La féminisation gagne les métiers les plus qualifiés, à dominance masculine
Les femmes, de plus en plus nombreuses sur le marché du travail, n’investissent pas tous les métiers de la même manière. Si la féminisation progresse dans la plupart d’entre eux, d’autres se masculinisent. Ainsi, le domaine de l’informatique et des télécommunications est en fort développement, mais les femmes y sont de moins en moins présentes. Certains métiers très féminisés du tertiaire, comme les aides à domicile, les aides ménagers et les assistants maternels, enregistrent aussi une légère baisse de la féminisation. Pour d’autres, la proportion de femmes recule en raison d’une plus forte baisse des effectifs féminins que masculins. Il s’agit surtout des ouvriers non qualifiés et de certains métiers de la gestion et de l’administration des entreprises.
À l’opposé, les professions les plus qualifiées, historiquement à dominance masculine, sont celles où la présence des femmes progresse le plus. La féminisation s’accroît également dans d’autres métiers, déjà largement occupés par les femmes. Les infirmiers et les sages-femmes ou les coiffeurs et les esthéticiens font partie des professions dans lesquelles la présence des hommes décline. Pris dans son ensemble, le domaine de la santé et de l’action sociale, déjà très féminisé, le devient encore plus.
- Les métiers de l’informatique et des télécommunications se sont fortement masculinisés
- Quelques métiers des services s’ouvrent progressivement aux hommes
- Un recul plus marqué des femmes dans les métiers peu qualifiés de l’industrie et les emplois familiaux
- La présence des femmes augmente particulièrement dans les métiers très qualifiés
- Enseignants, coiffeurs… des métiers très féminisés et qui le deviennent encore davantage
- Les femmes actives, deux fois plus nombreuses en 2014 qu’en 1968
- La santé, second domaine professionnel des femmes
Entre 15 et 59 ans, les habitants du Grand Est sont 2 168 000 à occuper un emploi. Soit en 2014, 153 000 de plus qu’en 1990, une augmentation de 0,3 % par an sur la période (figure 1). Comme au niveau national, cette progression ne concerne que les femmes. Elles sont 26 % de plus en emploi alors que dans le même temps 5,2 % des hommes ne le sont plus (+ 1 % en moyenne par an contre - 0,2 %). Plus généralement, les femmes sont toujours plus nombreuses à être actives, c’est-à-dire en emploi ou au chômage (encadré 1), tandis que le nombre d’hommes actifs ne fait que se maintenir.
En conséquence, l’emploi se féminise de plus en plus : 47 % des emplois sont exercés par des femmes en 2014, contre 40 % en 1990. L’évolution de la structure des emplois a aussi contribué à cette féminisation. La destruction d’emplois a touché en grande partie des emplois occupés par des hommes quand les emplois féminins se développaient.
Bien que l’écart se réduise, la féminisation demeure légèrement plus faible dans le Grand Est qu’au niveau national (48 % en 2014) . Cette différence peut être expliquée en partie par la structure des emplois régionaux, qui ont pour caractéristiques d’être plus industriels et davantage occupés par des hommes. Ainsi, les métiers de la mécanique, du travail des métaux et de l’industrie de process concentrent 9 % des emplois dans la région contre 6 % en France métropolitaine. De même, ils occupent 14 % des hommes pour 4 % des femmes.
En 2014, la proportion de femmes varie fortement selon les métiers : elles sont largement surreprésentées dans 23 métiers (dits à dominance féminine), sur les 86 définis par la nomenclature des familles professionnelles, tandis que les hommes sont les plus présents dans 44 métiers (dits à dominance masculine) et que 19 métiers sont mixtes.
Globalement, le nombre de métiers à dominance féminine, masculine ou mixte n’a quasiment pas évolué depuis 1990, même si certains métiers ont changé de classe. En revanche, les effectifs dans ces trois classes ont très largement évolué : quand 90 000 emplois de type masculin disparaissaient, 175 000 emplois féminins et 68 000 emplois mixtes étaient créés. La proportion de femmes augmente dans ces trois groupes, y compris dans les métiers à dominance masculine, mais décroît dans certains métiers.
