100,53
T3 2009 101,88 100,29
T4 2009 102,03 100,3
T1 2010 102,34 100,25
T2 2010 103,01 100,29
T3 2010 102,9 100,52
T4 2010 102,9 100,71
T1 2011 103,52 101,01
T2 2011 103,61 101,15
T3 2011 103,8 101,11
T4 2011 103,96 101,15
T1 2012 103,81 101,09
T2 2012 103,47 101,01
T3 2012 103,22 100,81
T4 2012 103,08 100,53
T1 2013 102,88 100,57
T2 2013 102,01 100,26
T3 2013 102,69 100,44
T4 2013 102,68 100,5
T1 2014 102,6 100,46
T2 2014 102,85 100,5
T3 2014 102,46 100,24
T4 2014 102,64 100,28
T1 2015 102,61 100,28
T2 2015 102,9 100,52
T3 2015 103,06 100,7
T4 2015 103,38 100,97
T1 2016 103,92 101,3
T2 2016 104,25 101,56
T3 2016 104,76 101,92
T4 2016 105,16 102,36
T1 2017 105,96 102,74
T2 2017 106,85 103,23
T3 2017 107,22 103,52
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Après 4 timestres consécutifs de croissance, l’emploi intérimaire se replie ainsi de 1,1 % au 3e trimestre (– 430 emplois) (figure 2). Sur un an, il reste en nette progression (+ 13,1 % soit 4 600 emplois supplémentaires). A contrario, en France métropolitaine, l’intérim poursuit sa progression : + 1,5 % sur le trimestre et + 15,9 % sur un an.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er 2005)
Bretagne France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 93,86 97,81
T3 2005 102,52 103,17
T4 2005 101,18 106,12
T1 2006 98,23 104,05
T2 2006 105,59 109,62
T3 2006 102,95 108,81
T4 2006 104,52 110,81
T1 2007 112,6 118,25
T2 2007 106,34 115,02
T3 2007 107,86 112,46
T4 2007 108,95 111,43
T1 2008 115,58 116,66
T2 2008 107,42 109,2
T3 2008 103,69 102,89
T4 2008 93,94 88,67
T1 2009 82,55 76,99
T2 2009 85,01 77,38
T3 2009 85,18 81,21
T4 2009 88,85 85,18
T1 2010 97,8 89,87
T2 2010 104,93 93,69
T3 2010 105,34 97,37
T4 2010 104,55 101,59
T1 2011 105,09 103,2
T2 2011 103,98 102,31
T3 2011 102,49 102,02
T4 2011 102,73 100,8
T1 2012 99,85 96,85
T2 2012 95,05 94,01
T3 2012 90,05 89,56
T4 2012 90,51 86,55
T1 2013 92,37 90,06
T2 2013 86,27 89,22
T3 2013 93,07 91,43
T4 2013 95,02 91,67
T1 2014 93,9 91,41
T2 2014 98,7 93,55
T3 2014 94,95 90,56
T4 2014 94,69 91,46
T1 2015 95,74 92,16
T2 2015 99,81 96,07
T3 2015 98,61 98,91
T4 2015 102,14 100,98
T1 2016 102,73 102,34
T2 2016 102,76 103,82
T3 2016 111,05 107,54
T4 2016 114,76 117,86
T1 2017 119,09 117,74
T2 2017 126,96 122,72
T3 2017 125,6 124,59
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

Depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l'intérim).

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Au 3e trimestre 2017, les services marchands hors intérim demeurent très dynamiques. Ils affichent 2 300 créations nettes d’emploi, soit une hausse de 0,8 % sur 3 mois. En un an, le secteur gagne près de 8 500 emplois (+ 2,8 %). Il progresse davantage en Bretagne qu’en France métropolitaine (+ 0,4 % sur le trimestre et + 1,7 % sur un an).

La progression de l’emploi salarié breton dans les services marchands hors intérim est à nouveau portée pour les trois quarts par les services aux entreprises qui créent 1 300 emplois (+ 1,4 %) et le secteur de l’hébergement et de la restauration qui en gagne près de 500 (+ 1,1 %). Les secteurs des services aux ménages (+ 0,7 % soit + 260 emplois), des activités financières et d’assurance (+ 0,6 % soit + 210 emplois) et de l’information et la communication (+ 0,5 % soit + 140 emplois) contribuent également à cette hausse. Dans les transports et l’entreposage, l’emploi est stable. En revanche, il se replie de 0,5 % dans les activités immobilières.

