Insee Conjoncture Ile-de-FranceL’économie francilienne reste dynamique au troisième trimestre 2017 Note de conjoncture régionale – 3ᵉ trimestre 2017

Joseph Chevrot, Michèle Debosque, Samuel Deheeger, Denis Rabadeux, Insee Île-de-France

Au troisième trimestre 2017, l’emploi salarié marchand maintient son rythme de croissance (+ 0,4 %) en Île-de-France. Il est surtout porté par le secteur de la construction (+ 0,9 %), qui bénéficie d’une activité particulièrement dynamique. Malgré cela, le taux de chômage augmente pour la première fois depuis un an et demi et atteint 8,4 % dans la région. La fréquentation hôtelière continue sa progression avec des taux d’occupation supérieurs à ceux de 2016 et proches de ceux de 2015.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 18
Paru le :Paru le15/01/2018
Joseph Chevrot, Michèle Debosque, Samuel Deheeger, Denis Rabadeux, Insee Île-de-France
Insee Conjoncture Ile-de-France No 18- Janvier 2018

La hausse de l’emploi se maintient en Île-de-France au troisième trimestre

Avec 17 100 emplois supplémentaires dans la région, l’emploi salarié marchand continue de progresser au troisième trimestre 2017 (+ 0,4 % par rapport au deuxième trimestre) (figure 1) à un rythme légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,3 %).

En un an, cette hausse atteint 1,8 % et représente 72 700 emplois de plus dans la région contre + 1,6 % en France métropolitaine (247 600 emplois supplémentaires). Par rapport au troisième trimestre 2016, l’emploi progresse dans tous les départements. La hausse est soutenue en Seine-et-Marne (+ 3,5 %), à Paris (+ 2,4 %) et dans le Val-d’Oise (+ 2,3 %), et est plus modérée dans les Yvelines (+ 0,3 %).

En Île-de-France, l’emploi dans la construction croît de 0,9 % au troisième trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent. Cette hausse, plus rapide qu’au niveau national (+ 0,1 %), va de pair avec une forte activité : 82 700 logements ont été mis en chantier entre décembre 2016 et novembre 2017, en hausse de 26,3 % par rapport à la même période un an auparavant. Depuis juin 2017, ce secteur a ainsi gagné 2 500 postes, ce qui porte à 7 200 la création d’emplois en un an. À l’inverse, les créations de postes dans l’intérim, qui soutenaient la croissance de l’emploi depuis plusieurs trimestres, fléchissent à l’été 2017 (- 0,1 %).

En Île-de-France, huit salariés sur dix travaillent dans le secteur tertiaire marchand hors intérim. Ce secteur - principal moteur de la création d’emplois - maintient son dynamisme avec une croissance de 0,6 % au cours du troisième trimestre 2017. Il emploie ainsi 14 800 salariés de plus au cours du trimestre (figure 2), et 49 600 en un an (+ 1,9 %). De même, le secteur des services aux entreprises est un important pourvoyeur d’emplois avec 7 800 emplois supplémentaires au cours du troisième trimestre 2017. Les secteurs de l’information-communication et de l’hébergement-restauration restent dynamiques avec respectivement 2 600 et 2 500 postes de plus entre juillet et septembre 2017.