tableauFigure 1 – La présence des femmes progresse, y compris dans les métiers à dominance masculineIndicateurs sur la répartition et l’évolution de l’emploi dans le Grand Est
Métiers à dominance féminine | Métiers à dominance masculine | Métiers à dominance mixte | Ensemble des métiers | |
---|---|---|---|---|
Situation en 2014 | ||||
Nombre de métiers | 23 | 44 | 19 | 86 |
Effectifs féminins | 731 000 | 126 000 | 167 000 | 1 024 000 |
Effectifs masculins | 192 000 | 739 000 | 213 000 | 1 144 000 |
Effectifs totaux | 923 000 | 865 000 | 381 000 | 2 168 000 |
Taux de féminisation (en %) | 79,2 | 14,6 | 43,9 | 47,2 |
Évolution entre 1990 et 2014 | ||||
Nombre de métiers | 1 | 1 | -2 | 0 |
Taux d’évolution annuel moyen (en %) | ||||
Effectifs féminins | 1,0 | 0,5 | 1,3 | 1,0 |
Effectifs masculins | 0,4 | -0,5 | 0,5 | -0,2 |
Effectifs totaux | 0,9 | -0,4 | 0,8 | 0,3 |
Évolution du taux de féminisation (en points de %) | 2,5 | 2,8 | 5,0 | 7,2 |
- Lecture : en 2014 dans le Grand Est, 23 métiers sont à dominance féminine, soit un de plus qu’en 1990. Ils regroupent 923 000 personnes en emploi, dont 731 000 femmes (soit 79,2 %). Entre 1990 et 2014, ces effectifs ont augmenté de 0,9 % en moyenne par an, plus fortement pour les femmes (+ 1,0 %) que pour les hommes (+ 0,4 %). Le taux de féminisation a ainsi progressé de 2,5 points.
- Champ : personnes en emploi de 15 à 59 ans résidant dans le Grand Est.
- Source : Insee, recensements de la population de 1990 et 2014.
Les métiers de l’informatique et des télécommunications se sont fortement masculinisés
Les trois métiers de l’informatique et des télécommunications sont ceux qui se démarquent le plus par une baisse de la féminisation. Porté par l’essor des nouvelles technologies, ce domaine est dynamique. Le nombre d’emplois y augmente plus rapidement que dans l’ensemble de l’économie régionale (+ 2 % en moyenne par an pour + 0,3 % entre 1990 et 2014) (figure 2). Malgré ce dynamisme, la dominance masculine de ces métiers s’est renforcée. La part de femmes y a diminué d’un tiers, passant de 36 % à 17 %. Au niveau national, la baisse de la féminisation est moins forte dans ces métiers (- 13 points contre - 19 dans la région). L’emploi des hommes y augmente plus rapidement que celui des femmes alors que dans la région les femmes y sont moins nombreuses.
Dans le métier peu qualifié d’employé et d’opérateur de l’informatique la proportion de femmes a reculé de 43 points entre 1990 et 2014, de façon plus marquée qu’au niveau national (- 35 points). En 1990, ce métier était surtout composé d’opérateurs de saisie, postes largement occupés par des femmes. Avec l’essor de l’informatique, ces postes ont fortement diminué au profit de postes d’opérateurs d’exploitation en informatique, plus qualifiés et principalement occupés par des hommes.
Les femmes sont aussi de moins en moins présentes dans les métiers les plus qualifiés du domaine, qui sont en croissance en termes d’emploi. C’est le cas des techniciens de l’informatique et des télécommunications où le nombre d’emplois féminins recule légèrement (14 % de femmes en 2014 pour 22 % en 1990). C’est aussi, dans une moindre mesure, celui des ingénieurs, dont les effectifs féminins progressent, mais moins rapidement que les effectifs masculins (+ 3,8 % pour + 4,1 %). En 2014, ce métier ne compte que 15 % de femmes, en léger recul par rapport à 1990, soit une proportion bien inférieure à celle de l’ensemble des cadres et professions intellectuelles supérieures dont ce métier fait partie (39 % de femmes en 2014).
Le niveau de formation s’est nettement élevé dans tous les métiers de l’informatique et des télécommunications et les emplois qualifiés sont de plus en plus nombreux dans ce domaine. La part des diplômés du supérieur y est passée de 39 % à 74 % entre 1990 et 2014, soit une progression plus forte que pour l’ensemble des métiers (+ 35 points contre + 20 points). Cette hausse est particulièrement marquée pour les employés et les opérateurs de l’informatique dont très peu détenaient un diplôme du supérieur en 1990 (3 %), pour plus de la moitié en 2014 (51 %). C’est vrai également pour les techniciens et les ingénieurs de l’informatique, mais de façon moins sensible (respectivement + 25 et + 15 points). En France de province, la qualification augmente également dans les mêmes proportions tant dans le domaine de l’informatique et des télécommunications que dans les différents métiers qui le composent.