Après avoir fortement progressé au trimestre précédent, l’emploi intérimaire se contracte de 1,9 % dans les services marchands au 3e trimestre. La hausse de l’emploi dans ce secteur y compris l’intérim s’établit ainsi à 0,7 % (+ 2 180).

Dans le commerce (figure 3), l’emploi salarié poursuit sa progression au 3e trimestre 2017 : + 0,5 % soit 750 emplois supplémentaires. Sur un an, il gagne près de 2 600 emplois (+ 1,7 %). L’emploi dans ce secteur croît plus fortement en Bretagne qu’en France métropolitaine où il progresse de 0,2 % sur le trimestre et de 0,7 % sur un an. À l’inverse, l’emploi intérimaire dans le commerce baisse en Bretagne au 3e trimestre (– 5,9 %). En incluant les emplois intérimaires affectés à ce secteur, la hausse trimestrielle est donc moins élevée (+ 0,3 %).

Figure 3Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bretagne

Indice base 100 au 1er 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bretagne (Indice base 100 au 1er 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,45 99,75 100,08 99,73
T3 2005 102,83 99,82 101,1 101,9
T4 2005 104,26 98,85 100,89 101,36
T1 2006 105,79 98,73 101,03 101,75
T2 2006 107,08 98,5 101,59 102,37
T3 2006 108,71 98,73 102,66 103,03
T4 2006 110,26 97,74 103,15 102,99
T1 2007 111,37 97,94 104 103,59
T2 2007 112,58 97,93 104,63 103,75
T3 2007 113,79 97,57 105,08 104,01
T4 2007 114,75 97,37 105,38 104,32
T1 2008 115,58 97,28 106,18 104,67
T2 2008 115,64 97,08 106,18 104,9
T3 2008 116,19 96,73 106,19 104,46
T4 2008 115,4 96,71 106,37 104,72
T1 2009 114,37 95,46 106,29 104,02
T2 2009 112,75 94,72 105,41 103,35
T3 2009 111,64 93,55 105,49 103,24
T4 2009 111,02 92,96 105,86 103,52
T1 2010 110,3 92,67 105,95 103,52
T2 2010 110,3 92,03 106,85 104
T3 2010 109,61 91,5 107 103,93
T4 2010 109,35 91,51 107,11 103,98
T1 2011 110,09 91,61 107,95 104,66
T2 2011 109,48 91,68 108,27 104,6
T3 2011 109,38 91,96 108,6 104,62
T4 2011 109,1 92,06 108,85 104,65
T1 2012 108,5 91,69 109,11 104,67
T2 2012 108,18 91,55 109,02 104,62
T3 2012 107,28 91,41 109,21 104,84
T4 2012 107,08 91,06 109,14 104,48
T1 2013 106,17 90,76 108,94 104
T2 2013 105,42 90,01 108,4 103,41
T3 2013 105,1 90,16 109,02 103,59
T4 2013 104,03 89,98 109,13 103,78
T1 2014 103,17 89,67 109,38 103,74
T2 2014 102,42 89,79 109,51 103,93
T3 2014 101,32 89,79 109,31 103,49
T4 2014 100,48 89,84 109,77 103,72
T1 2015 99,84 89,54 109,89 103,63
T2 2015 99,33 89,32 110,26 103,33
T3 2015 99,11 89,39 110,64 103,35
T4 2015 99,17 89,19 111,01 103,71
T1 2016 99,06 89,4 111,82 104,27
T2 2016 98,97 89,34 112,43 104,44
T3 2016 98,78 89,05 112,83 104,57
T4 2016 98,44 89,02 113,29 104,71
T1 2017 99,26 89,2 114,1 105,02
T2 2017 99,8 89,47 114,81 105,84
T3 2017 99,67 89,48 115,58 106,36
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bretagne

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Après deux trimestres de hausse, l’emploi dans la construction se replie légèrement au 3e trimestre ( – 0,1 % ). Il ralentit aussi en France métropolitaine mais demeure en légère augmentation (+ 0,1 %). Sur un an, la construction compte 620 emplois supplémentaires en Bretagne (+ 0,9 %). L’emploi intérimaire dans ce secteur est en baisse (– 2,3 %). En comptabilisant l’intérim, le repli de l’emploi dans la construction atteint 0,3 %.