Dans l’industrie en revanche, la dégradation de l’emploi se poursuit au cours du troisième trimestre 2017 de manière plus accentuée qu’en France métropolitaine (- 0,2 % contre - 0,1 %). La baisse concerne tous les secteurs, à l’exception de la fabrication d’équipements électriques, électroniques, informatiques, fabrication de machines qui se maintient (+ 0,1 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Île-de-France France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 100,22 99,97
T3 2005 100,11 100,18
T4 2005 100,46 100,43
T1 2006 100,67 100,48
T2 2006 101,01 101,02
T3 2006 101,27 101,34
T4 2006 101,83 101,64
T1 2007 102,5 102,38
T2 2007 102,84 102,63
T3 2007 103,14 102,98
T4 2007 103,6 103,18
T1 2008 103,51 103,56
T2 2008 103,17 103,19
T3 2008 103,52 102,9
T4 2008 102,72 102,02
T1 2009 102,31 101,05
T2 2009 101,87 100,53
T3 2009 101,64 100,29
T4 2009 101,49 100,3
T1 2010 101,46 100,25
T2 2010 101,42 100,29
T3 2010 101,54 100,52
T4 2010 101,72 100,71
T1 2011 102,09 101,01
T2 2011 102,27 101,15
T3 2011 102,3 101,11
T4 2011 102,54 101,15
T1 2012 102,54 101,09
T2 2012 102,72 101,01
T3 2012 102,54 100,81
T4 2012 102,46 100,53
T1 2013 102,53 100,57
T2 2013 102,5 100,26
T3 2013 102,69 100,44
T4 2013 102,86 100,5
T1 2014 102,93 100,46
T2 2014 103,03 100,5
T3 2014 103,01 100,24
T4 2014 103,06 100,28
T1 2015 103,22 100,28
T2 2015 103,54 100,52
T3 2015 103,73 100,7
T4 2015 103,99 100,97
T1 2016 104,24 101,3
T2 2016 104,51 101,56
T3 2016 104,97 101,92
T4 2016 105,31 102,36
T1 2017 105,98 102,74
T2 2017 106,38 103,23
T3 2017 106,81 103,52
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,66 99,64 100,27 100,12
T3 2005 100,85 99,08 100,06 99,55
T4 2005 101,68 98,48 100,48 99,59
T1 2006 102,92 98,69 100,77 99,37
T2 2006 103,61 98,21 101,08 99,53
T3 2006 104,05 97,67 101,48 100,13
T4 2006 104,9 97,17 102,25 100,26
T1 2007 106,14 96,9 102,88 100,66
T2 2007 107,25 96,52 103,38 100,77
T3 2007 108,51 95,59 103,91 100,65
T4 2007 110,05 95,11 104,48 100,95
T1 2008 109,2 93,98 104,53 100,47
T2 2008 109,68 93,48 104,34 100,35
T3 2008 111,1 93,51 104,77 100,16
T4 2008 111,03 93,12 104,13 99,3
T1 2009 110,83 92,15 104,07 99,03
T2 2009 110,53 91,37 103,69 98,1
T3 2009 110,38 90,69 103,44 97,7
T4 2009 110,41 89,99 103,26 97,65
T1 2010 110,28 89,08 103,32 97,74
T2 2010 109,75 88,59 103,32 97,55
T3 2010 109,62 87,79 103,59 97,81
T4 2010 109,2 87,09 103,95 97,78
T1 2011 109,43 86,92 104,38 98,13
T2 2011 109,47 86,48 104,75 98,75
T3 2011 109,47 85,99 104,83 98,44
T4 2011 110,11 85,55 105,2 98,88
T1 2012 111,34 85,55 105,23 98,9
T2 2012 111,67 85,5 105,48 99,2
T3 2012 112,05 85,65 105,27 98,95
T4 2012 112,34 85,68 105,26 98,44
T1 2013 111,94 85,56 105,34 98,42
T2 2013 112,38 85,12 105,32 98,38
T3 2013 112,6 84,6 105,68 98,72
T4 2013 113,39 84,38 105,85 99,38
T1 2014 113,31 84,31 105,96 99,62
T2 2014 112,86 83,69 106,21 99,63
T3 2014 112,42 83,59 106,35 99,58
T4 2014 111,03 83,21 106,57 99,48
T1 2015 110,82 83 106,81 99,57
T2 2015 110,64 82,87 107,19 100
T3 2015 109,73 82,55 107,43 100,23
T4 2015 109,95 82,23 107,79 100,56
T1 2016 109,72 81,96 108,2 100,73
T2 2016 109,62 81,8 108,49 100,65
T3 2016 110,01 81,95 108,9 101,1
T4 2016 109,94 81,68 109,15 101,1
T1 2017 111,25 81,72 109,78 101,25
T2 2017 111,99 81,32 110,08 101,31
T3 2017 113,01 81,19 110,59 101,41
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

À partir des résultats du premier trimestre 2017, les estimations trimestrielles d'emploi localisées commentées dans les notes de conjoncture régionale sont réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim). La synthèse de l'ensemble des éléments est assurée par l'Insee. Parallèlement aux publications régionales de l'Insee, les Urssaf publient des StatUr, notamment sur les effectifs salariés. Les niveaux publiés dans ces deux publications sont différents (emploi en personnes physiques pour l’Insee contre nombre de postes pour les Urssaf) en raison des écarts de champ et de concept.

Sur le champ commun, les taux d'évolutions peuvent différer légèrement sur les échelons agrégés présentés dans les notes de conjoncture et les StatUr, compte tenu d'effets de composition liés aux écarts de niveaux.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN), en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC), peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d'emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Le taux de chômage repart à la hausse au troisième trimestre 2017

Le taux de chômage francilien augmente pour la première fois depuis six trimestres, à l’instar du taux de chômage en France métropolitaine qui n’avait pas augmenté depuis neuf trimestres. Ce taux s’établit à 8,4 % de la population active en Île-de-France (9,4 % en France métropolitaine). La hausse est de 0,3 point par rapport au deuxième trimestre pour la région alors qu’elle est de 0,2 point pour la France métropolitaine (figure 3). En un trimestre, le taux de chômage augmente dans tous les départements franciliens : + 0,4 point en Seine-Saint-Denis et entre + 0,2 et + 0,3 point pour chacun des sept autres départements. En un an, le taux de chômage a toutefois reculé de 0,2 point, contre 0,3 point en France métropolitaine. Dans la région, cette baisse annuelle est plutôt homogène : - 0,3 point en Seine-Saint-Denis et - 0,2 point dans les autres départements franciliens.

Figure 3Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Île-de-France France métropolitaine
T1 2005 8,3 8,3
T2 2005 8,3 8,4
T3 2005 8,3 8,6
T4 2005 8,4 8,7
T1 2006 8,3 8,7
T2 2006 8,1 8,6
T3 2006 8 8,5
T4 2006 7,5 8
T1 2007 7,6 8,1
T2 2007 7,4 7,8
T3 2007 7,1 7,6
T4 2007 6,6 7,1
T1 2008 6,3 6,8
T2 2008 6,3 7
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,4 7,4
T1 2009 7 8,2
T2 2009 7,6 8,8
T3 2009 7,7 8,8
T4 2009 8,1 9,1
T1 2010 8 9
T2 2010 7,9 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8 9
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,3 9,4
T3 2012 8,3 9,4
T4 2012 8,5 9,7
T1 2013 8,7 9,9
T2 2013 8,8 10,1
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,6 9,7
T1 2014 8,7 9,8
T2 2014 8,8 9,9
T3 2014 8,9 10
T4 2014 9 10,1
T1 2015 8,9 10
T2 2015 9 10,2
T3 2015 9 10,1
T4 2015 8,7 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,7
T3 2016 8,6 9,7
T4 2016 8,6 9,7
T1 2017 8,3 9,3
T2 2017 8,1 9,2
T3 2017 8,4 9,4
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Une légère baisse de la demande d’emploi