La masculinisation de ce domaine professionnel démarre dès les études supérieures, les filières informatiques attirant principalement, et de plus en plus, un public d’étudiants masculins. Les filles semblent moins attirées par ces métiers.
tableauFigure 2 – La croissance de l’informatique et des télécommunications portée par les métiers les plus qualifiés, qui n’attirent pas les jeunes femmesIndicateurs sur la répartition et l’évolution des métiers de l’informatique et des télécommunications dans le Grand Est
Nombre d’emplois en 2014 | Évolution annuelle moyenne entre 1990 et 2014 (en %) | Taux de féminisation en 2014 (en %) | Évolution du taux de féminisation entre 1990 et 2014 (en points de %) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Ensemble | ||||
Employés et opérateurs de l'informatique | 2 700 | -5,3 | 2,9 | -2,3 | 39,5 | -43,2 |
Techniciens de l'informatique | 12 200 | -0,1 | 2,2 | 1,8 | 14,2 | -7,8 |
Ingénieurs de l'informatique | 13 900 | 3,8 | 4,1 | 4,0 | 15,2 | -0,9 |
Métiers de l’informatique et des télécommunications | 28 700 | -1,2 | 3,1 | 2,0 | 17,0 | -19,0 |
- Lecture : en 2014 dans le Grand Est, les métiers de l’informatique et des télécommunications regroupent 28 700 emplois, dont 17 % sont détenus par des femmes. Depuis 1990, les effectifs masculins ont augmenté de 3,1 % en moyenne par an contre une baisse de 1,2 % pour les effectifs féminins. Sur la période, le taux de féminisation de ces métiers a ainsi diminué de 19 points.
- Champ : personnes en emploi de 15 à 59 ans résidant dans le Grand Est.
- Source : Insee, recensements de la population de 1990 et 2014.
Quelques métiers des services s’ouvrent progressivement aux hommes
Entre 1990 et 2014, 11 métiers se distinguent par une croissance de l’emploi parmi 29 métiers où la féminisation diminue. Il s’agit de métiers peu qualifiés et très féminisés des services, en particulier ceux de caissier et d’employé de libre service, de vendeur et d’agent d’entretien. L’emploi est en plus forte progression pour les hommes que pour les femmes (+ 1,6 % en moyenne par an contre + 0,5 %). Les nouveaux modes de consommation et le recul de l’emploi industriel peu qualifié, majoritairement masculin, peuvent l’expliquer. Même si les femmes restent largement majoritaires dans ces métiers, leur part diminue pour s’établir à 78 % en 2014 contre 83 % en 1990. Au niveau national, ces métiers sont moins souvent occupés par des femmes (78 % en 1990 et 74 % en 2014).
Sous les effets conjugués du vieillissement de la population, de la hausse de la fécondité et du cumul de la vie familiale et professionnelle des femmes, les effectifs des métiers d’aide à domicile, d’aide ménager et d’assistant maternel ont crû de plus de 5 % en moyenne par an entre 1990 et 2014. Le métier d’assistant maternel reste presque exclusivement exercé par des femmes (98 %) et elles sont nombreuses à s’y engager suite à une interruption d’activité ou une reconversion. Mais plus de 1 000 hommes, soit 0,1 % des emplois qu’ils occupent, exercent aujourd’hui ce métier dans le Grand Est, ce qui a fait très légèrement diminuer le taux de féminisation. Cette baisse est du même ordre à l’échelle nationale. Le métier d’aide-soignant connaît la même tendance. En 2014, les femmes y sont largement majoritaires (93 %), comme pour la plupart des métiers liés à la santé et l’action sociale (encadré 2), mais depuis 1990 les effectifs masculins ont augmenté de 2 300 individus. En France métropolitaine, la masculinisation est moins importante que dans le Grand Est, les effectifs de femmes et d’hommes ayant augmenté de façon équivalente.
Un recul plus marqué des femmes dans les métiers peu qualifiés de l’industrie et les emplois familiaux
Dans certains métiers peu qualifiés de la gestion et de l’administration des entreprises, de l’industrie et de l’agriculture, le recul de la féminisation s’explique par une diminution plus importante des effectifs féminins que masculins ; 15 métiers sont concernés.
L’industrie en particulier a perdu beaucoup de postes peu qualifiés avec six métiers concernés. Sur la période 1990-2014, le nombre d’ouvriers non qualifiés diminue de 2 % en moyenne par an, deux fois plus fortement pour les femmes que pour les hommes (- 3 % contre - 1,6 %). Ainsi, la part des femmes parmi les ouvriers non qualifiés a nettement diminué, passant de 28 % à 22 %. C’est particulièrement vrai dans l’industrie textile et du cuir, seul secteur industriel à compter une majorité de femmes, qui a été fortement touché par l’automatisation et les délocalisations d’activité. En France métropolitaine, la masculinisation est la plus forte pour les ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique. La baisse de la part des femmes y est tout de même moins importante qu’au niveau régional (- 12 points contre - 15).
La féminisation recule également dans certains métiers comprenant de nombreux indépendants, comme les agriculteurs, les artisans ou les patrons et les cadres d’hôtels, de cafés ou de restaurants. Leurs conjointes occupent de plus en plus souvent un emploi à l’extérieur de l’entreprise familiale.