L’emploi dans l’industrie est stable au 3e trimestre après un semestre de reprise. Sur un an, il progresse de 0,5 %, soit 800 emplois supplémentaires. En France métropolitaine, l’emploi industriel hors intérim se contracte à nouveau de 0,1 %. En Bretagne, après deux trimestres de hausse de 0,6 %, l’emploi dans le secteur agroalimentaire décélère nettement au 3e trimestre (+ 0,1 %). L’emploi dans le secteur de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques et de machines progresse de 0,3 %. C’est aussi le cas dans celui de la fabrication de matériels de transport. En revanche, l’emploi repart à la baisse (– 0,7 %) dans le secteur de l’énergie. L’emploi intérimaire augmente légèrement (+ 0,2 %) dans l’industrie.

La progression de l’emploi enregistrée au 3e trimestre pour la région est principalement portée par le département d’Ille-et-Vilaine (+ 0,6 % soit + 1 600 emplois). Viennent ensuite les départements du Finistère (+ 0,3 % soit + 600 emplois) et des Côtes-d’Armor (+ 0,2 % soit + 300 emplois). Dans le Morbihan, l’emploi est stable.

En Ille-et-Vilaine, les créations nettes d’emploi se concentrent à nouveau dans les services marchands hors intérim (+ 1,0 % soit + 1 400 emplois) et dans l’intérim (+ 1,9 % soit + 300 emplois). L’Ille-et-Vilaine est le seul département où l’emploi intérimaire augmente au 3e trimestre. Le commerce poursuit sa progression (+ 0,3 %). Dans la construction, l’emploi se stabilise après de nettes hausses au 1er semestre. Enfin, l’industrie perd 200 emplois (– 0,4 %), essentiellement dans la fabrication de matériels de transport (– 2,8 %).

Dans le Finistère, les services marchands hors intérim créent près de 600 emplois (+ 0,7 %) et le commerce près de 300 (+ 0,7 %). À l’inverse, l’intérim perd 200 emplois (– 2,3 %). Dans la construction, le recul de l’emploi (– 0,3 %) est plus modéré qu’au trimestre précédent. Enfin, dans l’industrie, l’emploi est stable.

Dans les Côtes-d’Armor, les secteurs du commerce (+ 0,5 % soit + 130 emplois) et de l’industrie (+ 0,4 % soit + 110 emplois) expliquent une large part de la hausse de l’emploi. Contrairement aux autres départements, l’emploi dans les services marchands hors intérim est stable au 3e trimestre. Les secteurs de la construction et de l’intérim enregistrent, quant à eux, des baisses de l’emploi respectivement de 0,2 % et 0,6 %.

Dans le Morbihan, l’emploi intérimaire se replie de 5,9 % (– 500). Ce repli est compensé par les hausses de 0,5 % de l’emploi dans les services marchands hors intérim (+ 300) et le commerce (+ 170). Cela vaut aussi pour l’industrie du département, dans laquelle l’emploi progresse de 0,3 % (110 emplois supplémentaires). Dans la construction, l’emploi se contracte au même rythme qu’au trimestre précédent (– 0,2 %).

Le taux de chômage en hausse sur un trimestre, en baisse sur un an

En Bretagne, le taux de chômage s’établit à 8,2 % de la population active au 3e trimestre 2017 (figure 4). Après avoir diminué au 1er semestre, il augmente ainsi de 0,2 point au 3e trimestre mais reste en recul de 0,4 point sur un an. La Bretagne demeure la 2e région enregistrant le taux le plus faible, derrière les Pays de la Loire (8,1 %). En France métropolitaine, le taux de chômage augmente comme en Bretagne de 0,2 point au 3e trimestre. Il s’établit à 9,4 % de la population active. Sur un an, il recule de 0,3 point.