Fin novembre 2017, 988 630 demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi en catégories A, B ou C. Ce chiffre diminue de 0,7 % au troisième trimestre 2017, mais progresse de 2,7 % en un an, à un rythme proche de celui observé en France métropolitaine.

Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (n’ayant pas travaillé durant le mois précédent) baisse de 2,0 % dans la région en évolution trimestrielle (- 2,4 % en France métropolitaine), alors qu’il augmente de 0,9 % en un an (- 0,1 % en France métropolitaine).

La situation s’embellit pour les jeunes de moins de 25 ans : leur nombre en catégorie A fléchit de 6,7 % au cours du trimestre et de 4,0 % en un an. En revanche, la demande d'emploi des seniors de 50 ans ou plus ne suit pas cette dynamique (- 0,7 % sur un trimestre et + 3,3 % sur un) (figure 4). Chez les femmes, la baisse de la demande d’emploi est plus marquée que celle des hommes (- 2,2 % contre - 1,7 % sur trois mois pour la catégorie A), comme en France métropolitaine.

Figure 4Évolution du nombre de demandeurs d’emploi franciliens

Données cvs - indices base 100 en avril 2008
Évolution du nombre de demandeurs d’emploi franciliens (Données cvs - indices base 100 en avril 2008)
Moins de 25 ans De 25 à 49 ans 50 ans ou plus Total
janv. 2008 100,9 102,0 100,6 101,7
févr. 2008 100,6 100,8 99,5 100,5
mars 2008 101,4 101,1 100,2 101,0
avr. 2008 100,0 100,0 100,0 100,0
mai 2008 100,4 99,5 100,0 99,7
juin 2008 100,6 99,7 100,8 100,0
juil. 2008 101,8 99,6 100,2 100,0
août 2008 102,1 99,6 100,5 100,1
sept. 2008 105,6 100,7 102,0 101,5
oct. 2008 106,8 101,3 103,3 102,4
nov. 2008 109,9 102,8 104,1 103,9
déc. 2008 112,0 104,6 105,7 105,8
janv. 2009 117,1 106,8 108,3 108,4
févr. 2009 121,6 109,8 110,2 111,4
mars 2009 126,8 112,6 112,9 114,4
avr. 2009 131,3 115,1 115,9 117,3
mai 2009 135,4 117,2 117,9 119,6
juin 2009 134,0 118,1 119,9 120,4
juil. 2009 136,2 119,9 122,0 122,3
août 2009 140,0 121,9 124,2 124,6
sept. 2009 143,1 123,4 126,0 126,4
oct. 2009 145,4 125,1 128,1 128,1
nov. 2009 145,6 125,2 129,2 128,5
déc. 2009 142,9 125,2 129,1 128,1
janv. 2010 143,3 126,0 131,9 129,2
févr. 2010 142,0 125,7 133,1 129,0
mars 2010 141,7 125,7 134,5 129,2
avr. 2010 142,4 126,3 136,2 130,0
mai 2010 142,3 126,4 137,5 130,3
juin 2010 140,6 126,5 138,7 130,4
juil. 2010 140,8 126,4 139,3 130,4
août 2010 141,7 127,2 140,7 131,3
sept. 2010 140,5 127,4 142,1 131,6
oct. 2010 137,9 127,2 143,0 131,2
nov. 2010 137,5 127,4 144,4 131,5
déc. 2010 137,8 127,6 146,1 132,1
janv. 2011 136,9 127,2 146,9 131,8
févr. 2011 137,4 128,0 149,0 132,7
mars 2011 135,4 126,9 150,0 131,9
avr. 2011 135,4 126,7 151,3 132,0
mai 2011 134,7 127,0 152,8 132,4
juin 2011 135,9 128,0 154,2 133,4
juil. 2011 136,3 128,0 156,2 133,8
août 2011 134,7 128,4 157,7 134,2
sept. 2011 133,8 128,6 159,8 134,5
oct. 2011 133,7 128,9 162,0 135,1
nov. 2011 135,6 129,5 163,9 136,1
déc. 2011 138,0 130,9 166,0 137,7
janv. 2012 139,9 131,2 167,2 138,4
févr. 2012 139,2 131,2 168,9 138,6
mars 2012 139,0 131,2 170,8 138,9
avr. 2012 139,3 131,7 172,2 139,5
mai 2012 141,0 132,5 174,7 140,7
juin 2012 142,3 133,1 176,9 141,7
juil. 2012 144,2 134,1 179,0 143,0
août 2012 144,9 135,6 182,3 144,7
sept. 2012 146,3 136,3 185,0 145,8
oct. 2012 146,9 137,2 187,9 147,0
nov. 2012 149,4 138,6 189,8 148,6
déc. 2012 149,9 139,1 190,8 149,2
janv. 2013 152,5 142,3 195,3 152,6
févr. 2013 153,1 142,3 196,5 152,9
mars 2013 154,4 143,4 199,2 154,2
avr. 2013 155,3 144,6 201,0 155,5
mai 2013 154,0 144,7 202,6 155,7
juin 2013 153,6 144,6 203,6 155,7
juil. 2013 153,1 146,0 206,0 157,1
août 2013 149,0 145,1 206,3 156,0
sept. 2013 155,2 147,2 208,6 158,6
oct. 2013 154,4 147,9 211,5 159,5
nov. 2013 153,6 147,8 213,2 159,6
déc. 2013 153,3 148,5 215,6 160,5
janv. 2014 153,2 148,9 218,7 161,3
févr. 2014 153,4 150,1 220,9 162,5
mars 2014 154,8 150,8 223,7 163,6
avr. 2014 153,2 151,3 226,0 164,2
mai 2014 154,0 152,1 228,1 165,2
juin 2014 153,1 152,8 230,8 166,1
juil. 2014 152,2 153,6 232,8 166,9
août 2014 151,8 153,1 233,3 166,5
sept. 2014 154,5 154,9 236,0 168,5
oct. 2014 153,6 154,1 236,5 168,0
nov. 2014 155,6 155,8 238,6 169,8
déc. 2014 154,9 155,7 239,8 169,8
janv. 2015 155,2 155,2 240,5 169,6
févr. 2015 155,1 155,8 242,4 170,4
mars 2015 155,2 156,6 244,0 171,2
avr. 2015 156,2 157,4 246,8 172,4
mai 2015 158,3 158,5 249,3 173,8
juin 2015 154,2 157,9 250,8 173,1
juil. 2015 154,1 157,2 252,5 173,0
août 2015 153,7 158,5 255,8 174,4
sept. 2015 151,0 158,3 256,4 173,9
oct. 2015 150,8 158,8 258,3 174,6
nov. 2015 149,5 158,8 258,7 174,6
déc. 2015 149,8 158,6 259,7 174,6
janv. 2016 149,7 157,9 260,0 174,2
févr. 2016 148,2 158,8 262,0 174,9
mars 2016 147,2 157,3 261,7 173,7
avr. 2016 146,1 155,7 260,6 172,2
mai 2016 145,8 155,9 261,4 172,5
juin 2016 147,2 155,9 262,0 172,8
juil. 2016 148,6 155,9 262,2 173,0
août 2016 151,7 157,1 264,6 174,6
sept. 2016 144,4 155,0 262,9 171,9
oct. 2016 142,6 154,6 263,7 171,5
nov. 2016 140,4 153,9 264,6 170,9
déc. 2016 140,7 153,8 266,8 171,2
janv. 2017 138,2 152,6 266,7 170,1
févr. 2017 138,8 152,8 267,6 170,5
mars 2017 137,1 153,3 269,6 170,9
avr. 2017 139,1 153,7 269,4 171,5
mai 2017 139,5 154,7 270,2 172,3
juin 2017 143,0 154,9 270,5 172,5
juil. 2017 143,0 156,6 272,3 174,4
août 2017 144,5 157,7 275,3 175,9
sept. 2017 137,4 155,4 273,3 173,1
oct. 2017 137,3 155,2 273,8 173,0
nov. 2017 134,8 155,0 273,4 172,5
  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Source : Pôle emploi, Dares.