La présence des femmes augmente particulièrement dans les métiers très qualifiés
Les femmes réussissent globalement mieux à l’école et sont en moyenne plus diplômées que les hommes. Pourtant, sans doute du fait de leur orientation dans les filières de formation, elles gagnent du terrain dans les métiers très qualifiés tout en restant minoritaires.
Entre 1990 et 2014, 57 métiers, dont les deux tiers à dominance masculine en 1990, ont enregistré une forte augmentation de la part des femmes. En conséquence, 3 sont devenus à dominance mixte et 3 autres sont passés d’une dominance mixte à féminine. Pour une vingtaine d’entre eux, le taux de féminisation progresse de 10 à 29 points. Il s’agit pour les trois-quarts de métiers de cadres ou de professions intermédiaires. En 2014, la proportion de femmes y est toujours plus faible dans le Grand Est qu’au niveau national, mais l’écart se réduit depuis 1990.
Les postes qualifiés de la banque et des assurances sont particulièrement concernés, la part de femmes augmentant de 29 points pour les techniciens de ce domaine professionnel et de 23 points pour les cadres. La féminisation est plus marquante dans la région, en raison d’un effet de rattrapage, mais la présence des femmes reste tout de même plus faible qu’au niveau national. Les cadres de l’administration des entreprises ainsi que ceux de l’administration publique et des professions juridiques sont toujours des métiers à dominance masculine. Cependant, la présence des femmes est de plus en plus grande. Elles représentaient moins d’un quart des effectifs en 1990, elles sont près de la moitié en 2014. La hausse de la féminisation est particulièrement importante chez les professionnels du droit, avec trois fois plus de femmes en 2014 qu’en 1990 (figure 3).
tableauFigure 3 – La féminisation progresse fortement dans les métiers très qualifiésTaux de féminisation et évolution entre 1990 et 2014 dans le Grand Est
Code FAP | Libellé des FAP | Nombre d’emplois en 2014 | Taux d’évolution annuel moyen de l’emploi total entre 1990 et 2014 (en %) | Taux de féminisation en 2014 (en %) | Évolution du taux de féminisation entre 1990 et 2014 (en point de %) |
---|---|---|---|---|---|
A0Z | Agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs, bûcherons | 34 876 | -2,7 | 20,3 | -8,8 |
A1Z | Maraîchers, jardiniers, viticulteurs | 27 556 | 0,1 | 26,3 | -6,1 |
A2Z | Techniciens et cadres de l'agriculture | 4 814 | 1,0 | 24,0 | 15,6 |
A3Z | Marins, pêcheurs, aquaculteurs | 453 | -1,2 | 18,5 | 3,0 |
B0Z | Ouvriers non qualifiés du gros œuvre du bâtiment, des travaux publics, du béton et de l'extraction | 23 605 | -1,3 | 5,3 | 4,9 |
B1Z | Ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l'extraction | 7 961 | -2,4 | 2,3 | 2,1 |
B2Z | Ouvriers qualifiés du gros œuvre du bâtiment | 24 339 | -0,3 | 1,8 | 1,2 |
B3Z | Ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment | 20 384 | -0,1 | 10,1 | 4,8 |
B4Z | Ouvriers qualifiés du second œuvre du bâtiment | 40 509 | -0,7 | 2,1 | 1,3 |
B5Z | Conducteurs d'engins du bâtiment et des travaux publics | 6 387 | -0,9 | 0,9 | 0,1 |
B6Z | Techniciens et agents de maîtrise du bâtiment et des travaux publics | 26 116 | 0,8 | 9,6 | 5,4 |
B7Z | Cadres du bâtiment et des travaux publics | 9 109 | 3,0 | 17,4 | 10,6 |
C0Z | Ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique | 5 957 | -2,0 | 41,4 | -13,0 |
C1Z | Ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique | 5 299 | -1,8 | 26,8 | 5,7 |
C2Z | Techniciens et agents de maîtrise de l'électricité et de l'électronique | 8 736 | 1,2 | 6,4 | -0,7 |
D0Z | Ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal | 8 526 | -0,9 | 18,8 | -0,9 |