Figure 4Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Bretagne France métropolitaine
T1 2005 6,8 8,3
T2 2005 7 8,4
T3 2005 7,1 8,6
T4 2005 7,2 8,7
T1 2006 7,4 8,7
T2 2006 7,2 8,6
T3 2006 7,2 8,5
T4 2006 6,8 8
T1 2007 6,8 8,1
T2 2007 6,6 7,8
T3 2007 6,5 7,6
T4 2007 6,1 7,1
T1 2008 5,7 6,8
T2 2008 5,8 7
T3 2008 5,9 7,1
T4 2008 6,3 7,4
T1 2009 7 8,2
T2 2009 7,6 8,8
T3 2009 7,5 8,8
T4 2009 7,8 9,1
T1 2010 7,7 9
T2 2010 7,6 8,9
T3 2010 7,5 8,8
T4 2010 7,5 8,8
T1 2011 7,4 8,8
T2 2011 7,3 8,7
T3 2011 7,5 8,8
T4 2011 7,6 9
T1 2012 7,8 9,1
T2 2012 8,1 9,4
T3 2012 8,2 9,4
T4 2012 8,6 9,7
T1 2013 8,7 9,9
T2 2013 8,9 10,1
T3 2013 8,8 9,9
T4 2013 8,6 9,7
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,7 9,9
T3 2014 8,8 10
T4 2014 9 10,1
T1 2015 8,8 10
T2 2015 9 10,2
T3 2015 9 10,1
T4 2015 8,8 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,7
T3 2016 8,6 9,7
T4 2016 8,5 9,7
T1 2017 8,1 9,3
T2 2017 8 9,2
T3 2017 8,2 9,4
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Au 3e trimestre 2017, le taux de chômage augmente comme au niveau régional dans les quatre départements bretons. Il s’établit ainsi à 7,3 % en Ille-et-Vilaine, à 8,5 % dans le Finistère, à 8,6 % dans les Côtes-d’Armor et 8,7 % dans le Morbihan.

Le nombre de demandeurs d’emploi augmente à nouveau

En Bretagne, à la fin septembre 2017, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B ou C s’établit à 267 310. Il augmente de 0,7 % par rapport à la fin du mois de juin. Cette hausse est moindre que celle enregistrée en France métropolitaine (+ 1,0 %). C’est aussi le cas sur un an, la demande d’emploi augmentant plus faiblement en Bretagne (+ 1,7 %) qu’au niveau national (+ 2,6 %) entre la fin septembre 2016 et la fin septembre 2017.

La hausse du nombre de demandeurs d’emploi reste plus marquée pour les personnes de 50 ans ou plus (+ 1,0 % sur un trimestre et + 5,8 % sur un an) que pour les 25 à 49 ans (+ 0,8 % sur 3 mois et + 1,3 % sur un an). Les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont en revanche moins nombreux, sur un trimestre (– 0,7 %) comme sur un an (– 3,3 %).

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an augmente à nouveau de 1,3 % sur un trimestre (+ 2,0 % sur un an). À la fin septembre 2017, les chômeurs de longue durée constituent ainsi 44,9 % des inscrits en catégories A, B ou C.

Au 3e trimestre 2017, la demande d’emploi augmente dans tous les départements, mais à des rythmes différents. La hausse s’avère plus marquée dans les Côtes-d’Armor (+ 1,1 %) et le Morbihan (+ 0,8 %) qu’en Ille-et-Vilaine (+ 0,5 %) et dans le Finistère (+ 0,5 %). Sur un an, les départements des Côtes-d’Armor et du Morbihan enregistrent aussi les hausses les plus fortes (respectivement + 2,3 % et + 2,1 %). L’augmentation annuelle est en Ille-et-Vilaine proche de celle constatée au niveau régional (+ 1,8 %), et plus faible dans le Finistère (+ 0,8 %).