Figure 4Évolution du nombre de demandeurs d’emploi franciliens

  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Source : Pôle emploi, Dares.

Maintien d’un niveau élevé de créations d’entreprises dans la région

De janvier à octobre 2017, plus de 141 000 entreprises sont créées dans la région, soit une hausse de 5,5 % par rapport à la même période un an plus tôt (figure 5). L’évolution est sensiblement la même au niveau national (+ 5,0 %). La création sous le régime du micro-entrepreneur suit également cette dynamique (+ 5,0 %). Sur les deux derniers mois observés (septembre et octobre 2017), la création sous ce régime est même devenue majoritaire (50,7 %). Depuis le début de l’année 2017, le « commerce, transport, hébergement et restauration », ainsi que les « activités spécialisées, scientifiques et techniques, de services administratifs et de soutien », constituent les deux secteurs qui enregistrent le plus grand nombre de créations d’entreprises (43 000 chacun). Pour le premier, la hausse est de 5,5 % par rapport à la même période en 2016, tandis que, pour le second, elle s’élève à 13,2 %. Par ailleurs, l’immobilier renoue avec un haut niveau de créations (+ 27,4 % en octobre après + 19,5 % en septembre 2017). Au cours des dix premiers mois de l’année 2017, la création d’entreprises dans le secteur de la construction atteint le même niveau qu’en 2016, malgré l’effondrement des créations dans le cas particulier des micro-entrepreneurs (- 27,0 %).

En un an, à la fin octobre 2017, les défaillances d’entreprises baissent de 5,5 % en Île-de-France (- 7,6 % en France métropolitaine) (figure 6).

Cette décrue concerne la quasi-totalité des secteurs excepté celui des transports et entreposage. La situation est particulièrement favorable avec une diminution des défaillances dans les secteurs des activités financières (-16,5 %), des activités immobilières (- 13,4 %) et de la construction (- 10,1 %).