D1Z | Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal | 12 704 | -1,3 | 9,1 | 7,0 |
D2Z | Ouvriers qualifiés travaillant par formage de métal | 14 209 | -2,2 | 2,6 | 1,4 |
D3Z | Ouvriers non qualifiés de la mécanique | 33 185 | -2,1 | 16,6 | -6,7 |
D4Z | Ouvriers qualifiés de la mécanique | 15 381 | -2,0 | 16,4 | 5,2 |
D6Z | Techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques | 19 958 | -0,4 | 11,0 | 8,0 |
E0Z | Ouvriers non qualifiés des industries de process | 36 959 | -2,2 | 30,8 | -0,3 |
E1Z | Ouvriers qualifiés des industries de process | 31 930 | -0,4 | 22,6 | 6,2 |
E2Z | Techniciens et agents de maîtrise des industries de process | 22 437 | 0,3 | 20,9 | 11,7 |
F0Z | Ouvriers non qualifiés du textile et du cuir | 3 534 | -8,4 | 57,0 | -14,5 |
F1Z | Ouvriers qualifiés du textile et du cuir | 5 252 | -4,4 | 67,4 | -1,4 |
F2Z | Ouvriers non qualifiés du travail du bois et de l'ameublement | 4 721 | -3,5 | 12,3 | -12,2 |
F3Z | Ouvriers qualifiés du travail du bois et de l'ameublement | 7 510 | -0,6 | 7,9 | 1,6 |
F4Z | Ouvriers des industries graphiques | 5 780 | -3,1 | 25,9 | 0,0 |
F5Z | Techniciens et agents de maîtrise des matériaux souples, du bois et des industries graphiques | 2 871 | -3,6 | 22,3 | 3,8 |
G0A | Ouvriers qualifiés de la maintenance | 28 927 | -2,3 | 6,0 | 4,8 |
G0B | Ouvriers qualifiés de la réparation automobile | 15 403 | -0,6 | 2,2 | 1,4 |
G1Z | Techniciens et agents de maîtrise de la maintenance | 41 242 | 2,0 | 11,9 | 9,1 |
H0Z | Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie | 23 620 | 3,2 | 17,3 | 13,8 |
J0Z | Ouvriers non qualifiés de la manutention | 29 826 | -1,0 | 33,3 | 2,8 |
J1Z | Ouvriers qualifiés de la manutention | 42 116 | 0,9 | 15,1 | 7,1 |
J3Z | Conducteurs de véhicules | 70 431 | 0,3 | 11,5 | 5,4 |
J4Z | Agents d'exploitation des transports | 9 666 | 0,2 | 19,8 | 11,8 |
J5Z | Agents administratifs et commerciaux des transports et du tourisme | 12 872 | 0,8 | 57,8 | 9,9 |
J6Z | Cadres des transports, de la logistique et navigants de l'aviation | 5 575 | 4,4 | 20,0 | 12,7 |
K0Z | Artisans et ouvriers artisanaux | 13 915 | 0,4 | 42,5 | -5,8 |
L0Z | Secrétaires | 36 238 | -2,5 | 97,1 | -0,1 |
L1Z | Employés de la comptabilité | 25 827 | 0,0 | 82,3 | 2,6 |
L2Z | Employés administratifs d'entreprise | 41 100 | 2,0 | 76,3 | 2,2 |
L3Z | Secrétaires de direction | 11 841 | 2,1 | 96,5 | -1,4 |
L4Z | Techniciens des services administratifs, comptables et financiers | 35 750 | 3,0 | 68,0 | 23,3 |
L5Z | Cadres des services administratifs, comptables et financiers | 40 781 | 2,6 | 44,5 | 19,7 |
L6Z | Dirigeants d'entreprises | 12 620 | 0,3 | 18,1 | 3,9 |
M0Z | Employés et opérateurs de l'informatique | 2 654 | -2,3 | 39,5 | -43,2 |
M1Z | Techniciens de l'informatique | 12 201 | 1,8 | 14,2 | -7,8 |
M2Z | Ingénieurs de l'informatique | 13 863 | 4,0 | 15,2 | -0,9 |
N0Z | Personnels d'études et de recherche | 22 775 | 3,4 | 24,1 | 10,7 |
P0Z | Employés administratifs de la fonction publique (catégorie C et assimilés) | 66 038 | -0,4 | 74,1 | -1,6 |
P1Z | Professions intermédiaires administratives de la fonction publique (catégorie B et assimilés) | 40 646 | 1,8 | 66,2 | 8,8 |
P2Z | Cadres de la fonction publique | 36 125 | 2,2 | 46,5 | 22,3 |
P3Z | Professionnels du droit (hors juristes en entreprise) | 5 418 | 3,3 | 58,5 | 27,6 |
P4Z | Armée, police, pompiers | 45 950 | 0,6 | 13,1 | 7,4 |
Q0Z | Employés de la banque et des assurances | 21 514 | -1,4 | 76,0 | 7,0 |
Q1Z | Techniciens de la banque et des assurances | 17 929 | 2,0 | 66,6 | 28,9 |
Q2Z | Cadres de la banque et des assurances | 14 793 | 1,1 | 40,8 | 22,6 |
R0Z | Caissiers, employés de libre service | 30 863 | 3,4 | 84,2 | -6,8 |