La construction de logements progresse toujours

Au 3e trimestre 2017, les perspectives d’activité en termes de construction de logements restent bien orientées en Bretagne. En cumul sur un an, entre début octobre 2016 et fin septembre 2017, le nombre de permis de construire délivrés dans la région s’établit à 27 700. Il accélère au 3e trimestre (+ 5,7 % après + 2,6 %) et sur un an (+ 16,2 % après + 15,6 %) (figure 5). En France métropolitaine, la progression est moins soutenue (+ 3,0 % sur le 3e trimestre et + 12,9 % sur un an).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Bretagne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,05 100,47
mars 2005 102,89 101,53
avril 2005 103,42 102,29
mai 2005 106,84 102,8
juin 2005 108,68 104,19
juil. 2005 107,63 105,05
août 2005 108,68 105,52
sept. 2005 109,21 106,38
oct. 2005 109,47 106,52
nov. 2005 110,53 106,99
déc. 2005 112,37 108,4
janv. 2006 112,89 109,44
févr. 2006 113,42 110,71
mars 2006 115 112,47
avril 2006 116,58 113,45
mai 2006 117,11 114,84
juin 2006 118,42 115,57
juil. 2006 118,68 116,43
août 2006 119,74 117,11
sept. 2006 117,63 116,62
oct. 2006 116,84 118,03
nov. 2006 118,16 118,99
déc. 2006 117,11 118,48
janv. 2007 116,32 117,88
févr. 2007 118,68 117,88
mars 2007 119,74 118,37
avril 2007 119,47 117,84
mai 2007 118,68 117,54
juin 2007 117,11 116,78
juil. 2007 116,58 116,98
août 2007 115,26 116,8
sept. 2007 114,21 116,51
oct. 2007 115,79 115,78
nov. 2007 112,63 113,67
déc. 2007 112,89 112,47
janv. 2008 113,42 112,26
févr. 2008 111,32 111,91
mars 2008 108,95 110,32
avril 2008 106,84 109,52
mai 2008 104,21 108,34
juin 2008 100,79 106,15
juil. 2008 99,74 103,7
août 2008 97,11 101,27
sept. 2008 96,58 99,71
oct. 2008 90,79 97,53
nov. 2008 88,42 95,67
déc. 2008 84,74 92,85
janv. 2009 82,11 90,09
févr. 2009 77,63 86,47
mars 2009 72,63 83,57
avril 2009 70,53 81,32
mai 2009 67,37 78,64
juin 2009 65,26 76,74
juil. 2009 61,58 75,6
août 2009 60,79 74,76
sept. 2009 59,21 74,11
oct. 2009 59,21 73,21
nov. 2009 59,21 73,37
déc. 2009 59,47 74,09
janv. 2010 57,89 74,76
févr. 2010 58,95 76,52
mars 2010 61,58 79,03
avril 2010 61,32 80,97
mai 2010 63,16 83,04
juin 2010 65 85,39
juil. 2010 66,58 87,59
août 2010 66,58 88,94
sept. 2010 67,89 90,48
oct. 2010 67,63 91,11
nov. 2010 68,16 91,64
déc. 2010 69,21 92,83
janv. 2011 70,53 94,38
févr. 2011 70,53 94,56
mars 2011 69,21 94,07
avril 2011 70,26 93,99
mai 2011 70,79 95,46
juin 2011 70,53 95,83
juil. 2011 72,37 96,4
août 2011 73,95 97,65
sept. 2011 75 99,41
oct. 2011 76,32 100,06
nov. 2011 76,32 101,14
déc. 2011 76,32 102,21
janv. 2012 77,11 101,96
févr. 2012 78,16 102,15
mars 2012 78,95 101,82
avril 2012 77,89 102,15
mai 2012 76,32 100,72
juin 2012 75 100,31
juil. 2012 72,37 99,53
août 2012 71,05 99,65
sept. 2012 70,26 97,59
oct. 2012 68,68 97,06
nov. 2012 68,16 96,04
déc. 2012 70 94,34
janv. 2013 70 94,52
févr. 2013 70,26 95,99
mars 2013 71,05 96,61
avril 2013 70,53 95,03
mai 2013 69,47 93,09
juin 2013 69,47 91,31
juil. 2013 68,95 89,23
août 2013 67,37 86,35
sept. 2013 65,26 84,75
oct. 2013 65 84,26
nov. 2013 63,42 83,45
déc. 2013 59,21 82,67
janv. 2014 56,84 80,58
févr. 2014 53,68 77,56
mars 2014 50,53 76,5
avril 2014 50 75,35
mai 2014 49,74 75,39
juin 2014 48,95 75,39
juil. 2014 48,16 75,78
août 2014 48,16 75,56
sept. 2014 47,89 75,74
oct. 2014 46,05 74,88
nov. 2014 46,05 74,09
déc. 2014 46,32 74
janv. 2015 46,05 73,74
févr. 2015 45,53 73,25
mars 2015 46,05 72,49
avril 2015 46,58 73,15
mai 2015 47,11 72,78
juin 2015 48,68 73,74
juil. 2015 48,68 73,72
août 2015 50,26 74,54
sept. 2015 50,53 75,25
oct. 2015 51,05 75,82
nov. 2015 51,58 77,54
déc. 2015 52,11 78,56
janv. 2016 53,68 79,03
févr. 2016 56,84 80,42
mars 2016 58,42 80,71
avril 2016 59,47 81,69
mai 2016 60,53 83,49
juin 2016 59,74 83,71
juil. 2016 60,79 84,45
août 2016 61,05 85,49
sept. 2016 62,63 87,7
oct. 2016 64,74 88,43
nov. 2016 65,79 89,31
déc. 2016 66,84 90,58
janv. 2017 67,11 91,27
févr. 2017 65,79 91,6
mars 2017 67,11 93,81
avril 2017 66,32 93,97
mai 2017 66,84 94,95
juin 2017 68,95 96,16
juil. 2017 70 97,94
août 2017 72,37 98,65
sept. 2017 72,89 99
oct. 2017 73,68 99,78
nov. 2017 75 99,94
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Seul le département des Côtes-d’Armor présente une baisse du nombre de logements autorisés au 3e trimestre (– 1,8 %) mais ce nombre reste en progression de 12,4 % sur un an. Dans le Finistère et le Morbihan, le nombre de logements autorisés augmente respectivement de 9,4 % et 8,3 % sur un trimestre (+ 29,6 % et + 44,8 % sur une année). L’Ille-et-Vilaine suit à nouveau une trajectoire différente : alors que le nombre de logements autorisés y croît de 4,7 % ce trimestre, il se replie sur un an (– 1,4 %). Cela résulte de la baisse enregistrée début 2017 après les nettes hausses enregistrées en 2015 et 2016.