Figure 5Créations d'entreprises dans la région Île-de-France

Créations d'entreprises dans la région Île-de-France
Créations d'entreprises Janvier à octobre 2017 Évolution en glissement annuel (en %)*
Total créations Part des micro-entrepreneurs (en %) Total créations Micro-entrepreneurs Créations hors micro-entrepreneurs
Industrie 3 468 33,9 4,0 -23,5 27,5
Construction 10 626 22,4 -0,5 -27,0 11,1
Commerce, transports, hébergement, restauration 42 709 40,9 5,5 6,5 4,7
Information et communication 11 529 45,3 5,5 4,6 6,2
Activités financières 4 130 15,2 6,2 1,9 7,0
Activités immobilières 4 168 20,9 11,0 29,3 7,0
Activités de services** 43 242 58,4 13,2 19,3 5,7
Enseignement, santé, action sociale 13 774 64,7 3,7 8,6 -4,3
Autres activités de services 7 706 56,3 -17,9 -30,4 6,9
Total Île-de-France 141 352 46,9 5,5 5,0 6,0
Total France métropolitaine 473 774 40,9 5,0 4,5 5,3
  • * Évolution du cumul de janvier à octobre 2017 par rapport au même cumul en 2016.
  • ** Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (niveau A10, NAF rév 2).
  • Champ : activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements.

Figure 6Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Île-de-France France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,03 100,52
mars 2005 100,85 100,57
avril 2005 101,46 101,22
mai 2005 102,14 102,01
juin 2005 101,82 102,31
juil. 2005 102,44 102,08
août 2005 102,87 101,95
sept. 2005 101,97 102,18
oct. 2005 102,51 101,8
nov. 2005 102,05 101,61
déc. 2005 101,45 101,36
janv. 2006 100,16 100,49
févr. 2006 98,16 99,45
mars 2006 97,1 98,95
avril 2006 95,02 97,81
mai 2006 94,15 97,15
juin 2006 92,81 96,75
juil. 2006 91,76 96,78
août 2006 91,31 97
sept. 2006 91,9 97,05
oct. 2006 90,68 97,57
nov. 2006 90,73 98,29
déc. 2006 91,04 98,95
janv. 2007 91,5 99,82
févr. 2007 92,25 101,14
mars 2007 93,56 102
avril 2007 94,24 102,72
mai 2007 94,86 103,16
juin 2007 96,64 103,95
juil. 2007 97,47 105,07
août 2007 97,2 104,94
sept. 2007 96,78 104,96
oct. 2007 98,58 105,76
nov. 2007 97,44 105,6
déc. 2007 97,9 105,6
janv. 2008 97,7 105,64
févr. 2008 98,65 106,12
mars 2008 97,49 105,69
avril 2008 98,77 107,11
mai 2008 97,97 106,87
juin 2008 96,62 106,86
juil. 2008 96,96 107,4
août 2008 96,6 107,64
sept. 2008 97,17 109,11
oct. 2008 97,56 110,52
nov. 2008 98,69 111,76
déc. 2008 99,82 114,05
janv. 2009 100 115,7
févr. 2009 99,81 117,53
mars 2009 102,07 121,06
avril 2009 103,2 122,8
mai 2009 104,27 124,72
juin 2009 104,79 126,52
juil. 2009 106,08 128,01
août 2009 107,74 128,99
sept. 2009 108,43 130,67
oct. 2009 108,2 130,38
nov. 2009 108,94 130,96
déc. 2009 108,85 130,57
janv. 2010 109,02 130,72
févr. 2010 110,23 130,54
mars 2010 109,43 130,66
avril 2010 107,77 129,35
mai 2010 107,84 129,3
juin 2010 108,55 129,4
juil. 2010 107,46 128,48
août 2010 107,5 128,64
sept. 2010 106,6 127,41
oct. 2010 104,45 126,45
nov. 2010 104,14 125,86
déc. 2010 103,07 124,77
janv. 2011 103,08 124,84
févr. 2011 101,88 124,79
mars 2011 102,12 123,94
avril 2011 101,79 123,42
mai 2011 101,9 125
juin 2011 100,88 123,63
juil. 2011 100,03 122,9
août 2011 99,97 122,95
sept. 2011 98,38 122,44
oct. 2011 98,6 122,53
nov. 2011 97,86 122,76
déc. 2011 97,44 122,57
janv. 2012 98,02 123,52
févr. 2012 98,27 123,51
mars 2012 95,92 122,56
avril 2012 96,04 122,9
mai 2012 95,91 121,25
juin 2012 95,28 121,36
juil. 2012 96,5 122,97
août 2012 96,38 122,83
sept. 2012 95,56 122,24
oct. 2012 97,29 124,24
nov. 2012 97,04 124,54
déc. 2012 97,13 125,94
janv. 2013 96,39 125,66
févr. 2013 96,48 125,49
mars 2013 96,08 125,31
avril 2013 97,25 126,74
mai 2013 96,12 127,01
juin 2013 96,1 127,46
juil. 2013 97,16 128,46
août 2013 97,23 128,3
sept. 2013 98,01 129,3
oct. 2013 97,6 129,28
nov. 2013 97,24 129
déc. 2013 97,78 129,05
janv. 2014 98,79 129,18
févr. 2014 98,61 130,34
mars 2014 100,5 130,35
avril 2014 100,09 130,61
mai 2014 100,35 129,98
juin 2014 100,76 130,21
juil. 2014 101,08 130,25
août 2014 100,79 130,31
sept. 2014 101,21 130,73
oct. 2014 101,68 130,61
nov. 2014 101,77 130,81
déc. 2014 100,03 129,09
janv. 2015 99,22 129,83
févr. 2015 100,34 129,65
mars 2015 102,53 132,04
avril 2015 103,91 132,11
mai 2015 102,69 129,42
juin 2015 105,1 131,28
juil. 2015 103,94 130,7
août 2015 103,94 130,16
sept. 2015 105,6 130,38
oct. 2015 104,96 128,57
nov. 2015 106,41 128,9
déc. 2015 108,49 130,52
janv. 2016 108,58 128,95
févr. 2016 108,49 128,23
mars 2016 107,4 126,55
avril 2016 105,95 125,19
mai 2016 109,45 128,35
juin 2016 108,74 126,55
juil. 2016 107,94 124,55
août 2016 107,38 124,34
sept. 2016 106,66 123,03
oct. 2016 106,44 122,58
nov. 2016 106,14 121,97
déc. 2016 105,34 119,91
janv. 2017 105,31 119,63
févr. 2017 103,85 118,4
mars 2017 103,33 118,15
avril 2017 101,73 116,61
mai 2017 100,56 116,58
juin 2017 99,27 115,16
juil. 2017 98,68 114,87
août 2017 99,36 114,92
sept. 2017 98,86 113,67
oct. 2017 98,21 113,1
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2017, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2017, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La construction de logements toujours en forte hausse