R1Z | Vendeurs | 78 053 | 0,5 | 78,3 | -4,6 |
R2Z | Attachés commerciaux et représentants | 50 352 | 1,5 | 36,3 | 9,8 |
R3Z | Maîtrise des magasins et intermédiaires du commerce | 41 473 | 0,3 | 49,3 | 4,7 |
R4Z | Cadres commerciaux et technico-commerciaux | 26 650 | 0,7 | 25,8 | 13,8 |
S0Z | Bouchers, charcutiers, boulangers | 22 882 | -0,5 | 18,1 | 12,0 |
S1Z | Cuisiniers | 31 106 | 3,1 | 42,2 | 18,1 |
S2Z | Employés et agents de maîtrise de l'hôtellerie et de la restauration | 31 422 | 0,1 | 68,6 | -0,4 |
S3Z | Patrons et cadres d'hôtels, cafés, restaurants | 12 572 | -0,6 | 37,1 | -13,0 |
T0Z | Coiffeurs, esthéticiens | 21 591 | 1,8 | 90,5 | 8,0 |
T1Z | Employés de maison | 8 103 | -2,1 | 98,0 | -1,5 |
T2Z | Aides à domicile, aides ménagères et assistantes Maternelles | 70 187 | 5,2 | 98,3 | -1,4 |
T3Z | Agents de gardiennage et de sécurité | 12 862 | 0,8 | 15,0 | 0,0 |
T4Z | Agents d'entretien | 102 504 | 0,3 | 76,8 | -4,4 |
T6Z | Employés des services divers | 11 417 | 5,1 | 33,1 | -2,3 |
U0Z | Professionnels de la communication et de l'information | 7 692 | 1,7 | 60,7 | 12,9 |
U1Z | Professionnels des arts et des spectacles | 19 081 | 3,5 | 41,2 | 5,4 |
V0Z | Aides-soignants | 53 524 | 2,8 | 92,7 | -1,6 |
V1Z | Infirmiers, sages-femmes | 54 104 | 2,1 | 88,7 | 1,8 |
V2Z | Médecins et assimilés | 29 385 | 0,7 | 52,8 | 15,7 |
V3Z | Professions para-médicales | 32 509 | 2,7 | 75,8 | 8,5 |
V4Z | Professionnels de l'action sociale et de l'orientation | 26 146 | 2,9 | 74,8 | 5,9 |
V5Z | Professionnels de l'action culturelle, sportive et surveillants | 27 844 | 3,3 | 62,9 | 13,5 |
W0Z | Enseignants | 83 753 | -0,3 | 67,2 | 7,7 |
W1Z | Formateurs | 11 730 | 3,4 | 50,7 | 8,7 |
X0Z | Professionnels de la politique et clergé | 1 587 | -3,2 | 32,1 | -9,8 |
Ensemble | 2 168 106 | 0,3 | 47,2 | 7,2 |
- Lecture : en 2014 dans le Grand Est, les médecins et assimilés regroupent 29 400 emplois. Ce métier est à dominance « mixte » puisque la part de femmes (53 %) se situe entre 32 % et 62 %, seuils qui délimitent les différentes dominances (axes verticaux en rouge). Depuis 1990, l’emploi y progresse de 0,7 % en moyenne par an et le taux de féminisation a progressé de 16 points.
- Champ : personnes en emploi de 15 à 59 ans résidant dans le Grand Est.
- Source : Insee, recensements de la population de 1990 et 2014.
graphiqueFigure 3 – La féminisation progresse fortement dans les métiers très qualifiésTaux de féminisation et évolution entre 1990 et 2014 dans le Grand Est
Enseignants, coiffeurs… des métiers très féminisés et qui le deviennent encore davantage
Les effectifs féminins augmentent plus rapidement que les effectifs masculins dans certains métiers déjà très féminisés et où l’emploi est en croissance. C’est notamment le cas chez les enseignants. Ils comptent 3 200 femmes de plus entre 1990 et 2014, mais 8 600 hommes de moins. En 2014, la part des femmes atteint 67 % (contre 60 % en 1990). La hausse de la féminisation est un peu plus forte dans la région (6 contre 4 points). La proportion de femmes enseignantes dans la région est aujourd’hui la même que la moyenne nationale.
Le même constat peut être fait en ce qui concerne les coiffeurs et les esthéticiens : les effectifs masculins baissent alors que le nombre de femmes augmente (respectivement - 400 contre + 7 900). En 2014, le taux de féminisation de ce métier s’élève à 91 % (contre 83 % en 1990). La situation est similaire au niveau national.
Les femmes actives, deux fois plus nombreuses en 2014 qu’en 1968
Depuis la seconde moitié du XXe siècle, un nombre croissant de femmes est en activité. Ainsi, alors que le nombre d’hommes actifs est resté quasiment stable depuis 1968, le nombre d’actives a plus que doublé.