Les mises en chantier de logements demeurent dynamiques en Bretagne au 3e trimestre 2017. Sur une période d’un an, de début octobre 2016 à fin septembre 2017, 24 000 logements ont été commencés dans la région. Ce cumul annuel est supérieur de 4,1 % à celui observé à la fin du 2e trimestre et supérieur de 19,9 % à celui observé fin septembre 2016. Ces évolutions sont similaires à celles du niveau national (+ 3,7 % sur un trimestre et + 19,8 % sur un an). Au 3e trimestre 2017, le nombre de logements commencés augmente dans tous les départements : + 7,3 % dans les Côtes-d’Armor, + 6,0 % dans le Morbihan, + 4,4 % dans le Finistère et + 1,9 % en Ille-et-Vilaine.

Avec 2,72 millions de m² en Bretagne entre début octobre 2016 et fin septembre 2017, le cumul annuel de surfaces autorisées progresse de 2,9 % au 3e trimestre 2017. Il demeure toutefois en repli de 3,8 % par rapport au cumul des surfaces autorisées un an auparavant. Au niveau national, il croît de 3,7 % sur le trimestre et de 6,0 % relativement au 3e trimestre 2016. Après la baisse du trimestre précédent, le cumul annuel des superficies de locaux commencés augmente de 1,8 % au 3e trimestre (+ 4,5 % en France métropolitaine). Il s’établit ainsi à 1,97 million de m².