Entre décembre 2016 et novembre 2017, 101 800 logements sont autorisés à la construction en Île-de-France, soit une hausse de 17,6 % par rapport aux douze mois précédents, contre + 11,9 % au niveau national. De même, les mises en chantier de logements progressent : en un an, 82 700 logements ont été commencés dans la région, soit une hausse de 26,3 % par rapport aux douze mois précédents, contre + 15,1 % en France métropolitaine (figure 7).

Fin novembre 2017, les surfaces de plancher des locaux autorisés à la construction s’accroissent fortement en Île-de-France sur un an (+ 25,4 % contre + 7,7 % en France métropolitaine). La surface des locaux dont la construction a débuté augmente d’un tiers dans la région par rapport aux douze mois précédents, contre + 9,0 % au niveau national.

Au troisième trimestre 2017, les ventes de logements neufs sont en hausse par rapport au même trimestre de 2016 (+ 11,7 %), largement au-dessus du niveau national (+ 0,6 %). Les prix de vente au m² des logements neufs ont augmenté de 0,7 % dans la région par rapport au troisième trimestre 2016.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Île-de-France France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,24 100,44
mars 2005 99,04 101,6
avril 2005 99,76 102,22
mai 2005 101,69 104,47
juin 2005 104,58 105,5
juil. 2005 105,06 105,85
août 2005 104,82 106,49
sept. 2005 104,82 108,07
oct. 2005 106,51 109,18
nov. 2005 104,1 109,28
déc. 2005 109,4 110,64
janv. 2006 106,99 110,86
févr. 2006 108,67 111,53
mars 2006 111,08 112,31
avril 2006 112,77 113,4
mai 2006 111,81 113,75
juin 2006 112,29 114,93
juil. 2006 111,33 115,33
août 2006 113,25 115,89
sept. 2006 113,98 115,7
oct. 2006 113,73 116,41
nov. 2006 114,94 117,4
déc. 2006 110,12 117,05
janv. 2007 111,33 117,05
févr. 2007 111,33 117,05
mars 2007 110,6 116,78
avril 2007 109,64 116,51
mai 2007 108,67 116,04
juin 2007 108,67 115,75
juil. 2007 112,05 117,23
août 2007 111,57 116,51
sept. 2007 110,6 116,44
oct. 2007 113,73 117,13
nov. 2007 115,66 116,46
déc. 2007 116,87 116,26
janv. 2008 118,07 115,99
févr. 2008 118,55 115,94
mars 2008 118,55 114,56
avril 2008 119,52 113,28
mai 2008 118,8 111,48
juin 2008 118,55 109,33
juil. 2008 117,35 106,47
août 2008 115,9 105,55
sept. 2008 115,9 103,5
oct. 2008 112,77 100,22
nov. 2008 109,64 96,99
déc. 2008 107,71 94,6
janv. 2009 105,3 91,31
févr. 2009 102,41 88,01
mars 2009 99,76 85,81
avril 2009 97,11 83,96
mai 2009 98,07 81,96
juin 2009 95,18 80,48
juil. 2009 93,73 80,48
août 2009 95,66 80,6
sept. 2009 94,46 79,34
oct. 2009 94,46 78,7
nov. 2009 95,42 80,08
déc. 2009 101,69 82,28
janv. 2010 101,93 82,38
févr. 2010 104,1 82,85
mars 2010 105,3 84,13
avril 2010 105,06 84,77
mai 2010 105,54 86,18
juin 2010 106,51 87,39
juil. 2010 105,78 88,06
août 2010 106,27 88,89
sept. 2010 108,19 91,26
oct. 2010 116,87 94,13
nov. 2010 120,48 96,64
déc. 2010 119,28 98,2
janv. 2011 120,96 99,56
févr. 2011 121,93 100,49
mars 2011 124,82 101,43
avril 2011 126,75 101,65
mai 2011 127,71 102,69
juin 2011 126,99 101,43
juil. 2011 128,19 100,99
août 2011 128,19 100,44
sept. 2011 128,19 99,93
oct. 2011 121,69 98,89
nov. 2011 128,67 100,69
déc. 2011 135,42 102,07
janv. 2012 133,73 101,58
févr. 2012 134,22 101,46
mars 2012 137,11 101,88
avril 2012 137,83 100,44
mai 2012 137,11 98,17
juin 2012 140,24 98,37
juil. 2012 143,86 97,93
août 2012 143,86 97,19
sept. 2012 143,86 95,26
oct. 2012 146,02 94,52
nov. 2012 141,2 90,99
déc. 2012 145,06 90,82
janv. 2013 148,67 90,67
févr. 2013 150,84 91,21
mars 2013 148,67 90,6
avril 2013 148,67 91,88
mai 2013 150,84 92,5
juin 2013 150,36 92,69
juil. 2013 147,95 92,47
août 2013 146,27 92,08
sept. 2013 147,47 92,2
oct. 2013 146,27 90,65
nov. 2013 143,37 89,36
déc. 2013 137,11 86,25
janv. 2014 137,83 85,78
févr. 2014 133,01 84,13
mars 2014 132,77 82,45
avril 2014 134,94 81,86
mai 2014 132,53 81,07
juin 2014 132,29 80,11
juil. 2014 133,98 79,81
août 2014 133,25 79,66
sept. 2014 131,08 79,17
oct. 2014 128,43 79,1
nov. 2014 127,71 79,2
déc. 2014 126,27 79,39
janv. 2015 124,82 78,87
févr. 2015 126,02 78,9
mars 2015 123,86 78,6
avril 2015 123,86 77,91
mai 2015 124,34 77,42
juin 2015 124,58 77,74
juil. 2015 126,51 77,34
août 2015 128,67 77,67
sept. 2015 132,53 78,11
oct. 2015 134,94 78,13
nov. 2015 140 78,43
déc. 2015 146,75 79,15
janv. 2016 145,3 79,32
févr. 2016 149,16 79,89
mars 2016 149,88 79,59
avril 2016 151,81 80,28
mai 2016 154,94 81,76
juin 2016 156,87 81,96
juil. 2016 157,11 82,63
août 2016 157,35 82,63
sept. 2016 156,14 83,09
oct. 2016 157,83 84,35
nov. 2016 157,59 85,69
déc. 2016 160,96 86,33
janv. 2017 167,71 88,08
févr. 2017 168,43 89,12
mars 2017 175,66 91,78
avril 2017 176,63 93,31
mai 2017 177,83 94,3
juin 2017 182,17 96
juil. 2017 187,47 97,41
août 2017 189,16 98,42
sept. 2017 195,42 99,56
oct. 2017 199,04 100,35
nov. 2017 199,28 100,17
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