Au cours des années, les femmes entrent en activité de plus en plus tard et le restent de plus en plus longtemps. Entre 1968 et 2014, le taux d’activité des femmes âgées de 15 à 24 ans a baissé de près de 15 points (passant de 55 % à 40 %), tandis que celui des femmes de 25 à 59 ans a augmenté de 47 points (passant de 36 % à 83 %). Un meilleur accès aux études supérieures, le prolongement de la durée des études, l’évolution du regard porté par la société sur le travail féminin sont autant de facteurs ayant favorisé l’activité féminine. Par ailleurs, devenir mère n’apparaît plus comme un obstacle à l’activité. En effet, alors qu’en 1968 seules 27 % des femmes en couple avec enfant(s) étaient actives, en 2014, 83 % le sont, soit un taux d’activité légèrement supérieur à celui des femmes vivant seules ou en couple sans enfant (respectivement 78 % et 82 %).
Quant au taux d’activité des hommes, il a légèrement diminué (passant de 86 % à 82 %). Tout comme les jeunes femmes, l’activité des hommes de 15 à 24 ans a largement reculé (- 18 points) sous l’effet de l’allongement de la durée des études. L’évolution de l’activité des hommes de 25 à 59 ans a connu deux phases. Ils travaillent désormais plus longtemps, après une diminution entre 1968 et 1999, en partie en raison d’une baisse du recours aux dispositifs de cessation anticipée d’activité et de la réforme des retraites.
tableauFigure 4 – Les femmes toujours plus actives, mais de plus en plus tardTaux d’activité des femmes du Grand Est selon l’âge
Âge | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
15 | 27 | 0 | 2 | 2 | 1 | 2 | 2 |
16 | 37 | 0 | 16 | 7 | 5 | 7 | 6 |
17 | 52 | 43 | 30 | 14 | 9 | 11 | 9 |
18 | 64 | 58 | 48 | 25 | 17 | 23 | 23 |
19 | 67 | 66 | 61 | 37 | 28 | 35 | 35 |
20 | 67 | 70 | 69 | 52 | 39 | 48 | 47 |
21 | 65 | 70 | 72 | 65 | 52 | 59 | 59 |
22 | 60 | 68 | 72 | 72 | 61 | 68 | 67 |
23 | 56 | 67 | 72 | 77 | 69 | 77 | 74 |
24 | 53 | 65 | 72 | 78 | 75 | 82 | 81 |
25 | 49 | 62 | 71 | 79 | 80 | 84 | 85 |
26 | 45 | 58 | 69 | 78 | 82 | 85 | 86 |
27 | 40 | 56 | 67 | 77 | 82 | 86 | 87 |
28 | 41 | 54 | 65 | 76 | 81 | 85 | 86 |
29 | 38 | 52 | 66 | 75 | 80 | 86 | 86 |
30 | 37 | 50 | 64 | 72 | 79 | 85 | 86 |
31 | 35 | 48 | 63 | 72 | 78 | 85 | 85 |
32 | 33 | 46 | 62 | 72 | 79 | 85 | 85 |
33 | 34 | 46 | 61 | 71 | 78 | 84 | 85 |
34 | 33 | 44 | 62 | 71 | 78 | 85 | 86 |
35 | 32 | 42 | 60 | 71 | 79 | 86 | 86 |
36 | 32 | 42 | 59 | 71 | 79 | 86 | 87 |
37 | 34 | 43 | 57 | 71 | 79 | 86 | 87 |
38 | 33 | 40 | 59 | 71 | 78 | 86 | 87 |
39 | 34 | 40 | 57 | 71 | 79 | 86 | 88 |
40 | 35 | 40 | 56 | 70 | 79 | 86 | 88 |
41 | 35 | 39 | 55 | 70 | 79 | 86 | 88 |
42 | 36 | 39 | 54 | 70 | 79 | 86 | 88 |
43 | 37 | 40 | 54 | 69 | 79 | 86 | 87 |
44 | 37 | 39 | 51 | 68 | 79 | 85 | 88 |
45 | 39 | 41 | 49 | 66 | 78 | 86 | 88 |
46 | 38 | 40 | 49 | 65 | 77 | 84 | 88 |
47 | 39 | 40 | 48 | 63 | 76 | 84 | 87 |
48 | 38 | 40 | 47 | 61 | 75 | 83 | 87 |
49 | 37 | 40 | 46 | 59 | 74 | 82 | 86 |
50 | 38 | 39 | 45 | 56 | 72 | 81 | 85 |
51 | 38 | 39 | 43 | 53 | 71 | 79 | 84 |
52 | 38 | 38 | 44 | 52 | 67 | 77 | 83 |
53 | 38 | 37 | 42 | 49 | 65 | 76 | 82 |
54 | 38 | 37 | 40 | 47 | 60 | 73 | 80 |
55 | 36 | 34 | 38 | 41 | 54 | 67 | 76 |
56 | 36 | 31 | 35 | 38 | 49 | 61 | 73 |
57 | 34 | 32 | 33 | 34 | 42 | 54 | 70 |
58 | 32 | 30 | 31 | 29 | 34 | 47 | 65 |
59 | 31 | 29 | 28 | 26 | 27 | 40 | 58 |
Ensemble | 42 | 45 | 53 | 59 | 65 | 72 | 75 |
- Lecture : en 1968 dans le Grand Est, 35 % des femmes âgées de 40 ans sont actives, contre 88 % en 2014.