Bonne fréquentation dans les hôtels et les campings

Après un début de saison touristique exceptionnel en avril et juin 2017, les hôtels bretons enregistrent 2,87 millions de nuitées entre juillet et septembre, soit une augmentation de 3,3 % par rapport au 3e trimestre 2016 (figure 6). La fréquentation s’améliore chaque mois, en particulier en août (+ 5,8 %). Cette progression au mois d’août 2017 est portée par le retour des touristes étrangers (+ 12,4 %) après une moindre fréquentation aux mois d’août 2016 et 2015 (respectivement – 8,8 % et – 8,6 %). Au niveau national, la fréquentation hôtelière croît de 5,2 %, plus fortement qu’en Bretagne.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Bretagne France métropolitaine
T1 2011 5,36 2,25
T2 2011 4,3 3,12
T3 2011 1,33 3,03
T4 2011 9,91 4,64
T1 2012 8,62 2,36
T2 2012 0,13 -0,78
T3 2012 -0,38 -0,76
T4 2012 -0,5 0,3
T1 2013 -4,67 -0,39
T2 2013 -3,34 -0,75
T3 2013 2,47 0,09
T4 2013 1,98 -0,56
T1 2014 0,11 -2,85
T2 2014 -0,06 -0,8
T3 2014 -0,57 -1,61
T4 2014 1,06 -0,74
T1 2015 9,47 2,45
T2 2015 4,91 1,93
T3 2015 4,97 3,3
T4 2015 2,18 -1,27
T1 2016 5,14 1,9
T2 2016 -0,69 -3,62
T3 2016 -0,22 -4,11
T4 2016 7,99 4,92
T1 2017 1,77 2,38
T2 2017 6,89 6,25
T3 2017 3,27 5,21
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Les campings bretons enregistrent 8,77 millions de nuitées entre juillet et septembre 2017, soit 4,8 % de plus que sur la même période en 2016. Les campeurs français contribuent le plus à la hausse de la fréquentation de ces structures (+ 6,0 %). Avec la fréquentation record du printemps 2017 (+ 29,5 %), l’hôtellerie de plein air bretonne réalise, d’avril à septembre, une saison touristique très satisfaisante (+ 9,6 % de nuitées par rapport à la saison 2016). Durant l’été 2017, les mois de juillet (+ 4,9 %) et août (+ 6,3 %) portent le regain de fréquentation. À l’inverse, les nuitées de septembre 2017 se replient de 3,6 %. En France métropolitaine, l’augmentation des nuitées de l’été 2017 est moins importante (+ 2,6 %).

Plus de créations et toujours moins de défaillances d’entreprises

Au 3e trimestre 2017, 4 858 entreprises ont été créées en Bretagne (figure 7). Après un repli de 1 % au printemps 2017, le nombre de créations d’entreprises repart à la hausse (+ 1,6 %). Sur un an, il augmente de 4,5 %. En France métropolitaine, le regain des créations d’entreprises est plus élevé (+ 4,1 % sur le trimestre et + 7,9 % sur un an).

Figure 7Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er 2009)
Bretagne hors micro-entr. France métro. hors micro-entr. Bretagne y/c micro-entr. France métro. y/c micro-entr.
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 93,73 95,98 122,57 120,5
T3 2009 94,49 94,72 115,65 116,72
T4 2009 106,27 100,3 122,78 124,13
T1 2010 97,91 96,57 125,18 132,73
T2 2010 96,5 100,5 113,53 122
T3 2010 101,71 99,18 112,07 117,41
T4 2010 99,62 97,83 109,33 118,16
T1 2011 94,49 96,63 97,57 108,06
T2 2011 94,84 95,31 100,46 108,1
T3 2011 98,04 96,87 105,06 107,51
T4 2011 95,01 97,29 103,28 108,97
T1 2012 95,39 93,28 103,81 111,47
T2 2012 88,01 89,11 98,24 108,62
T3 2012 88,95 89,84 100,21 107,76
T4 2012 90,82 91 97,36 105,33
T1 2013 97,44 97,81 101,02 107,68
T2 2013 97,14 97,97 99,87 106,45
T3 2013 100,6 99,33 98,39 104,98
T4 2013 96,46 102,37 98,6 108,1
T1 2014 99,06 100,81 99,21 109,81
T2 2014 99,57 100,89 102,68 108,13
T3 2014 97,52 100,23 104,77 110,1
T4 2014 98,68 101,83 103,03 109,78
T1 2015 108,83 107,95 96,4 104,16
T2 2015 115,54 113,55 96,44 102,86
T3 2015 116,13 116,38 97,03 104,2
T4 2015 122,75 119,19 99,67 105,98
T1 2016 121,34 122,11 98,39 108,75
T2 2016 122,02 126,18 100,31 112,52
T3 2016 124,37 126,81 97,26 108,92
T4 2016 122,79 126,37 97,05 109,03
T1 2017 125,22 128,82 100,73 114,45
T2 2017 125,39 129,47 99,98 112,85
T3 2017 127,66 132,12 101,61 117,52
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les nouveaux micro-entrepreneurs bretons (+ 1,4 %) participent quasiment autant à la hausse du 3e trimestre que les autres entrepreneurs (+ 1,8 %). Sur un an, la progression des nouveaux micro-entrepreneurs (+ 7,5 %) est en revanche plus élevée que pour les autres entreprises créées (+ 2,6 %). C’est également le cas au niveau national.