La fréquentation hôtelière presque aussi importante qu’en 2015

Au cours des dix premiers mois de 2017, les hôtels franciliens enregistrent 5,6 millions de nuitées supplémentaires (+ 10,8 %) par rapport à la même période de 2016. Ce nombre de nuitées est désormais proche de celui de 2015. L’année 2015 constitue une meilleure référence que 2016 pour suivre la fréquentation touristique, compte tenu de la forte baisse de l’activité hôtelière survenue en 2016 suite aux attentats (figure 8). Après les mois de juillet et août 2017, qui restaient en demi-teinte par rapport à l’été 2015 (- 840 000 nuitées, soit - 6,4 %), les nuitées repartent à la hausse en septembre (+ 0,3 %) et en octobre (+ 1,5 %). Au cours des dix premiers mois de 2017, la fréquentation des touristes étrangers diminue (- 650 000 nuitées, soit - 1,9 % ) alors que celle des résidents augmente (+ 430 000 nuitées, soit + 1,8 %). Le repli de la fréquentation hôtelière par rapport à 2015 concerne essentiellement Paris (- 750 000 nuitées, soit - 0,4 %) en raison d’une baisse de la clientèle étrangère, avec 800 000 nuitées de moins (- 3,7 %). Les taux d’occupation des hôtels sont supérieurs à ceux de 2016 pour chacun des dix mois, et relativement proches de ceux de 2015 sauf au mois d’août (- 7,8 points) (figure 9).

De janvier à octobre 2017, la clientèle européenne est moins présente qu’en 2015 (déficit d’environ 1 100 000 nuitées, soit une diminution de 6,4 %). Ce constat s’explique par une certaine désaffection des Italiens (- 29,7 %), des Britanniques (- 10,2 %) et des Espagnols (- 6,8 %). En revanche, les Belges (+ 8,4 %), les Allemands (+ 3,3 %) et dans une moindre mesure les Néerlandais (+ 0,4 %) confirment leur retour. Les clientèles en provenance de pays en dehors de l’Union européenne renforcent leur présence (260 000 nuitées supplémentaires, soit + 5,3 %). Cela concerne surtout les Américains et les Africains (+ 11,9 % chacun) et la clientèle proche-orientale (+ 4,8 %). À l’inverse, les Chinois et Japonais désertent quelque peu la région (- 7,2 % et - 26,1 %).