- Champ : femmes de 15 à 59 ans résidant dans le Grand Est.
- Source : Insee, Données harmonisées des recensements de la population (Saphir).
graphiqueFigure 4 – Les femmes toujours plus actives, mais de plus en plus tardTaux d’activité des femmes du Grand Est selon l’âge
La santé, second domaine professionnel des femmes
Les besoins croissants en matière de soins et de prise en charge de la dépendance entraînent l’accroissement du nombre de professionnels du secteur. Ainsi, la santé et l’action sociale, culturelle et sportive est le domaine professionnel qui a gagné le plus d’emplois entre 1990 et 2014. Dans le Grand Est, le gain est de 96 000 emplois supplémentaires, soit + 2,4 % en moyenne par an sur la période. Cette progression est plus marquée pour les femmes (+ 2,8 % en moyenne par an contre + 1,1 % pour les hommes). Les femmes privilégient les filières d'études supérieures de la santé et des sciences humaines alors que les hommes s'orientent plus largement vers les filières scientifiques. Le domaine professionnel de la santé et l’action sociale, culturelle et sportive enregistre ainsi une forte progression du nombre de femmes, quel que soit le métier. En 2014, il regroupe 17 % des femmes en emploi et constitue ainsi le second domaine professionnel féminin après celui des services aux particuliers et aux collectivités (18 %).
Parmi les métiers de la santé et l’action sociale, culturelle et sportive, les médecins sont ceux qui se démarquent le plus. Le nombre de femmes médecins progresse de plus de 2 % par an tandis que le nombre d’hommes recule légèrement. La proportion de femmes a ainsi fortement augmenté entre 1990 et 2014 (+ 15 points). En 2014, les femmes médecins sont plus nombreuses que les hommes.
Chez les infirmiers et les sages-femmes, bien que le nombre d’hommes exerçant ces métiers ait augmenté de plus de 1 800 entre 1990 et 2014, 89 % des effectifs sont composés de femmes en 2014, soit 2 points de plus qu’en 1990. Dans le même temps, le taux de féminisation des professions para-médicales est passé de 67 % à 76 %, et ce, grâce à une augmentation plus forte des effectifs féminins.
Définitions
Le taux de féminisation correspond à la part des emplois occupés par des femmes sur le total des emplois.
Les familles professionnelles sont réparties selon un critère de dominance basé sur le taux de féminisation du métier considéré. Les métiers à dominance féminine sont ceux pour lequel le taux de féminisation est supérieur de plus de 15 points à celui de l’ensemble des métiers. Les métiers à dominance masculine sont ceux pour lequel le taux de féminisation est inférieur d’au moins 15 points à celui de l’ensemble des métiers. Les métiers mixtes sont ceux qui ne sont ni à dominance féminine ni à dominance masculine.
Une famille professionnelle (Fap) ou un métier regroupe des professions qui font appel à des compétences communes. La nomenclature des Fap a été élaborée par la Dares à partir du répertoire opérationnel des métiers et emplois (Rome) de Pôle emploi et de la nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) de l’Insee. Les Fap 2009 regroupent 87 familles professionnelles (ou métiers), elles-mêmes rassemblées en 22 domaines professionnels. Dans cette publication, nous nous limitons à 86 métiers, car la distinction entre aides à domicile et assistants maternels ne peut être faite avec les données du recensement de la population de 1990. Ces deux familles sont donc regroupées sur l’ensemble de la période.
Pour en savoir plus
Kelhetter D., Mom K., « Femmes : des orientations scolaires puis professionnelles qui ne procurent pas les meilleurs salaires », Insee Analyses Grand Est n° 35, mars 2017.
Floch J-M., Lainé F., « Les métiers et leurs territoires », Insee première n° 1478, décembre 2013.
Argouarc’h J., Calavrezo O., « Ouvrir dans un nouvel ongletLa répartition des hommes et des femmes par métiers - une baisse de la ségrégation depuis 30 ans », Dares Analyses n° 79, décembre 2013.
Lainé F., Omalek L., « Ouvrir dans un nouvel ongletLes métiers en 2020 : progression et féminisation des emplois les plus qualifiés ; dynamisme des métiers d’aide et de soins aux personnes », Dares Analyses n° 22, mars 2012.
Minni C., « Ouvrir dans un nouvel ongletLes disparités sur les marché du travail entre les femmes et les hommes : une analyse sur longue période », Dares Analyses n° 15, mars 2012.