Sur une période d’un an, de début octobre 2016 à fin septembre 2017, 2 128 défaillances d’entreprises ont été enregistrées en Bretagne. Ce cumul annuel recule à nouveau ce trimestre, de 3,3 % par rapport au cumul de début juillet 2016 à fin juin 2017. Sur un an, comparé au cumul d’octobre 2015 à septembre 2016, le nombre de défaillances baisse de 12,4 %. En France métropolitaine, le repli est moins prononcé (– 1,3 % sur le trimestre et – 7,6 % sur un an). Au 3e trimestre 2017, le Finistère présente la plus forte baisse des défaillances (– 6,2 %), suivi par les Côtes-d’Armor (– 3,3 %), l’Ille-et-Vilaine (– 2,0 %) et le Morbihan (– 1,7 %).

À partir des résultats du premier trimestre 2017, les estimations trimestrielles d’emploi localisées commentées dans les notes de conjoncture régionale sont réalisées en partenariat avec l’Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l’intérim). La synthèse de l’ensemble des éléments est assurée par l’Insee. Parallèlement aux publications régionales de l’Insee, les Urssaf publient des StatUr notamment sur les effectifs salariés. Les niveaux publiés dans ces deux publications sont différents (emploi en personnes physiques pour l’Insee contre nombre de postes pour les Urssaf) en raison des écarts de champ et de concept.

Sur le champ commun, les taux d’évolutions peuvent différer légèrement sur les échelons agrégés présentés dans les notes de conjoncture et les StatUr, compte tenu d’effets de composition liés aux écarts de niveaux.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Contexte national : la croissance française atteindrait + 1,9 % en 2017

En France, l’activité est restée soutenue au troisième trimestre 2017 (+ 0,5 %, après + 0,6 %). La consommation des ménages a accéléré, l’investissement est resté solide, mais les exportations ont ralenti par contrecoup et les importations ont bondi. Le climat des affaires est au plus haut depuis 2008 si bien que la croissance accélérerait au quatrième trimestre (+ 0,6 %) pour atteindre + 1,9 % en moyenne en 2017. Elle resterait solide début 2018, tirée notamment par l’investissement des entreprises. Avec l’arrêt de la prime à l’embauche, l’emploi marchand a ralenti au troisième trimestre. Mais il accélérerait en fin d’année, avec l’amélioration de l’activité. En revanche, l’emploi non marchand baisserait du fait des suppressions d’emplois aidés. Au total, le taux de chômage, qui a ponctuellement augmenté à 9,7 % au troisième trimestre, repartirait à la baisse à 9,5 % fin 2017, puis 9,4 % mi-2018.

Contexte international : la zone euro croît à toute allure

L’activité a de nouveau accéléré cet été dans les économies avancées (+ 0,8 % après + 0,7 %) et elle resterait dynamique d’ici mi-2018 : le climat des affaires est bien orienté, en particulier dans la zone euro. Le chômage est au plus bas depuis 2008 dans la zone euro et depuis 2000 dans les économies anglo-saxonnes, ce qui soutiendrait un peu l’inflation d’ici mi-2018. L’activité s’est également reprise dans les économies émergentes mais à un rythme en deçà des années 2000. Le commerce mondial est reparti (+ 5,0 % en prévision pour 2017 après + 1,6 % en 2016). D’ici mi-2018, la croissance resterait solide aux États-Unis, portée par la relance fiscale votée en décembre. Dans la zone euro, l’activité continuerait d’augmenter solidement (+ 0,5 % à + 0,6 % par trimestre).

Pour en savoir plus

Note de conjoncture : La France garde la cadence / Insee Conjoncture (2017, décembre)

Au troisième trimestre 2017, l’emploi salarié ralentit légèrement / Insee - Dans : Informations rapides – Emploi salarié ; n° 324 (2017, décembre) - 2 p.

Saison touristique 2017 en Bretagne : la fréquentation repart à la hausse / Julie Leveau ; CRT Bretagne et Christelle Marcault ; Insee Bretagne - Dans : Insee Analyses Bretagne ; n° 64 (2017, novembre) - 4 p.

Hausse de l’emploi salarié dans tous les grands secteurs / Valérie Mariette ; Insee Bretagne - Dans : Insee Conjoncture Bretagne ; n° 17 (2017, octobre) - 4 p.