Figure 8Évolution du nombre de nuitées hôtelièresÉvolution du nombre de nuitées hôtelières du mois de l'année n par rapport au même mois de l'année précédente (en %)

Évolution du nombre de nuitées hôtelières
Île-de-France France métropolitaine
janv. 2014 2,1 0,7
févr. 2014 -3,6 -0,9
mars 2014 -5,1 -6,9
avr. 2014 4,3 4,6
mai 2014 -3,3 -4,1
juin 2014 -4,4 -1,9
juil. 2014 -0,1 -3,0
août 2014 1,9 -0,3
sept. 2014 -3,1 -1,5
oct. 2014 0,5 0,4
nov. 2014 -4,4 -5,2
déc. 2014 1,0 2,2
janv. 2015 1,9 3,0
févr. 2015 2,5 4,7
mars 2015 -2,6 0,2
avr. 2015 -3,9 0,4
mai 2015 0,6 3,6
juin 2015 2,8 1,7
juil. 2015 6,1 5,9
août 2015 0,1 0,6
sept. 2015 3,9 3,5
oct. 2015 0,2 2,0
nov. 2015 -6,9 -1,8
déc. 2015 -14,3 -4,9
janv. 2016 -10,0 -3,1
févr. 2016 -8,8 0,7
mars 2016 -0,2 7,0
avr. 2016 -13,4 -5,4
mai 2016 -8,6 -3,2
juin 2016 -10,0 -2,5
juil. 2016 -12,8 -2,1
août 2016 -20,5 -6,4
sept. 2016 -8,7 -3,4
oct. 2016 -5,5 0,8
nov. 2016 7,9 7,8
déc. 2016 14,3 7,8
janv. 2017 16,7 7,8
févr. 2017 9,5 2,8
mars 2017 4,6 -2,0
avr. 2017 20,6 15,3
mai 2017 6,0 0,4
juin 2017 11,3 4,5
juil. 2017 11,6 4,3
août 2017 12,8 5,6
sept. 2017 9,9 5,7
oct. 2017 7,4 3,4
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 8Évolution du nombre de nuitées hôtelièresÉvolution du nombre de nuitées hôtelières du mois de l'année n par rapport au même mois de l'année précédente (en %)

  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 9Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France (en %)

Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France (en %)
2014 2015 2016 2017 Max. 2010-2013*
Janvier 62,84 62,75 57,01 64,98 64,1
Février 63,62 64,42 56,83 62,54 65,6
Mars 71,33 70,54 67,81 72,33 74,0
Avril 78,57 75,09 65,28 73,87 78,0
Mai 78,98 76,47 71,27 74,89 81,3
Juin 85,47 86,32 77,20 82,66 86,3
Juillet 79,05 79,06 68,60 76,87 79,8
Août 73,14 71,34 57,00 63,52 69,8
Septembre 83,40 82,14 75,81 81,63 84,2
Octobre 83,21 79,46 74,77 80,16 82,4
Novembre 71,36 64,77 68,38 74,2
Décembre 69,58 59,08 64,38 68,1
  • * Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 9Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France (en %)

  • * Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Contexte national : la croissance française atteindrait + 1,9 % en 2017

En France, l’activité est restée soutenue au troisième trimestre 2017 (+ 0,5 %, après + 0,6 %). La consommation des ménages a accéléré, l’investissement est resté solide, mais les exportations ont ralenti par contrecoup et les importations ont bondi. Le climat des affaires est au plus haut depuis 2008 si bien que la croissance accélérerait au quatrième trimestre (+ 0,6 %) pour atteindre + 1,9 % en moyenne en 2017.

Elle resterait solide début 2018, tirée notamment par l’investissement des entreprises. Avec l’arrêt de la prime à l’embauche, l’emploi marchand a ralenti au troisième trimestre. Mais il accélérerait en fin d’année, avec l’amélioration de l’activité. En revanche, l’emploi non marchand baisserait du fait des suppressions d’emplois aidés. Au total, le taux de chômage, qui a ponctuellement augmenté à 9,7 % au troisième trimestre, repartirait à la baisse à 9,5 % fin 2017, puis 9,4 % mi-2018.

Contexte international : la zone euro croît à toute allure

L’activité a de nouveau accéléré cet été dans les économies avancées (+ 0,8 % après + 0,7 %) et elle resterait dynamique d’ici mi-2018. Le climat des affaires est bien orienté, en particulier dans la zone euro. Le chômage est au plus bas depuis 2008 dans la zone euro et depuis 2000 dans les économies anglo-saxonnes, ce qui soutiendrait un peu l’inflation d’ici mi-2018. L’activité s’est également reprise dans les économies émergentes mais à un rythme en deçà des années 2000. Le commerce mondial est reparti (+ 5,0 % en prévision pour 2017, après + 1,6 % en 2016).

D’ici mi-2018, la croissance resterait solide aux États-Unis, portée par la relance fiscale votée en décembre. Dans la zone euro, l’activité continuerait d’augmenter solidement (+ 0,5 % à + 0,6 % par trimestre).

Pour en savoir plus

Berthier D., Pouget J., Quévat B., Roucher D., « La France garde la cadence », Insee Conjoncture - note de conjoncture, décembre 2017.

Chevrot J., Debosque M., Deheeger S., Rabadeux D., Trinquier B., « Un contexte économique toujours favorable dans l'ensemble », Insee Conjoncture Île-de-France n° 17, octobre 2017.